Asperger Adulte et relation à l'alcool ?
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Asperger Adulte et relation à l'alcool ?
Salut bonjour et je voudrai vous parler d'une relation en dehors ou vers les relations sociales qui pour faire comme tout le monde et entrer dans le cercle sociale amène à consommer de l’alcool... C'est mon cas, pendant longtemps pour avoir des amis j'allais dans les bars (je n'avais pas réellement de famille, juste pour la nourriture et l'habillement, voilà . Comment voulez vous faire une autobiographie dans ce cas. Voilà c'est dit et voilà
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Juste partir
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Re: Asperger Adulte et relation à l'acool ?
Dans cette section des présentations,
on ne créé donc que des présentations.
En attendant, je déplace ce sujet dans la
section "À propos de l'autisme et du S.A."...
Où préfères-tu que je déplace ton message ?
Dans ta présentation, ou bien dans ce sujet :
-> SA et alcool ?
Modification :
on ne créé donc que des présentations.
En attendant, je déplace ce sujet dans la
section "À propos de l'autisme et du S.A."...
Où préfères-tu que je déplace ton message ?
Dans ta présentation, ou bien dans ce sujet :
-> SA et alcool ?
Modification :
- 26/06/2015 : déplacement du sujet.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Asperger Adulte et relation à l'acool ?
Ça dépend des doses d'alcool et de leurs fréquences.
Si tu bois de l'alcool le vendredi soir et le samedi soir, ça ne devrait pas t'empêcher de travailler.
Si tu bois de l'alcool le vendredi soir et le samedi soir, ça ne devrait pas t'empêcher de travailler.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Asperger Adulte et relation à l'acool ?
Moi, je ne supporte pas l'alcool. C'est comme boire du vinaigre ou du jus de citron. C'est trop, trop fort. Même du punch. En plus ça me fait mal à la tête et me rend somnolant. Je risque pas d'être accro !
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Re: Asperger Adulte et relation à l'acool ?
Moi non plus je n'en bois jamais, c'est vraiment pas bon, et c'est moi qui suis bizarre parce que je comprend pas comment on peux aimer ca.
En plus essaye de me forcer à en boire "dans un but social".
Je ne comprend même pas qu'on peut avoir besoin de ça pour s'amuser. Il y a quelque chose qui m'échappe...
En plus essaye de me forcer à en boire "dans un but social".
Je ne comprend même pas qu'on peut avoir besoin de ça pour s'amuser. Il y a quelque chose qui m'échappe...
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Re: Asperger Adulte et relation à l'acool ?
Une bonne bière bien fraîche après une longue journée fatigante.
Un bon verre de vin rouge avec une bonne assiette de spaghettis au saumon et au safran.
Un verre de champagne pour désinhiber les timides.
Bon, bien sûr, ça ne résout pas les problèmes de communication à long terme.
Autrement, il y a les bières sans alcool.
cortex, si tu étais venu dans le Finistère au gîte de Luzec avec nous, .
Un bon verre de vin rouge avec une bonne assiette de spaghettis au saumon et au safran.
Un verre de champagne pour désinhiber les timides.
Bon, bien sûr, ça ne résout pas les problèmes de communication à long terme.
Autrement, il y a les bières sans alcool.
cortex, si tu étais venu dans le Finistère au gîte de Luzec avec nous, .
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Asperger Adulte et relation à l'acool ?
Je sais que les précoces ont une propension à devenir facilement accro : est-ce que c'est la même chose pour les SA ?
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Re: Asperger Adulte et relation à l'acool ?
Je n'ai jamais bu d'alcool, je sais que je ne parviendrais pas à consommer avec modération si j'aimais ça (et je ne bois que de l'eau plate).
Je crois que l'alcool peut être très dangereux pour certaines personnes autistes/aspies (dont moi), qui peuvent être encore plus aisément manipulées sous son emprise.
