Abdiquer toute idée de progrès
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Abdiquer toute idée de progrès
Vous le savez, certains psychanalystes utilisent cette approche, eh bien en bon pessimiste (et cynique) je fais la même chose en ce moment, je m’accommode de situations désagréables, je n'arrive à rien.
Et vous, vous est-il arrivé de ressentir la même chose que moi sur une longue durée ? Vous-en êtes vous sortis ? Parce qu'en ce moment je ne peux espérer qu'un miracle, notamment pour l'amélioration de mes compétences sociales nulles (surtout avec les filles, je n'ose rien faire car le ridicule me tuerait).
Et vous, vous est-il arrivé de ressentir la même chose que moi sur une longue durée ? Vous-en êtes vous sortis ? Parce qu'en ce moment je ne peux espérer qu'un miracle, notamment pour l'amélioration de mes compétences sociales nulles (surtout avec les filles, je n'ose rien faire car le ridicule me tuerait).
D'un Z qui ne veut rien dire. Diagnostiqué Asperger en octobre 2013.
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Re: Abdiquer toute idée de progrès
J'ai eu une profonde dépression je pense.
J'ai commencé par dégager les zones vraiment nocives de mon environnement (bon.. me concernant, c'était carrément de la famille). J'ai vu un psy', et étonnamment, parler, parler, m'a libérée. Parfois, elle pose les "bonnes" questions. J'ai aussi décidé de me réoccuper de ma tronche. Donc sport, lecture, et accepter que je ne peux pas tout gérer, je suis faillible.
J'ai aussi décidé de prioriser, en me demandant "qu'est ce qui est vital à mes yeux, qu'est ce qui n'est qu'accessoire ?". Gérer mes colères contre les enfants ? Vital. Devenir une "vraie" femme de 31 ans comme je les vois autour ? Accessoire". Fin bref... j'ai choisi mes combats, on ne peut pas tout gérer en même temps.
Et enfin.. on a déménagé en pleine cambrousse, alors si je ne vois personne pendant quelques temps, la chance, je suis mère de famille alors.... c'est normal.
J'ai commencé par dégager les zones vraiment nocives de mon environnement (bon.. me concernant, c'était carrément de la famille). J'ai vu un psy', et étonnamment, parler, parler, m'a libérée. Parfois, elle pose les "bonnes" questions. J'ai aussi décidé de me réoccuper de ma tronche. Donc sport, lecture, et accepter que je ne peux pas tout gérer, je suis faillible.
J'ai aussi décidé de prioriser, en me demandant "qu'est ce qui est vital à mes yeux, qu'est ce qui n'est qu'accessoire ?". Gérer mes colères contre les enfants ? Vital. Devenir une "vraie" femme de 31 ans comme je les vois autour ? Accessoire". Fin bref... j'ai choisi mes combats, on ne peut pas tout gérer en même temps.
Et enfin.. on a déménagé en pleine cambrousse, alors si je ne vois personne pendant quelques temps, la chance, je suis mère de famille alors.... c'est normal.
Maman d'un enfant TED diagnostiqué au CRA de Reims.
Je ne suis pas très typique, sans avoir pourtant creusé la question d'une façon ou d'une autre.
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Re: Abdiquer toute idée de progrès
J'ai eu des périodes comme ça oui.
La dernière a duré trois ans : ma vie était merdique (même s'il y avait des points positifs), j'avais une angoisse de fond constante (pendant trois ans donc, non-stop), je n'arrivais plus à croire en rien, à avancer... Du coup ça avait tué tous désirs en moi. Je préférais ne pas en avoir sinon la frustration de ne pas les voir se réaliser aurait été trop grande. Alors oui, je me suis accommodée d'une vie sans désirs, avec angoisse et dépression.
A un moment j'ai eu comme un instinct de survie (je n'ai toujours pas vraiment compris ce qu'il s'est passé à ce moment-là) et j'ai radicalement changé ma vie.
