Mare, de ces articles calamiteux, que l'on trouve sur le ne!

Toutes discussions concernant l'autisme et le syndrome d'Asperger, leurs définitions, les méthodes de diagnostic, l'état de la recherche, les nouveautés, etc.
lenine
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Mare, de ces articles calamiteux, que l'on trouve sur le ne!

Message par lenine »

Ras le bol !!!
http://www.reseauprosante.fr/actualites ... alite/9216

Des médecins, qui n'ont aucunes competance dans le domaine de l'autisme, font des articles minables, et surtout préjudiciables à des êtres Humains.

Publdier de tel chose, fondé sur rien du tout, est scandaleux.

Faire mention de manque d'empatie, comme c'est le cas dans ce torchon, n'a aucun sens, c'est pas parce que l'on n 'arrive pas à exprimer son empathie, que l'on en as pas.

L'imbécile qui a rédigé cette calamitée as t'il/elle, au moins demandé à une des personnes qu'elle difame, ce qu'elle recentait, quand elle entendait quelqun pleurer.

La seule personne que j'ai déja eu envie de tuer, c'est moi, pour mêttre fin aux mes soufrance, soufrances qui sont duent aux violences physiques et morales de la par de personnes non autistes, que j'ai connu à cause de ma différence
diagnostiqué S.A. en 2013 à 19 ans (Centre Donald T Lyon) .
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Nova
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Re: Mare, de ces articles calamiteux, que l'on trouve sur le

Message par Nova »

Je ne vois pas pourquoi tu t'enerves, les aspis dans la rue ou en prison c'est une réalité et l'article est ciblé, il concerne le pourcentage d'aspi potentiel dans la maison d'arrêt il n'y a pas de relation aspi = violence
Đī@gnőstįqué TSA
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laboulette
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Re: Mare, de ces articles calamiteux, que l'on trouve sur le

Message par laboulette »

Je regarderai à tête reposée à la maison. Après, on peut facilement se retrouver hors des clous pénalement parlant, et pas forcément pour des actes de violence, mais par isolement, marginalisation, agressions subies répétées, humiliations, addictions... Quand rien n'est fait pour soi, ça peut finir par craquer chez les plus fragiles. Mas c'est vrai que c'est un concept dangereux à manier, et les jugement à l'emporte pièce ont vite fait d'arriver, sans compter les confusion de diagnostique et autres.
J'ai hâte de lire ça pour pouvoir me faire une idée du contenu.
Rocella Tintoria
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Re: Mare, de ces articles calamiteux, que l'on trouve sur le

Message par Rocella Tintoria »

D'un autre côté, les musées internationaux sont pleins de productions de personnes atypiques, pour dire le moins, qui oeuvrent pour le plus grand bénéfice de l'humanité et du Vivant.
Dès lors, pourquoi concentrer votre vision sur la population des prisons? le Monaco des maladies psychiatriques...
TRLOL F84.5...F90.0
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Jean
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Re: Mare, de ces articles calamiteux, que l'on trouve sur le

Message par Jean »

Je n'ai pur lire que le résumé. Quelqu'un a pu lire tout l'article ?
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zad
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Re: Mare, de ces articles calamiteux, que l'on trouve sur le

Message par zad »

Jean a écrit :Je n'ai pur lire que le résumé. Quelqu'un a pu lire tout l'article ?
1. Introduction

Les individus présentant un syndrome d’Asperger souffrent de dysfonctionnements sur le plan des interactions sociales. Ce syndrome se distingue toutefois de l’autisme dit « classique » par un développement normal du langage et des fonc-tions cognitives, avec notamment un quotient intellectuel dans la norme ou supérieur à celle-ci. Ces perturbations des habiletés sociales peuvent entraîner des situations con$ictuelles, une agressivité ou des conduites antisociales. Certains émettent l’hypothèse qu’une mauvaise capacité d’analyse des situations sociales et un manque d’empathie seraient à l’origine de ces troubles des conduites. Les études concernant le pourcentage de personnes incarcérées présentant un trouble du spectre autistique sont rares, et contradictoires. Aucune ne porte spéci&quement sur les détenus de maisons centrales dont le pro&l pénal est particu-lier de par la longueur des peines et la gravité des faits criminels. Nous nous sommes donc intéressés à dépister ces troubles dans la population des détenus de la maison centrale d’Ensisheim, par le biais du QA (Quotient du spectre Autistique).

