@Lou morgan, Had :
Merci pour vos commentaires. je comprends qu'il existe chez les autistes une diversité de la situations.
@Laboulette et Jean :
Merci pour le lien et la vidéo. je vois avec la vidéo que la notion de consentance ne pas pas de soi pour un autiste même majeur et je confirme (voir plus loin dans mon message).
Pour comprendre il faut mettre en parallèle mes tentatives de plaisir solitaire avec ce qui s'est passé avec partenaire. Il faut dire j'ai eu peu de partenaires donc peu de recul, concentré sur une assez courte période il y a environ dix ans. Il y en a qu'une avec qui "mécaniquement" ca a marché. Si on peut dire.
A vrai dire sans rentrer dans les détails des circonstances la stimulation mécanique était tres forte. On a fait plusieurs fois. A chaque fois j'ai éjaculé.
Premiers détail étonnant à chaque fois c'est elle qui s'en est rendu compte en premier et qui me l'a fait remarquer ou constater. Ce qui sur le moment est un peu ridicule pour moi.
Mais je crois bien que j'ai joui sans désir, mécaniquement. Je ne vois pas d'autre explications.
Les jours qui ont suivi ca a posé chez moi beaucoup de questions. Et surtout beaucoup d'angoisse.
En fait au depart j'ai accepté de faire en me disant : le desir viendra en faisant. (l’appétit vient en mangeant)
Apres coup un sentiment bizarre. d'avoir eu du plaisir à mon corps défendant. Alors je me suis consolé en me disant que au moins j'avais rendu service à quelqu'un. J'ai fais ca comme un travail.
Ca ramène à la notion de consentement. Pourtant je ne suis pas déficient intellectuel, mais pourquoi ai je autant de problème pour savoir si j'ai envie ou pas ?
Probablement des psy diraient que comme je passe mon temps à cogiter, toutes mes pensées sont une sorte de plaisir de remplacement, un plaisir non genital mais qui canalise et absorbe ma libido.
En même temps ca fait aussi penser aux gens qui ont vecu un traumatisme (agression...) et dont la mécanique du desir est en quelque sorte endormie. Anesthésiée.
J'ai pas de désir mais j'ai du désir d'avoir du désir. Sinon je serais pas en train d'ecrire ce message.
Ce qui est étonnant c'est que je suis assez sensible à la beauté des femmes. Un peu comme on est sensible à la beauté d'un paysage. Mais ca n'a rien de sexuel.
J'ai pris conscience récemment avec les ateliers auxquels je participe que je ne sais pas respirer. Je respire mal.
Ben là c'est pareil. C'est comme j’étais coupé d'une partie de moi meme.
Comme si il y avait un déséquilibre au niveau de mes sens. Par exemple je suis tres sensible au bruit (dans un lieu public je n'aime pas la musique trop forte) mais semble bien hypo sensible à d'autres choses.
@Lou Morgan
Tout les petits garçons/petites filles après la petite enfance où on se stimule sensuellement d'une manière ou d'une autre se demande comment faire
En effet. Chez moi cette curiosité ne s'est jamais produite.
C'est peut etre juste que la sexualité n'a jamais fait partie de la liste de mes "intérêts restreints"