Partage et rénumération
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Partage et rénumération
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Re: Liste d'ouvrages, aussi sur l'internet
On peut trouver d'autres formes de financement. Exemple : l'État dépense beaucoup moins pour le militaire et pour sauver les banques et peut alors consacrer plus à la santé (je ne parle pas des assurances) et à la recherche scientifique.
Il y a aussi le don bénévole, comme pratiqué par des organisations diverses. Il y a aussi le crowdfunding.
De plus, il y a de plus en plus d'articles scientifiques en libre téléchargement et/ou sous licences Creative Commons.
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Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Liste d'ouvrages, aussi sur l'internet
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Re: Liste d'ouvrages, aussi sur l'internet
Dans le cas de la musique, ce sont souvent les intermédiaires qui tirent la grosse part du magot, en se prétendant ayant-droit.
Tu as ici (et sur le reste du blog) du grain à moudre. (ou encore la valeur du non-marchand ; vive le P2P et les torrents)
Une possibilité est de gérer soi-même son propre financement, sans passer par un éditeur, et d'accompagner le livre d'une licence libératrice (au lieu d'une licence privatrice). Et ainsi, il aura l'argent qu'il mérite, et tant mieux si le "métier" d'éditeur passe à la trappe.
Quant à l'armée, disons qu'elle ne donne pas une image très écologique d'elle-même. Il y aura un peu moins de pollution si les armées et aéroports (de tous pays) se lancent sur les avions aux panneaux photovoltaïques de Bertrand Piccard. Son Solar Impulse est presque prêt.
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Une possibilité est de gérer soi-même son propre financement, sans passer par un éditeur, et d'accompagner le livre d'une licence libératrice (au lieu d'une licence privatrice). Et ainsi, il aura l'argent qu'il mérite, et tant mieux si le "métier" d'éditeur passe à la trappe.
Quant à l'armée, disons qu'elle ne donne pas une image très écologique d'elle-même. Il y aura un peu moins de pollution si les armées et aéroports (de tous pays) se lancent sur les avions aux panneaux photovoltaïques de Bertrand Piccard. Son Solar Impulse est presque prêt.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: Liste d'ouvrages, aussi sur l'internet
L'article n'est pas récent, mais reste toujours d'actualité.
CC-BY
Un véritable noeud gordien, ce droit d'auteur obsolète ! Que dis-je ? une véritable mélasse assez indigeste !
CC-BY
Source : ::S.I.Lex::Propulsion, Curation, Partage… et le droit dans tout ça ?
Publié le 3 avril 2011 par calimaq
Alors que Google vient d’annoncer le lancement de son bouton de partage +1, à l’image du fameux like de Facebook, la juriste Murielle Cahen publie sur le site Avocat Online une intéressante analyse, qui confronte ce type de fonctionnalités avec les principes du droit d’auteur à la française.
On a immédiatement évoqué les questions de protection des données personnelles à propos du nouveau bouton de partage +1 de Google, mais il est possible que le droit d'auteur finisse lui aussi par entrer dans la danse...
Son raisonnement, finement nuancé, tend à prouver que plusieurs principes du droit d’auteur, et notamment le droit moral, fragilisent ces pratiques de propulsion des contenus en direction des réseaux sociaux. Cela dit, il me semble que son analyse gagnerait à être complétée par la prise en compte du droit de courte citation, ainsi que d’une jurisprudence récente rendue à propos de l’exception de revue de presse. J’aimerais aussi, au delà de la question des boutons de partage et de la propulsion élargir la réflexion au domaine des nouveaux outils de curation des contenus, qui soulèvent à mon avis des questions encore plus épineuses de respect du droit d’auteur.
Si le droit américain dispose du fair use (usage équitable) pour donner un peu de souplesse au système, le droit français paraît assez mal équipé pour ménager une place à ces nouvelles pratiques de circulation des contenus sur Internet, qui tendent pourtant à façonner au quotidien l’expérience web des Internautes.
Quand les boutons de partage se frottent au droit moral…
La question de la légalité des boutons de partage peut paraître surprenante à première vue, étant donné que ces outils sont souvent mis en place volontairement par les producteurs de contenus sur leur propre site. On peut donc présumer que la simple présence d’un bouton de partage sur un site vaut autorisation implicite de l’utiliser. Sauf qu’en droit français, ce n’est pas si simple… comme le rappelle Murielle Cahen dans son article :
Lorsqu’un média en ligne intègre à son site un bouton de partage, non seulement il consent à la diffusion de l’article mais en plus il l’encourage.
