Pour l'accès aux droits fondamentaux de Tim, autiste réfugié
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Pour l'accès aux droits fondamentaux de Tim, autiste réfugié
Modération (Tugdual) : Déplacement du sujet depuis "Les Actualités".
Asperansa, les 4A, Autisme France etc ... vous invitent à signer cette pétition.
Pétition : Pour l'accès aux droits fondamentaux de Tim, autiste réfugié en Irlande
https://www.change.org/p/pour-que-timot ... ur-autisme
Magali Pignard Grenoble, France
Timothée, 16 ans, est un ado autiste dont je connais bien la famille. Jusqu’à cet âge, il a toujours été scolarisé en milieu ordinaire et n’a jamais pris de psychotropes. Il vivait depuis l'âge de 4 ans avec sa mère, son beau-père et sa demi-sœur. Sa famille (mère et beau-père se sont profondément investis pour lui apprendre à parler, lire, écrire, compter, être autonome. Il fait du piano, du vélo, adore faire le ménage, la cuisine, les courses.
Début septembre 2014, sa mère a été confrontée à un refus catégorique de la Direction du collège de le laisser entrer dans l’établissement, alors même que la décision (de la MDPH) d'orientation dans une institution était contestée par sa mère et que, selon la loi,
l’établissement devait l’accueillir. voir la vidéo.
La machine judiciaire s’est alors enclenchée contre les droits de Timothée :
• la juge des affaires familiales redonne l’autorité parentale au père concernant la scolarisation et l’autorise expressément à l’inscrire en IME (fin septembre 2014).
• la décision d'orientation en IME, jusqu'en 2019 a été validée par le tribunal du contentieux de l’incapacité (octobre 2014).
• les IME du Rhône étant tous pleins, l’Agence Régionale de Santé exerce des pressions sur un IME pour qu’il prenne Timothée (passant ainsi devant des dizaines d’enfants en liste d’attente).
• le juge des enfants décide du placement de Timothée chez son père afin que celui-ci le mette dans l’IME (mars 2015).Cette décision est validée en appel (mai 2015).
→ En juin, Timothée est arraché à son cocon familial pour aller directement en IME. Il voulait vivre "chez maman".
Les associations de soutien ont adressé de nombreux courriers auprès des différentes instances (Présidence de la république, Ministère de l’éducation nationale, Ministère de la Justice, saisine du défenseur des droits, préfets, MDPH). Courriers alertant sur les conséquences d’une telle décision de placement sur sa santé et son bien-être, en vain.
À trois reprises, la Rapporteuse Spéciale sur les droits des personnes handicapées a adressé un courrier aux autorités françaises, en vain.
Timothée a fait sa rentrée 2015-2016...en Hôpital Psychiatrique : après quelques jours de placement dans l'institution (un "Institut Médico Educatif"), celle-ci l'a envoyé, avec l’accord de son père (qui l'a lui-même emmené), dans une unité psychiatrique pour adultes à Lyon. Sa mère a tenté de le visiter mais on lui a fermé la porte alléguant que ce n’était pas dans l’intérêt de son fils.
Là-bas, contre son gré et celui de sa mère (qui a pourtant conservé l'autorité parentale) :
• il a été attaché sur au moins 2 jours et n'a pas eu d'autre choix que de s'uriner dessus,
• il a été contraint d'absorber des doses importantes de neuroleptiques, un traitement dévastateur sur son psychisme, sur ses facultés intellectuelles/cognitives, et comportant de très nombreux effets secondaires.
Sa mère l'a récupéré au bout de 9 jours dans un état de zombie.
Le 17/09/15, l’ONU a publié un communiqué condamnant l’atteinte aux droits fondamentaux que constituait cette hospitalisation psychiatrique.
Suite à cette hospitalisation, Maryna a demandé au juge des enfants une révision du jugement, mais la juge a confirmé la décision précédente, considérant que l'hospitalisation n'était pas un élément nouveau et que Timothée avait besoin d'un traitement de neuroleptiques.
Suite à cette confirmation et pour éviter que Timothée ne retourne dans son institution où il aurait risqué de subir un nouvel internement en hôpital psychiatrique, dans les mêmes conditions Maryna a quitté le pays pour l’Irlande avec son fils..
Son mari et sa fille les ont rejoints quelque temps plus tard, en Irlande.
