Comment lui dire...
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Re: Comment lui dire...
Ça l'aiderait peut-être à mieux se comprendre, je sais pas...
C'est vrai qu'au final, si on relativise, ce n'est pas très important puisque ça ne le changera de toute façon pas.
Alors autant mettre les pieds dans le plat direct et comme ça c'est fait (enfin ça c'est moi quoi ). En lui disant que ça change rien à la manière que tu as de l'aimer mais qu'au contraire ça t'a permis de mieux le comprendre. Si tu fais la démarche sincèrement et en douceur, sans tourner autour du pot, je crois que ce sera nettement plus efficace et que ça pourra même vous apporter quelque chose à tous les deux.
Si après, tu vois qu'il ne réagit pas, laisse tomber, toi tu le sais au final, c'est le principal pour savoir comment l'aborder.
C'est vrai qu'au final, si on relativise, ce n'est pas très important puisque ça ne le changera de toute façon pas.
Alors autant mettre les pieds dans le plat direct et comme ça c'est fait (enfin ça c'est moi quoi ). En lui disant que ça change rien à la manière que tu as de l'aimer mais qu'au contraire ça t'a permis de mieux le comprendre. Si tu fais la démarche sincèrement et en douceur, sans tourner autour du pot, je crois que ce sera nettement plus efficace et que ça pourra même vous apporter quelque chose à tous les deux.
Si après, tu vois qu'il ne réagit pas, laisse tomber, toi tu le sais au final, c'est le principal pour savoir comment l'aborder.
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Re: Comment lui dire...
Nouvelle tentative hier soir pour aborder le sujet. Bien sûr je n'arrive pas à dire les choses directement alors je pars d'un exemple; là c'est un repas qui doit avoir lieu le we prochain et où il y aura ses fils que je ne connais pas encore, mais il ne leur a jamais parlé de moi alors c'est un peu délicat comme situation pour moi, mais lui ne s'en rend pas compte...Djems a écrit :Si après, tu vois qu'il ne réagit pas, laisse tomber, toi tu le sais au final, c'est le principal pour savoir comment l'aborder.
J'essaie de lui expliquer qu'il ne comprends pas les jeux d'acteurs (je m'en fous répond-t-il) etc, etc... Et plus je parle plus je le vois se figer et pour finir me dire, glacial, "à quoi tu veux en venir?"
Je me suis sentie stupide alors j'ai arrêté là. Impossible d'en dire plus.
@ Djems Tu as peut être raison, à quoi ça va servir qu'il le sache car là je ne le sens pas disposé à entendre mes explications. Il s'est fabriqué un mode de fonctionnement qui lui permet de surnager, il a un bon job (il est archi), des enfants (4), quelques amis qui l'acceptent comme il est...
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Re: Comment lui dire...
Est ce que tu penses que cela lui apporterait quelque chose de plus ?
Qu il serait mieux dans sa peau? Si ce n est pas le cas, peut être que cela
N a pas tellement d importance. si il te plaît tel quel, tant mieux.
en fait est ce que ce ne serait pas ça l'intégration ?
Qu il serait mieux dans sa peau? Si ce n est pas le cas, peut être que cela
N a pas tellement d importance. si il te plaît tel quel, tant mieux.
en fait est ce que ce ne serait pas ça l'intégration ?
Maman d'un seul petit gars né en 2005, autiste.
"By giving away what we want most (love, money, gratitude), we create a greater abundance of the very commodity we seek. What goes around comes around." ~ Barry Neil Kaufman
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Re: Comment lui dire...
Mon avis : j'ai galéré seule avec mes problèmes divers pendant des années. 3 personnes différentes m'ont fait comprendre au cours de dernières années que j'étais peut-être HP 2 dans le milieu privé, une dans le milieu pro par rapport à mes problèmes au travail, et que ça vaudrait peut-être la peine de creuser. J'ai à chaque fois balayé cela d'un revers de la main, si j'étais surdouée ça se saurait.
Sauf que je m'en sortais pas, un jour je suis tombée sur un article traitant du sujet et je me suis dit que j'allais le lire, pour une fois. Et ce fut le début de grandes révélations et de grandes avancées. Si je n'avais pas eu ces 3 personnes pour me suggérer chacune à leur manière et à des moments différents de lire cet article ce jour là, je ne m'y serais sans doute pas intéressée.