On ne peut cependant pas parler de cession de droit d’auteur car une cession nécessite un formalisme particulier et notamment la rédaction d’un contrat.
Malgré le fait qu’il rende possible le partage l’article, et donc que le consentement à la reproduction soit avéré, l’auteur demeure titulaire des droits moraux sur son œuvre (article L121-1 CPI).
Si Murielle Cahen reconnaît qu’en présence d’un bouton de partage, on peut admettre que « le consentement à la reproduction [est] avéré« , le droit moral reste quant à lui inaliénable et malgré ce consentement implicite, l’auteur pourrait toujours être fondé à agir pour faire respecter son droit à l’intégrité de l’oeuvre ou son droit de paternité.
A titre d’exemple de méconnaissance au droit au respect de l’œuvre on peut citer le fait d’inclure l’œuvre sur une page contenant d’autres œuvres de moins bonne qualité, ou provenant d’auteurs différents aux opinions radicalement opposées.
Si l’auteur estime que le contexte dans lequel vous intégrer son œuvre grâce au partage la déprécie, il peut exiger la fin de l’atteinte portée à l’esprit de son œuvre par un retrait de la publication.
De plus le droit à la paternité permet à l’auteur de revendiquer à tout moment la mention de son nom et de ses qualités dans le cadre de votre publication.
Par ailleurs, si à l’occasion du partage par le biais du bouton, il y a ajout de contenu original (un commentaire, par exemple, ce qui peut se faire sur Facebook), Murielle Cahen estime que l’on se trouverait en présence de la création d’une oeuvre composite (ou dérivée) à partir d’une oeuvre originaire, et que le consentement de l’auteur serait requis.
Bien entendu, le risque d’une action intentée par un auteur reste assez théorique, mais il existe cependant, à cause de la portée très large reconnue au droit moral en droit français.
Par ailleurs, Murielle Cahen se concentre sur le cas où le contenu est posté sur un réseau social par le biais d’un bouton de partage volontairement installé à cette fin par l’auteur. Mais les pratiques de propulsion peuvent correspondre à des hypothèses où des internautes vont poster ou tweeter des liens de leur propre initiative et par leurs propres moyens. Dans ces cas, on ne peut s’appuyer sur le consentement implicite de l’auteur au partage…
La courte citation à la rescousse de la propulsion ?
Lorsque j’ai moi-même partagé le billet de Murielle Cahen sur Twitter, l’un de mes followers a immédiatement réagi par le commentaire suivant :
C’était effectivement une bonne remarque, qui montre que Murielle Cahen n’a peut-être pas assez pris en considération dans son analyse l’effet concret du bouton de partage, variable selon les réseaux sociaux. Lorsqu’on envoie un contenu sur Twitter par exemple, il en résulte un copié/collé du titre et un lien, auquel on pourra adjoindre quelques mots de commentaire (s’il reste de la place). Sur Facebook, le like va envoyer le titre et un lien, mais aussi une image, si l’article initial en comporte, ainsi qu’un cours extrait, généralement les premières lignes. Or Murielle Cahen semble raisonner dans son article comme si l’intégralité des oeuvres étaient reproduites et rediffusées lorsque l’on actionne les boutons de partage, alors que la propulsion porte plutôt en général sur des parties de l’oeuvre.
On peut dès alors se demander si l’exception de courte citation, reconnue par le Code de Propriété Intellectuelle, ne peut pas couvrir l’essentiel des pratiques de propulsion (art. L-122-5 CPI) :
lorsque [une] œuvre a été divulguée, l’auteur ne peut interdire […], sous réserve que soient indiqués clairement le nom de l’auteur et la source, [les] courtes citations, justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information de l’œuvre à laquelle elles sont incorporées.
L’exception paraît à première vue correspondre aux cas où quelques lignes d’un article sont rediffusées en même temps que le titre et le lien. Mais les choses sont en réalité plus complexes, car les juges ne reconnaissent la courte citation qu’à la condition qu’elle soit incorporée dans une « oeuvre citante » et qu’elle vise les fins énumérées par l’article (critique, polémique…). Résultat : on ne peut pas simplement citer pour citer en droit français :
Il faut qu’une œuvre existe pour justifier d’en citer d’autres à l’appui de celle-ci. Le simple agencement d’un ensemble de courtes citations n’est pas librement permis. Dans ce cas, il s’agit une anthologie, entrant dans la catégorie des oeuvres dérivées, supposant l’accord des auteurs des oeuvres empruntées.
Il est nécessaire que la citation soit intégrée au sein d’une œuvre construite et d’une consistance suffisante, aux fins d’illustrer un propos. L’oeuvre nouvelle doit pouvoir résister à la suppression des citations. L’emprunt doit être accessoire à l’œuvre nouvelle.
