Comment lui dire...
-
- Prolifique
- Messages : 1037
- Enregistré le : mardi 8 octobre 2013 à 21:25
- Localisation : Vaucluse
Comment lui dire...
Bon, je me lance pour mon premier sujet.
J'ai rencontré mon homme il y a un peu plus d'un an. Relation prometteuse mais rapidement je me heurte à son mutisme. Il ne me demande jamais rien, ne pose pas de questions, ne répond pas aux miennes. Au bout de quelques mois je suis obligée de rompre, complètement perdue dans cette relation face à cet homme que je ne comprends pas. On reste quelques mois sans se voir et puis cet été il me relance (oui c'est lui!) en me disant que je lui manque. Comme j'avais des sentiments pour lui, j'accepte mais sous conditions... Vous vous doutez bien que les conditions n'ont pas été remplies Toujours pas de communication
C'est une amie qui a travaillé avec des enfants dans un CMPP qui me met sur la piste en me disant qu'elle trouve que c'est "assez autiste comme comportement".
Je cherche et je tombe sur le SA. Il faut dire que j'ai une bonne formation scientifique et que je me suis toujours intéressée au cerveau humain.
Je lis tout ce que je trouve sur le sujet et commence à me dire que oui, il y a trop de trucs qui correspondent.
Depuis ce moment, j'ai essayé d'adapter ma façon de m'adresser à lui en étant beaucoup plus explicite et je constate quelques petits progrès (hier soir il m'a demandé pour la première fois "je réponds quoi?" à une remarque que je lui ai faites) et des efforts de sa part.
Seulement voilà, j'aimerai bien en parler avec lui car il a l'air d'ignorer totalement le sujet même si un jour il m'a dit qu'il était "un cas".
Mais comment lui dire? Comment aborder le sujet sans blesser, sans paraître intrusive, sans déstabiliser? Je ne suis pas psy.
J'avoue que je ne sais pas par où commencer. Et d'ailleurs dois-je lui en parler?
Si vous pouviez me donner votre avis ou bien quelques conseils avisés...
J'ai rencontré mon homme il y a un peu plus d'un an. Relation prometteuse mais rapidement je me heurte à son mutisme. Il ne me demande jamais rien, ne pose pas de questions, ne répond pas aux miennes. Au bout de quelques mois je suis obligée de rompre, complètement perdue dans cette relation face à cet homme que je ne comprends pas. On reste quelques mois sans se voir et puis cet été il me relance (oui c'est lui!) en me disant que je lui manque. Comme j'avais des sentiments pour lui, j'accepte mais sous conditions... Vous vous doutez bien que les conditions n'ont pas été remplies Toujours pas de communication
C'est une amie qui a travaillé avec des enfants dans un CMPP qui me met sur la piste en me disant qu'elle trouve que c'est "assez autiste comme comportement".
Je cherche et je tombe sur le SA. Il faut dire que j'ai une bonne formation scientifique et que je me suis toujours intéressée au cerveau humain.
Je lis tout ce que je trouve sur le sujet et commence à me dire que oui, il y a trop de trucs qui correspondent.
Depuis ce moment, j'ai essayé d'adapter ma façon de m'adresser à lui en étant beaucoup plus explicite et je constate quelques petits progrès (hier soir il m'a demandé pour la première fois "je réponds quoi?" à une remarque que je lui ai faites) et des efforts de sa part.
Seulement voilà, j'aimerai bien en parler avec lui car il a l'air d'ignorer totalement le sujet même si un jour il m'a dit qu'il était "un cas".
Mais comment lui dire? Comment aborder le sujet sans blesser, sans paraître intrusive, sans déstabiliser? Je ne suis pas psy.
J'avoue que je ne sais pas par où commencer. Et d'ailleurs dois-je lui en parler?
Si vous pouviez me donner votre avis ou bien quelques conseils avisés...
Neuro pas du tout typique, diagnostiquée hqi, ne souhaite pas faire de diagnostic SA
-
- Prolifique
- Messages : 1218
- Enregistré le : mercredi 28 août 2013 à 13:26
Re: Comment lui dire...
