J'ai parlé de mes deux amis dans mon fil en hésitant sur la place à y parler mais j'avais tellement de choses à dire que j'ai préféré en faire un sujet à part.
Pour être franc,j'ai de plus en plus de plus de mal avec mes amis;à chaque fois que je les vois je peux ressentir l'écart qui se creuse entre eux et moi. Ce sont des gamins,des ados sur le tard;à 24 et 26 ans ils vivent comme des gamins,mangent comme des gamins,zonent dans des grandes surfaces,parlent des femmes n'importe comment,chargent les étrangers de tous les maux du pays (sauf des Japonais car l'un d'eux qui est un kikoojap qui dépense une fortune en cours de sabre et en expo),crachent sur les homosexuels,se plaignent des parents qui les traitent comme des gamins alors que j'ai mal à le dire car leurs parents sont loin d'être irréprochables mais ils ne sont pas loin de la vérité. Avec le temps je pensais qu'ils se réveilleraient et grandiraient un peu mais rien à faire,ils restent là,comme ça...
Samedi 11 octobre,j'ai été les voir pour me changer les idées;l'un d'eux avait eux son anniversaire presque en même temps que le mien et je lui avait pris un cadeau(un livre de conseils pour trouver un emploi). Lui de son côté me sort"Ton cadeau je l'ai pas sur moi,en fait je l'ai même pas acheté"sur un ton totalement détaché comme si il avait oublié de prendre du pain
.C'est pas que je tenais à en avoir,mais la façon dont il l'a dit 
...L'autre m'a offert un jeu(il m'avait demandé d'amener mon PC portable),j'ai penser qu'on y jouerait,mais non,on est parti zoner. J'y trouve un cadeau d'anniversaire(un livre policier),sa première réaction « ça va,c'est pas trop cher » 
. Cette phrase m'est restée dans la tête pendant des heures,et quand on est(enfin!)revenu pour jouer,ils sont resté à traîner sur des sites humoristiques. Pendant deux heures. Je les ai relancé plusieurs fois,et quand j'ai compris qu'ils ne se bougeraient pas pour jouer,j'ai voulu leur montrer des trucs marrant de mon cru,ils y ont à peine jeté un coup d’œil avant de revenir sur leur propre machine. Je me suis senti méprisé. Par des amis de 10 ans qui avaient insisté pour que je vienne,qui insistent presque toutes les semaines. C'était la première vraie émotion depuis des jours,mais c'était rustre,c'était froid,en fait ils voulaient juste que je vienne pour voir tout ce qu'ils avaient à montrer mais rien d'autre,pour les voir jouer les durs(sur counter strike-le jeu qu'ils m'ont offert-ils jouent en facile avec des armes à feu contre des bots avec des couteaux;sur call of duty,ils n'affrontent que des bots et gueulent comme des porcs en insultant leurs mères toutes les minutes). Tout ce que je peut amener,leur montrer,leur faire découvrir,ils n'en ont rien à faire mais sont heureux que je vienne pour se plaindre de leurs collègues de travail,de leurs parents,pour que je salue leur réussite,quand je ne suis pas pris moi-même pour un gamin par les parents parce que j'ai pas de boulot,que j'ai pas fait de thèse...Alors ce jour-là,ce moment-là,c'était la goutte d'eau,j'en peux plus avec eux.
De plus,j'arrivais à pallier mon manque de contact humain avec eux pendant un temps mais ça ne m'apportes plus rien,c'est même pire,je m'ennuie cruellement avec eux,seulement c'était ma seule source,car ce sont les seuls amis que je vois toujours,je ne connais personne d'autre et je n'ai jamais été doué pour rencontrer des gens. Et au-delà du simple contact humain,j'aimerais simplement discuter de sujets qui m'intéressent,sur lesquels je peux réfléchir et partager(car oui on a très peu de sujets de discussions en dehors des souvenirs et des jeux vidéos,et encore),c'est quelque chose qui me manque.
Je me rappelle d'une dernière chose...
Quand on a fini par partir de la maison où on était,chez les parents de l'un d'eux,quand ils sont arrivés(ils n'étaient pas seuls,ce qui m'a évité d'être pris de haut),j'ai remarqué que je n'avais plus mon écharpe,j'ai pensé que je l'avais laissé dans la maison et je suis revenu. Je ne l'y ait pas trouvé,mais j'ai vu que le livre de conseils sur l'emploi que j'avais offert était resté sur un fauteuil de l'entrée.
On était chez les parents de l'autre ami.
TDA