Les juges écartent le bénéfice de l’exception de courte citation lorsque l’emprunt constitue en réalité l’élément principal de l’oeuvre nouvelle (Jurispedia. Article Courte Citation).
Peut-on dès lors considérer qu’un post sur Facebook constitue une oeuvre citante ? Et que le fait de propulser suffit à poursuivre des fins critique ou d’information ? C’est très loin d’être certain… Une intéressante décision de justice rendue en décembre dernier par le TGI de Nancy (affaire dijOnscOpe) a néanmoins conclu que la reprise sur un site d’information des premières lignes d’articles accompagnant les titres rentrait bien dans le cadre de la courte citation. Mais le site en question employait plusieurs journalistes professionnels, ce qui a pu inciter les juges à considérer que des fins d’information étaient bien poursuivies…
De la difficulté de propulser des images…
Quoi qu’il en soit, si la courte citation peut jouer en matière de reprise d’extraits textuels, il n’en est pas de même en matière d’images, et c’est à mon avis cette limite qui fragilise le plus les boutons de partage. En effet, sur Facebook (mais ce sera visiblement aussi le cas pour le bouton +1 de Google), une image est emportée pour illustrer le lien, or les juges français considèrent que l’on ne peut valablement invoquer la courte citation à propos des images.
En matière de vidéo, la citation est admise par les juges, mais les boutons de partage ont généralement pour effet d’exporter l’intégralité d’une vidéo, par le biais d’un « lecteur exportable » (lecteur/player) qui permettra de visionner l’intégralité de l’oeuvre depuis le réseau social. L’exception de courte citation n’est donc pas ici applicable, mais les Conditions Générales d’Utilisation des sites à partir desquels les vidéos sont partagées contiennent des dispositions qui peuvent autoriser sur une base contractuelle l’usage des boutons. Ainsi pour Youtube, on peut lire dans les CGU que les personnes qui mettent en ligne des vidéos sur la plateforme concèdent :
[...] à chaque utilisateur du Service, le droit non exclusif, à titre gracieux, et pour le monde entier d’accéder à votre Contenu via le Service et d’utiliser, de reproduire, de distribuer, de réaliser des œuvres dérivées, de représenter, d’exécuter le Contenu dans la mesure autorisée par les fonctionnalités du Service et par les présentes Conditions.
Or l’article 1 inclut bien le Lecteur Youtube dans le périmètre du Service, et c’est lui qui est exporté par le biais des boutons de partage.
On aboutit donc à une situation assez étrangement déséquilibrée, où la propulsion de textes dispose d’une base légale plutôt incertaine ; celles d’images paraît franchement illégale et celles de vidéos dépendantes des conditions contractuelles des services qui les hébergent…
Et si la curation manquait elle aussi cruellement de base légale ?
Si la propulsion et le partage soulèvent manifestement des difficultés vis-à-vis du droit d’auteur à la française, c’est encore plus le cas des pratiques émergentes de curation et d’éditorialisation des contenus, nouvelle tendance des média sociaux, ainsi que des outils qui se développent pour leur servir de supports.
La plupart des services de curation proposent en effet des solutions pour agréger des contenus de provenance diverses et les visualiser sous une nouvelle forme, que ce soit un damier d’images, un fil d’informations, une arborescence ou autre, assortis d’ajouts produits par le « curateur » (en général des textes de commentaires). Or, on peut franchement se demander sur quelle base légale ce type de pratiques peuvent s’appuyer, notamment quand il y a reprise d’images, pour lesquelles nous avons vu que le bénéfice de la courte citation est exclu.
La question s’était déjà fugitivement posée, il y a plus d’un an, à propos du service Twitter Time.es, qui permet de produire quotidiennement à partir des infos postées par les personnes que l’on suit sur Twitter une sorte de revue de presse illustrée. Un commentaire sous ce billet présentant le service relevait par exemple :
Qu’en est-il du droit d’auteur des articles repompés (souvent en entier) ? Mentions légales ? …
Nom de domaine espagnol, serveur en Russie … ça me parait pas très réglo ce truc.
Mon compte sur Twitted Time.es
Plus récemment lancé, un service de curation comme Scoop.it semble pareillement reposer sur des bases juridiques fragiles, dans la mesure où il fait la part belle aux images, qui sont automatiquement reprises lorsque l’on partage un contenu.
Un bel exemple de la complexité des objets créés par le biais de Scoop.it : agrégation de liens, textes, images, vidéos, commentaires...