Pourtant les changements me font peur, c'était d'ailleurs assez paradoxale : je suis incapable de sortir seule de chez moi pour aller au coin de la rue et là je déménage à l'autre bout de la France?!?
Mais oui bien-sûr, si on m'avait dit ça quelques mois-années avant j'aurais bien rigolé.
(Bon il y avait des facteurs facilitants)
C'était il y a 10 mois (déjà?!? Je le réalise en l'écrivant là). Depuis l'angoisse de fond a disparu, certains de mes désirs sont revenus, le fond dépressif est toujours là et me rattrape par moments mais dans l'ensemble je me sens mieux, j'arrive à avoir un peu d'espoir de temps en temps quant à mon avenir, ma vie.
C'est fragile, je retombe parfois, mais c'est là et le changement est vraiment flagrant.
Voilà, moi aussi j'avais besoin d'un miracle et il est arrivé.
(Prochain miracle : confirmation du diagnostic. Sans lui, ça risque d'être un p'tit peu moins facile de garder espoir , mais j'y crois.)
Ben en fait j'ai fait comme Chawacee au-dessus , j'ai priorisé et changé ce qui n'allait pas dans ma vie (même si certains choix étaient douloureux, il faut parfois "perdre" pour "gagner").
"Abdiquer toute idée de progrès" je crois que ça peut être utile pour passer certains caps. Mais à long terme cette citation me semble plus appropriée :
"Donnez-moi la sérénité d'accepter ce qui ne peut être changé,
le courage de changer ce qui pourrait être changé
et l'intelligence (ou la sagesse) de distinguer l'un de l'autre."
Marc-Aurèle.
La dernière a duré trois ans : ma vie était merdique (même s'il y avait des points positifs), j'avais une angoisse de fond constante (pendant trois ans donc, non-stop), je n'arrivais plus à croire en rien, à avancer... Du coup ça avait tué tous désirs en moi. Je préférais ne pas en avoir sinon la frustration de ne pas les voir se réaliser aurait été trop grande. Alors oui, je me suis accommodée d'une vie sans désirs, avec angoisse et dépression.
A un moment j'ai eu comme un instinct de survie (je n'ai toujours pas vraiment compris ce qu'il s'est passé à ce moment-là) et j'ai radicalement changé ma vie.
Pourtant les changements me font peur, c'était d'ailleurs assez paradoxale : je suis incapable de sortir seule de chez moi pour aller au coin de la rue et là je déménage à l'autre bout de la France?!?
Mais oui bien-sûr, si on m'avait dit ça quelques mois-années avant j'aurais bien rigolé.
(Bon il y avait des facteurs facilitants)
C'était il y a 10 mois (déjà?!? Je le réalise en l'écrivant là). Depuis l'angoisse de fond a disparu, certains de mes désirs sont revenus, le fond dépressif est toujours là et me rattrape par moments mais dans l'ensemble je me sens mieux, j'arrive à avoir un peu d'espoir de temps en temps quant à mon avenir, ma vie.
C'est fragile, je retombe parfois, mais c'est là et le changement est vraiment flagrant.
Voilà, moi aussi j'avais besoin d'un miracle et il est arrivé.
(Prochain miracle : confirmation du diagnostic. Sans lui, ça risque d'être un p'tit peu moins facile de garder espoir , mais j'y crois.)
Ben en fait j'ai fait comme Chawacee au-dessus , j'ai priorisé et changé ce qui n'allait pas dans ma vie (même si certains choix étaient douloureux, il faut parfois "perdre" pour "gagner").
"Abdiquer toute idée de progrès" je crois que ça peut être utile pour passer certains caps. Mais à long terme cette citation me semble plus appropriée :
"Donnez-moi la sérénité d'accepter ce qui ne peut être changé,
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Re: Abdiquer toute idée de progrès
Si jamais je déménage ce sera à l'étranger, plutôt vers l'Europe du Nord que vers l'Europe du Sud.
Mon problème est que le goût de l'effort me fait vomir (classes préparatoires soyez bénies, quel système complètement pourri), et que je suis dans les faits bien seul.
