Question aux aspi diagnostiqués très tardivement.
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- Prolifique
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Question aux aspi diagnostiqués très tardivement.
Je ressent cela depuis le debut.j ai voulu attendre pour avoir du recul, mais ça ne change pas:
6 mois après le diagnostic officiel, d aspi et hpi:
C est un enorme soulagement d enfin pouvoir comprendre tout mon passé et présent, néanmoins je me sens plus mal qu avant.
avant je n étais consciente de rien quantrreries et pensai que les autres étaient fous, sourds, aveugles, idiots , etc...
maintenant que j ai tout compris et me vois un peu, et que les test et ma neutopsy me montrent ma différence,je suis 1000 fois plus triste, timide et encore plus retirée du monde qu avant,
je n aborde plus personne, ne parle plus apersonne, ne sors plus et refuse toute interraction.
par choix, depit par avance et mon seul espoir de rencontrer un jour la bonne personne commence a s anéantir sérieusement.
je me sensmoins stressée, , car je vois moins de monde mais suis plus seule et désespérée.
Comme si on m avait enlevé am naïveté qui seule me laisait un espoir.
Avez vous aussi vecu cela?
6 mois après le diagnostic officiel, d aspi et hpi:
C est un enorme soulagement d enfin pouvoir comprendre tout mon passé et présent, néanmoins je me sens plus mal qu avant.
avant je n étais consciente de rien quantrreries et pensai que les autres étaient fous, sourds, aveugles, idiots , etc...
maintenant que j ai tout compris et me vois un peu, et que les test et ma neutopsy me montrent ma différence,je suis 1000 fois plus triste, timide et encore plus retirée du monde qu avant,
je n aborde plus personne, ne parle plus apersonne, ne sors plus et refuse toute interraction.
par choix, depit par avance et mon seul espoir de rencontrer un jour la bonne personne commence a s anéantir sérieusement.
je me sensmoins stressée, , car je vois moins de monde mais suis plus seule et désespérée.
Comme si on m avait enlevé am naïveté qui seule me laisait un espoir.
Avez vous aussi vecu cela?
diagnostiquée autiste hpi le 2 dec 2014,après 42 ans de survie et souffrance.
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Re: Question aux aspi diagnostiqués très tardivement.
Oui, un peu. J'ai davantage conscience de mes difficultés, et c'est pesant. Noue des contacts avec les aspies de ta région, tu pourras, j'espère te faire des amis en chair et en os, et qui sait, trouver ta moitié
En attendant, y a nous, tes amis virtuels !
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Re: Question aux aspi diagnostiqués très tardivement.
Oui, je vis exactement ça.
Je pense qu'avant je devais tellement réfléchir à faire comme les autres, à faire ce que les autres attendaient de moi, à m'adapter à la société que ça m’empêchait presque de "penser".
Jusqu'au moment où ça ne fonctionnement plus, et là, on comprend plus rien on déprime, on consule et on a enfin une réponse.
Maintenant, je réfléchis à d'autre chose, à essayer de comprendre les autres, et... à ne pas comprendre finalement. Je trouves que le monde ne tourne vraiment pas ronds...
Je n'ai pas vraiment de motivation à trouver du plaisir dans les choses (parce que je recherches un intérêt à tout), donc je m'ennuie...
Je n'accepte pas non plus vraiment l'idée que je doive me "forcer" à me sociabiliser, donc je ne vois pas grand monde non plus.
Je n'ai pas trop de recul par contre (je n'ai la confirmation que depuis moins de 6 mois). Donc j'espère que ça s'arrangera avec le temps...
Je pense qu'avant je devais tellement réfléchir à faire comme les autres, à faire ce que les autres attendaient de moi, à m'adapter à la société que ça m’empêchait presque de "penser".
Jusqu'au moment où ça ne fonctionnement plus, et là, on comprend plus rien on déprime, on consule et on a enfin une réponse.
Maintenant, je réfléchis à d'autre chose, à essayer de comprendre les autres, et... à ne pas comprendre finalement. Je trouves que le monde ne tourne vraiment pas ronds...
Je n'ai pas vraiment de motivation à trouver du plaisir dans les choses (parce que je recherches un intérêt à tout), donc je m'ennuie...
