Modération (had) : message extrait du fil : http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?f=2&t=5154
bonjour
c'est mon 1er message sur le forum
mon fils de 23ans a été diagnostiquer asperger (hier au cra de brest)
je suis perdue pour monter son dossier MDPH
son parcours est différent de celui de votre fils
scolarité chaotique, redoublement multiples,
bac es, une année aux beaux arts de quimper, avec son logement en colocation( grosse herreur, mais il voulait!!)
ah oui , j'habite brest...
retour à brest enfac, section économie, là je lui ai pris un appart à......400m de la maison
et puis janvier 2013, le ciel tombe sur ma tête, pétage de plombs, il n'en pouvait plus d'être rejeté et de se sentir différent
la communication totalement impossible avec des grosses crises de colère
en mars 2013, il trouve un boulot de livreur de pizza, il était heureux épanouie
son but était atteint : avoir une vie sociale
8 jours plus tard, l'employeur lui a dit de ne plus revenir,!!....
re pétage de plomb
là j'ai réussie à le convaincre d'aller au centre d'écoute des jeunes
et nous voilà en juin 2014, diagnostiqué autiste, syndrome asperger avec un QI de 124
il a une envie absolue de rencontrer des gens et chaque fois se prend de "grandes claques"
il déprime très vite, mais remonte aussi vite (en apparence!)
j'ai l'impression qu'il s'est forgé une carapace , je vis dans l'angoisse que cette carapace explose à tout moment
Modération (had) : message déplacé, et création de votre propre fil de discussion
mon fils asperger 23 ans (mimi)
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Re: mon fils asperger 23 ans (mimi)
Bienvenu !
votre fils, semble t il, est déjà sur le forum à vous de le retrouver ! lol
a t il été diagnostiqué au CRA de Brest ? edit : c'est écrit ci dessus, j'aurai du mieux lire !
concernant les colères, je peux dire qu'à 23 ans j'étais aussi tres prompte à partir vite en tour et, en somme, j'était chiant 10 ans plus tard, j'estime etre infiniment plus zen (c'est déjà ça)
votre fils, semble t il, est déjà sur le forum à vous de le retrouver ! lol
a t il été diagnostiqué au CRA de Brest ? edit : c'est écrit ci dessus, j'aurai du mieux lire !
concernant les colères, je peux dire qu'à 23 ans j'étais aussi tres prompte à partir vite en tour et, en somme, j'était chiant 10 ans plus tard, j'estime etre infiniment plus zen (c'est déjà ça)
TSA
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Re: mon fils asperger 23 ans (mimi)
Bonjour mimi,
et bien nous sommes dans la même galère, le diagnostic pour mon fils était fin avril et depuis nous n'avons pas beaucoup avancé.
La demande RQTH est faite mais pas de retour pour le moment.
Au début il voulait faire une formation, maintenant il ne veut plus!!!!!
Je crois qu'il est complètement paumé, mais il n'a pas la volonté de s'en sortir.
Bon courage....
et bien nous sommes dans la même galère, le diagnostic pour mon fils était fin avril et depuis nous n'avons pas beaucoup avancé.
La demande RQTH est faite mais pas de retour pour le moment.
Au début il voulait faire une formation, maintenant il ne veut plus!!!!!
Je crois qu'il est complètement paumé, mais il n'a pas la volonté de s'en sortir.
Bon courage....
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Re: mon fils asperger 23 ans (mimi)
Tonnerre de Brest !
Pour ma part, il y a des contextes où je ne me suis pas pris de grandes claques :
- la famille,
- le gymnase,
- les clubs d'échecs,
- les concours de mathématique et logique,
- l'aide à l'intégration des personnes sourdes,
- les rencontres avec d'autres fans de musique similaire,
- la plupart des forums de discussions sur l'internet ,
- le travail à la caisse à midi (recevoir et rendre la monnaie rapidement ),
- les cours d'appui privés (1-4 personnes) à domicile (en mathématique, français, allemand, latin, anglais),
- certains jeux de cartes (bon, il y a eu des claques propres au jeu, pas des claques sociales),
- les voyages en solo (être prophète à l'étranger ; découvrir de nouveaux modes de vie, de nouvelles langues, de nouveaux aménagements du territoire, etc.),
- les contextes dégustateurs (même si je ne suis pas spécialiste ; bière, vin),
- la colocation (même si j'avais des horaires différents des colocataires ; la claque était plutôt au niveau administratif, paperasse),
- beaucoup de contextes informels, distractifs, non monétisé, sans contrainte productiviste, sans engagement/relation durable : sorties avec certains groupes, certaines fêtes, certains copains, aller à la plage, jouer au beach-volley avec des personnes inconnues, aller au restaurant, au bar, à l'auberge de jeunesse, attendre le premier train du matin avec d'autres personnes,
- beaucoup de contextes où je partage l'activité même si je ne discute pas beaucoup (échecs, concours de mathématique, étude au gymnase, lecture, course à pied, etc.).