Ne pas boire d'alcool peut être une source d'exclusion, ou simplement ne pas aimer aller dans des soirées où les gens se rendent ivres (il y a parfois de la musique forte, ça achève de me convaincre de ne pas aller à ce genre de soirées), en ce qui me concerne ça crée toujours une distance entre ces gens-là et moi, quel que soit leur caractère, je ne crois pas pouvoir être l'ami proche de quelqu'un qui se rend ivre régulièrement en soirée (à distinguer de ceux qui boivent de temps en temps avec modération).
Les raisons pour lesquelles la majorité des jeunes d'aujourd'hui se rendent volontairement ivres dans des soirées m'échappent, c'est une bien curieuse façon de s'amuser...
Pour conclure ce qui me pose problème dans l'alcool, c'est l'absence de modération et le sentiment d'être exclu parce que je ne souhaite pas m'engager dans cette voie de l'auto-destruction, de la mort au volant, de la gueule de bois, la voie de l'ivresse.
Je crois que l'alcool peut être très dangereux pour certaines personnes autistes/aspies (dont moi), qui peuvent être encore plus aisément manipulées sous son emprise.
Ne pas boire d'alcool peut être une source d'exclusion, ou simplement ne pas aimer aller dans des soirées où les gens se rendent ivres (il y a parfois de la musique forte, ça achève de me convaincre de ne pas aller à ce genre de soirées), en ce qui me concerne ça crée toujours une distance entre ces gens-là et moi, quel que soit leur caractère, je ne crois pas pouvoir être l'ami proche de quelqu'un qui se rend ivre régulièrement en soirée (à distinguer de ceux qui boivent de temps en temps avec modération).
Les raisons pour lesquelles la majorité des jeunes d'aujourd'hui se rendent volontairement ivres dans des soirées m'échappent, c'est une bien curieuse façon de s'amuser...
Pour conclure ce qui me pose problème dans l'alcool, c'est l'absence de modération et le sentiment d'être exclu parce que je ne souhaite pas m'engager dans cette voie de l'auto-destruction, de la mort au volant, de la gueule de bois, la voie de l'ivresse.
D'un Z qui ne veut rien dire. Diagnostiqué Asperger en octobre 2013.
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Re: Asperger Adulte et relation à l'acool ?
moi j'adore l'alcool,
j' en boit chaque jour mais me limite a 3 verre par jour, ni plus ni moins
3 verres de vin le soir ou 1 biere dans la journée et 2 de vin le soir (ou 2 bieres et 1 de vin en été)
je ne passe pas un jour sans boire , c'est mon seul plaisir ,
c'est la seule chose qui me fait un peu sourire,
si j'ai une maladie je n 'arreterai pas l'alcool,
car c'est vraiment la seule chose qui me remonte un peu l'humeur
étant vraiment dans un desespoir enorme de solitude
j'ai testé des tas de drogue et tombe accros a toutes mais les ai toutes détestés
sauf le vin , que j 'arrive a gerer en ne depassant pas les 3 verres, depuis15 ans
(j aime aussi le café que je limite a 4 tasse max par jour)
par contre je ne bois que seule, je n 'aime pas du tout boire avec quelqu 'un
c'est comme manger, j'adore manger ,mais que seule,
sinon je ne digere pas et j'ai encore faim ou besoin de boire après
et je les deguste avec moins de plaisir
en plus je veux toujours donner un bon exemple, donc je ne veux pas stimuler les autres a boire
surtout que moi je tient très bien l'alcool,c
buvant depuis mes 14 ans,alors que les autres sont moins disciplinés ou le gèrent moins
je refusais de boire quand j'avai des ex qui buvaient
car je voyai que sur eux ca ne faisait pas l'effet que ca me fait
mes 2 derniers ex etaient ,l un diabetique et l'autre ex alcoolo
donc ils ne buvaient jamais
ce qui m'arrangait
depuis la solitude dans laquele je suis ces dernieres années
si je ne peux plus boire ,je crois que je me tue
