état émotionnel ou sensations internes

[Bulledozer]

voilà j'aimerais savoir si vous parvenez à ressentir ce qui se passe en vous à certains moments intérieurement et si après ça a une conséquence...

je m'explique:
en ce moment je sens " physiologiquement " comme une espèce de "surexcitation intérieure" je suis en " hyper" comme "électrique" tout en me sentant très fatiguée du coup j'ai un combat entre l'envie de bouger ++++ et l'incapacité de le faire et comme hier j'ai fini par avoir une de mes crises ( pour moi c'est alimentaire: pour canaliser ce truc " hyper" et m'éteindre après .. bon je ne vais pas développer cela)

mais je trouverais intéressant qu'on arrive à parler et à partager des sensations internes et de voir comment on peut mettre des mots dessus, les nommer, comment ça peut être atténué pour que ça soit plus positif que dérangeant ..

moi ce truc hyper et fatigue en même temps me crée en même temps une anxiété assez indéfinissable + nausées mal de tête .... pas envie de voir ou d'entendre du monde .. je sens que j'ai besoin de rester dans ma coquille .. mais je voudrais aussi être dans la nature mais je ne peux pas faire la transition.. sans être exposée au reste alors je ne le fais pas.

aussi ça me fait ça parce que je sais que j'ai un rendez-vous important et loin pour moi vendredi et c'est comme un plongeur d'apnée, je cristallise mon énergie avant et ça me fait comme une paralysie...

bref tout est flou

et j'aimerais avoir des partages sur le type de sensations claires ou floues et les conséquences que ça a sur votre action, vie ...

là j'ai tenté de faire un peu les carreaux mais ça m'a très vite épuisée du coup je vais tenter de dessiner pour canaliser et me reposer en même temps ...

bon pardon c'est confus.

[Millefeuille]

c'est confus et en même temps je vois exactement ce que tu veux dire.
j'arrive pas à mettre des mots dessus non plus.
je déteste cette sensation, où on arrive à rien à faire alors qu'on pourrait pourtant.

Aujourd'hui moi c'est un peu l'inverse, je sais que j'ai plein de choses à faire mais j'ai aucune énergie, je n'arrive pas à bouger, j'ai la tête dans du coton, ça me déprime sachant que demain je bosse

[Daredevil]

Quand j'ai ce genre de sensation interne, ca boue, j'ai plein d'énergie.
Je ne peux pas l'expliquer mais je n'arrive pas à l'evacuer par des activités "normales" même sportives. En fait jsais que je vais exploser (colère). Et il faut que la pression baisse, soit je m'isole, soit je me couche, si c'est pris assez tôt, je joue (jeux videos), je me concentre sur un truc que j'aime (bd, musiques, livres films, conduite, etc) et ça passe... ou pas. Et c'est assez cyclique même si c'est aujourd'hui très espacé dans le temps.

Ps
J'ai beaucoup travaillé cela étant jeune, un trait de caractère (?)
J'ai jamis réussi réellement à contrôler, seulement à anticiper

Ps2
Les sensations après colère ressemblent un peu à ce que tu décris : maux de tête, repli, regret, anxiété que ca revienne...

[Bulledozer]

pour moi le plus dur est de sentir à distance l'influence des autres: mauvaise ou bonne ... ça transforme mes émotions très vite.

bon là je suis toujours en grande anxiété quand je dois " bouger" : les transitions m'angoissent beaucoup .
Du coup je dois me concentrer sur l'objectif pour que la transition soit plus légère: j'ai besoin de distraire mon esprit du coup pour ma part ça reste la musique classique quand j'ai les mains occupées surtout sinon aussi la lecture.

là vraiment je me régale dès que j'ai envie d'oublier le présent à me plonger dans mon pavé de Georges Sand qui devient très ésotérique et ça j'adore ...

Etrangement je me reconnais plus dans l'étrange que dans le côté carré de la réalité. Sauf si cette réalité est naturelle: dès qu'elle est "transformée" en fait je vois toute cette transformation et ça me panique totalement: je sens énormément les mauvaises transformations ...

c'est assez épuisant d'être poreux ce qui m'oblige d'un coup à mettre des couches et des distances entre tout et ce que je suis . ce qui me laisse paraître parfois assez froide après avoir été presque "trop" ouverte

Et du coup ça me rend assez triste aussi.