Heureusement pour vous deux. Autrement je doute qu'on puisse répondre a tes questions. C'est un vaste sujet, et en l'abordant soit il sera dans le déni, soit il fera une crise et le prendra mal, soit il mettra énormément de temps a intégrer l'information. Ou encore, il le sait déjà et est peut être déjà diagnostiqué (ou pas) mais ne veux pas aborder le sujet de prime abord.cosima a écrit : Je ne suis pas psy.
Où encore il est autre chose qu'autiste/SA, sachant que si aucuns diagnostique n'est posé des "troubles autistiques" il peut y en avoir dans certaines pathologies autres, et si pas de diagnostique, alors pas de différentiel de fait, donc tu peut avoir affaire a peut prêt 90% des troubles du CIM10. Et là, le problème est que dans tout les cas seul une approche pluridisciplinaire (et donc passer par un diagnostique) peut affirmer ou infirmer ça.
Manque d'éléments quoi.
Aspie "cru 2014".
-
- Prolifique
- Messages : 2508
- Enregistré le : vendredi 7 décembre 2012 à 22:15
Re: Comment lui dire...
Pour moi, atttends avant de lui en parler.
Et ne lui en parle pas directement, comme le résume Finementciselé, ça peut ne pas être efficace.
Comme tu te sens toi même "hors norme", le prétexte de chercher pour toi peut amener à une réflexion de sa part. Un cheminement en amenant un autre, mais pas de suite, quand tu seras prête, c'est un parcours du combattant, il vous faudra être forts à deux pour le mener ensemble. laisse du temps à ta relation avant de faire quoi que ce soit.
Si tu sens que te comporter avec lui comme s'il était aspi vous aide à tenir le cap, continue dans se sens, il tient à toi (il est revenu à toi), c'est le plus important. En vous respectant l'un l'autre, les solutions viendront petit à petit.
Et ne lui en parle pas directement, comme le résume Finementciselé, ça peut ne pas être efficace.
Comme tu te sens toi même "hors norme", le prétexte de chercher pour toi peut amener à une réflexion de sa part. Un cheminement en amenant un autre, mais pas de suite, quand tu seras prête, c'est un parcours du combattant, il vous faudra être forts à deux pour le mener ensemble. laisse du temps à ta relation avant de faire quoi que ce soit.
Si tu sens que te comporter avec lui comme s'il était aspi vous aide à tenir le cap, continue dans se sens, il tient à toi (il est revenu à toi), c'est le plus important. En vous respectant l'un l'autre, les solutions viendront petit à petit.
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
-
- Familier
- Messages : 160
- Enregistré le : mercredi 16 octobre 2013 à 22:25
- Localisation : Dunkerque
Re: Comment lui dire...
Moi je lui mettrais la puce à l'oreille, du genre "tiens j'ai entendu un truc à la radio qui te correspond assez étrangement..." de manière à ce qu'il le découvre par lui-même.
Je l'ai découvert par moi-même et ça m'a déjà pas mal chamboulé alors j'imagine si c'était un proche qui me l'avait dit, ça m'aurait peut-être complètement fermé.
Je l'ai découvert par moi-même et ça m'a déjà pas mal chamboulé alors j'imagine si c'était un proche qui me l'avait dit, ça m'aurait peut-être complètement fermé.
-
- Prolifique
- Messages : 1218
- Enregistré le : mercredi 28 août 2013 à 13:26
Re: Comment lui dire...
Sauf que n'oublie pas qu'elle même à déjà quelques soucis et qu'un aspie en règle général n'aime pas qu'on lui mente, surtout dans un contexte de relation qui a la base est censé être "de confiance". Et même s'il peut paraître "laisser passer", en considérant qu'il soit aspie, schizoïde ou psycho, il le prendra pas nécessairement "bien". Un névrosé a la rigueur pourra "laisser couler", encore que ... Bref, dans tout les cas, c'est pas forcément la bonne idée que de lui mettre la puce a l'oreille si c'est "mal fait" car au fond, ça reste un mensonge a élaborer.Djems a écrit :Moi je lui mettrais la puce à l'oreille, du genre "tiens j'ai entendu un truc à la radio qui te correspond assez étrangement..." de manière à ce qu'il le découvre par lui-même.
Je l'ai découvert par moi-même et ça m'a déjà pas mal chamboulé alors j'imagine si c'était un proche qui me l'avait dit, ça m'aurait peut-être complètement fermé.