Je n'accepte pas non plus vraiment l'idée que je doive me "forcer" à me sociabiliser, donc je ne vois pas grand monde non plus.
Je n'ai pas trop de recul par contre (je n'ai la confirmation que depuis moins de 6 mois). Donc j'espère que ça s'arrangera avec le temps...
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Re: Question aux aspi diagnostiqués très tardivement.
C'est vrai que l'étape de la relecture de la vie à la lumière du spectre peut être difficile. C'est vrai aussi qu'on se sent plus nu quand on a enlevé l'illusion d'une immersion parfaite et sans défaut. Mais j'ai décidé de ne pas me juger. Je regarde plutôt ma vie jusque-là avec bienveillance, en le disant que finalement, j'avais un obstacle majeur et que même sans le connaître, je l'ai plutôt bien affronté.
J'ai du décider aussi de ne pas (trop) changer ma façon de vivre, j'ai du me forcer un peu. Je me soumets moins aux choses dont je sais qu'elles me fatigueront sans vraiment de retour, mais globalement je ne me suis pas retiré du monde. Mais j'en ai eu envie. J'ai juste adapté.
Également, le fait d'avoir rencontré des gens "comme moi" m'a beaucoup aidé, en ancrant bien fermement dans mon esprit que je ne suis pas moins fonctionnel que les autres, juste décalé. Ma façon de fonctionner n'est pas vouée à l'échec, elle est juste minoritaire dans la société.
Je te souhaite une bonne route vers un peu de sérénité, que tu trouves une façon d'être qui te corresponde et qui te permette d'atteindre les objectifs qui te plaisent.
J'ai du décider aussi de ne pas (trop) changer ma façon de vivre, j'ai du me forcer un peu. Je me soumets moins aux choses dont je sais qu'elles me fatigueront sans vraiment de retour, mais globalement je ne me suis pas retiré du monde. Mais j'en ai eu envie. J'ai juste adapté.
Également, le fait d'avoir rencontré des gens "comme moi" m'a beaucoup aidé, en ancrant bien fermement dans mon esprit que je ne suis pas moins fonctionnel que les autres, juste décalé. Ma façon de fonctionner n'est pas vouée à l'échec, elle est juste minoritaire dans la société.
Je te souhaite une bonne route vers un peu de sérénité, que tu trouves une façon d'être qui te corresponde et qui te permette d'atteindre les objectifs qui te plaisent.
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Re: Question aux aspi diagnostiqués très tardivement.
oui ça me parle aussi.
Mais comme winston je me dis que je m'en suis plutot pas mal sortie (bon apres tout est relatif, si on considère que "bien sorti" c'est avoir un bon job, une maison, une vie sociale epanouie etc c'est niet..mais j'ai une famille géniale, un passé difficile mais affronté, quelques amis, je ne me plains pas. )
mais j'ai cette fatigue qui est encore plus la peut etre car je me bats moins, disons, plus pareil.j'ai laissé tomber l'illusion de la normalité, ca apporte un confort mais aussi une tristesse.
Mais comme winston je me dis que je m'en suis plutot pas mal sortie (bon apres tout est relatif, si on considère que "bien sorti" c'est avoir un bon job, une maison, une vie sociale epanouie etc c'est niet..mais j'ai une famille géniale, un passé difficile mais affronté, quelques amis, je ne me plains pas. )
mais j'ai cette fatigue qui est encore plus la peut etre car je me bats moins, disons, plus pareil.j'ai laissé tomber l'illusion de la normalité, ca apporte un confort mais aussi une tristesse.
1973 ( TSA, hpi, diag CRA 2012) de 4 enfants (tsa/ hpi, tdah, hpi et autres.)...)
https://cieharmonieautiste.jimdo.com/
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Re: Question aux aspi diagnostiqués très tardivement.
Merci pour vos réponses,
zut alors, vous êtes donc nombreux à vivre ça!
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diagnostiquée autiste hpi le 2 dec 2014,après 42 ans de survie et souffrance.
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Re: Question aux aspi diagnostiqués très tardivement.
