solitude et famille

[Athéna]

Bonjour,

un sujet important pour moi: comment accepter de vivre sans famille ?

Pour résumer ma situation: mon père est mort et de ma famille restante (ma mère, ma soeur, ma grand-mère de proches mais aussi des tantes) personne ne me parle sauf ma soeur de loin mais sans vraiment s'intéresser à moi.

Je souffre de me sentir seule et rejetée. Ma mère m'a fait beaucoup de mal, j'ai eue une enfance difficile où elle me battait et j'ai coupé les ponts car chaque fois que je lui parlais j'étais mal. Malgré tout, je souffre de ma solitude aujourd'hui. Je trouve dur de me dire que je n'ai personne sur qui compter sauf mon copain.

Je me demande comment faire pour accepter ça et aller de l'avant. Je ne comprends pas trop leur rejet non plus. Je sais que mes facultés d'apprentissage et mon érudition énervaient beaucoup, ainsi que mon honnêteté mais j'ai du mal à comprendre quand même.

[Manichéenne]

J'accepte de vivre sans famille parce que je vis bien mieux ainsi. Plus de harcèlement, de critiques, de manipulation, de jugements. je ne suis plus la ratée de la famille, je suis l'exclue et ça m'arrange.
Ils ne me manquent pas. Je souffre parfois d'isolement, mais pas du manque de famille.
Je ne leur reproche pas de me rejeter, mais j'ai mal vécu leurs jugements faux, injustes et sans jamais tenter de me comprendre ou de discuter. J'aurai dû rentrer dans le rang et faire comme eux, ce n'était pas possible donc pas de regret.

A l'inverse de toi, mes facultés d'apprentissage et mon érudition sont nettement inférieurs à la norme familiale, ça n'agace qu'en dehors de la famille.

[rainbow]

Pour moi ma famille, c'est ma jument et ma chienne.

Comme toi, j'ai eu une enfance de maltraitance par mes parents, et les seules personnes en qui j'avais confiance c'était notre chienne et mon lapin bleu en peluche... (que j'ai toujours !)

[Lilas]

C'est quelque chose dont j'ai longtemps souffert, surtout par comparaison de ma situation familiale avec celle des personnes de mon entourage.

Je n'étais pas tant malheureuse d'avoir si peu de contact avec mes parents, mais de constater que ce contact n'était pas de la qualité normalement attendue, sans avoir la moindre explication du "pourquoi".

De ce point de vue, le diag m'a beaucoup apaisée. J'ai enfin une explication plausible à la distance entre mes parents et moi, une explication qui ne désigne pas d'autre coupable qu'une cause extérieure.
Je peux donc pardonner à mon père son incompréhension d'une façon d'être totalement différente de la sienne, et à ma mère une distance qui est, j'en suis persuadée, l'expression de son propre autisme.

[Pupuce]

J'ai toujours ressenti qu'une bonne partie de ma famille me tenait éloignée sans comprendre pourquoi. Ceci dit, c'est une bonne chose car j'étais mal avec leur façon de faire, de penser, d'être...Ils n'étaient pas bons pour moi. Ca va faire 20 ans que je n'ai pas vu mon frère et ma soeur. J'aurais aimé que cela soit autrement mais c'est mieux ainsi. Je pense que j'ai toujours dérangé par mon authenticité et ma soif de vérité des gens qui se drapent dans le faux-semblant, le faire comme si...Mais bon, c'est vrai que ça fait mal au fond quand même. Moi aussi, la seule personne sur laquelle j'ai pu compter a été le petit copain du moment(plus ou moins long).

Maintenant, ça fait trois ans que je suis complètement seule et j'ai appris à accepter le fait de ne compter que sur moi-même. C'est faisable et c'est moins de souffrance finalement que quand je cherchais du soutien/intérêt/amour(?), auprès des autres en général et de ma famille en particulier. Ce truc de la famille qui s'en fout, me maintient à distance quand j'étais jeune, ça a été très difficile quand même a accepter. Mais on y arrive! Un jour, cela ne fait plus souffrir.

[Athéna]

Merci pour vos témoignages. De mon côté j'ai bien conscience que je suis mieux sans eux mais je n'arrive pas à accepter leur comportement, leurs reproches passés. ça m'a fait beaucoup souffrir tout ça.

[Rem 82]

Je n'ai pas été mieux gâté que toi Athéna avec ma famille...

J'ai plus contact avec personne mis à part ma mère juste de temps en temps mais ca s'arrête la...

Sujet tabou ... ce qui veut dire que je n'ai plus besoin de ma famille pour vivre.

Mes ami(e)s (dont ma meilleure amie bien sûr ) c'est ma nouvelle famille et m'apportent beaucoup !

[Athéna]

moi j'ai du mal à me faire des amis car je suis très solitaire et méfiante au départ: du mal à passer le cap qui permet de mieux connaitre les autres ...

[Rem 82]

moi j'ai du mal à me faire des amis car je suis très solitaire et méfiante au départ: du mal à passer le cap qui permet de mieux connaitre les autres ...

Je suis d'accord avec toi !

[gog]

Bonjour,

un sujet important pour moi: comment accepter de vivre sans famille ?

Pour résumer ma situation: mon père est mort et de ma famille restante (ma mère, ma soeur, ma grand-mère de proches mais aussi des tantes) personne ne me parle sauf ma soeur de loin mais sans vraiment s'intéresser à moi.

Je souffre de me sentir seule et rejetée. Ma mère m'a fait beaucoup de mal, j'ai eue une enfance difficile où elle me battait et j'ai coupé les ponts car chaque fois que je lui parlais j'étais mal. Malgré tout, je souffre de ma solitude aujourd'hui. Je trouve dur de me dire que je n'ai personne sur qui compter sauf mon copain.

Je me demande comment faire pour accepter ça et aller de l'avant. Je ne comprends pas trop leur rejet non plus. Je sais que mes facultés d'apprentissage et mon érudition énervaient beaucoup, ainsi que mon honnêteté mais j'ai du mal à comprendre quand même.

Quand les gens sont maltraitants il ne faut pas trop essayer de comprendre ou de justifier. Si les meilleurs moments que tu passes se font toujours en l'absence de ces personnes-là, tu pourrais t'y habituer définitivement.