Nous savons qu’elle a reçu là-bas un excellent accueil, que sa fille s’est complètement intégrée et est scolarisée dans l’école locale. Il en allait être probablement de même pour Timothée, qui retrouvait des repères et allait mieux de jour en jour.
Il était en forte demande d’apprendre, notamment l’anglais. Il s’épanouissait, dans son nouveau pays, dans lequel toute famille avait obtenu le statut de résident.
Le beau-père de Timothée, revenu en France pour régler quelques affaires a été arrêté lundi 11 décembre, mis en garde à vue pendant 48 heures avant d’être placé sous contrôle judiciaire, privé de son ordinateur personnel et de son passeport, avec obligation de se rendre à la gendarmerie à 18km de chez lui tous les jours.
Le 17 décembre Maryna a été arrêtée par la police irlandaise, suite à un mandat d'arrêt européen lancé par la police française.
Elle est aujourd'hui en prison à Dublin.
Nous demandons à ce que le Président de la République garantisse l'accès à ses droits fondamentaux :
- droit de choisir avec qui vivre,
- droit de participer à la collectivité, conformément à la Convention ONU des droits de l’Enfant,
- droit à l'éducation,
- droit à ne pas subir de traitement inhumain et dégradant
Timothée D. est nommément cité dans la Liste de points (question 9) adressée par le Comité des droits de l’enfant de l’ONU à la France, dans le cadre de l'audition de la France par le comité les 13-14 janvier 2016.
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Articles sur cette affaire
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Magali Pignard Grenoble, France
Timothée, 16 ans, est un ado autiste dont je connais bien la famille. Jusqu’à cet âge, il a toujours été scolarisé en milieu ordinaire et n’a jamais pris de psychotropes. Il vivait depuis l'âge de 4 ans avec sa mère, son beau-père et sa demi-sœur. Sa famille (mère et beau-père se sont profondément investis pour lui apprendre à parler, lire, écrire, compter, être autonome. Il fait du piano, du vélo, adore faire le ménage, la cuisine, les courses.
Début septembre 2014, sa mère a été confrontée à un refus catégorique de la Direction du collège de le laisser entrer dans l’établissement, alors même que la décision (de la MDPH) d'orientation dans une institution était contestée par sa mère et que, selon la loi,
l’établissement devait l’accueillir. voir la vidéo.
La machine judiciaire s’est alors enclenchée contre les droits de Timothée :
• la juge des affaires familiales redonne l’autorité parentale au père concernant la scolarisation et l’autorise expressément à l’inscrire en IME (fin septembre 2014).
• la décision d'orientation en IME, jusqu'en 2019 a été validée par le tribunal du contentieux de l’incapacité (octobre 2014).
• les IME du Rhône étant tous pleins, l’Agence Régionale de Santé exerce des pressions sur un IME pour qu’il prenne Timothée (passant ainsi devant des dizaines d’enfants en liste d’attente).
• le juge des enfants décide du placement de Timothée chez son père afin que celui-ci le mette dans l’IME (mars 2015).Cette décision est validée en appel (mai 2015).
→ En juin, Timothée est arraché à son cocon familial pour aller directement en IME. Il voulait vivre "chez maman".
Les associations de soutien ont adressé de nombreux courriers auprès des différentes instances (Présidence de la république, Ministère de l’éducation nationale, Ministère de la Justice, saisine du défenseur des droits, préfets, MDPH). Courriers alertant sur les conséquences d’une telle décision de placement sur sa santé et son bien-être, en vain.
À trois reprises, la Rapporteuse Spéciale sur les droits des personnes handicapées a adressé un courrier aux autorités françaises, en vain.
Timothée a fait sa rentrée 2015-2016...en Hôpital Psychiatrique : après quelques jours de placement dans l'institution (un "Institut Médico Educatif"), celle-ci l'a envoyé, avec l’accord de son père (qui l'a lui-même emmené), dans une unité psychiatrique pour adultes à Lyon. Sa mère a tenté de le visiter mais on lui a fermé la porte alléguant que ce n’était pas dans l’intérêt de son fils.