C'est à la suite de ça que j'ai compris que mon homme était aspie, et ensuite moi. C'est parce que j'ai lu les conséquence sur la santé (bien visible chez lui, et chez moi) et sur les relations de couples (idem dans nos histoires respectives) d'être un "aspie caché" (intégré vaille que vaille) que j'ai pris la décision de tout lui dire. Il a été traité "d'autiste" par le passé, il disait lui même "je suis un peu autiste" pour justifier certaines choses.
Dans mon cas pour lui dire j'ai pris mon courage à 2 mains et j'ai expliqué (ce que je viens de vous dire) je lui ai dit que j'avais acquis la conviction qu'on était aspie (et de ne pas me croire sur parole, mais de se renseigner), j'ai expliqué succinctement ce que cela recouvre et j'ai dit pose moi des questions. Il m'a demandé des exemples de comment ça se manifestait, je suis partie de ma vie (des éléments qu'il ne connaissait pas) pour montrer nos problèmes communs. Ce qui a eu l'air de le convaincre plus ou moins c'est qu'il parle très peu de lui (ça change à vitesse vv') et pourtant j'ai visé juste à chaque exemple. J'ai terminé le truc en expliquant les problèmes d'empathie et en lui disant bien de ne surtout jamais croire ceux qui disent que les aspies n'ont pas d'empathie, que nous ne sommes pas des monstres.
Depuis que cela a été dit, je continue à m'informer énormément sur le sujet, lui absolument pas (comme je le disais ailleurs il n'aime pas forcément lire). C'est un sujet tabou en soit apparemment, nous ne l'abordons quasi jamais en tant que tel. Par contre notre communication s'est grandement améliorée et dès que je peux je donne des éléments variés, il pose des questions l'air de rien aussi. Moi je comprends beaucoup mieux, jour après jour, nos difficultés et je fais l'effort de les exposer clairement. Il en va pour moi de la survie de notre couple et de notre santé.
D'ailleurs je compte prochainement réaborder le sujet de front car sa santé est mauvaise (douleurs, problème de dos, migraines, problèmes de dents, récupération de son boulot très social de plus en plus difficile etc.) et que je suis convaincue que mieux comprendre son fonctionnement l'aidera, tout comme moi, à mieux gérer cela, avec ou sans moi.
Sauf que je m'en sortais pas, un jour je suis tombée sur un article traitant du sujet et je me suis dit que j'allais le lire, pour une fois. Et ce fut le début de grandes révélations et de grandes avancées. Si je n'avais pas eu ces 3 personnes pour me suggérer chacune à leur manière et à des moments différents de lire cet article ce jour là, je ne m'y serais sans doute pas intéressée.
C'est à la suite de ça que j'ai compris que mon homme était aspie, et ensuite moi. C'est parce que j'ai lu les conséquence sur la santé (bien visible chez lui, et chez moi) et sur les relations de couples (idem dans nos histoires respectives) d'être un "aspie caché" (intégré vaille que vaille) que j'ai pris la décision de tout lui dire. Il a été traité "d'autiste" par le passé, il disait lui même "je suis un peu autiste" pour justifier certaines choses.
Dans mon cas pour lui dire j'ai pris mon courage à 2 mains et j'ai expliqué (ce que je viens de vous dire) je lui ai dit que j'avais acquis la conviction qu'on était aspie (et de ne pas me croire sur parole, mais de se renseigner), j'ai expliqué succinctement ce que cela recouvre et j'ai dit pose moi des questions. Il m'a demandé des exemples de comment ça se manifestait, je suis partie de ma vie (des éléments qu'il ne connaissait pas) pour montrer nos problèmes communs. Ce qui a eu l'air de le convaincre plus ou moins c'est qu'il parle très peu de lui (ça change à vitesse vv') et pourtant j'ai visé juste à chaque exemple. J'ai terminé le truc en expliquant les problèmes d'empathie et en lui disant bien de ne surtout jamais croire ceux qui disent que les aspies n'ont pas d'empathie, que nous ne sommes pas des monstres.
Depuis que cela a été dit, je continue à m'informer énormément sur le sujet, lui absolument pas (comme je le disais ailleurs il n'aime pas forcément lire). C'est un sujet tabou en soit apparemment, nous ne l'abordons quasi jamais en tant que tel. Par contre notre communication s'est grandement améliorée et dès que je peux je donne des éléments variés, il pose des questions l'air de rien aussi. Moi je comprends beaucoup mieux, jour après jour, nos difficultés et je fais l'effort de les exposer clairement. Il en va pour moi de la survie de notre couple et de notre santé.
