[Index Communication] Plaisir de la communication

[Ixy]

Bonjour,
question simple
est - ce que vous arrivez à prendre du plaisir en parlant à autrui ou alors est-ce que c'est toujours pour vous un fardeau ?
Parlez-vous librement, facilement ? ou toujours sous contraintes ?

Pour ma part j'adorais parler/ écrire il me semble jusqu'à mes 10 ans et ensuite je ne suis fermé comme une huître, je crois que je n'ai pas trouvé d'autres solutions pour paraître moins «'gamin»

[FloretteRanou]

Il m'arrive d'avoir du plaisir à communiquer quand je suis avec des personnes avec qui je suis à l'aise et que ne me jugent pas.
Ce sont souvent des personnes sympathiques, positives, ouvertes d'esprit, curieuses intellectuellement.
Quand je suis avec ce genre de personnes je fais pas ou peu d'efforts. C'est même un plaisir.

Par contre les gens négatifs, pessimistes, désagréables, agressifs, méprisants, intolérants, prétentieux et surtout qui ne m'acceptent pas comme je suis et n'arrêtent pas de me faire la leçon c'est une vraie torture.

[Pupuce]

Je ne prends pas plaisir à parler avec autrui. Si je parle, c'est pour communiquer des informations. De parler, ça me vide, même si je le fais volontier pour paraître normale. Je peux parler une minute chrono avec plaisir avec une personne que j'aime bien, mais passée la minute, ça devient un calvaire(faire attention à la réponse, à ceci, à celà....à pas paraître ci ou ça....bref, vite le valvaire). Allez, 5 mn grand max avec quelqu'un que j'aime vraiment bien sans que ça me coûte.

Edit : de toute façon, je fais toujours semblant, et faire semblant, ça coûte. Semblant d'écouter, semblant d'être intéressée.......Bon pas tout le temps quand même hein, mais très très souvent

[Liesl]

Je n'ai pratiquement pas de vie sociale, et au lieu de me morfondre à ce propos en permanence (ce que je faisais au début) j'ai fini par m'y habituer. Par conséquent, quand j'ai une petite conversation avec quelqu'un, ou ne serais-ce qu'un échange de sourires, ça a tendance à illuminer ma journée .

C'est généralement toujours un plaisir de discuter avec quelqu'un, mais seulement si :

1) Je suis d'humeur : c'est le cas la grande majorité du temps, mais il y a certains moments où je n'ai vraiment pas envie qu'on me parle.

2) La conversation à un sens : l'autre jour lors d'une conversation avec ma mère, cette dernière m'a raconté que, dans un restaurant, un homme avait entamé la conversation en lui demandant si son plat était bon. Ce n'était pas parce qu'il faisait partie du staff, ni parce qu'il avait envie de commander le même. Il avait simplement envie de parler. Ce genre d'entrées en matière me met extrêmement mal à l'aise. J'ai l'impression que quelque chose cloche et je ne peux pas cesser de me demander dans quel but la personne a souhaité entamer une conversation avec moi. Je préfère encore qu'on m'aborde en me disant "Bonjour, j'ai envie de discuter et vous étiez la personne la plus proche", c'est plus honnête qu'un prétexte déroutant que je retournerai sans cesse dans ma tête dans le but de lui trouver un sens . Je ne suis pas le genre de personnes à aimer parler de banalités. En revanche si on vient me parler pour me demander son chemin, ou l'heure, ou une question à laquelle je peux répondre sans avoir à trop penser, je ne vois pas d'inconvénient à tenir une petite conversation après, une fois la glace brisée, surtout si le courant est bien passé. (Pas du genre "il fait beau n'est-ce pas" mais plutôt "Tu t'appelles comment, quel âge tu as" etc... faire connaissance, quelque chose de concret).