Dépistage

Nous avons proposé un test de dé pistage du syndrome d’Asperger aux détenus de la maison centrale d’En-sisheim. Pour cela, nous avons utilisé un QA (Quotient du Spectre Autis-tique), questionnaire qui comporte 50 af&rmations portant sur la communi-cation, les habiletés sociales, l’ima-gination et l’attention. Le QA est une traduction française de l’AQ (Autism- Spectrum Quotient), échelle validée en langue anglaise pour le dépistage du syndrome d’Asperger. Grâce à cette échelle, on obtient un score sur 50. Classiquement, un score supé-rieur à 32 est considéré comme posi-tif. Un score normal est compris entre 12 et 26 chez les hommes, 11 et 23 chez les femmes. Nous avons distribué un QA et une lettre explicative à chaque détenu de la maison centrale. 186 QA ont été distribués pendant les mois de février et de mars 2012. 40 questionnaires ont été retournés correctement rem-plis. Les résultats sont les suivants : 2 sujets présentaient un score inférieur à 11, 30 un score normal, c’est-à-dire entre 12 et 26, 4 présentaient un score entre 27 et 31, et 4 un score positif pour le syndrome d’As-perger c’est-à-dire supérieur à 32.

Voir (Figure 1). Figure 1 : Nombre de sujets en fonction du score QA Ainsi, le pourcentage de sujets pré-sentant un test de dépistage positif pour le syndrome d’Asperger était de 10 %, pourcentage beaucoup plus élevé que dans la population géné-rale où celui-ci est compris entre 0.6 et 3 % selon les études.

Il s’agit d’une étude observationnelle permettant le screening d’une popu-lation à un moment donné et basée sur le volontariat des détenus, entraî-nant peut-être un biais de sélection, ce résultat peut donc être contesté. En effet, les sujets présentant des troubles du spectre autistique au-raient pu être plus enclins à répondre que les autres, se sentant concernés par le texte explicatif joint au ques-tionnaire. Par ailleurs, la cohorte est faible, le pourcentage obtenu n’est donc pas à prendre comme un chiffre de prévalence et ce n’était pas le but de ce travail. Celui-ci était de sensibiliser sur la question du passage à l’acte chez le patient présentant un syndrome d’Asperger, diagnostic rarement évoqué lors des expertises psychia-triques. Ainsi, dans cette population parti-culière que sont les détenus de la maison centrale d’Ensisheim, il appa-rait probable qu’un pourcentage de détenus supérieur à la population générale, présente un syndrome d’Asperger. Aucune étude portant sur l’épidémiologie du syndrome d’Asperger dans les prisons fran-çaises n’a été publiée à ce jour.

Cas Cliniques

Nous allons revenir sur les quatre sujets dont le test est revenu positif. Les sujets avaient la possibilité de rendre le questionnaire de façon ano-nyme, et l’un des 4 a choisi cette op-tion, nous ne connaissons donc pas les éléments cliniques qui accom-pagnent ces réponses, ni le carac-tère de la condamnation. Cette per-sonne avait obtenu un score de 34. Un autre détenu a obtenu un score de 35. Celui-ci est incarcéré pour ré-cidive de faits d’agressions sexuelles. Cliniquement, il présente une mé- &ance importante lors des entretiens. Il se décrit comme solitaire, évite les interactions avec les autres détenus ainsi qu’avec le personnel pénitenti-aire. Il décrit cette mé&ance depuis toujours, dit ne jamais avoir eu d’amis et avoir exercé des loisirs exclusive-ment solitaires avant son incarcéra-tion. Il se décrit comme collectionneur (timbres, objets divers) et appréciait particulièrement les longues pro-menades en pleine nature, parfois la nuit. Ce sujet relate clairement un antécédent érotomaniaque, non criti-qué, basé sur des mécanismes inter-prétatifs. Lors des entretiens aucun élément psychotique n’a été noté, toutefois il existe un doute sur un épisode délirant paranoïde dans ses antécédents, dont la durée et la date de début n’ont pas pu être précisés, et suite auquel un antipsychotique a été prescrit. L’expertise psychiatrique a conclu à une personnalité paranoïaque avec des aménagements pervers.