Mon problème est que le goût de l'effort me fait vomir (classes préparatoires soyez bénies, quel système complètement pourri), et que je suis dans les faits bien seul.
D'un Z qui ne veut rien dire. Diagnostiqué Asperger en octobre 2013.
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Re: Abdiquer toute idée de progrès
Le problème des filles m'obsède complètement, je ne sais pas quoi faire. En plus il y a peu de filles dans mes groupes de TD. J'ai l'impression que les filles n'aiment pas les gens comme moi.
D'un Z qui ne veut rien dire. Diagnostiqué Asperger en octobre 2013.
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Re: Abdiquer toute idée de progrès
Le meilleur moyen (à mon avis) de rencontrer des filles et de nouer, éventuellement, des relations, c'est de te joindre à un groupe dont tu partages les intérêts.
Cela peut se faire via internet, au début.
Aborder une fille de but en blanc sans savoir que dire, c'est sûr que ça ne marchera pas.
Si vous avez, d'emblée, des centres d'intérêts communs, tu auras, au moins, un sujet de conversation tout trouvé.
Cela peut se faire via internet, au début.
Aborder une fille de but en blanc sans savoir que dire, c'est sûr que ça ne marchera pas.
Si vous avez, d'emblée, des centres d'intérêts communs, tu auras, au moins, un sujet de conversation tout trouvé.
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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Re: Abdiquer toute idée de progrès
C'est quelque chose que j'avais plus ou moins compris, mais le problème c'est la mise en oeuvre.
Quelqu'un ici a-t-il déjà ressenti une peur morbide de l'effort ? C'est mon problème de ne pas trouver une personne qui a vécu ce que je suis en train de vivre, je demande encore la Lune.
Internet pourrait être une solution, mais je ne compte pas cacher le fait que je sois aspie, mais ça pourrait d'emblée en rebuter certaines.
Quelqu'un ici a-t-il déjà ressenti une peur morbide de l'effort ? C'est mon problème de ne pas trouver une personne qui a vécu ce que je suis en train de vivre, je demande encore la Lune.
Internet pourrait être une solution, mais je ne compte pas cacher le fait que je sois aspie, mais ça pourrait d'emblée en rebuter certaines.
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Re: Abdiquer toute idée de progrès
Voilà ce soir c'était un soir déprime, comme souvent ces temps-ci, le problème des filles c'est comme le fumeur qui est privé de cigarettes, ça me détruit complètement, et je mettrai du temps avant de m'inscrire sur un site de rencontre, car c'est la vie dans le monde normal, bien plus dangereux que le petit monde de l'autisme, tout ce qui touche au concret me fait peur.
Bonne nuit à tous.
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D'un Z qui ne veut rien dire. Diagnostiqué Asperger en octobre 2013.
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Re: Abdiquer toute idée de progrès
C'est une bonne idée si tu sens que c'est vraiment ce dont tu as besoin.Z999 a écrit :Si jamais je déménage ce sera à l'étranger, plutôt vers l'Europe du Nord que vers l'Europe du Sud.
Perso j'ai souvent pensé à déménager loin-loin aussi, histoire de tout recommencer là où on ne me connaîtrait pas. Et je m'imaginais rester discrète, juste faire ma vie mais sans trop me faire remarquer. Mais de mon côté c'était plutôt une fuite, je ne suis pas sûre que dans certains cas "ailleurs" soit mieux. On s'emporte soi-même avec soi, il ne faut pas l'oublier.
Au sujet des filles je suis complètement d'accord avec Mars.
Et si tu veux vraiment rencontrer des filles qui te correspondent, avec qui tu pourrais t'entendre et avoir une complicité, il vaut mieux que tu ne caches pas qui tu es. Ça en rebutera certaines, c'est sûr, mais au moins ça fera le tri, parce que celles-là auront beaucoup de chances de ne pas te correspondre au final (à part accident ).
Par expérience, je peux t'assurer qu'une fille peut s'intéresser à un Aspie, à un autiste, ou autre. On s'intéresse à tout, tant que l'autre nous correspond (le reste c'est du détail).