Là-bas, contre son gré et celui de sa mère (qui a pourtant conservé l'autorité parentale) :
• il a été attaché sur au moins 2 jours et n'a pas eu d'autre choix que de s'uriner dessus,
• il a été contraint d'absorber des doses importantes de neuroleptiques, un traitement dévastateur sur son psychisme, sur ses facultés intellectuelles/cognitives, et comportant de très nombreux effets secondaires.
Sa mère l'a récupéré au bout de 9 jours dans un état de zombie.
Le 17/09/15, l’ONU a publié un communiqué condamnant l’atteinte aux droits fondamentaux que constituait cette hospitalisation psychiatrique.
Suite à cette hospitalisation, Maryna a demandé au juge des enfants une révision du jugement, mais la juge a confirmé la décision précédente, considérant que l'hospitalisation n'était pas un élément nouveau et que Timothée avait besoin d'un traitement de neuroleptiques.
Suite à cette confirmation et pour éviter que Timothée ne retourne dans son institution où il aurait risqué de subir un nouvel internement en hôpital psychiatrique, dans les mêmes conditions Maryna a quitté le pays pour l’Irlande avec son fils..
Son mari et sa fille les ont rejoints quelque temps plus tard, en Irlande.
Nous savons qu’elle a reçu là-bas un excellent accueil, que sa fille s’est complètement intégrée et est scolarisée dans l’école locale. Il en allait être probablement de même pour Timothée, qui retrouvait des repères et allait mieux de jour en jour.
Il était en forte demande d’apprendre, notamment l’anglais. Il s’épanouissait, dans son nouveau pays, dans lequel toute famille avait obtenu le statut de résident.
Le beau-père de Timothée, revenu en France pour régler quelques affaires a été arrêté lundi 11 décembre, mis en garde à vue pendant 48 heures avant d’être placé sous contrôle judiciaire, privé de son ordinateur personnel et de son passeport, avec obligation de se rendre à la gendarmerie à 18km de chez lui tous les jours.
Le 17 décembre Maryna a été arrêtée par la police irlandaise, suite à un mandat d'arrêt européen lancé par la police française.
Elle est aujourd'hui en prison à Dublin.
Nous demandons à ce que le Président de la République garantisse l'accès à ses droits fondamentaux :
- droit de choisir avec qui vivre,
- droit de participer à la collectivité, conformément à la Convention ONU des droits de l’Enfant,
- droit à l'éducation,
- droit à ne pas subir de traitement inhumain et dégradant
Timothée D. est nommément cité dans la Liste de points (question 9) adressée par le Comité des droits de l’enfant de l’ONU à la France, dans le cadre de l'audition de la France par le comité les 13-14 janvier 2016.
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Articles sur cette affaire
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Pour l'accès aux droits fondamentaux de Tim, autiste réf
Signée et commentée.
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Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Pour l'accès aux droits fondamentaux de Tim, autiste réf
J'ai signé et envoyé là pétition à tout mon répertoire !
Maman d'un petit bonhomme avec SA, diag CRA 2016
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Re: Pour l'accès aux droits fondamentaux de Tim, autiste réf
Signé et partagé.
Il y avait aussi celle-là:
https://www.change.org/p/frances-fitzge ... m=copylink
Sinon dans le même genre, je viens de lire un article sur une mère qui a profité d'avoir son fils en garde un week-end sans surveillance d'un tiers pour fuir la France et partir en Espagne ...
C'est vraiment n'importe quoi ce pays franchement
Il y avait aussi celle-là:
https://www.change.org/p/frances-fitzge ... m=copylink
Sinon dans le même genre, je viens de lire un article sur une mère qui a profité d'avoir son fils en garde un week-end sans surveillance d'un tiers pour fuir la France et partir en Espagne ...
C'est vraiment n'importe quoi ce pays franchement
- 05/09/2014: demande de diag au Centre Expert Albert Chenevier.
- 20/11/2014: rendez-vous préliminaire avec le Dr L.
- 27-28/05/2015: journées d'examens
- 10/07/2015: TSA, TAG, phobie sociale
http://whatamadgirl.over-blog.com/
- 20/11/2014: rendez-vous préliminaire avec le Dr L.
- 27-28/05/2015: journées d'examens
- 10/07/2015: TSA, TAG, phobie sociale
http://whatamadgirl.over-blog.com/
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- Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
- Localisation : CH
Re: Pour l'accès aux droits fondamentaux de Tim, autiste réf
I signed and commented.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
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Re: Pour l'accès aux droits fondamentaux de Tim, autiste réf
La mère de Timothée est actuellement libérée sous caution.
