Toutes discussions concernant l'autisme et le syndrome d'Asperger, leurs définitions, les méthodes de diagnostic, l'état de la recherche, les nouveautés, etc.
Un deuxième avis sur les troubles du développement
TEDIndia, 2009
les TED chez les enfants sont typiquement diagnostiqué en observant le comportement, mais la Dr. Aditi Shankardass suggère que nous devrions regarder 'directement dans le cerveau'. Elle explique comment une technique d'électroencéphalographie (EEG) a révélé des mauvais diagnostics de TED, et transformé la vie de ces enfants.
elle va jusqu'à penser que 50% des diagnostics d'autisme pourrait être erroné, au profit d’épilepsie invisible à l'oeil nu (c.f. observations comportementales), de convulsions du cerveau ... qui se soignent tres différemment -et se soignent tout court !-
Par contre elle n'évoque pas la possibilité d'autisme associé à une épilepsie, alors que c'est un cas très répandu (et du coup le chiffre de 50% me parait bien fantaisiste)...
La prévalence de l’épilepsie varie selon le sous-type de trouble envahissant du
développement (TED). La prévalence la plus faible est observée chez les sujets
présentant un syndrome d’Asperger (4%); les prévalences les plus élevées
sont observées dans le trouble désintégratif de l’enfance (77%) et le syndrome
de Rett (90%) (Tuchman et Rapin 2002; Danielsson et coll., 2005).
Chez les individus avec un TED-non spécifié (TED-ns)/Autisme atypique,
la prévalence de l’épilepsie est à peu près identique à celle observée dans le
trouble autistique; elle est évaluée entre 11 et 35% (Danielsson et coll., 2005;
Gabis et coll., 2005; Hara, 2007; Parmeggiani et coll., 2007; Ekinci et coll., 2010).
F84.5 | Things go wrong so that you appreciate them when they're right, you believe lies so you eventually learn to trust no one but yourself, and sometimes good things fall apart so better things can fall together.
tout à fait ! ce chiffre est absurde à mon avis aussi ...
ce que je trouve interessant, c'est primo, d'un point de vue méthodologie, ne pas faire d'EEG dans un diag d'autisme, c'est une faute.
deuzio, je pense qu'à long terme elle a raison : plus on en saura sur le cerveau, sa chimie, ses réseaux ... moins on ferra de diagnostic basé sur le comportement (en psychiatrie -shizophrénie, autisme ...- ; comme en neurologie -parkinson ...-).
les agences américaines commencent d'ailleurs à demander dans l'attribution de financement que la partie "biologique" soit prise en compte : càd que "bientot", il y aura une guerre de tranché entre tenant du DSM (comportement) et du RDoC (neurologie / biologie) (voir : https://spectrumnews.org/news/funding-a ... -barriers/ )
Il faut espérer effectivement que le développement des connaissances en neurobiologie / neurosciences puisse permettre des diagnostics plus précis, plus fiables, et plus rapides.
Quand je lis sur le forum les péripéties de certains avec les professionnels, la longueur de certaines démarches, les faux diagnostics (dans les deux sens), je rêve qu'un jour on soit capable avec un simple examen d'IRM fonctionnelle ou autre (TEP, EEG, que sais-je...) de trancher.
Tout ce qui est basé sur des observations comportementales me semble trop sujet à des biais, tant venant de l'observateur (qui reste un humain faillible), que de l'observé.
"Neuro-atypique en attente de définition" Dyspraxique - QI très hétérogène - Diag SA en libéral (à approfondir / confirmer) Ma présentation ici
had a écrit :
ce que je trouve interessant, c'est primo, d'un point de vue méthodologie, ne pas faire d'EEG dans un diag d'autisme, c'est une faute.
Depuis quand peut-on faire un diagnostic sur l'EEG ?? Autant l'épilepsie ça se voit sur un EEG, autant pour l'autisme je ne pense pas que ce soit le cas. Et ça vaut aussi pour l'IRM.
Je n'ai pas de diagnostic /!\ Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être - Max Stirner
had a écrit :
ce que je trouve interessant, c'est primo, d'un point de vue méthodologie, ne pas faire d'EEG dans un diag d'autisme, c'est une faute.
Depuis quand peut-on faire un diagnostic sur l'EEG ?? Autant l'épilepsie ça se voit sur un EEG, autant pour l'autisme je ne pense pas que ce soit le cas. Et ça vaut aussi pour l'IRM.
oui, justement, faut comprendre l'inverse, comme le dit atom et misty ^^
le diag d'autisme doit arrivé après avoir chercher sur toutes les pistes (épilepsie, tumeur, malformation, abcès, anémie, parasites, ...), et aussi toutes les
autres pathologies psychiatriques
Le diagnostic d'autisme doit inciter à explorer les comorbidités, notamment un trouble déficitaire de l'attention (avec ou sans hyperactivité - 50%), un trouble du sommeil (déficit de pic de mélatonine - 50 à 75%), une épilepsie (25 à 40%), une dépression (notamment chez les adultes)...
Il n'intervient donc pas après avoir exploré les autres pistes, mais en les explorant aussi.
@ had : je pense que c'est ce que tu veux dire.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
Jean profite pour dire que le diagnostic de l'autisme devrait aussi se reposer désormais pour les jeunes sur une enquête auprès des élèves et des enseignants ce qui serait bien plus efficace pour diagnostiquer correctement l'autisme et surtout apporter les solutions les plus adaptés pour le sujet vivant avec son autisme.
Alone3545 a écrit :Jean profite pour dire que le diagnostic de l'autisme devrait aussi se reposer désormais pour les jeunes sur une enquête auprès des élèves et des enseignants ce qui serait bien plus efficace pour diagnostiquer correctement l'autisme et surtout apporter les solutions les plus adaptés pour le sujet vivant avec son autisme.
Oui, Jean en profite, dans son rôle, des profiteroles.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Erreur sur ma tablette, Rah ce correcteur automatique, mais je fais aussi des fautes de moi même!
"Jean haie marre des aires heures!"
J'avais une citation pour toi dans un livre avec tous les sens d'utilisation d'un mot, il faudra que je me resouvienne du livre :genre (mais en mieux). "Il ne l'entends pas de cette oreille, son fils lui casse les oreilles, il ne pourra pas dormir sur ces deux oreilles; il tends l'oreille..." mais c'est en plus drôle pour différents mots!
Et oui, les murs ont des oreilles, même si, souvent, ça rentre par une oreille et ça ressort par l'autre.
Se fera tirer les oreilles qui ne connaît pas aux moins mille expressions de la langue française. Car quand j'entends certaines mauvaises langues, je n'en crois pas mes oreilles.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
TDA