D'ailleurs je compte prochainement réaborder le sujet de front car sa santé est mauvaise (douleurs, problème de dos, migraines, problèmes de dents, récupération de son boulot très social de plus en plus difficile etc.) et que je suis convaincue que mieux comprendre son fonctionnement l'aidera, tout comme moi, à mieux gérer cela, avec ou sans moi.
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Re: Comment lui dire...
Cailla merci infiniment pour ton témoignage.
Dans mon idée si je lui en parle il va balayer cela d'un revers de main, se mettre à rire faussement (ce qu'il fait quand il est gêné), mais je sais aussi qu'il m'écoute, même s'il parle très peu. Il faudra sans doute y revenir plusieurs fois et je retiens ton idée de lui donner des exemples à chaque fois. Moi même je ne crois pas être aspie mais je suis HQI (testée tardivement, si j'étais surdouée ça se saurait ) avec hyper-émotivité, c'est pour cela que c'est difficile pour moi de me lancer et d'en parler avec lui, à cause de cette hyper-émotivité (je pleure tout le temps pour tout et rien ). Il faut juste que je prenne mon courage à deux mains
@ Madu: il y va de notre couple je pense. Cet homme est muré même s'il s'est bien adapté je trouve. Je vois à quel point il essaie d'être "normal", mais son comportement est parfois très éprouvant pour moi : manque d'empathie, de manifestation de tendresse, difficulté à avoir une conversation suivie, angoisse du changement... Il y a aussi le problème des enfants. Sur un autre post j'ai parlé de sa fille, une ado de 16 ans qui vit enfermée dans sa chambre, une véritable poubelle, vous ne pouvez même pas imaginer. Si la fille est TSA, il serait bien de le savoir, pour elle, le père étant totalement dépassé par la situation .
Dans mon idée si je lui en parle il va balayer cela d'un revers de main, se mettre à rire faussement (ce qu'il fait quand il est gêné), mais je sais aussi qu'il m'écoute, même s'il parle très peu. Il faudra sans doute y revenir plusieurs fois et je retiens ton idée de lui donner des exemples à chaque fois. Moi même je ne crois pas être aspie mais je suis HQI (testée tardivement, si j'étais surdouée ça se saurait ) avec hyper-émotivité, c'est pour cela que c'est difficile pour moi de me lancer et d'en parler avec lui, à cause de cette hyper-émotivité (je pleure tout le temps pour tout et rien ). Il faut juste que je prenne mon courage à deux mains
@ Madu: il y va de notre couple je pense. Cet homme est muré même s'il s'est bien adapté je trouve. Je vois à quel point il essaie d'être "normal", mais son comportement est parfois très éprouvant pour moi : manque d'empathie, de manifestation de tendresse, difficulté à avoir une conversation suivie, angoisse du changement... Il y a aussi le problème des enfants. Sur un autre post j'ai parlé de sa fille, une ado de 16 ans qui vit enfermée dans sa chambre, une véritable poubelle, vous ne pouvez même pas imaginer. Si la fille est TSA, il serait bien de le savoir, pour elle, le père étant totalement dépassé par la situation .
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Re: Comment lui dire...
J'ai ce problème aussi. Je l'ai depuis que j'ai relativement lâcher prise : avant c'était colère noire et impressionnante ou mutisme et isolement. Autant dire qu'entre 2 aspies ça peut vite tourner au cauchemars (mon précédent compagnon avait une patience d'ange pour cela). Comme j'ai compris que cela venait de moi (avant d'être avec lui et avant de savoir tout ça déjà ) la colère est mieux gérée... mais se transforme en larmes.hyper-émotivité, c'est pour cela que c'est difficile pour moi de me lancer et d'en parler avec lui, à cause de cette hyper-émotivité (je pleure tout le temps pour tout et rien ). Il faut juste que je prenne mon courage à deux mains
Donc patiemment je lui explique comment je fonctionne, il ne veut pas me blesser et il voit très bien depuis toujours que ses réactions ont l'effet inverse de celui qu'il cherche. Je lui donne le plus de clés possible pour l'éviter ou, dernièrement, le réparer. (très belle étape passée ) Inutile de parler d'asperger et de théories psychofumantes nous sommes 2 êtres humains différents avec des besoins différents à respecter. Mais si on ne les exprime pas, rien ne se passe.
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Re: Comment lui dire...
@ Cosima, vu. je comprends .... tu peux pas laisser les choses en l'état.
Bonne chance, j'espère que cela va marcher pour vous tous.