Der longues batailles encore en perspective.
Der longues batailles encore en perspective.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Pour l'accès aux droits fondamentaux de Tim, autiste réf
Horrible, je suis profondément choquée !!!
Diagnostiquée TSA sévérité 1 / syndrome d'Asperger par le CRA de Brest en 2017
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Fraîcheur et fantaisie
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- Localisation : Greenwich, UK (GMT+0)
Re: Pour l'accès aux droits fondamentaux de Tim, autiste réf
J'osais pas le dire, Florette...
Il n'y a qu'une seule vérité !
Autiste Asperger de 19 ans. 1型糖尿病。
Je suis un Dahu, étudiant en 3A à Sciences-Po.
♔ Lien vers le serveur Discord Asperansa : https://discord.gg/autisme.
J'étais anciennement Castiel.
Autiste Asperger de 19 ans. 1型糖尿病。
Je suis un Dahu, étudiant en 3A à Sciences-Po.
♔ Lien vers le serveur Discord Asperansa : https://discord.gg/autisme.
J'étais anciennement Castiel.
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Re: Pour l'accès aux droits fondamentaux de Tim, autiste réf
Dis-le avec des maux. Parfois, ça fait du bien.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Pour l'accès aux droits fondamentaux de Tim, autiste réf
Timothée doit avoir le droit comme tout le monde d'être scolarisé en France, dans un établissement à proximité de chez lui et d'avoir un accueil adéquat pour bien le scolarisé avec la mise en charge de prévention de l'autisme dans sa classe et l'aide individualisé.
Il n'est pas normal d'avoir une personne différente et non dangereuse refusé à un établissement surtout quand on a suffisamment de capacité pour.
Faire appel à la presse peut-être la solution. Prud'homme, ça marche au cas où?
Je signe.
Il n'est pas normal d'avoir une personne différente et non dangereuse refusé à un établissement surtout quand on a suffisamment de capacité pour.
Faire appel à la presse peut-être la solution. Prud'homme, ça marche au cas où?
Je signe.
Diagnostiqué, 24 ans.
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Re: Pour l'accès aux droits fondamentaux de Tim, autiste réf
Message de la mère de Tim :
«Dans le contexte actuel, difficile d'ajuster le ton, je resterai donc strictement factuelle. Je fus arrêtée et maintenue en prison pendant 5 jours afin d'être présentée à la High Court de Dublin qui m'a remise en liberté sous caution.
L'arrestation s'est faite sur la base d'un mandat d'arrêt européen, émis par le substitut du procureur du parquet de Lyon. Dans le premier paragraphe du mandat, il est dit que je dois être arrêtée pour purger une peine de prison (sans autre précision). En droit français, seul le tribunal compétent peut condamner pour la peine de prison, après une mise en examen par le juge d'instruction.
Je n'étais ni mise en examen ni condamnée à une peine qui pourrait répondre aux condition d'un mandat d'arrêt européen. Il est également dit que la chambre spéciale des mineurs à statué sur la question d'autorité parentale et a fixé la résidence de mon fils chez son père.
Or, seul un Juge aux Affaire Familiales est compétent, en France, pour traiter de la question de la résidence et d'autorité parentale. Je me dispense de qualifier ces "omissions" de la justice lyonnaise.
Mon époux fut arrêté et mis en garde à vue pendant 48 heures: mesure exceptionnelle réservée aux crimes les plus graves. Il lui est reproché de me soutenir après mon départ en Irlande et de m'avoir rejointe.
Le code civil, quant à lui, stipule que les époux se doivent soutien et assistance mutuelle. Il est interdit d'abord de sortie du territoire, et ensuite autorisé à se rendre en Irlande jusqu'au 31 janvier (délai arrêté arbitrairement). L'article 8 de la déclaration européenne des droits de l'homme interdit l'ingérence de l'Etat dans la vie familiale: mon mari doit être privé de sa famille pour une durée indéterminée sans même être condamné. Mon fils et notre fille commune n'ont pas été placés durant mon arrestation, puisqu'ils ont été accueillis dans des familles amies; néanmoins, ils ont subi un traumatisme profond de cette situation, conjuguée à l'angoisse et à l'inconnu.