ça passe avec le temps
comme dit winston, faut regarder son passé avec bienveillance, et eviter de se morfondre là dessus.
au sujet de la socialisation, il faut un peu se forcer (à rencontrer des gens & à leur faire confiance), car puisque vous savez que c'est pas votre fort, ça devient possible de choisir les conditions (où, quand, qui) et ça devient agréable de voir du monde.
concernant l'avenir, je trouve au contraire que ça ouvre des possibilités, là où tout était echecs avant, je sais ce qui va marcher ou pas désormais.
la condition c'est évidemment d'avoir envie de mener sa vie comme on le souhaite, et du mieux possible, d'améliorer sa qualité de vie.
je ne suis pas étonné que la depression guete apres le moment du diagnostic, pcq il faut se reconstruire entièrement à la lumière du diagnostic.
(cela dit, c'est valable peu importe le diagnostic, autisme ou n'importe quoi d'autre !)
si vous passez pas un bon moment post-diag, n'hésitez pas à demander de l'aide et à vous faire suivre par un psy, ça ne peut que faire du bien (et meme prendre un medoc anti depression si nessaire, l'autisme n'interdit pas d'être depressif)
comme dit winston, faut regarder son passé avec bienveillance, et eviter de se morfondre là dessus.
au sujet de la socialisation, il faut un peu se forcer (à rencontrer des gens & à leur faire confiance), car puisque vous savez que c'est pas votre fort, ça devient possible de choisir les conditions (où, quand, qui) et ça devient agréable de voir du monde.
concernant l'avenir, je trouve au contraire que ça ouvre des possibilités, là où tout était echecs avant, je sais ce qui va marcher ou pas désormais.
la condition c'est évidemment d'avoir envie de mener sa vie comme on le souhaite, et du mieux possible, d'améliorer sa qualité de vie.
je ne suis pas étonné que la depression guete apres le moment du diagnostic, pcq il faut se reconstruire entièrement à la lumière du diagnostic.
(cela dit, c'est valable peu importe le diagnostic, autisme ou n'importe quoi d'autre !)
si vous passez pas un bon moment post-diag, n'hésitez pas à demander de l'aide et à vous faire suivre par un psy, ça ne peut que faire du bien (et meme prendre un medoc anti depression si nessaire, l'autisme n'interdit pas d'être depressif)
TSA
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Re: Question aux aspi diagnostiqués très tardivement.
J'ai remarqué que je rame plus qu'avant sur certains points, tandis que d'autres me paraissent plus confortables, mais c'est depuis que j'ai découvert que le sa me correspondait que j'observe ces changements, donc déjà avant le diag...
Les aspects qui sont devenus plus difficiles je pense que c'est du fait que je compense moins bien qu'avant.
J'ai remarqué aussi que j'interagis beaucoup moins, je pense que c'est parce que ça n'a plus de sens pour moi de me forcer à aller contre ma nature tant que ce n'est pas indispensable.
Donc je ne socialise que lorsque je le décide ou lorsque je n'ai pas le choix, mais je ne fais plus les efforts que je faisais avant pour socialiser, du coup je sors encore moins qu'avant et ne me force plus à contacter qui que ce soit
(mes deux amies je ne les ai pas revues depuis plus d'un an et je ne suis pas pressées de les revoir...), il y a davantage de "laisser-aller" dans la gestion de ma vie aussi.
Lorsque je regarde en arrière j'ai une certaine auto-compassion pour tout ce que j'ai enduré, tous les efforts que j'ai dû fournir pour en arriver là où je suis et je souhaite maintenant me préserver pour garder mon énergie pour les choses indispensables (ça fait déjà beaucoup),
je suis donc bien plus indulgente avec moi-même et si je fonctionne moins bien qu'avant, tant pis, ce qui m'importe c'est d'être en accord avec ce que je suis et de me sentir au mieux.
Mais je ne me sens pas particulièrement triste, ni seule, mis à part la solitude sentimentale qui était déjà présente avant et de ce côté-ci, le fait de pouvoir comprendre en quoi je suis célibataire contrairement à avant,
fait que le célibat me pèse moins même si ça reste une déception, je le vis mieux...
Je pensais aussi que ce serait le temps que je m'adapte à cet éclairage et puis je me dis que ça semble plutôt s'installer.