bien sur l'alcool est nocif, tout comme le café et tant mieux ceux qui n aime pas
moi j'aime tout ce qui se mange ou bois
sauf le whisky
voilà
j' en boit chaque jour mais me limite a 3 verre par jour, ni plus ni moins
3 verres de vin le soir ou 1 biere dans la journée et 2 de vin le soir (ou 2 bieres et 1 de vin en été)
je ne passe pas un jour sans boire , c'est mon seul plaisir ,
c'est la seule chose qui me fait un peu sourire,
si j'ai une maladie je n 'arreterai pas l'alcool,
car c'est vraiment la seule chose qui me remonte un peu l'humeur
étant vraiment dans un desespoir enorme de solitude
j'ai testé des tas de drogue et tombe accros a toutes mais les ai toutes détestés
sauf le vin , que j 'arrive a gerer en ne depassant pas les 3 verres, depuis15 ans
(j aime aussi le café que je limite a 4 tasse max par jour)
par contre je ne bois que seule, je n 'aime pas du tout boire avec quelqu 'un
c'est comme manger, j'adore manger ,mais que seule,
sinon je ne digere pas et j'ai encore faim ou besoin de boire après
et je les deguste avec moins de plaisir
en plus je veux toujours donner un bon exemple, donc je ne veux pas stimuler les autres a boire
surtout que moi je tient très bien l'alcool,c
buvant depuis mes 14 ans,alors que les autres sont moins disciplinés ou le gèrent moins
je refusais de boire quand j'avai des ex qui buvaient
car je voyai que sur eux ca ne faisait pas l'effet que ca me fait
mes 2 derniers ex etaient ,l un diabetique et l'autre ex alcoolo
donc ils ne buvaient jamais
ce qui m'arrangait
depuis la solitude dans laquele je suis ces dernieres années
si je ne peux plus boire ,je crois que je me tue
bien sur l'alcool est nocif, tout comme le café et tant mieux ceux qui n aime pas
moi j'aime tout ce qui se mange ou bois
sauf le whisky
voilà
diagnostiquée autiste hpi le 2 dec 2014,après 42 ans de survie et souffrance.
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- Prolifique
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Re: Asperger Adulte et relation à l'acool ?
+1, c'est la même chose pour moi. Il m'arrive parfois de goûter un tout petit peu, mais je n'ai jamais trouvé de goût qui me plait. La seule boisson alcoolisée que j'arrive à boire, c'est le panachéMoi non plus je n'en bois jamais, c'est vraiment pas bon, et c'est moi qui suis bizarre parce que je comprend pas comment on peux aimer ca.
En plus essaye de me forcer à en boire "dans un but social".
J'étais au gite, je n'ai pas bu d'alcool et ça s'est bien passé Freeshostcortex, si tu étais venu dans le Finistère au gîte de Luzec avec nous, .
Diagnostiquée en février 2015 (psychiatre libéral) puis confirmation au CRA en novembre 2016
On peut revenir de tout, sans être parti très loin, on peut revenir de loin, sans être parti du tout ! - Bazar et bémols
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- Prolifique
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Re: Asperger Adulte et relation à l'acool ?
Je bois pas d'alcool non plus et ne comprend pas vraiment l’intérêt d'en boire, certaines personnes ne conçoivent pas de faire la fête sans boire.
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.
Tous différents , tous humains!
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Re: Asperger Adulte et relation à l'acool ?
J'ai une relation compliquée à l'alcool.
Jeune, dès ma première sortie "sociale" le soir, j'ai bu mes premières liqueurs(bien sucrées) qui se sont révélées être indispensables pour supporter ce genre de socialisation, mais consciente que je mettais le pied dans l'autodestruction, puisqu'au fond tout ce cirque me dégoûtait, mais je n'ai pas eu la force de caractère de m'éloigner de mon but ultime : l'intégration à tout prix(il faut dire à ma décharge que j'étais déjà très isolée).