Bon, pour ma part, je cherche des contextes et des groupes qui me conviennent éthiquement parlant. Je ne vais pas m'insérer dans un groupe ou dans un contexte juste pour m'y intégrer. It must make sense. L'intégration comme seule motivation a moins de chance que l'intégration accompagnée d'autres motivations (passionné du jeu d'échecs ; cause commune pour promouvoir le local ; projet commun de voyage ; goût pour les bières ; libre partage des connaissances ; etc.).
Pour ma part, il y a des contextes où je ne me suis pas pris de grandes claques :
- la famille,
- le gymnase,
- les clubs d'échecs,
- les concours de mathématique et logique,
- l'aide à l'intégration des personnes sourdes,
- les rencontres avec d'autres fans de musique similaire,
- la plupart des forums de discussions sur l'internet ,
- le travail à la caisse à midi (recevoir et rendre la monnaie rapidement ),
- les cours d'appui privés (1-4 personnes) à domicile (en mathématique, français, allemand, latin, anglais),
- certains jeux de cartes (bon, il y a eu des claques propres au jeu, pas des claques sociales),
- les voyages en solo (être prophète à l'étranger ; découvrir de nouveaux modes de vie, de nouvelles langues, de nouveaux aménagements du territoire, etc.),
- les contextes dégustateurs (même si je ne suis pas spécialiste ; bière, vin),
- la colocation (même si j'avais des horaires différents des colocataires ; la claque était plutôt au niveau administratif, paperasse),
- beaucoup de contextes informels, distractifs, non monétisé, sans contrainte productiviste, sans engagement/relation durable : sorties avec certains groupes, certaines fêtes, certains copains, aller à la plage, jouer au beach-volley avec des personnes inconnues, aller au restaurant, au bar, à l'auberge de jeunesse, attendre le premier train du matin avec d'autres personnes,
- beaucoup de contextes où je partage l'activité même si je ne discute pas beaucoup (échecs, concours de mathématique, étude au gymnase, lecture, course à pied, etc.).
Bon, pour ma part, je cherche des contextes et des groupes qui me conviennent éthiquement parlant. Je ne vais pas m'insérer dans un groupe ou dans un contexte juste pour m'y intégrer. It must make sense. L'intégration comme seule motivation a moins de chance que l'intégration accompagnée d'autres motivations (passionné du jeu d'échecs ; cause commune pour promouvoir le local ; projet commun de voyage ; goût pour les bières ; libre partage des connaissances ; etc.).
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: mon fils asperger 23 ans (mimi)
Bonjour Mimi et bienvenue sur le forum. Mon fils Jo a 33 ans. L'autisme c'est comme le bon vin, il se bonifie avec le temps.
Jo a une reconnaissance mdph à 80 % et perçoit l'AAH depuis quelques années (2009 je crois). Son parcours semble se rapprocher de celui de ton fils. Il y a un centre à Brest (L'adapt) qui en 3 mois fait un bilan, une étude des désirs professionnels, des capacités, des aménagements à prévoir... Jo râlait tout le temps quand il y était (hôtel pourri...) mais au final, cela lui a ouvert des portes, lui a montré que malgré tout il pouvait faire des choses. Il a fait une formation de 2 ans suite à ce stage, mais cela n'a pas abouti. Avec l'AAH il est tellement plus détendu, plus serein, il fait son jardin, a sa petite maison (près de chez moi) et même si régulièrement il aborde le sujet de travailler son moral est bien meilleur. (son dada en ce moment, que j'achète la maison de son voisin pour en faire des chambres d'hôtes avec table d'hôte, tant qu'à faire!)
Si tu as besoin de conseils, nous sommes là pour échanger.
Pour la reconnaissance MDPH il faut compter 6 mois. Ton fils sera convoqué très certainement.
Jo a une reconnaissance mdph à 80 % et perçoit l'AAH depuis quelques années (2009 je crois). Son parcours semble se rapprocher de celui de ton fils. Il y a un centre à Brest (L'adapt) qui en 3 mois fait un bilan, une étude des désirs professionnels, des capacités, des aménagements à prévoir... Jo râlait tout le temps quand il y était (hôtel pourri...) mais au final, cela lui a ouvert des portes, lui a montré que malgré tout il pouvait faire des choses. Il a fait une formation de 2 ans suite à ce stage, mais cela n'a pas abouti. Avec l'AAH il est tellement plus détendu, plus serein, il fait son jardin, a sa petite maison (près de chez moi) et même si régulièrement il aborde le sujet de travailler son moral est bien meilleur. (son dada en ce moment, que j'achète la maison de son voisin pour en faire des chambres d'hôtes avec table d'hôte, tant qu'à faire!)
Si tu as besoin de conseils, nous sommes là pour échanger.
Pour la reconnaissance MDPH il faut compter 6 mois. Ton fils sera convoqué très certainement.
"Ne le secouez pas, cet homme est plein de larmes." Charles Dickens.