Etant donné que j'ai plus conscience de mes difficultés, conscience que je compense lorsque je le fait, j'ai l'impression de ramer davantage qu'avant, c'est sûr...
D'avoir conscience de mes limites et de toutes les fois où je dois me surpasser, participe à cette impression que c'est plus difficile qu'avant, mais comme je le dis plus haut il y a aussi plein d'aspects où c'est plus facile ou confortable pour moi qu'auparavant.
J'imagine qu'il faut un certain temps pour trouver ses marques, agencer sa vie en fonction, trouver un nouvel équilibre intérieur par rapport à cette prise de conscience de fonctionner différemment.
Les aspects qui sont devenus plus difficiles je pense que c'est du fait que je compense moins bien qu'avant.
J'ai remarqué aussi que j'interagis beaucoup moins, je pense que c'est parce que ça n'a plus de sens pour moi de me forcer à aller contre ma nature tant que ce n'est pas indispensable.
Donc je ne socialise que lorsque je le décide ou lorsque je n'ai pas le choix, mais je ne fais plus les efforts que je faisais avant pour socialiser, du coup je sors encore moins qu'avant et ne me force plus à contacter qui que ce soit
(mes deux amies je ne les ai pas revues depuis plus d'un an et je ne suis pas pressées de les revoir...), il y a davantage de "laisser-aller" dans la gestion de ma vie aussi.
Lorsque je regarde en arrière j'ai une certaine auto-compassion pour tout ce que j'ai enduré, tous les efforts que j'ai dû fournir pour en arriver là où je suis et je souhaite maintenant me préserver pour garder mon énergie pour les choses indispensables (ça fait déjà beaucoup),
je suis donc bien plus indulgente avec moi-même et si je fonctionne moins bien qu'avant, tant pis, ce qui m'importe c'est d'être en accord avec ce que je suis et de me sentir au mieux.
Mais je ne me sens pas particulièrement triste, ni seule, mis à part la solitude sentimentale qui était déjà présente avant et de ce côté-ci, le fait de pouvoir comprendre en quoi je suis célibataire contrairement à avant,
fait que le célibat me pèse moins même si ça reste une déception, je le vis mieux...
Je pensais aussi que ce serait le temps que je m'adapte à cet éclairage et puis je me dis que ça semble plutôt s'installer.
Etant donné que j'ai plus conscience de mes difficultés, conscience que je compense lorsque je le fait, j'ai l'impression de ramer davantage qu'avant, c'est sûr...
D'avoir conscience de mes limites et de toutes les fois où je dois me surpasser, participe à cette impression que c'est plus difficile qu'avant, mais comme je le dis plus haut il y a aussi plein d'aspects où c'est plus facile ou confortable pour moi qu'auparavant.
J'imagine qu'il faut un certain temps pour trouver ses marques, agencer sa vie en fonction, trouver un nouvel équilibre intérieur par rapport à cette prise de conscience de fonctionner différemment.
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Re: Question aux aspi diagnostiqués très tardivement.
Rebecca, 6 mois en connaissance de cause pour un "recul" sur une vie de 42 ans... c'est très peu, comme temps d'assimilation et pour trouver l'équilibre d'une vie nouvelle.
De ce que je me rappelle de ton parcours, une hypothèse plausible est que ces six derniers mois (ou en tout cas depuis que tu as arrêté ton ancien boulot) t'a surtout permis de te remettre de la sorte de burn-out professionnel que tu as eu. Tu as reçu le diagnostic. Mais je ne sais pas si on peut digérer psychologiquement ces deux choses en même temps, tu vois où j'en viens? Ca demande du temps.
Par ailleurs il me semble que ton isolement est aussi lié au manque de structures associatives locales autour de toi, parce que sans doute que tu sortirais un peu plus si c'était pour retrouver un milieu aspie-friendly, donc respectueux de ton fonctionnement.
De ce que je me rappelle de ton parcours, une hypothèse plausible est que ces six derniers mois (ou en tout cas depuis que tu as arrêté ton ancien boulot) t'a surtout permis de te remettre de la sorte de burn-out professionnel que tu as eu. Tu as reçu le diagnostic. Mais je ne sais pas si on peut digérer psychologiquement ces deux choses en même temps, tu vois où j'en viens? Ca demande du temps.