Ensuite, cela a continué de la même façon, à chaque tentative de socialisation sinon c'était intenable pour moi. Le problème, c'est que je n'ai pas de limite, c'est quasi impossible pour moi de m'arrêter juste après deux bières par exemple et si quelqu'un tente de me raisonner ou de m'en empêcher, la frustration est tellement énorme que je rentre dans une énorme colère
Il y a quelques temps, j'ai passé 3 ans avec quelqu'un qui n'était peut-être pas encore alcoolique mais pas loin, il buvait à chaque occasion, sa famille était pareil, c'était l'horreur chez eux quand on allait y manger, ça se terminait invariablement de la même manière, ils étaient tous bourrés à chanter et à "gueuler", l'enfer
On buvait ensemble en toute occasion(car quand on veut boire, il peut y avoir de nombreuses occasions, pour fêter ci, pour se détendre de ça, on peut en inventer à foison). J'ai senti que le danger n'était pas loin, je commençais à avoir des tremblements, j'ai stoppé net.
Et lui, malgré ce que je lui avais dit(je lui avais clairement dit que je commençais à devenir accro physiquement), à tenté plusieurs fois de me faire boire. Il préférait que je sois alcoolique que de boire seul sans doute
Une fois le type largué, j'ai eu encore recours aux bières lors de tentatives de socialisation avec des HPI. J'ai découvert le SA, j'ai mieux compris, j'ai tenté une sortie sans alcool avec eux et c'était l'enfer de l'ennui et du malaise
J'ai compris que je pourrai difficilement faire des sorties "de groupe" avec des gens que je connais peu sans alcool, tout simplement parce que je déteste cette situation(le pourquoi n'est pas encore hyper clair), je n'y arrive pas.
Alors maintenant, je fais des sorties adaptées et la dernière tentative au vitel menthe a été très agréable . Mais nous n'étions que deux et j'avais déjà rencontré la personne à plusieurs reprises.
Je ne veux plus boire d'alcool, surtout pas de bière et vivre au plus près de ce que je peux/veux faire.
Jeune, dès ma première sortie "sociale" le soir, j'ai bu mes premières liqueurs(bien sucrées) qui se sont révélées être indispensables pour supporter ce genre de socialisation, mais consciente que je mettais le pied dans l'autodestruction, puisqu'au fond tout ce cirque me dégoûtait, mais je n'ai pas eu la force de caractère de m'éloigner de mon but ultime : l'intégration à tout prix(il faut dire à ma décharge que j'étais déjà très isolée).
Ensuite, cela a continué de la même façon, à chaque tentative de socialisation sinon c'était intenable pour moi. Le problème, c'est que je n'ai pas de limite, c'est quasi impossible pour moi de m'arrêter juste après deux bières par exemple et si quelqu'un tente de me raisonner ou de m'en empêcher, la frustration est tellement énorme que je rentre dans une énorme colère
Il y a quelques temps, j'ai passé 3 ans avec quelqu'un qui n'était peut-être pas encore alcoolique mais pas loin, il buvait à chaque occasion, sa famille était pareil, c'était l'horreur chez eux quand on allait y manger, ça se terminait invariablement de la même manière, ils étaient tous bourrés à chanter et à "gueuler", l'enfer
On buvait ensemble en toute occasion(car quand on veut boire, il peut y avoir de nombreuses occasions, pour fêter ci, pour se détendre de ça, on peut en inventer à foison). J'ai senti que le danger n'était pas loin, je commençais à avoir des tremblements, j'ai stoppé net.
Et lui, malgré ce que je lui avais dit(je lui avais clairement dit que je commençais à devenir accro physiquement), à tenté plusieurs fois de me faire boire. Il préférait que je sois alcoolique que de boire seul sans doute
Une fois le type largué, j'ai eu encore recours aux bières lors de tentatives de socialisation avec des HPI. J'ai découvert le SA, j'ai mieux compris, j'ai tenté une sortie sans alcool avec eux et c'était l'enfer de l'ennui et du malaise
J'ai compris que je pourrai difficilement faire des sorties "de groupe" avec des gens que je connais peu sans alcool, tout simplement parce que je déteste cette situation(le pourquoi n'est pas encore hyper clair), je n'y arrive pas.
Alors maintenant, je fais des sorties adaptées et la dernière tentative au vitel menthe a été très agréable . Mais nous n'étions que deux et j'avais déjà rencontré la personne à plusieurs reprises.