Ces pratiques semblent avoir un lien avec les « revues de presse » que peuvent réaliser les sites d’information traditionnels, et qui font l’objet d’une exception particulière dans le Code de Propriété Intellectuelle (toujours à l’article L.122-5). Mais là encore, il faut se reporter à la jurisprudence pour connaître exactement dans laquelle cette exception est applicable et les juges ont restreint la définition de la revue de presse à « la présentation conjointe et comparative de divers commentaires émanant de journalistes différents et concernant un même thème ou un même événement« .
Dans la jurisprudence dijOnscOpe déjà citée plus haut, le TGI de Nancy a considéré qu’une simple liste d’articles, accompagnée de quelques lignes de présentation, ne constituait pas une revue de presse, dans la mesure où la copie n’était que partielle. Par ailleurs, la revue de presse ne bénéficie qu’aux organes de presse, et pas aux simples amateurs, quand bien même il remplirait une mission d’information. Impossible donc de l’appliquer à un site comme Scoop.it…
Un (mince) espoir pour la curation : l’oeuvre d’information
Cela condamne-t-ils les pratiques de curation à rester dans les limbes juridiques en France ? Peut-être pas complètement… Il existe en effet une ancienne jurisprudence de la Cour de Cassation, dite « Microfor c. le Monde » qui a consacré en 1987 la notion « d’oeuvre d’information » pour permettre le développement de pratiques documentaires (à l’époque, il s’agissait de bases de données de presse). Dans cette affaire, les juges ont admis que la reprise de titres d’articles, accompagnée de phrases extraites de leur contenu, pouvait constituer une « édition documentaire » et produire une « oeuvre d’information« , sans violation du droit d’auteur. Pour éviter les dérives, la Cour de Cassation a ajouté la condition que l’oeuvre d’information consiste en une « analyse purement signalétique réalisée dans un but documentaire, exclusive d’un exposé substantiel du contenu de l’œuvre, et ne permettant pas au lecteur de se dispenser de recouvrir à cette œuvre elle-même« .
Les services de curation comme Scoop.it ou d’autres pourraient répondre à cette définition de « l’oeuvre d’information« , à la condition toutefois que les juges admettent que la liberté d’informer consacrée dans l’arrêt Microfor inclut celle de reprendre des images à des fins documentaires. C’est hélas assez improbable, car cet arrêt de la Cour de Cassation est resté relativement isolé et les juges français ont tendance à protéger fortement les images, malgré quelques décisions de justice dissidentes.
Des pratiques documentaires en décalage croissant avec le cadre légal…
Au final, on reste avec le sentiment qu’avec la propulsion et la curation, les pratiques sur le web ont connu un nouveau coup d’accélérateur, qui accentue le fossé avec des principes juridiques rigides, générateurs d’incertitudes.
Les risques de procès restent certainement encore assez théoriques, mais cela pourrait évoluer, vu l’importance que prend la recommandation dans le contexte d’abondance des contenus et d’économie de l’attention qui caractérisent l’évolution d’internet. On pourrait aussi souhaiter que le droit s’adapte pour épouser cette évolution des pratiques.
Les licences libres, type Creative Commons, constituent sans aucun doute un premier niveau de solution pour les rendre les contenus plus facilement manipulables. On a également proposé d’adapter le cadre légal en introduisant un « droit de citation élargi« , qui pourrait servir de base légale à la curation, mais ne nous leurrons pas : la réflexion juridique sur le renouveau des exceptions en droit français paraît hélas au point mort en ce moment (étonnant, non ?).
Partage, propulsion et curation réinterrogent pourtant l’équilibre entre le droit d’auteur et le droit à l’information, dans un contexte nouveau où les pratiques documentaires ne sont plus simplement le fait de professionnels, mais également d’amateurs, désireux de partager et de recombiner les sources d’informations, au sein de créations originales.
Avec la revue de presse, le droit d’auteur à la française avait admis une exception pour permettre aux journalistes d’exercer leur mission d’information du public. Dans un contexte où la distinction entre journalistes professionnels et amateurs devient chaque jour plus difficile à tracer et où des outils émergent pour permettre à chacun d’éditorialiser l’information, on manque cruellement d’une base légale pour élargir le droit d’informer, sans venir s’empêtrer dans les restrictions cacochymes du droit d’auteur.
PS : François Bon publie sur le Tiers Livre une intéressante mise à jour d’un billet consacré à la ré-éditorialisation de flux : « proposer une lecture dense et ergonomique à partir d’une compilation de flux dispersés« , en connexion avec des champs que je n’ai pas traités dans cet article, comme les applications Ipad du type Flipboard ou encore la reprise de flux RSS tirés de Twitter par des acteurs commerciaux (ici en l’occurence Hachette, qui en prend pour son grade !). Merci à François Bon pour ce rebond.