Par ailleurs il me semble que ton isolement est aussi lié au manque de structures associatives locales autour de toi, parce que sans doute que tu sortirais un peu plus si c'était pour retrouver un milieu aspie-friendly, donc respectueux de ton fonctionnement.
TSA
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Re: Question aux aspi diagnostiqués très tardivement.
La dépression au début de l'âge adulte est normale pour une personne autiste. Les antidépresseurs n'ont pas de contre-indications à long terme. Mais tout celà est à discuter personne par personne.had a écrit :si vous passez pas un bon moment post-diag, n'hésitez pas à demander de l'aide et à vous faire suivre par un psy, ça ne peut que faire du bien (et meme prendre un medoc anti depression si nessaire, l'autisme n'interdit pas d'être depressif)
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Question aux aspi diagnostiqués très tardivement.
bien entendu, cela suppose que le psy n'est pas trop borné.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Question aux aspi diagnostiqués très tardivement.
J ai vu dix psy pendant 25 ans, et aucun ne m a servi le moins du monde.meme pas 1h sur 25 année. Je l ai toujours dit.Certains avaient l honneteté de me dire dès le depart que je n en avait pas besoin car je m analisait mieux qu eux ne le faisaient.pour les antidépresseurs , le seul ami que j ai eu s est suicidé a cause d eux , et dans la masse de mes patients, un grand nombre en prenait et 100 pour cents de ceux ci m ont a jamais renforcés a l idee que je préfère mourir qu a en prendre, tellementaça abrutti totalement.
en plus je bois trois verre de vins chaque soir, ce qui est ma seule joie et plaisir que je m octroi, avant d aller danser, et ces medicaments sont incompatibles avec l alcool.
on est tous différents, pour moi un medicament est très nocif, ayant eté surrintoxiquée tres dangereusement depuis le ventre de ma mère jusqu a mon indépendance et après tous les passages aux drogues , donc jusqu a 22 ans.
Etant dans la médecine,que j ai appris justement pour me soigner de ces diverses intoxications, je prend tout ce qui peut jouer contre la dépression mais qui est naturel et sans effet pervers.mais j ai cottoyé des milliers de dépressifs et je n en suis pas du tout, je peux rigoler très fort et vite , suis alerte, et suis heureuse et passionnée si un sujet me stimule....
mon problème n a rien a avoir, c est la lucidité nouvelle de toute ma différence et la peur qui en découle de ne pouvoir trouver personne qui m aimerai ou que je supporterai.
Et aussi, comme dit galaxie , les énormes subits changements de vie, car ca faisait 15 ans que je ne m ettai arreté de travailler que 4 jours maxi, donc voyai des patients chaque jours (avec fatigue immense etc mais l obligation de paraître parfaite et donc d être souriante...
et d avoir un copain me faisait un peu me sentir aimée (bon là j écris jne phrase dont je doute énormément du contenu et je doute enormenent de sa verité)
Galaxie, tu as tout a fait raison, pour être honnête j ai en fait 3 chosesàa digérer, toutes trois absolument nouvelles pour moi :
depuis le diagnostic , j ai arrêté mon travail mais j ai aussi quitté mon petit ami,
suis donc aussi sans petit copain depuis 6 mois, ce qui est une première depuis mes 15 ans!
En fait c est par choix, j ai arrêté ce qui me stressait le plus et était trop dur à supporter.
j ai toujours eu du mal a gérer le temps.
6 mois me semblent des année...cinq minutes à attendre me paraissent 3 heures!
J ai toujours l impression que je vais mourrir bientot et j ai peur de perdre mon temps.
bie sur je connais par coeur les phrases de sagesses quant a la patience, mais pour les appliquer c est plus difficile.
en plus je bois trois verre de vins chaque soir, ce qui est ma seule joie et plaisir que je m octroi, avant d aller danser, et ces medicaments sont incompatibles avec l alcool.
on est tous différents, pour moi un medicament est très nocif, ayant eté surrintoxiquée tres dangereusement depuis le ventre de ma mère jusqu a mon indépendance et après tous les passages aux drogues , donc jusqu a 22 ans.