Un second sujet a également rendu un questionnaire calculé à 35 points. Celui-ci est incarcéré pour des faits d’homicide avec agression sexuelle. Cliniquement, c’est également un sujet très solitaire, qui n’a quasiment aucune interaction avec les autres détenus. Aucun élément psychotique n’est noté. Là aussi, plusieurs interac-tions avec des femmes ont mené à des discours amoureux inappropriés, sans pour autant parler d’érotomanie. Le passage à l’acte semble résulter d’une de ces relations d’attachement. Le dernier a obtenu un score de 40. Ce sujet est incarcéré pour homicide. Cliniquement, on peut constater une rigidité très importante, des traits paranoïaques prononcés avec une mé&ance et une tendance à l’inter-prétation négative des sentiments ou comportements des autres. Il se dé&- nit comme rancunier et se dit souvent déçu par les autres. Il évoque des dif&cultés récurrentes avec les autres, dif&cultés qui l’entrainent à engager de nombreux actes procéduriers et qui l’ont conduit au passage à l’acte hétéroagressif. Ce sujet présente une vie sociale plus riche que les précédents, il a des interactions avec d’autres détenus, et avant l’incar-cération il était entouré de plusieurs « amies ». En effet, il décrit des dif&cul-tés à communiquer avec les hommes et une af&nité plus grande avec les femmes. L’expertise a conclu à une personnalité paranoïaque, aucun élé-ment psychotique n’a été constaté. Un suivi personnalisé a été proposé à ces patients.

Pour ceux-ci, le syn-drome d’Asperger n’avait pas été évoqué lors de l’expertise. On peut se poser la question d’une sensibi-lisation trop peu importante des ex-perts psychologues et psychiatres à ce sujet.

Conclusion

Cette population de détenus est particulière de par la longueur des peines prononcées (supérieure à dix ans) et le carac-tère des passages à l’acte criminels (un pourcentage important d’agresseurs sexuels). Des études multicentriques seraient nécessaires en France a&n d’approfondir ce sujet. En effet, cela permettrait d’orienter la thérapie de certains patients qui sortent de prison sous obligation de soins.

SYNDROME D’ASPERGER ET CRIMINALITÉ Camille JANTZI Interne, DES de psychiatrie, Strasbourg 26 27 Le Psy Déchaîné N° 07‡Août 2012‡www.affep.fr Le Psy Déchaîné N° 07‡Août 2012‡www.affep.fr
vraiment, je trouve cet article merdique à souhait. le QA n'est pas un test valable, surtout dans le cas d'une population avec troubles psychiatriques importants !
l'Interne fait un pietre travail de screening avec ce test, auquel toute personne un peu renfermé va faire exploser le score ; sans pour autant être autiste ou asperger.

la légèreté avec laquelle le sujet est traité est décevant, sachant qu'il existe des études dans d'autres pays sur les aspergers en prison (si on sait lire l'anglais !), et que l'on retrouve exactement le meme % d'asperger dans la population carcérale que dans la population générale. par ailleurs, factuellement, c'est plutot l'inverse qui se produit : l'asperger ou l'autiste sont tres tres tres souvent les victimes.
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misty
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Re: Mare, de ces articles calamiteux, que l'on trouve sur le

Message par misty »