@ Cailla : beau témoignage, c'est étonnant le pragmatisme
avec lequel tu gères ta sensibilité, celle des autres, etc ...
On devine qu'il y a eu un gros travail personnel derrère tout ça.
Bonne chance, j'espère que cela va marcher pour vous tous.
@ Cailla : beau témoignage, c'est étonnant le pragmatisme
avec lequel tu gères ta sensibilité, celle des autres, etc ...
On devine qu'il y a eu un gros travail personnel derrère tout ça.
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Re: Comment lui dire...
Merci cela me touche, Gros travail c'est certain. Je suis mon principal sujet d'étude depuis le début de mes problèmes sociaux (mais que suis-je?, mais pourquoi?, mais comment ? etc. qu'est-ce qu'il faut pas faire.... )@ Cailla : beau témoignage, c'est étonnant le pragmatisme
avec lequel tu gères ta sensibilité, celle des autres, etc ...
On devine qu'il y a eu un gros travail personnel derrère tout ça.
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Re: Comment lui dire...
Je suis une machine à "explosion". Explosion de larmes en privé, explosion de colère au boulot. Cela m'a valu de gros problèmes par le passé Impossible d'expliquer aux gens que je ne maîtrise pas grand chose de mon émotivité et pas question de leur parler de mon HQI.J'ai ce problème aussi. Je l'ai depuis que j'ai relativement lâcher prise : avant c'était colère noire et impressionnante ou mutisme et isolement.
Pour en revenir au sujet de ce post, je trouve aussi Cailla que ta façon de fonctionner avec ton compagnon semble porter ses fruits, c'est super .
Il faut que je fasse qqchose maintenant car pour moi (pour nous) ça devient urgent. Les dysfonctionnements multiples s'accumulent même si je vois qu'il fait des efforts. C'est même touchant parfois . Mais comme tu le dis si bien cela a souvent un effet inverse...
Bon allez, je m'y colle dès que possible
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Re: Comment lui dire...
Bon, voilà, c'est fait, je lui ai dit. J'avais préparé mes phrases, choisi le moment en essayant de le rendre convivial (le soir après dîner avec un petit verre et des tablettes de chocolat), j'étais calme. Mais malgré tout cela sa réaction a été terriblement violente Je ne l'avais jamais vu comme ça car c'est un homme calme (en apparence). Il m'a tout renvoyé dans la figure :"ton syndrôme de truc, pense ce que tu veux, j'en est rien à f..." etc...
Dur, dur J'ai appuyé là où ça faisait mal.
J'ai arrêté tout de suite mais il n'a plus parlé pendant deux jours. Moi aussi d'ailleurs, je m'aperçois que je fais ça très bien Ce matin ça allait mieux.
Que dire maintenant? On est un peu dans l'impasse tous les deux... Il ne me semble pas utile d'insister pour le moment.
Dur, dur J'ai appuyé là où ça faisait mal.
J'ai arrêté tout de suite mais il n'a plus parlé pendant deux jours. Moi aussi d'ailleurs, je m'aperçois que je fais ça très bien Ce matin ça allait mieux.
Que dire maintenant? On est un peu dans l'impasse tous les deux... Il ne me semble pas utile d'insister pour le moment.
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Re: Comment lui dire...
Finalement, la réaction est celle à laquelle tu t'attendais, mais en plus violent.
Temple Grandin, ce n'est pas un beau modèle pour un architecte ?
Temple Grandin, ce n'est pas un beau modèle pour un architecte ?
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Comment lui dire...
Si j'étais architecte, je ne sais pas si j'apprécierais qu'on me demande de prendre modèle sur des étables.
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: Comment lui dire...
Encore mieux : des abattoirsBenoit a écrit :Si j'étais architecte, je ne sais pas si j'apprécierais qu'on me demande de prendre modèle sur des étables.
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Re: Comment lui dire...
Peut-être ne pas lui dire ?
Vous vous aimez, c'est l'essentiel ... lui coller une étiquette (même avérée) sur le front changera-t-il quelque chose ?
Vous vous aimez, c'est l'essentiel ... lui coller une étiquette (même avérée) sur le front changera-t-il quelque chose ?
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Re: Comment lui dire...
@ Jean, merci, il y en a au moins un qui suis
@ Bubu, c'est LA bonne question. Mais j'ai choisi quand même de lui dire.
Là c'est moi qui me sentais à l'abattoir....
@ Bubu, c'est LA bonne question. Mais j'ai choisi quand même de lui dire.
Là c'est moi qui me sentais à l'abattoir....
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