Etant dans la médecine,que j ai appris justement pour me soigner de ces diverses intoxications, je prend tout ce qui peut jouer contre la dépression mais qui est naturel et sans effet pervers.mais j ai cottoyé des milliers de dépressifs et je n en suis pas du tout, je peux rigoler très fort et vite , suis alerte, et suis heureuse et passionnée si un sujet me stimule....
mon problème n a rien a avoir, c est la lucidité nouvelle de toute ma différence et la peur qui en découle de ne pouvoir trouver personne qui m aimerai ou que je supporterai.
Et aussi, comme dit galaxie , les énormes subits changements de vie, car ca faisait 15 ans que je ne m ettai arreté de travailler que 4 jours maxi, donc voyai des patients chaque jours (avec fatigue immense etc mais l obligation de paraître parfaite et donc d être souriante...
et d avoir un copain me faisait un peu me sentir aimée (bon là j écris jne phrase dont je doute énormément du contenu et je doute enormenent de sa verité)
Galaxie, tu as tout a fait raison, pour être honnête j ai en fait 3 chosesàa digérer, toutes trois absolument nouvelles pour moi :
depuis le diagnostic , j ai arrêté mon travail mais j ai aussi quitté mon petit ami,
suis donc aussi sans petit copain depuis 6 mois, ce qui est une première depuis mes 15 ans!
En fait c est par choix, j ai arrêté ce qui me stressait le plus et était trop dur à supporter.
j ai toujours eu du mal a gérer le temps.
6 mois me semblent des année...cinq minutes à attendre me paraissent 3 heures!
J ai toujours l impression que je vais mourrir bientot et j ai peur de perdre mon temps.
bie sur je connais par coeur les phrases de sagesses quant a la patience, mais pour les appliquer c est plus difficile.
diagnostiquée autiste hpi le 2 dec 2014,après 42 ans de survie et souffrance.
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Re: Question aux aspi diagnostiqués très tardivement.
Ps:mes avis sur les psy sont sans sursis depuis le dernier, immediatement avant que j apelle le cra, qui m avait diagnostiqué skyzophrene, et l'a nié au psy du cra!
Il lui a dit qu il n était pas contre que je fasse les tests et c est tout.
Il m avait en plus menti en me faisant croire pendant 6 mois qu il a avait fait la demande des test pour l autisme que je lui avait demandé!
.Heureusement qu il y a avait deux infirmières témoins qui ont pu temoigner car il me poussait en plus très fortement en debut et fin de séance a prendre plein de médicaments très dangereux.les escuses d apres ne changent rien.
n importe qui d autre de plus naifs , jeunes et qui n aurait pas fait mes études medicales les aurait cru et serait intoxiqué de leur poison comme le sont plein d autistes avant d être diagnostiqués S A.
il y a bons nombres d exemple chez les jeunes aspi du café, qui ont passé des années en hp pour rien et leur métabolisme est affaibli par tous ses médocs qui ne leur corespondaient pas.
Ils me disaient skizophrene parceque je leur disai que je me sentai souvent comme un tigre, que j aimai mordre et que quand je voyai des gens avec des tee shirt jaunes, j imaginai le soleil, ou quand je voyai des draps bleu j imaginai la mer.
C est absolument tout ce que j ai dit et qu ils m ont répété pour justifier de leur diagnostic de skizophrenie!
les psy difforment toutes nos paroles en sous entendu et second degrés qui n'existent pas chez les autistes.
puisqu on dit au, contraire les choses telles qu elles sont , sans faire d interprétations.
C est pour cela que la psychanalise est totalement deplacée chez les autistes.
Les psy sont a coté de la plaque et s inventent des choses quand un autiste parle car ils regardent ce qu il y a en dessous , alors qu il faut voir ce qu il y a en direct...
.une autre de mes psy, toujours au cmp m a parle de rain man quand je lui aiparlé de mon autisme,
Il lui a dit qu il n était pas contre que je fasse les tests et c est tout.
Il m avait en plus menti en me faisant croire pendant 6 mois qu il a avait fait la demande des test pour l autisme que je lui avait demandé!