Pareil, c'est du domaine du fond de poubelle pour moi...
Nous avons proposé un test de dé pistage du syndrome d’Asperger aux détenus de la maison centrale d’En-sisheim. Pour cela, nous avons utilisé un QA (Quotient du Spectre Autis-tique), questionnaire qui comporte 50 af&rmations portant sur la communi-cation, les habiletés sociales, l’ima-gination et l’attention. Le QA est une traduction française de l’AQ (Autism- Spectrum Quotient), échelle validée en langue anglaise pour le dépistage du syndrome d’Asperger. Grâce à cette échelle, on obtient un score sur 50. Classiquement, un score supé-rieur à 32 est considéré comme posi-tif. Un score normal est compris entre 12 et 26 chez les hommes, 11 et 23 chez les femmes. Nous avons distribué un QA et une lettre explicative à chaque détenu de la maison centrale. 186 QA ont été distribués pendant les mois de février et de mars 2012. 40 questionnaires ont été retournés correctement rem-plis. Les résultats sont les suivants : 2 sujets présentaient un score inférieur à 11, 30 un score normal, c’est-à-dire entre 12 et 26, 4 présentaient un score entre 27 et 31, et 4 un score positif pour le syndrome d’As-perger c’est-à-dire supérieur à 32.

Voir (Figure 1). Figure 1 : Nombre de sujets en fonction du score QA Ainsi, le pourcentage de sujets pré-sentant un test de dépistage positif pour le syndrome d’Asperger était de 10 %, pourcentage beaucoup plus élevé que dans la population géné-rale où celui-ci est compris entre 0.6 et 3 % selon les études.
Quand on imagine la part d'autistes non diagnostiqués dans la population générale, je me demande comment quelqu'un peut, avec un minimum de sérieux, émettre de tels comparatifs! Pour que ça tienne un tant soit peu, il faudrait comparer avec un échantillon non incarcéré qu'on soumettrait au QA. Et là encore, ça révèlerait une probabilité d'atypisme mais certainement pas un diagnostic de SA!!!

Bref: c'est n'importe quoi! :evil:
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Jean
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Re: Mare, de ces articles calamiteux, que l'on trouve sur le

Message par Jean »

Pour ceux-ci, le syndrome d’Asperger n’avait pas été évoqué lors de l’expertise. On peut se poser la question d’une sensibilisation trop peu importante des experts psychologues et psychiatres à ce sujet.
Cette constatation peut être admise. De toute façon, il n'a aucun diagnsotic de SA réellement effectué d'après les éléments donnés.
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misty
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Re: Mare, de ces articles calamiteux, que l'on trouve sur le

Message par misty »

Nous avons proposé un test de dé pistage du syndrome d’Asperger aux détenus de la maison centrale d’En-sisheim
Ils sont malins, pour ne pas dire diagnostic, ils ont employé le terme "dépistage" (qui perso me fait surtout penser au VIH, je trouve ça sympa déjà, comme approche... :roll: )
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Re: Mare, de ces articles calamiteux, que l'on trouve sur le

Message par bidouille »

1. Introduction

Les individus présentant un syndrome d’Asperger souffrent de dysfonctionnements sur le plan des interactions sociales. Ce syndrome se distingue toutefois de l’autisme dit « classique » par un développement normal du langage et des fonc-tions cognitives, avec notamment un quotient intellectuel dans la norme ou supérieur à celle-ci. Ces perturbations des habiletés sociales peuvent entraîner des situations con$ictuelles, une agressivité ou des conduites antisociales. Certains émettent l’hypothèse qu’une mauvaise capacité d’analyse des situations sociales et un manque d’empathie seraient à l’origine de ces troubles des conduites. Les études concernant le pourcentage de personnes incarcérées présentant un trouble du spectre autistique sont rares, et contradictoires. Aucune ne porte spéci&quement sur les détenus de maisons centrales dont le pro&l pénal est particu-lier de par la longueur des peines et la gravité des faits criminels. Nous nous sommes donc intéressés à dépister ces troubles dans la population des détenus de la maison centrale d’Ensisheim, par le biais du QA (Quotient du spectre Autistique).