Je ne veux plus boire d'alcool, surtout pas de bière et vivre au plus près de ce que je peux/veux faire.
Officiellement non-autiste
"J'aurais pas été besoin" Nikos Aliagas, philosophe grec des Lumières
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Re: Asperger Adulte et relation à l'acool ?
Boire un verre ou deux, ne me dérange pas, surtout si c'est du rosé bien frais
Mais plus... Je ne supporte pas de ne plus avoir le contrôle, donc non merci!
Mais plus... Je ne supporte pas de ne plus avoir le contrôle, donc non merci!
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Re: Asperger Adulte et relation à l'acool ?
Je vais essayer de répondre dans l'ordre : Pupuce et Rebecca ont bien saisi ce dont je voulais parler est bien abordé par elles. Il s'agit d'un problème de socialisation et voilà. Ceci c'est passé il y a un temps et le soucis qui se pose est que j'en suis à cette époque dans mon autobiographie. Aujourd'hui, j'aime bien boire un verre ou deux de temps en temps mais n'essaie plus de "socialiser" par cet intermédiaire ça ne pas été d'une grande utilité... Donc voilà, comme d'habitude je ne suis pas très claire dans l'expression mais j'espère que vous avez saisi ce dont je voulais parler. Désolé on m'appelle en cuisine... Je reviendrai plus tard
Pupuce a écrit :J'ai une relation compliquée à l'alcool.
Jeune, dès ma première sortie "sociale" le soir, j'ai bu mes premières liqueurs(bien sucrées) qui se sont révélées être indispensables pour supporter ce genre de socialisation, mais consciente que je mettais le pied dans l'autodestruction, puisqu'au fond tout ce cirque me dégoûtait, mais je n'ai pas eu la force de caractère de m'éloigner de mon but ultime : l'intégration à tout prix(il faut dire à ma décharge que j'étais déjà très isolée).
Ensuite, cela a continué de la même façon, à chaque tentative de socialisation sinon c'était intenable pour moi. Le problème, c'est que je n'ai pas de limite, c'est quasi impossible pour moi de m'arrêter juste après deux bières par exemple et si quelqu'un tente de me raisonner ou de m'en empêcher, la frustration est tellement énorme que je rentre dans une énorme colère
Il y a quelques temps, j'ai passé 3 ans avec quelqu'un qui n'était peut-être pas encore alcoolique mais pas loin, il buvait à chaque occasion, sa famille était pareil, c'était l'horreur chez eux quand on allait y manger, ça se terminait invariablement de la même manière, ils étaient tous bourrés à chanter et à "gueuler", l'enfer
On buvait ensemble en toute occasion(car quand on veut boire, il peut y avoir de nombreuses occasions, pour fêter ci, pour se détendre de ça, on peut en inventer à foison). J'ai senti que le danger n'était pas loin, je commençais à avoir des tremblements, j'ai stoppé net.
Et lui, malgré ce que je lui avais dit(je lui avais clairement dit que je commençais à devenir accro physiquement), à tenté plusieurs fois de me faire boire. Il préférait que je sois alcoolique que de boire seul sans doute
Une fois le type largué, j'ai eu encore recours aux bières lors de tentatives de socialisation avec des HPI. J'ai découvert le SA, j'ai mieux compris, j'ai tenté une sortie sans alcool avec eux et c'était l'enfer de l'ennui et du malaise
J'ai compris que je pourrai difficilement faire des sorties "de groupe" avec des gens que je connais peu sans alcool, tout simplement parce que je déteste cette situation(le pourquoi n'est pas encore hyper clair), je n'y arrive pas.
Alors maintenant, je fais des sorties adaptées et la dernière tentative au vitel menthe a été très agréable . Mais nous n'étions que deux et j'avais déjà rencontré la personne à plusieurs reprises.