Moi pour ma part je penserai plutot qu'il serait mieux pour elle peut être d'en parler a un autre de ses proches, mais pour eux deux "d'oublier" pour un temps et de l'apprécier pour se qu'il lui apporte et non se qu'il pourrait lui apporter. Profite et s'il te plait comme il est, cherche pas plus loin, c'est pas a toi "d'agir", en revanche soutiens le si jamais il lui arrive d'avoir l'idée de faire la démarche par lui même ? Dans tout les cas "savoir" pour lui ne le changera pas fondamentalement, pour vous deux non plus, tu ne l'aime pas parce qu'il est (ou pas) aspie (ou autre) mais parce qu'il est "lui". Un diagnostique aspie le l'effacera pas pour le remplacer par un autre. En revanche méfie toi sur le sujet que tu aborde, parce que si c'est autre chose, ça peut être "traitable", 'fin bref c'est un sujet difficile a aborder (et je sais que je vais choquer avec cette dernière phrase )
Dans tout les cas j'en reviens au fait qu'on ne sais pas tout, et que nous, a notre "place", on peu difficilement savoir ou donner un avis comme ça sur une description qui manque d'exhaustivité, voir de lucidité.
Aspie "cru 2014".
-
- Prolifique
- Messages : 897
- Enregistré le : dimanche 4 août 2013 à 3:41
Re: Comment lui dire...
découvrir le syndrome pour moi a été bénéfice .
je sais que je n'aide pas certaine cause ici . mais de lui parler d'asperger sans lui parler d'autisme serais une bonne chose . le choc pourrais être moins grand .
je sais que je n'aide pas certaine cause ici . mais de lui parler d'asperger sans lui parler d'autisme serais une bonne chose . le choc pourrais être moins grand .
philippe diagnostiqué syndrome asperger .
vivant au Québec
vivant au Québec
-
- Familier
- Messages : 160
- Enregistré le : mercredi 16 octobre 2013 à 22:25
- Localisation : Dunkerque
Re: Comment lui dire...
je plussoie, c'est ce qui m'a aussi fait le choc, le mot autisme.philippe1100 a écrit :découvrir le syndrome pour moi a été bénéfice .
je sais que je n'aide pas certaine cause ici . mais de lui parler d'asperger sans lui parler d'autisme serais une bonne chose . le choc pourrais être moins grand .
Par contre, je n'ai aucune difficulté avec le mensonge me concernant... enfin faut dire que très souvent je fini par avouer mais comme c'est pas de grands mensonges et que c'est souvent pour aider les autres, on me le reproche jamais.
-
- Prolifique
- Messages : 1037
- Enregistré le : mardi 8 octobre 2013 à 21:25
- Localisation : Vaucluse
Re: Comment lui dire...
Tu as raison, moi je constate que ses difficultés collent très bien avec le SA mais ce n'est peut être pas ça.FinementCiselé a écrit :Où encore il est autre chose qu'autiste/SAcosima a écrit : Je ne suis pas psy.
Vos réponses m'intéressent beaucoup même si elles divergent quelque peu. Je vous en remercie et je suis preneuse de tout témoignage.
J'en tire tout de même l'idée qu'une annonce brutale et frontale n'est pas le bon chemin, mais qu'un chemin de traverse pourrait être envisagé. C'est sans doute le cas pour tout le monde SA ou NT. Je me souviens que le jour où on m'a annoncé (très directement) que j'avais un QI très supérieur à la moyenne, le sol s'est effondré sous moi. La personne en face a du penser me faire plaisir, mais moi j'ai vécu ça comme l'annonce d'une maladie honteuse et je l'ai caché à tout le monde.
Je n'ai pas tellement envie de partir de mon exemple car je ne saurais pas quoi lui en dire. Je lui parle de moi parfois car il ne me demande rien, mais ça tombe toujours un peu à plat, il ne rebondis jamais sur ce que je dis sauf si je m'énerve après lui .
Pour avoir une discussion avec lui, je dois toujours partir d'un sujet où il est à l'aise (le boulot, la famille...) et poser des questions ou tout au moins solliciter un avis de sa part. Ensuite on peut explorer d'autres thèmes.