Un véritable noeud gordien, ce droit d'auteur obsolète ! Que dis-je ? une véritable mélasse assez indigeste !
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Re: Liste d'ouvrages, aussi sur l'internet
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Re: Liste d'ouvrages, aussi sur l'internet
On peut s'aider de personnes qui le traduiront (sans éditeur), non ?Suriciole a écrit :Et si le livre a du succès, on le traduit soi-même ? On apprend les langues nécessaires et on vend soi-même son travail à l'étranger, sans connaissance dans le domaine ?
Avec l'internet, on peut toucher beaucoup plus de personnes (avec son propre site/blog), encore plus si on parle plusieurs langues (dont l'anglais).
Je suis d'avis que nous toutes et tous y gagneront à mettre toutes les connaissances scientifique en libre accès (pas d'inscription requise ; téléchargement libre et gratuit) et dans le domaine public (pas de risque juridique pour quelque personne, enseignante, étudiante, novice, expérimentée, inscrite à une école ou non, etc.). Il s'agit d'éliminer les obstacles arbitraires (économiques, techniques et juridiques) pour pouvoir nous concentrer sur les difficultés inévitables (inhérentes à l'apprentissage et à la pratique). Une idée est aussi de réduire le coût des supports didactiques dans les écoles (de tous niveaux). Ah ! puis, nous avons de la chance d'être à cette époque où les connaissances se trouvent sur l'internet, cet endroit où l'on peut trouver des ressources conséquentes en mathématique, en biologie, en physique, en psychologie, en linguistique, en musique sans forcément être inscrit à une école, sans forcément devoir faire la queue-leu-leu dans une librairie !
Quant à la libre diffusion, les personnes qui se partagent (téléchargement ; peer-to-peer ; etc.) des oeuvres et qui les apprécient sont souvent celles qui vont acheter l'original. Par exemple : si j'apprécie un groupe de musique et ses chansons, je vais acheter ses disques (de préférence directement après le concert, il y a moins d'intermédiaires) et aller à ses concerts. [2007 et 2008 sont deux années où je n'ai pas pinaillé sur le budget. Si j'avais connu ce forum à cette époque-là, j'en aurais profité pour voir des Asperger en France.]
Si je réponds, je pars vraiment hors-sujet. En gros, je pense à des communes où l'on se partage aussi les biens matériels, où l'on réduit autant les coûts à l'aide du durable (panneaux photovoltaïques sur toutes les maisons pour ne plus dépendre d'EDF, pour réduire les coûts électriques ; encouragement aux vélos dont le pédalage recharge un accumulateur qui permet à chaque personne de recharger n'importe quel de ses appareils électriques ; fabriquer des machines que chaque personne peut démonter/réparer plus facilement au lieu de se voir dire qu'acheter une nouvelle machine coûte moins cher que la réparer, etc.). En gros, je pense à réduire les coûts des ménages (le mien compris). Comment faire pour éradiquer la pauvreté et pouvoir devoir moins penser à l'argent ? Mais c'est un autre sujet.Suriciole a écrit :On revendique les droits des consommateurs, mais que fait-on des droits des créateurs ? Ils n'ont qu'à travailler gratuitement ? Se former à d'autres métiers pour diffuser eux-même leur travail (toujours gratuitement) ? La personne qui souhaite devenir écrivain ou musicien, comment fait-elle pour manger, pour payer son loyer, si elle doit céder de bonne grâce ses œuvres au public ?
Je m'y connais moins dans le domaine du cinéma, étant peu cinéphile. On me dit souvent "Quoi ? T'as pas vu ce film ?" et je réponds "Non, et alors ?" Je ne dis pas que le cinéma est mal ou mauvais. C'est juste que je préfère lire des livres, ou pdf : liberté d'imaginer comme chacun le veut, liberté de vivre l'histoire à son propre rythme, habituation à l'écriture. Mais surtout : je ne me sens pas obligé (et je refuse cette "pression"/"norme") de connaître toutes les oeuvres de machin et tout ce qu'a fait machine. Et tant pis si je parais ignare en cinéma ou arts visuels.Suriciole a écrit :La diffusion à grande échelle a un intérêt publicitaire, ça on le sait. Ça n’empêche pas de constater ce que j'ai écris juste avant. Il y a quelques années quand je lisais des mangas, je voyais que des séries ne franchissaient pas les frontières à cause des scans. Je n'invente rien, une personne plus renseignée que moi me montrait les preuves. On a eu de plus en plus d'one shot, de séries courtes, parce que les éditeurs ne se risquent plus à financer des séries longues, qui finiront tôt ou tard sur le net.