[Ixy]

Oui moi aussi il y a comme une incompatibilité entre mon corps et mon esprit (je dis ça comme ça mais je ne crois pas à la dualité), comme s'ils fonctionnaient à des rythmes différents... la tête demande à aller vite et demande de la tonicité et le corps le contraire, il demande d'aller lentement, d'aller pas à pas, d'avoir du temps de récupération. Le corps veut s'ouvrir (atonique mais flexible), l'esprit se fermer (tonique mais rigide)... Désolé pas facile de mettre des mots sur ce que l'on ressent mais je crois que c'est à peu près la même chose que toi Je ne peux même pas dire si je suis fatigué nerveusement, ou bien physiquement, ou bien les deux ou bien je ne suis pas vraiment fatigué mais les deux ne veulent pas coopérer

Pour ce qui est des émotions ça c'est un autre chapitre encore quoique c'est un peu la même chose quand on y pense. Moi aussi j'ai l'impression d'être poreux à toutes les émotions mais incapable d'en faire quoi que ce soit. Du coup elles viennent submerger, bloquer et puis c'est tout. Si je veux faire quelque chose de mes émotions il faut que j''intervienne' pour mettre de l'ordre mais alors c'est un peu artificiel.

[freeshost]

Pour moi, ça boue de l'intérieur, pas pour bouger et faire du sport mais pour apprendre des langues et des sciences, faire des jeux de mots.

[Bulledozer]

freehost ça je le ressens beaucoup mais c'est surtout plein d'électricité dans la tête non ?

pour le corps je sens quand je dois le bouger - sport nature ou le reposer ... à moi de juger ce dont il a besoin: si j'ai été trop cérébrale: excitation thyroidienne , je dois passer par le sport pour les cortico surrénale: j'essaie de m'obliger à un petit équilibre

cela dit là j'ai couru de stress un peu hier soir je me suis tapée une allergie aux pollens, du coup toute la nuit j'ai éternué donc nuit blanche donc fatigue + blabla car ce matin et journée fatigante du coup mon état émotionnelle là est totalement vaseux: je n'en ai pas.

bonne journée à vous

[Bulledozer]

j'en peux plus de souffrir autant de cette hypersensibilité: les sens mais aussi le coeur, dès qu'on touche à mes sujets de sensibilité, je ne supporte plus, je décompense...

[L'espion du coin]

Les sentiments mitigés, ça me rend fou...
Pour casser ça, j'essaie d'analyser la situation par rapport à des évènements similaires passés, et je me dis que parfois j'y ai gagné au change...

Un exemple: une de mes sœurs avait invité une correspondante Allemande chez nous...
C'était super... et c'est là qu'un de mes frères nous dit qu'elle avait laissé un instant par inadvertance traîner un message dans lequel elle semblait dire qu'elle était tombée sur une famille de fous...
(Je ne l'ai su que par la suite, après son départ en fait... )

Ce qui m'excitait, c'était qu'elle était Allemande et elle ressemblait pour moi à une autre excitée que je croisais souvent au lycée pro, puisqu'en fait nous mangions la plupart du temps à la cantine...

Là, cette fois, c'est un de mes frères qui a ramené son correspondant Allemand...
C'était pas évident... En gros, à chaque fois on a joué au Uno et au babyfoot...
Il a aimé... : ça lui a permis d'apprendre les couleurs et les chiffres...

Il était d'accord pour tout ce qu'on lui a proposé... Il parlait vite et avait apparemment déjà beaucoup voyagé avec sa famille... : là c'était son premier sans...
Il avait fait le Mexique, les USA, la Grèce, la Turquie, le Cap-Vert, l'Italie et je ne sais plus pour la Suisse et l'Autriche, mais il projette avec l'école de partir en Angleterre... !

Même si je me sentais obligé d'être présent souvent après leur école, puisque L-A ne parle presque pas Allemand, alors que moi je me démerde...
Ma mère parle un dialecte et accessoirement mieux Allemand que moi...

Mon père a jamais étudié cette langue, je crois...
Résultat: j'ai dû pas mal faire acte de présence et j'ai trouvé ça lourd...

Sans ça je me serais casematé dans ma chambre, je crois bien...

La vie est bizarre... : si j'étais certain de pouvoir retomber sur mes pattes en m'incrustant à l'étranger comme expatrié, puis une fois intégré, comme naturalisé, sans déconner je le ferais... !

Toujours ce sentiment d'être l'éternel étranger...
Ici comme ailleurs... mais quand je suis ailleurs, je peux aussi me sentir pousser des ailes... !