Neuro pas du tout typique, diagnostiquée hqi, ne souhaite pas faire de diagnostic SA
-
- Prolifique
- Messages : 1037
- Enregistré le : mardi 8 octobre 2013 à 21:25
- Localisation : Vaucluse
Re: Comment lui dire...
Dimanche dernier apéro avec des copains. Il y en a un qui fait prof de judo au club du village et il nous parle d'un jeune qui viens de s'inscrire et qui est Asperger! Oups! Je me dis que c'est une occasion d'approfondir le sujet en présence de mon homme.
Bref je me lance dans une discussion avec le copain sur la description des symptômes de ce jeune tout en le regardant du coin de l'oeil. Je parle un peu fort pour qu'il entende bien.
Mais rien. Alors rien du tout , pas de réaction. Bon mais c'est peut être un peu normal pour un aspie
Ensuite je me suis rappelée qu'il ne comprenait pas l'implicite, il n'avait sans doute rien capté de ma tentative
Je suis pas encore au point
Bref je me lance dans une discussion avec le copain sur la description des symptômes de ce jeune tout en le regardant du coin de l'oeil. Je parle un peu fort pour qu'il entende bien.
Mais rien. Alors rien du tout , pas de réaction. Bon mais c'est peut être un peu normal pour un aspie
Ensuite je me suis rappelée qu'il ne comprenait pas l'implicite, il n'avait sans doute rien capté de ma tentative
Je suis pas encore au point
Neuro pas du tout typique, diagnostiquée hqi, ne souhaite pas faire de diagnostic SA
-
- Familier
- Messages : 160
- Enregistré le : mercredi 16 octobre 2013 à 22:25
- Localisation : Dunkerque
Re: Comment lui dire...
Fallait tout de même essayer!
-
- Prolifique
- Messages : 897
- Enregistré le : dimanche 4 août 2013 à 3:41
Re: Comment lui dire...
et pourquoi ne pas en parler au prof de judo ? lui demander son avis personnel ?cosima a écrit :Dimanche dernier apéro avec des copains. Il y en a un qui fait prof de judo au club du village et il nous parle d'un jeune qui viens de s'inscrire et qui est Asperger! Oups! Je me dis que c'est une occasion d'approfondir le sujet en présence de mon homme.
Bref je me lance dans une discussion avec le copain sur la description des symptômes de ce jeune tout en le regardant du coin de l'oeil. Je parle un peu fort pour qu'il entende bien.
Mais rien. Alors rien du tout , pas de réaction. Bon mais c'est peut être un peu normal pour un aspie
Ensuite je me suis rappelée qu'il ne comprenait pas l'implicite, il n'avait sans doute rien capté de ma tentative
Je suis pas encore au point
il n'est pas spécialisé en le domaine , mais il est d'une certaine façon professeur . il a une habilité sociale et semble ouvert a cette cause vu qu'il a pris l'élève en question . il pourrais te coacher un peu sur la façon de s'y prendre .
philippe diagnostiqué syndrome asperger .
vivant au Québec
vivant au Québec
-
- Habitué
- Messages : 88
- Enregistré le : dimanche 29 janvier 2012 à 1:59
Re: Comment lui dire...
Bonjour, et bonjour Cosima,
J'espère que ça ne va pas être mal pris mais je comprends de moins en moins ce qui se dit et ce dont il s'agit dans cette discussion.
Quel est le "but"/ "l'espoir" (je ne sais pas définir le mot juste) ?
Le faire accoucher du fait qu'il est potentiellement Asperger ou éventuellement qu'il le sait mais n'en parle pas? Le faire expliquer ce qu'est "son cas"? L'orienter sur la piste d'un diagnostic Asperger du fait de son/ses comportements?
Ou essayer de le comprendre et de faire en sorte de vivre une relation viable pour chacun de vous indépendamment et pourtant malgré ses comportements déstabilisants pour vous?
En fait je ne comprends pas non plus ce que ça changerait spécialement qu'il soit Asperger ou non (ou autre chose) cet homme, au fond... Ca ne réglerait pas votre souci, si?
