
On nait autiste (et donc aspi aussi) et on meurt autiste (et donc aspi aussi). On devient schizophrène.
Par contre, on peut faire illusion pendant longtemps ou par moments. On peut se déglinguer rapidement quand des conditions auparavant "positives" deviennnent négatives.
Entouré de bonnes personnes, le négatif passe mieux et on reste invisible. Entouré de négatif, ça devient quelque chose de terrible.
Je me suis dit après le départ du père de la puce que tout s'était enchainé avec le négatif, mais non, j'ai accumulé solitude après vie de couple, relations peu équilibrées avec deux hommes où jai beaucoup donné dans trop recevoir, le chômage, les soucis de santé de ma fille, puis sa différence. Tout ça accumulé fait que je fais moins illusion qu'auparavant, que je bugue plus souvent (tachycardie, panique parce qu'un objet n'est pas à la place où il devrait l'être, gaffes sociales graves (mais, faut être dingue pour faire ça en parlant d'une passion d'une personne.... devant moi), repli et non volonté d'avoir du monde autour de soi tout en se rendant compte que non seule, ça serait mieux. A aujourd'hui, je ne peux supporter la présence longue que d'atypiques ou de marginaux, les autres me fatiguent à un point... Je redoute Noël parce qu'il va falloir passer presque 12 h dans la même pièce que ma mère, avec son papotage dément sur les uns et les autres.... Je vais le supporter pour les enfants mais si ça ne tenait qu'à moi, je feindrais un état grippal, amènerais les mômes chez elle et les récupèrerais le lendemain midi.