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Re: Abdiquer toute idée de progrès
Déjà ma mère va peut-être postuler pour un poste à Saint-Etienne, mais vu comment je me sens en ce moment si on y allait ça m'achèverait.
Pour les filles je crois qu'internet s'imposera comme la seule solution, mais hors de question d'une relation à distance.
Un autre problème est que je dors mal en ce moment, je ne trouve pas de solution, j'ai essayé une 2ème couverture + lourde par dessus la première mais ça n'a pas marché, mon cerveau est hyperactif le soir, et les vraies couvertures lestées sont très chères.
Quelqu'un a-t-il eu des problèmes de sommeil qu'il a résolus ?
Pour les filles je crois qu'internet s'imposera comme la seule solution, mais hors de question d'une relation à distance.
Un autre problème est que je dors mal en ce moment, je ne trouve pas de solution, j'ai essayé une 2ème couverture + lourde par dessus la première mais ça n'a pas marché, mon cerveau est hyperactif le soir, et les vraies couvertures lestées sont très chères.
Quelqu'un a-t-il eu des problèmes de sommeil qu'il a résolus ?
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Re: Abdiquer toute idée de progrès
Si tu veux provoquer un peu le destin il y a des sites de rencontres, dont certains un peu plus originaux que d'autres, tu précises ta région et tu fais des recherches proches géographiquement.Z999 a écrit :Pour les filles je crois qu'internet s'imposera comme la seule solution, mais hors de question d'une relation à distance.
Si ça ne t'emballe pas d'aller dans un endroit où les gens sont clairement là pour ça, il y a des sites comme OVS qui te permettent de faire des activités avec des personnes proches de toi géographiquement. Le but n'est pas la rencontre amoureuse mais au moins ça te permet de rencontrer du monde, et qui sait... Bon il faut aimer et se sentir capable de rencontrer des inconnus pour faire des activités avec mais ça peut aider à se motiver un peu.
Ou sinon tu vas dans des endroits sur le net que tu apprécies et au fil des rencontres tu trouveras bien des filles avec qui tu as des affinités.
Mon psy m'avait prescrit de la Mélatonine pure. Mais pour moi ça ne fonctionne pas parce que mon problème n'est pas que je n'arrive pas à m'endormir mais que je n'arrive pas à me coucher, c'est différent.Z999 a écrit :Un autre problème est que je dors mal en ce moment, je ne trouve pas de solution, j'ai essayé une 2ème couverture + lourde par dessus la première mais ça n'a pas marché, mon cerveau est hyperactif le soir, et les vraies couvertures lestées sont très chères.
Quelqu'un a-t-il eu des problèmes de sommeil qu'il a résolus ?
Mais si toi tu arrives à te coucher et que ton seul problème est l'endormissement : tu as la Mélatonine donc, il faut une ordonnance, ou la Valériane en Arkogélules, c'est la plante qui est à la base de beaucoup de somnifères mais là au moins c'est naturel. Ces deux produits ne te feront pas dormir si tu ne te mets pas en disposition d'endormissement, il faut que tu te détendes, que tu te couches et que tu éteignes la lumière. Ils vont t'accompagner dans le sommeil, pas le provoquer.
J'ai essayé les deux et j'ai trouvé qu'ils fonctionnaient de la même manière. Il faut quelques jours avant que ça agisse vraiment mais ensuite c'était bizarre, je me réveillais le lendemain sans me souvenir du moment où j'avais sombré dans le sommeil, comme si mon cerveau s'était déconnecté tout seul.
Et avec eux, aucun souci pour se réveiller le lendemain.
Bref, ça fonctionnait en tous cas et si j'arrivais à me coucher tôt et que j'avais du mal à m'endormir je les réutiliserais.
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Re: Abdiquer toute idée de progrès
Je te remercie pour tous ces conseils, je vais voir si j'arrive à les appliquer, la seule chose qui me gêne un peu est de dépendre des médicaments pour dormir, mais s'ils marchent ça devrait aller.