Des personnes qui consomment du gratuit ? tu en as un en face de toi. Je consomme surtout du pdf scientifique, un peu de pdf éthique-philosophique-politique. Il y a un temps où je téléchargeais pas mal de musique, mais un disque dur plein de fichiers musicaux qu'on n'écoute pas tous les jours, c'est comme une étagère pleine de livre qu'on ne lit pas. Alors je prends parfois le courage d'appuyer sur le bouton "Delete" (supprimer). Pour ce qui est de la musique, je pense que les personnes se rendent compte qu'écouter un concert, c'est infiniment plus qu'écouter un disque ou un fichier en boucle. On peut même se poser le défi suivant : tu vas découvrir de nouveaux musiciens dans des concerts, dans des festivals ; il y en a un qui te plaît à fond, tu profites à fond pendant le concert ; le défi est le suivant : décider - si tu peux et veux - d'aller voir le groupe de musique lors d'une prochaine date, mais sans écouter ses chansons entre-temps (ni sur CD, ni en fichier, ni en streaming, ni par quelque autre moyen). [Bon, okay, il paraît que pas mal de personnes Asperger ne sont pas à l'aise dans la foule de concerts. Il m'est même arrivé de me faire baloter (pogotage) durant certains concerts avec musique animée ! Que de beaux souvenirs ! J'en redemandais. Et même pas besoin d'alcool pour se mettre dans l'ambiance ! Quand tout le public, ou presque, chante par coeur la chanson, c'est un des rares moments magiques ! ]Suriciole a écrit :Des gens qui consomment du gratuit, j'en connais, j'en ai connu, j'en ai fait partie quand j'étais petite et que je n'avais pas encore réfléchi à tout ça. On avait plein de films gratuits, des jeux, même avant leur sortie en France. Des gens qui utilisent le partage massif et qui payent les créateurs, je n'en ai jamais rencontré et ça ne doit pas être répandu.
Il m'est arrivé parfois, pour faire connaître des artistes (sans que ceux-ci ne me le demandent), d'acheter plusieurs exemplaires (pas qu'un pour moi) et de les revendre moins cher (annonces sur l'internet). C'était à perte du point de vue purement financier, mais quand on est fan, on ne compte pas.
Je n'ai pas encore pensé à écrire de livre - qu'écrirais-je de censé, conséquent, artistique, attirant et éthique à la fois ? - mais si l'idée m'en vient, je penserai à créer moi-même le pdf, à le mettre en libre téléchargement, dans le domaine public. Et si des personnes veulent le traduire, libre à elles.
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Re: Liste d'ouvrages, aussi sur l'internet
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Re: Liste d'ouvrages, aussi sur l'internet
Pour terminer, je dirais : pour ce qui est du financement des artistes, je suis conscient de toute l'énergie et le temps que ça implique. En gros, une communauté (celle actuelle, globalisée notamment) qui vit selon le paradigme "donnant-donnant" ne peut pas vraiment cohabiter et interagir avec une communauté "libre partage" (sans monnaie ; où tout se partage, sans attente de contre-partie monétaire ou sociale, biens matériels comme immatériels, bien rivaux comme non rivaux). La première se base sur l'attente d'une contre-partie, la récompense étant souvent le pilier de la motivation, s'aidant de l'intermédiaire qu'est la monnaie ; l'autre se base plus sur le bénévolat, le don et le pardon, le "Quand on aime, on ne compte pas.", l'action (l'intention et l'impact) étant souvent le pilier de la motivation.
En fait, tu parles surtout des personnes qui veulent vivre de leur art, ou qui peuvent difficilement le concilier avec d'autres activités rémunérées, tandis que je pensais plus aux personnes qui créaient des oeuvres (scientifiques, artistiques, didactiques, etc.) bénévolement, à côté de leurs activités rémunérées.
Pour ce qui est de wikipedia, je trouve que c'est une bonne approche pour découvrir des sujets, de nouvelles choses, qui sont parfois déjà légèrement détaillées. C'est aussi bon pour faire le lien entre plusieurs notions, pour les trouver en plusieurs langues, pour trouver de la bibliographie. Après, si l'on veut plus approfondir un domaine, on ne s'en contentera pas. On trouve des pdf scientifiques en libre téléchargement sur plusieurs sites donc : Arxiv.Org ; PNAS.Org ; etc. Il suffit aussi parfois de rajouter "pdf" dans le champ du moteur de recherche (on trouve plus de choses en anglais).