.Heureusement qu il y a avait deux infirmières témoins qui ont pu temoigner car il me poussait en plus très fortement en debut et fin de séance a prendre plein de médicaments très dangereux.les escuses d apres ne changent rien.
n importe qui d autre de plus naifs , jeunes et qui n aurait pas fait mes études medicales les aurait cru et serait intoxiqué de leur poison comme le sont plein d autistes avant d être diagnostiqués S A.
il y a bons nombres d exemple chez les jeunes aspi du café, qui ont passé des années en hp pour rien et leur métabolisme est affaibli par tous ses médocs qui ne leur corespondaient pas.
Ils me disaient skizophrene parceque je leur disai que je me sentai souvent comme un tigre, que j aimai mordre et que quand je voyai des gens avec des tee shirt jaunes, j imaginai le soleil, ou quand je voyai des draps bleu j imaginai la mer.
C est absolument tout ce que j ai dit et qu ils m ont répété pour justifier de leur diagnostic de skizophrenie!
les psy difforment toutes nos paroles en sous entendu et second degrés qui n'existent pas chez les autistes.
puisqu on dit au, contraire les choses telles qu elles sont , sans faire d interprétations.
C est pour cela que la psychanalise est totalement deplacée chez les autistes.
Les psy sont a coté de la plaque et s inventent des choses quand un autiste parle car ils regardent ce qu il y a en dessous , alors qu il faut voir ce qu il y a en direct...
.une autre de mes psy, toujours au cmp m a parle de rain man quand je lui aiparlé de mon autisme,
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Re: Question aux aspi diagnostiqués très tardivement.
Pareil pour moi, la dizaine de psys que j'ai vus ont au mieux servi à strictement rien, pas motivés, et méconnaissaient leur domaine de compétence ; au pire, ils étaient mauvais conseillers, posaient de mauvais diagnostics, s'obstinaient dans des méthodes inefficaces et douloureuses, et faisaient prendre des médocs très forts et inadaptés. Une honte
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Re: Question aux aspi diagnostiqués très tardivement.
idem.calande a écrit :Pareil pour moi, la dizaine de psys que j'ai vus ont au mieux servi à strictement rien, pas motivés, et méconnaissaient leur domaine de compétence ; au pire, ils étaient mauvais conseillers, posaient de mauvais diagnostics, s'obstinaient dans des méthodes inefficaces et douloureuses, et faisaient prendre des médocs très forts et inadaptés. Une honte
je ne parle pas de mon hospi sur un an puis HDJ entre 19 et 22 ans, bien sur..(avec neuroleptiques, anxyolitiques, antidepresseurs, antianti (allergie à l'un), et j'ai même eu un truc contre les "débordements de l'imaginaire"....(je ne me souviens pas du nom, mais ca prouve que sr mon dossier de l'epoque il 'y avait pas que trouble anxieux, ce qu'on a jamais pu voir puisque dossier disparu ds sa quasi integralité....)bref, une honte, mais grosse dose et l seule chose que je me voyais repliquer lors des entretien tant attendu en HP avec la psychiatre du service, (vous savez, ce seul interlocuteur avec qui vous pouvez parler lors d'une hospi, de qui vous attendez tout, une sortie, un échange, une aide...et qui vous écoute à peine (-voir pas du tout) et vous dit systématiquement à la fin "hum..on va vous augmenter çi et ça", la semaine prochaine".. vous ressentez à quel point vous êtes petit, tout petit, (et la façon dont on vous parle et regarde vous y aide bcp) "malade" et eux "grands" .désolée mais je suis en train d'y revenir our mes ecrits alors ça ressort..)
bref..pas de bons souvenirs.
hors une psy rencontrée tard, après le bilan douance, qui est pas mal et .psychanalyste !!(si si .)elle ne parle pas du tout de freud ou lacan, pa contre fait des therapies de type TC je trouve (très concrètes et efficaces...)
c'est à peu près tout.
sur rennes de toute façon c'est pas simple.
mais il y a une nouvelle vague visiblement qui arrive avec de connaissances de tsa, (et de hpî, enfin de neurodiversité) à voir.
ps une rencontre avec un psy c'est finalement comme une rencontre amicale, c'est surtout "la personne" qui compte, ce qu'elle est....c'est comme pour tout.
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