3) La personne reste prévisible, ou du moins facile à cerner : J'ai énormément de mal à discuter avec quelqu'un qui a tendance à démarrer au quart de tour au milieu d'une phrase. Ou quelqu'un qui a tendance à réagir de manière très tranchée ou disproportionnée. C'est aussi pour cette raison que je suis extrêmement mal à l'aise et plutôt terrible en ce qui concerne les enfants. Je n'arrive pas à les cerner et ça me met hors de moi

[KoaKao]

Je peu parler à l'aise et même bavard uniquement dans certains cas précis, cet à dire : avec une personne dont je me sent à l'aise avec, donc plutôt avec mes amis en général (certain je suis plus à l'aise que d'autre), mais ça peut être aussi, ça met déjà arriver avec un collègue/camarade, un prof, un éducateur... quelqu'un avec qui je me suis senti bien..
Mais dans ce cas, quand je parle avec ces personne, je ne parle que des sujets qui m’intéresse plus ou moins, je suis pas capable de parler de banalité ou de sentiments, je ne parle souvent que de chose qui ont un rapport avec mes intérêt et donc parfois (souvent même) les gens ce lasse de me parler..

En écrit c'est la même chose, voir pire: je vais uniquement dans les forum dont le sujet m'intéresse et participe que quand je me sent vraiment bien (comme ici) et dans ce cas je peut être assez bavard.. Dans le cas contraire je suis très muet.

Souvent je préfère écouter que parler, dans une conversation à table avec les invité je parle pas, sauf si je sujet m’intéresse et qu'il n'y a pas trop de monde, et que je me sent à l'aise avec les quelques personnes (ont retrouve toujours les même paramètres), et dans le cas contraire si il y a du monde je parle pas, de même si le sujet m'intéresse guère, et si il y a les deux à la fois en général je m'enfuit (bon en vérité je fini toujours par m’enfuir au bout d'un moment).

Je sais pas si ça vous arrive mais dans les conversation ou il y a plusieurs gens, quand j'essaye de prendre la parole il y a souvent deux cas qui ce produit en série : d'abord : je n'arrive pas à prendre la parole ont me la coupe toujours et même parfois c'est trop tard, ensuite : si j'arrive à avoir la parole, étant donnée que je ne parle pas fort et pas très rapide tout le monde va mettre à ce taire et m’écouter et rivant les yeux sur moi et dans ce cas je vais être mal à l'aise et plus savoir ce que dire et bafouiller... et si au contraire j'arrive à parler j'ai l’impression que je les ennuie et que du coup ils me donne une réponse vite fait et reparte dans leur conversation... Bien sûr ce n'est pas toujours le cas mais ça reviens régulièrement.

Et autre cas de figure quand je suis à l'aise et que je parle, il y a toujours un moment dans les conversations ou je vais être maladroit, ont va me faire une remarque désagréable je vais pas comprendre, la conversation va dégénéré et je vais plus vouloir parler et l'ambiance sera foutue...

Il y un cas aussi je parfois quelqu'un pause une question et je crie une réponse à travers la pièce sans savoir que je l'ai crié.

Mais en général je suis quelqu'un de réserver, de pas du tout bavard, je parle pas je n'aime pas ça sauf dans certains cas.

[cortex]

Salut,

Je n'ai aucun plaisir à communiquer. C'est en partie ce qui ma amener à consulter une psy. Elle m'a aidé a découvrir que je ne communiquais que par intérêt. Intérêt pour moi ou pour les autres, mais il faut que j'ai l'impression que la conversation serve à quelque chose, qu'il y ai un transfert d'information...

Je reste quand même vraiment impressionné par les conversations purement sociales de type "la pluie et le beau temps", "comment ça va le travail... ?". Même avec la meilleur volonté du monde, je n'ai aucune inspiration pour parler de ça et cela ne me procure aucun plaisir particulier.

[freeshost]

J'ai plaisir à parler d'un sujet que j'aime et que l'autre (les autres) personne(s) aiment.