Bon, en fait, il y a aussi une différence entre les biens numérisables (la musique ; les partitions, le langage verbal pour expliquer les sciences) et les biens non numérisables (le pain, les pommes, la confiance, le toucher (les qualias), l'expérience, la motivation, la volonté, etc.). Il y a cet article qui me semble assez bien résumer le défi qui consiste à faire interagir ces deux économies. [Comme pour réunir la physique classique et la physique quantique, qu'on n'a pas encore réussi à mettre ensemble.]
Réduire le budget permet de réduire le temps et l'énergie à consacrer pour des activités rémunérées. Bon, c'est une autre histoire (très politique), mais tu vois que je ne suis pas très friand des hauts impôts, des hautes primes d'assurance (obligatoires), des redevances TV-Radio (à payer, même si on n'utilise ni radio ni TV en Suisse), en fait, de tous ces coûts qu'on ne choisit pas et que l'on pourrait réduire.
Au fait, tu n'es pas très fan de l'actuel système scolaire français : on pourrait en discuter dans un autre sujet. [Espérons que les personnes Asperger s'intéressent à la politique, avec les risques bien connus que les discussions politiques (et religieuses et idéologiques) comportent, et savent garder leur calme lors du conflit entre arguments.]
Suis-je le seul (un des seuls) Asperger (bon, le diagnostic n'est pas encore là, mais il ne saurait tarder) qui n'est pas dérangé par la foule - surtout en mouvement - durant les concerts ? Je vais aussi ouvrir une autre discussion.
Au fait, pour ce qui est de la mendicité - interdite dans toute la France, non ? - il m'arrive d'offrir autre chose que de l'argent (des pommes, des carottes, un livre de mathématique, etc.) ou ne rien offrir du tout. J'ai l'impression de voir de plus en plus de personnes quémander de l'argent dans les gares de certaines villes en Suisse.
En fait, tu parles surtout des personnes qui veulent vivre de leur art, ou qui peuvent difficilement le concilier avec d'autres activités rémunérées, tandis que je pensais plus aux personnes qui créaient des oeuvres (scientifiques, artistiques, didactiques, etc.) bénévolement, à côté de leurs activités rémunérées.
Pour ce qui est de wikipedia, je trouve que c'est une bonne approche pour découvrir des sujets, de nouvelles choses, qui sont parfois déjà légèrement détaillées. C'est aussi bon pour faire le lien entre plusieurs notions, pour les trouver en plusieurs langues, pour trouver de la bibliographie. Après, si l'on veut plus approfondir un domaine, on ne s'en contentera pas. On trouve des pdf scientifiques en libre téléchargement sur plusieurs sites donc : Arxiv.Org ; PNAS.Org ; etc. Il suffit aussi parfois de rajouter "pdf" dans le champ du moteur de recherche (on trouve plus de choses en anglais).
Certes, mais ce n'est pas la majorité. Et si un artiste est suffisamment payé, il n'en tiendra pas rigueur aux personnes qui n'ont pas payé.Suriciole a écrit :Tu exposes toi-même le problème. "Souvent", ce n'est pas "tout le monde", il y a forcément des gens dans le lot qui ne paient pas.
Bon, en fait, il y a aussi une différence entre les biens numérisables (la musique ; les partitions, le langage verbal pour expliquer les sciences) et les biens non numérisables (le pain, les pommes, la confiance, le toucher (les qualias), l'expérience, la motivation, la volonté, etc.). Il y a cet article qui me semble assez bien résumer le défi qui consiste à faire interagir ces deux économies. [Comme pour réunir la physique classique et la physique quantique, qu'on n'a pas encore réussi à mettre ensemble.]
Réduire le budget permet de réduire le temps et l'énergie à consacrer pour des activités rémunérées. Bon, c'est une autre histoire (très politique), mais tu vois que je ne suis pas très friand des hauts impôts, des hautes primes d'assurance (obligatoires), des redevances TV-Radio (à payer, même si on n'utilise ni radio ni TV en Suisse), en fait, de tous ces coûts qu'on ne choisit pas et que l'on pourrait réduire.
Au fait, tu n'es pas très fan de l'actuel système scolaire français : on pourrait en discuter dans un autre sujet. [Espérons que les personnes Asperger s'intéressent à la politique, avec les risques bien connus que les discussions politiques (et religieuses et idéologiques) comportent, et savent garder leur calme lors du conflit entre arguments.]
