la maîtrise des compliments, comme
une huile qui fluidifie les relations.
Il s'agit donc de savoir en formuler,
mais aussi de savoir en recevoir.
Mais comment distinguer un compliment
sincère d'une flatterie, d'une flagornerie,
voire d'un reproche caché sous l'ironie ?
Comment le recevoir sereinement,
l'accepter, tant que ce doute subsiste ?
Et comment formuler un compliment
à sa juste mesure, conforme à ce qu'on
ressent, sans en faire trop ni pas assez ?
J'ai du mal à accepter les compliments,
étant incapable de discerner leur sens
(quelques mauvaises expériences).
J'en suis réduit à faire des paris,
ce qui n'est guère satisfaisant ...
J'ai autant de mal à complimenter.
Une fois que j'ai dit "j'aime ceci ou cela"
(quand j'arrive à me décider !),
j'ai l'impression d'avoir tout dit,
et je vois bien qu'en général,
mon interlocteur reste sur sa faim ...

À l'inverse, la critique me semble plus
facile, puisqu'elle s'appuie sur des arguments,
qu'on peut développer, et qui peuvent
se discuter, se mettre en question ...