(Et toujours sans être certain d'avoir bien compris, je ne dis jamais que je suis Asperger, surtout pas à une femme qui me plaît ou avec qui un rapport de séduction est ancré voire une relation. Pas tout de suite du moins (et quand je dis pas tout de suite je ne parle pas de quelques mois) bien-entendu il est arrivé que mes "particularités" posent quelques soucis, surtout celles touchant à la communication, au lien social etc, mais si je "captais" que la personne tente de me comprendre par un prisme (qu'il soit juste ou non) et de me faire des grandes allusions -encore une fois en admettant que je les perçoive-, je ne suis pas certain que je le prendrais bien :/
Enfin, encore une fois je suis paumé dans cette discussion.)
J'espère que ça ne va pas être mal pris mais je comprends de moins en moins ce qui se dit et ce dont il s'agit dans cette discussion.
Quel est le "but"/ "l'espoir" (je ne sais pas définir le mot juste) ?
Le faire accoucher du fait qu'il est potentiellement Asperger ou éventuellement qu'il le sait mais n'en parle pas? Le faire expliquer ce qu'est "son cas"? L'orienter sur la piste d'un diagnostic Asperger du fait de son/ses comportements?
Ou essayer de le comprendre et de faire en sorte de vivre une relation viable pour chacun de vous indépendamment et pourtant malgré ses comportements déstabilisants pour vous?
En fait je ne comprends pas non plus ce que ça changerait spécialement qu'il soit Asperger ou non (ou autre chose) cet homme, au fond... Ca ne réglerait pas votre souci, si?
(Et toujours sans être certain d'avoir bien compris, je ne dis jamais que je suis Asperger, surtout pas à une femme qui me plaît ou avec qui un rapport de séduction est ancré voire une relation. Pas tout de suite du moins (et quand je dis pas tout de suite je ne parle pas de quelques mois) bien-entendu il est arrivé que mes "particularités" posent quelques soucis, surtout celles touchant à la communication, au lien social etc, mais si je "captais" que la personne tente de me comprendre par un prisme (qu'il soit juste ou non) et de me faire des grandes allusions -encore une fois en admettant que je les perçoive-, je ne suis pas certain que je le prendrais bien :/
Enfin, encore une fois je suis paumé dans cette discussion.)
-
- Intarissable
- Messages : 8889
- Enregistré le : lundi 28 septembre 2009 à 13:55
- Localisation : オルセー
Re: Comment lui dire...
Juste pour rebondir là dessus, c'est important de signaler que les Aspies ne sont pas incapables de lire entre les lignes ou les sous-entendus, non plus que d'en faire eux-mêmes.Someone a écrit :Pas tout de suite du moins (et quand je dis pas tout de suite je ne parle pas de quelques mois) bien-entendu il est arrivé que mes "particularités" posent quelques soucis, surtout celles touchant à la communication, au lien social etc, mais si je "captais" que la personne tente de me comprendre par un prisme (qu'il soit juste ou non) et de me faire des grandes allusions -encore une fois en admettant que je les perçoive-, je ne suis pas certain que je le prendrais bien :/
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
-
- Habitué
- Messages : 88
- Enregistré le : dimanche 29 janvier 2012 à 1:59
Re: Comment lui dire...
Ah non non mais ce n'est pas du tout ce que je voulais dire! Je suis moi-même capable la plupart du temps de comprendre certaines formes d'implicite et sais très bien en créer.Benoit a écrit : Juste pour rebondir là dessus, c'est important de signaler que les Aspies ne sont pas incapables de lire entre les lignes ou les sous-entendus, non plus que d'en faire eux-mêmes.
Je ressentais juste cet état de fait là par rapport aux messages précédents. Mais non, bien-entendu tu as tout à fait raison Benoît et loin de moi l'idée de véhiculer ce cliché.
Personne n'est à l'abri de passer à côté de l'implicite ou du sous-entendu, Asperger ou pas de toute manière.
-
- Intarissable
- Messages : 8889
- Enregistré le : lundi 28 septembre 2009 à 13:55
- Localisation : オルセー
Re: Comment lui dire...
... surtout sur internet en l'absence de lien physique (intonation de voix, mimiques du visage) et sans smileys.Someone a écrit : Personne n'est à l'abri de passer à côté de l'implicite ou du sous-entendu, Asperger ou pas de toute manière.
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.