[la Bête]

dans un restaurant, un homme avait entamé la conversation en lui demandant si son plat était bon. Il avait simplement envie de parler. Ce genre d'entrées en matière me met extrêmement mal à l'aise. J'ai l'impression que quelque chose cloche et je ne peux pas cesser de me demander dans quel but la personne a souhaité entamer une conversation avec moi. Je préfère encore qu'on m'aborde en me disant "Bonjour, j'ai envie de discuter et vous étiez la personne la plus proche", c'est plus honnête qu'un prétexte déroutant que je retournerai sans cesse dans ma tête dans le but de lui trouver un sens .
En revanche si on vient me parler pour me demander son chemin, ou l'heure, ou une question à laquelle je peux répondre sans avoir à trop penser, je ne vois pas d'inconvénient à tenir une petite conversation après, une fois la glace brisée, surtout si le courant est bien passé.

C'est une simple question d'observation, tu avoues bien que quand ça semble arriver par hasard, ça a des chances de fonctionner : avec l'expérience les gens remarquent que poser une question anodine permet de jauger l'humeur de la personne et de faire, si ça semble bienvenu, une transition vers uen vraie conversation. Donc ils essayent de reproduire ce genre de situation, parfois avec plus ou moins de vraisemblance.

Quelqu'un qui aurait une approche plus directe aurait peut-être le mérite de la franchise, mais bon, qui lui dit qu'on a envie de parler avec lui, nous ? La façon dont on répond à une question anecdotique, de façon plus ou moins prolixe, plus ou moins enjouée, lui donne un indice sur notre réceptivité au dialogue, tout en risquant un peu moins de se confronter directement à un tout aussi franc "hé bien moi je ne veux pas parler avec vous, vous m'importunez, maintenant fichez-moi la paix.".

Si la réponse à sa question anodine semble froide, il a une opportunité de s'effacer tout en restant digne, en ayant simplement eu l'air de vouloir poser une question, en s'étant simplement fait dire "Oui, merci, bonsoir." et non en ayant ouvertement quémandé de l'attention et en se l'étant faite ouvertement refuser. C'est typiquement un "code social tacite" parce qu'en général les deux savent (ou devinent) la question qui est implicitement posée ("vous êtes d'humeur à parler avec moi ?"), mais ça permet de faire cette demande délicate tout en n'en venant pas à des mots qui gènent, choquent ou blessent.

(Bon, hélas, y'en a qui insistent quand même aussi... qui sautent l'étape "jauger l'humeur" et pensent qu'avoir posé une première question leurpermet d'enchaîner peut importe la réceptivité de la personne)

[Tugdual]

[...] dans un restaurant, un homme avait entamé la conversation en lui demandant si son plat était bon. [...] J'ai l'impression que quelque chose cloche et je ne peux pas cesser de me demander dans quel but la personne a souhaité entamer une conversation avec moi.

C'est typiquement un "code social tacite" parce qu'en général les deux savent (ou devinent) la question qui est implicitement posée ("vous êtes d'humeur à parler avec moi ?"), mais ça permet de faire cette demande délicate tout en n'en venant pas à des mots qui gènent, choquent ou blessent.

Savoir que cette question anodine cache en fait
une demande de conversation n'élude en rien
l'interrogation sous-jacente : pourquoi ?

Les signaux non-verbaux aident probablement à
répondre à cette interrogation, quand on les capte ...

Modifications :

• 13/10/2014 : Faute de frappe.

[patisuit]

Je prend beaucoup de plaisir à parler avec des amis, plus facilement quand c'est sur mes intérêts restreints mais j'apprécie aussi quand le sujet est amorcé par l'autre, surtout s'il peux m'apprendre quelque chose.
J'ai du mal avec les inconnus ou les personnes qui ne me connaissent pas encore bien parce que je sais qu'il peux arriver que je dise une chose qui sera interprété différemment de ce que j'ai voulu dire.