Suis-je le seul (un des seuls) Asperger (bon, le diagnostic n'est pas encore là, mais il ne saurait tarder) qui n'est pas dérangé par la foule - surtout en mouvement - durant les concerts ? Je vais aussi ouvrir une autre discussion.
Au fait, pour ce qui est de la mendicité - interdite dans toute la France, non ? - il m'arrive d'offrir autre chose que de l'argent (des pommes, des carottes, un livre de mathématique, etc.) ou ne rien offrir du tout. J'ai l'impression de voir de plus en plus de personnes quémander de l'argent dans les gares de certaines villes en Suisse.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Liste d'ouvrages, aussi sur l'internet
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Re: Liste d'ouvrages, aussi sur l'internet
Il y a suffisamment de nourriture pour nourrir les milliards que nous sommes. Mais il y a des difficultés de répartition (et d'écologie) : les ananas ne semblent pas pousser en Suisse (bon, c'est vrai, on peut s'en passer, on a d'autres fruits, comme les pommes, les poires). On peut se demander alors d'où vient la faim. Un bout d'explication ici ? Ou alors on monte (voire se croit obliger de monter) dans les pyramides des besoins (par exemple, celle de Maslow), et on oublie la base (les besoins primaires) ?Suriciole a écrit :Le simple fait de manger est égoïste, on pourrait donner cette nourriture à quelqu'un d'autre ou ne pas vouloir prélever des ressources naturelles pour ses propres besoins. On comprend bien que ce n'est pas viable.
Question que je me pose : est-ce que la réalisations de nos actes, de nos projets, peut suffire comme récompense (pour le cerveau) ?
On en revient à ma pensée - utopique ? - dans une communauté, soit tout est monétisé, soit rien. Je pensais au don et au pardon car ceux-ci effacent les dettes et les rancunes.Suriciole a écrit :Quant à la fin de la citation, tout ça manque cruellement de réalisme. Si les musiciens doivent attendre qu'on ait envie de les payer pour recevoir de l'argent, alors tout le monde doit travailler gratuitement.
Heu... c'est le but ? abuser de pouvoir ? empêcher la liberté de chacune et chacun ?Suriciole a écrit :Si l'argent n'existait pas, il aurait d'autres moyens d'affamer la population.
Sinon, pour ne pas jeter bébé (l'argent) avec l'eau du bain, on pourrait nuancer sur les formes de la monnaie (la spéculation, la monnaie scripturale, une croissance économique à tout prix, monnaie unique ou plusieurs monnaies, etc.).
Tout-à-fait d'accord, mais les techniques de "pêche" se sont complexifiés, tout comme les outils (mathématique, ordinateurs, physique, voiture électrique, etc.). La science avance à grands pas et le défi d'y donner accès à toutes et à tous devient plus pimenté. D'un autre côté, il y a des lobbys qui veulent nous empêcher d'apprendre à pêcher et de pêcher nous-mêmes (breveter le vivant, les espèces de légumes, de fruits, etc. ; on en vient même à punir une personne qui ne veut pas lancer d'insecticide).Suriciole a écrit :"Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson" (Confucius)
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Re: Liste d'ouvrages, aussi sur l'internet
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Re: Liste d'ouvrages, aussi sur l'internet
La discussion ayant dérivé de son thème de départ,
je vous propose de la scinder à partir du troisième
message, et de déplacer tout ce qui a trait au partage
(et qui est fort intéressant) dans une nouvelle discussion
que je placerai dans la section " De tout et de rien",
car ce n'est pas spécifique à l'autisme ou au site ...
je vous propose de la scinder à partir du troisième
message, et de déplacer tout ce qui a trait au partage
(et qui est fort intéressant) dans une nouvelle discussion
que je placerai dans la section " De tout et de rien",
car ce n'est pas spécifique à l'autisme ou au site ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Liste d'ouvrages, aussi sur l'internet
Je suis d'accord pour ma part.
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Re: Partage et rénumération
Il existe une solution globale qui, sans résoudre le problème de la rémunération du travail dans le cas des créations de l'esprit, pourrait permettre plus de création avec moins de stress pour tous : le revenu de base universel. Je m'y intéresse depuis 4 ans, et je pense que c'est la solution incontournable (inéluctable) qui résoudra la majeure partie des problèmes socio-économiques de notre époque.
http://revenudebase.info/
http://www.youtube.com/watch?v=-cwdVDcm-Z0
Toutes les infos sont dans ces liens : il suffit de lire, visionner, chercher...
http://revenudebase.info/
http://www.youtube.com/watch?v=-cwdVDcm-Z0
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