Dépistage

Nous avons proposé un test de dé pistage du syndrome d’Asperger aux détenus de la maison centrale d’En-sisheim. Pour cela, nous avons utilisé un QA (Quotient du Spectre Autis-tique), questionnaire qui comporte 50 af&rmations portant sur la communi-cation, les habiletés sociales, l’ima-gination et l’attention. Le QA est une traduction française de l’AQ (Autism- Spectrum Quotient), échelle validée en langue anglaise pour le dépistage du syndrome d’Asperger. Grâce à cette échelle, on obtient un score sur 50. Classiquement, un score supé-rieur à 32 est considéré comme posi-tif. Un score normal est compris entre 12 et 26 chez les hommes, 11 et 23 chez les femmes. Nous avons distribué un QA et une lettre explicative à chaque détenu de la maison centrale. 186 QA ont été distribués pendant les mois de février et de mars 2012. 40 questionnaires ont été retournés correctement rem-plis. Les résultats sont les suivants : 2 sujets présentaient un score inférieur à 11, 30 un score normal, c’est-à-dire entre 12 et 26, 4 présentaient un score entre 27 et 31, et 4 un score positif pour le syndrome d’As-perger c’est-à-dire supérieur à 32.

Voir (Figure 1). Figure 1 : Nombre de sujets en fonction du score QA Ainsi, le pourcentage de sujets pré-sentant un test de dépistage positif pour le syndrome d’Asperger était de 10 %, pourcentage beaucoup plus élevé que dans la population géné-rale où celui-ci est compris entre 0.6 et 3 % selon les études.


Première chose qui fait tilt comme ca en lisant vite fait. On compare deux choses ici qui ne sont pas comparable, d'un cote le pourcentage de la population général diagnostiquée autiste. Et de l'autre le pourcentage de personne qui ont un score positif pour le SA dans un test de QA. A ma connaissance le diagnostic du SA est bien plus compliqué que de juste faire passer un test a la personne. Pour pouvoir comparer ces chiffres il aurait fallut faire passer ce test QA a une population tout venant (un échantillon représentatif des personnes non incarcérée. La on aurait pu les comparer, mais on n'aurait rien pu en déduire sur le SA mais plutôt sur les traits autistiques de nombreuse personnes (HP, TDAH, schyzophrene...) ont des traits autistiques.
Deuxième remarque il y'a probablement dans la population des personnes avec SA qui ne sont pas diagnostiquées, ce qui fait que les statistiques donnant le pourcentage de la population atteinte n'est qu'hypothèse estimation a la louche et pas un chiffre fiable.

Autre chose je trouve la taille de l'échantillon de 40 bien faible, a une personne près la statistique change beaucoup, ici nous avons 4 personnes sur 40 soit 10% de personne qui serait SA, une personne compte pour 2.5% ce qui est supérieur à la statisque a laquelle on la compare dans la population générale (0.3 a 3%)



Il s’agit d’une étude observationnelle permettant le screening d’une popu-lation à un moment donné et basée sur le volontariat des détenus, entraî-nant peut-être un biais de sélection, ce résultat peut donc être contesté. En effet, les sujets présentant des troubles du spectre autistique au-raient pu être plus enclins à répondre que les autres, se sentant concernés par le texte explicatif joint au ques-tionnaire. Par ailleurs, la cohorte est faible, le pourcentage obtenu n’est donc pas à prendre comme un chiffre de prévalence et ce n’était pas le but de ce travail. Celui-ci était de sensibiliser sur la question du passage à l’acte chez le patient présentant un syndrome d’Asperger, diagnostic rarement évoqué lors des expertises psychia-triques. Ainsi, dans cette population parti-culière que sont les détenus de la maison centrale d’Ensisheim, il appa-rait probable qu’un pourcentage de détenus supérieur à la population générale, présente un syndrome d’Asperger. Aucune étude portant sur l’épidémiologie du syndrome d’Asperger dans les prisons fran-çaises n’a été publiée à ce jour.