Timothée, atteint d'autisme, est fortement déstabilisé, son état s'est détérioré suite à ces événements. Le père de Timothée dont la plainte a permis de lancer l'action publique, n'a fait aucune démarche pour le retour de son fils.
Il a obtenu la suspension de la pension alimentaire et même réclamé le remboursement d'une, versée "indument" après mon départ. Sans aucun revenu ayant quitté mon travail, je ne reçois donc rien de sa part pour l'éducation et entretien de Timothee.
Il a contacté, à plusieurs reprises, les personnes et associations qui défendent les droits de son fils afin de protester, il profère des menaces et diffuse des informations diffamatoires à mon égard: comme le fait que je serait déjà condamnée à un an de prison etc.
A son fils, il a envoyé une carte virtuelle de Nol, une semaine après Nol. Le 11 janvier se tiendra une audience de mise en état pour la demande d'extradition à mon encontre.
Un délai serait demandé en vue de la préparation de la défense: un nombre important des documents est à traduire. Il est absolument clair et assumé pour moi, que je ne suis aucunement une mère "fugueuse" telle qu'on essaye de me présenter.
Je défends les droits de mon fils qui ont été bafoués en France. Si la situation l'exige, le statut du réfugié serait demandé pour lui. J'ai entière confiance dans la justice Irlandaise et tout ce qui est nécessaire, c'est de présenter et clairement expliciter les documents en ma possession.
Je remercie encore toutes les personnes qui nous apportent leur soutien actif, sans tomber dans la crainte d'être accusé de "complicité". Et je remercie mes amis irlandais, tous "complices actifs"!»...
http://www.facebook.com/autistediscrimi ... 9977977434
«Dans le contexte actuel, difficile d'ajuster le ton, je resterai donc strictement factuelle. Je fus arrêtée et maintenue en prison pendant 5 jours afin d'être présentée à la High Court de Dublin qui m'a remise en liberté sous caution.
L'arrestation s'est faite sur la base d'un mandat d'arrêt européen, émis par le substitut du procureur du parquet de Lyon. Dans le premier paragraphe du mandat, il est dit que je dois être arrêtée pour purger une peine de prison (sans autre précision). En droit français, seul le tribunal compétent peut condamner pour la peine de prison, après une mise en examen par le juge d'instruction.
Je n'étais ni mise en examen ni condamnée à une peine qui pourrait répondre aux condition d'un mandat d'arrêt européen. Il est également dit que la chambre spéciale des mineurs à statué sur la question d'autorité parentale et a fixé la résidence de mon fils chez son père.
Or, seul un Juge aux Affaire Familiales est compétent, en France, pour traiter de la question de la résidence et d'autorité parentale. Je me dispense de qualifier ces "omissions" de la justice lyonnaise.
Mon époux fut arrêté et mis en garde à vue pendant 48 heures: mesure exceptionnelle réservée aux crimes les plus graves. Il lui est reproché de me soutenir après mon départ en Irlande et de m'avoir rejointe.
Le code civil, quant à lui, stipule que les époux se doivent soutien et assistance mutuelle. Il est interdit d'abord de sortie du territoire, et ensuite autorisé à se rendre en Irlande jusqu'au 31 janvier (délai arrêté arbitrairement). L'article 8 de la déclaration européenne des droits de l'homme interdit l'ingérence de l'Etat dans la vie familiale: mon mari doit être privé de sa famille pour une durée indéterminée sans même être condamné. Mon fils et notre fille commune n'ont pas été placés durant mon arrestation, puisqu'ils ont été accueillis dans des familles amies; néanmoins, ils ont subi un traumatisme profond de cette situation, conjuguée à l'angoisse et à l'inconnu.
Timothée, atteint d'autisme, est fortement déstabilisé, son état s'est détérioré suite à ces événements. Le père de Timothée dont la plainte a permis de lancer l'action publique, n'a fait aucune démarche pour le retour de son fils.
Il a obtenu la suspension de la pension alimentaire et même réclamé le remboursement d'une, versée "indument" après mon départ. Sans aucun revenu ayant quitté mon travail, je ne reçois donc rien de sa part pour l'éducation et entretien de Timothee.
Il a contacté, à plusieurs reprises, les personnes et associations qui défendent les droits de son fils afin de protester, il profère des menaces et diffuse des informations diffamatoires à mon égard: comme le fait que je serait déjà condamnée à un an de prison etc.