Je ne veux plus boire d'alcool, surtout pas de bière et vivre au plus près de ce que je peux/veux faire.
rebecca a écrit :moi j'adore l'alcool,
j' en boit chaque jour mais me limite a 3 verre par jour, ni plus ni moins
3 verres de vin le soir ou 1 biere dans la journée et 2 de vin le soir (ou 2 bieres et 1 de vin en été)
je ne passe pas un jour sans boire , c'est mon seul plaisir ,
c'est la seule chose qui me fait un peu sourire,
si j'ai une maladie je n 'arreterai pas l'alcool,
car c'est vraiment la seule chose qui me remonte un peu l'humeur
étant vraiment dans un desespoir enorme de solitude
j'ai testé des tas de drogue et tombe accros a toutes mais les ai toutes détestés
sauf le vin , que j 'arrive a gerer en ne depassant pas les 3 verres, depuis15 ans
(j aime aussi le café que je limite a 4 tasse max par jour)
par contre je ne bois que seule, je n 'aime pas du tout boire avec quelqu 'un
c'est comme manger, j'adore manger ,mais que seule,
sinon je ne digere pas et j'ai encore faim ou besoin de boire après
et je les deguste avec moins de plaisir
en plus je veux toujours donner un bon exemple, donc je ne veux pas stimuler les autres a boire
surtout que moi je tient très bien l'alcool,c
buvant depuis mes 14 ans,alors que les autres sont moins disciplinés ou le gèrent moins
je refusais de boire quand j'avai des ex qui buvaient
car je voyai que sur eux ca ne faisait pas l'effet que ca me fait
mes 2 derniers ex etaient ,l un diabetique et l'autre ex alcoolo
donc ils ne buvaient jamais
ce qui m'arrangait
depuis la solitude dans laquele je suis ces dernieres années
si je ne peux plus boire ,je crois que je me tue
bien sur l'alcool est nocif, tout comme le café et tant mieux ceux qui n aime pas
moi j'aime tout ce qui se mange ou bois
sauf le whisky
voilà
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Re: Asperger Adulte et relation à l'acool ?
J'apprécie la bière, j'ai tendance à en siroter très souvent, du milieu d'aprem jusqu'au soir.
Après, je ne suis jamais saoul, je ne le supporte pas. Quoiqu'un léger effet m'est quand même agréable.
Même si c'est devenu une habitude, surtout depuis quelques années ou je n'ai quasiment plus aucune activité en dehors de chez moi, je n'en suis pas accro.
Hier par exemple, vu que j'avais un bilan médical à faire, je n'ai pas bu une goutte hier et avant hier, pour ne pas fausser les résultats (au risque de, éventuellement)
Je n'aime pas les alcools forts, à part une téquilla + sel + citron, très rarement ... mais ça fait des années que je n'en ai pas consommé.
Cheers !
edit : lorsqu'on a un léger effet, c'est vrai que ça désinhibe, ça décontracte, mais je n'ai jamais vu ça comme un "outil social". Par contre je n'ai jamais compris pourquoi certains s'en gave : ils aiment peut-être être malades, vomir, et avoir mal à la tête ... Pareil pour ceux qui ont l'alcool mauvais
Après, je ne suis jamais saoul, je ne le supporte pas. Quoiqu'un léger effet m'est quand même agréable.
Même si c'est devenu une habitude, surtout depuis quelques années ou je n'ai quasiment plus aucune activité en dehors de chez moi, je n'en suis pas accro.
Hier par exemple, vu que j'avais un bilan médical à faire, je n'ai pas bu une goutte hier et avant hier, pour ne pas fausser les résultats (au risque de, éventuellement)
Je n'aime pas les alcools forts, à part une téquilla + sel + citron, très rarement ... mais ça fait des années que je n'en ai pas consommé.
Cheers !
edit : lorsqu'on a un léger effet, c'est vrai que ça désinhibe, ça décontracte, mais je n'ai jamais vu ça comme un "outil social". Par contre je n'ai jamais compris pourquoi certains s'en gave : ils aiment peut-être être malades, vomir, et avoir mal à la tête ... Pareil pour ceux qui ont l'alcool mauvais
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"