Cas Cliniques

Nous allons revenir sur les quatre sujets dont le test est revenu positif. Les sujets avaient la possibilité de rendre le questionnaire de façon ano-nyme, et l’un des 4 a choisi cette op-tion, nous ne connaissons donc pas les éléments cliniques qui accom-pagnent ces réponses, ni le carac-tère de la condamnation. Cette per-sonne avait obtenu un score de 34. Un autre détenu a obtenu un score de 35. Celui-ci est incarcéré pour ré-cidive de faits d’agressions sexuelles. Cliniquement, il présente une mé- &ance importante lors des entretiens. Il se décrit comme solitaire, évite les interactions avec les autres détenus ainsi qu’avec le personnel pénitenti-aire. Il décrit cette mé&ance depuis toujours, dit ne jamais avoir eu d’amis et avoir exercé des loisirs exclusive-ment solitaires avant son incarcéra-tion. Il se décrit comme collectionneur (timbres, objets divers) et appréciait particulièrement les longues pro-menades en pleine nature, parfois la nuit. Ce sujet relate clairement un antécédent érotomaniaque, non criti-qué, basé sur des mécanismes inter-prétatifs. Lors des entretiens aucun élément psychotique n’a été noté, toutefois il existe un doute sur un épisode délirant paranoïde dans ses antécédents, dont la durée et la date de début n’ont pas pu être précisés, et suite auquel un antipsychotique a été prescrit. L’expertise psychiatrique a conclu à une personnalité paranoïaque avec des aménagements pervers.

Un second sujet a également rendu un questionnaire calculé à 35 points. Celui-ci est incarcéré pour des faits d’homicide avec agression sexuelle. Cliniquement, c’est également un sujet très solitaire, qui n’a quasiment aucune interaction avec les autres détenus. Aucun élément psychotique n’est noté. Là aussi, plusieurs interac-tions avec des femmes ont mené à des discours amoureux inappropriés, sans pour autant parler d’érotomanie. Le passage à l’acte semble résulter d’une de ces relations d’attachement. Le dernier a obtenu un score de 40. Ce sujet est incarcéré pour homicide. Cliniquement, on peut constater une rigidité très importante, des traits paranoïaques prononcés avec une mé&ance et une tendance à l’inter-prétation négative des sentiments ou comportements des autres. Il se dé&- nit comme rancunier et se dit souvent déçu par les autres. Il évoque des dif&cultés récurrentes avec les autres, dif&cultés qui l’entrainent à engager de nombreux actes procéduriers et qui l’ont conduit au passage à l’acte hétéroagressif. Ce sujet présente une vie sociale plus riche que les précédents, il a des interactions avec d’autres détenus, et avant l’incar-cération il était entouré de plusieurs « amies ». En effet, il décrit des dif&cul-tés à communiquer avec les hommes et une af&nité plus grande avec les femmes. L’expertise a conclu à une personnalité paranoïaque, aucun élé-ment psychotique n’a été constaté. Un suivi personnalisé a été proposé à ces patients.

Pour ceux-ci, le syn-drome d’Asperger n’avait pas été évoqué lors de l’expertise. On peut se poser la question d’une sensibi-lisation trop peu importante des ex-perts psychologues et psychiatres à ce sujet.

Conclusion

Cette population de détenus est particulière de par la longueur des peines prononcées (supérieure à dix ans) et le carac-tère des passages à l’acte criminels (un pourcentage important d’agresseurs sexuels). Des études multicentriques seraient nécessaires en France a&n d’approfondir ce sujet. En effet, cela permettrait d’orienter la thérapie de certains patients qui sortent de prison sous obligation de soins.

SYNDROME D’ASPERGER ET CRIMINALITÉ SYNDROME D’ASPERGER ET CRIMINALITÉ Camille JANTZI Interne, DES de psychiatrie, Strasbourg 26 27 Le Psy Déchaîné N° 07‡Août 2012‡www.affep.fr Le Psy Déchaîné N° 07‡Août 2012‡www.affep.fr
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.

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zad
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Message par zad »

Jean a écrit :
Pour ceux-ci, le syndrome d’Asperger n’avait pas été évoqué lors de l’expertise. On peut se poser la question d’une sensibilisation trop peu importante des experts psychologues et psychiatres à ce sujet.
Cette constatation peut être admise. De toute façon, il n'a aucun diagnsotic de SA réellement effectué d'après les éléments donnés.
ah ben oui, mais cette conclusion je peux l'écrire à la fin de n’importe quelle article sur l'autisme en france ^^ c'est facile et ça n'engage à rien :)

edit : puis j'aime bien la litote : "une sensibilisation trop peu importante des experts" hihihi :) elle veux sans doute dire "une méconnaissance totale de la part des experts"
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