A son fils, il a envoyé une carte virtuelle de Nol, une semaine après Nol. Le 11 janvier se tiendra une audience de mise en état pour la demande d'extradition à mon encontre.
Un délai serait demandé en vue de la préparation de la défense: un nombre important des documents est à traduire. Il est absolument clair et assumé pour moi, que je ne suis aucunement une mère "fugueuse" telle qu'on essaye de me présenter.
Je défends les droits de mon fils qui ont été bafoués en France. Si la situation l'exige, le statut du réfugié serait demandé pour lui. J'ai entière confiance dans la justice Irlandaise et tout ce qui est nécessaire, c'est de présenter et clairement expliciter les documents en ma possession.
Je remercie encore toutes les personnes qui nous apportent leur soutien actif, sans tomber dans la crainte d'être accusé de "complicité". Et je remercie mes amis irlandais, tous "complices actifs"!»...
http://www.facebook.com/autistediscrimi ... 9977977434
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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- Localisation : Finistère
Re: Pour l'accès aux droits fondamentaux de Tim, autiste réf
Committee on the Rights of the Child - ONU
60 Le Comité prie instamment l'État partie de prendre des mesures immédiates pour assurer que les droits des enfants atteints d'autisme, en particulier leur droit à l'éducation inclusive, soient respectés, que les recommandations de 2012 de la Haute autorité de santé soient juridiquement contraignantes pour les professionnels qui travaillent avec des enfants atteints d'autisme, et que seules les thérapies et les programmes éducatifs qui sont conformes aux recommandations de la Haute autorité de santé soient autorisés et remboursés. L'État partie devra également veiller à ce que les enfants autistes ne soient pas soumis à l'institutionnalisation forcée ou un placement administratif et que les parents ne soient plus soumis à des représailles en refusant l'institutionnalisation de leurs enfants.
60 Le Comité prie instamment l'État partie de prendre des mesures immédiates pour assurer que les droits des enfants atteints d'autisme, en particulier leur droit à l'éducation inclusive, soient respectés, que les recommandations de 2012 de la Haute autorité de santé soient juridiquement contraignantes pour les professionnels qui travaillent avec des enfants atteints d'autisme, et que seules les thérapies et les programmes éducatifs qui sont conformes aux recommandations de la Haute autorité de santé soient autorisés et remboursés. L'État partie devra également veiller à ce que les enfants autistes ne soient pas soumis à l'institutionnalisation forcée ou un placement administratif et que les parents ne soient plus soumis à des représailles en refusant l'institutionnalisation de leurs enfants.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Pour l'accès aux droits fondamentaux de Tim, autiste réf
Je soutiens à 100% la maman de Tim et je lui souhaite de continuer le combat jusqu'à la victoire totale. J'ai lutté pendant 8 ans, seule, pour sauver ma fille de l'ase. (sauf que c'est le cas inverse avec une maman bizarre). Le père psychopathe m'a persécuté avec la complicité de l'ase et de la juge aux affaires familiales pendant 8 ans. J'ai tout perdu dont mon travail et mes petits revenus. Mais au bout du compte j'ai gagné. Maintenant je suis pratiquement morte à l'intérieur mais je me remets petit à petit, car ma fille est avec moi tous les jours et elle va très bien. Par contre, elle a renié son père et elle ne le voit plus du tout.
BONNE CHANCE TIM ! BON COURAGE A TA MAMAN !
BONNE CHANCE TIM ! BON COURAGE A TA MAMAN !
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- Prolifique
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Re: Pour l'accès aux droits fondamentaux de Tim, autiste réf
Merci pour l'info et totalement d'accord avec toi... !-Nora- a écrit :Signé et partagé.
Il y avait aussi celle-là:
https://www.change.org/p/frances-fitzge ... m=copylink
Sinon dans le même genre, je viens de lire un article sur une mère qui a profité d'avoir son fils en garde un week-end sans surveillance d'un tiers pour fuir la France et partir en Espagne ...
C'est vraiment n'importe quoi ce pays franchement
Notre Pays en est encore à son moyen-âge concernant les pathologies...
C'est tout juste si les institutions en ont "entendu parler... "
Syndrome d'Asperger Diagnostiqué