D'un Z qui ne veut rien dire. Diagnostiqué Asperger en octobre 2013.
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Re: Abdiquer toute idée de progrès
Une piste pour les soucis d'endormissement :
-> Fatigue extrême : que faire ?
-> Fatigue extrême : que faire ?
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Abdiquer toute idée de progrès
Hello Z999,
Je confirme ce qui a été dit plus haut, le SA n'est en aucun cas un réel problème du point de vue des filles. Le problème se situe de ton côté, dans ta peur, ta timidité et aussi dans le manque d'affinités.
Ne prends pas les choses à l'envers. Il te faut chercher des rencontres dans un domaine qui t'intéresse. Tu y trouveras des filles avec lesquelles tu auras quelque chose à échanger et c'est le point de départ.
Et puis essaye d'ouvrir les yeux et de discuter un peu avec des témoins. Je crois surtout que les hommes Asperger ne voient pas les signaux envoyés par des filles intéressées.
Je confirme ce qui a été dit plus haut, le SA n'est en aucun cas un réel problème du point de vue des filles. Le problème se situe de ton côté, dans ta peur, ta timidité et aussi dans le manque d'affinités.
Ne prends pas les choses à l'envers. Il te faut chercher des rencontres dans un domaine qui t'intéresse. Tu y trouveras des filles avec lesquelles tu auras quelque chose à échanger et c'est le point de départ.
Et puis essaye d'ouvrir les yeux et de discuter un peu avec des témoins. Je crois surtout que les hommes Asperger ne voient pas les signaux envoyés par des filles intéressées.
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Re: Abdiquer toute idée de progrès
As tu vu un psy ? Il est possible que tu abordes une période de dépression .... Je dis ça, et je dis rien, comme on dit !
Déménager n'est-il pas une manière de fuir ? Mais ou que tu ailles, tu amèneras avec toi le problème, s'il y problème bien-sur. Je n'ai pas tout lu de ton parcours, il est tard. Mais si j'en crois les derniers post tu serais en prépa. Cette période est anxiogène et source de dépression. Et pour l'avoir connue, dans ces moments là, tout effort devient quasi insurmontable. O ressens comme une lourdeur qui t'empêche de vouloir avancer, faire .... C'est pour cela que je te parle de dépression. Et d'après ce que j'ai lu sur ce forum, la dépression n'est pas si rare chez les Aspies. Et contrairement au SA, ça se soigne bien.
Et pour les filles ... je suis les conseils des autres. Si tu veux rencontrer une fille qui t'accepte comme tu es et surtout qui t'apprécie, il faut aller dans les endroits qui te correspondent. Si tu n'aimes pas la foule et que tu te forces tout de même à y aller pour faire de rencontres, cela risque d'être un échec. Et cet échec te pèsera et fera encore plus baisser ton estime. Et même si tu rencontres une fille, il y a de forte chance qu'elle aime les foules, les bars, les boites .... Et tu rameras pour suivre. Mais si tu aimes les échecs et que tu vas dans un club d'échec, tu trouveras surement des filles qui ont les mêmes affinités que toi. Ca semble évident mais je ne risque rien à enfoncer le clou !
Après, il y a le net. Il parait que ça marche. Mais je suis un "vieux" qui travaille à l'ancienne
Déménager n'est-il pas une manière de fuir ? Mais ou que tu ailles, tu amèneras avec toi le problème, s'il y problème bien-sur. Je n'ai pas tout lu de ton parcours, il est tard. Mais si j'en crois les derniers post tu serais en prépa. Cette période est anxiogène et source de dépression. Et pour l'avoir connue, dans ces moments là, tout effort devient quasi insurmontable. O ressens comme une lourdeur qui t'empêche de vouloir avancer, faire .... C'est pour cela que je te parle de dépression. Et d'après ce que j'ai lu sur ce forum, la dépression n'est pas si rare chez les Aspies. Et contrairement au SA, ça se soigne bien.
Et pour les filles ... je suis les conseils des autres. Si tu veux rencontrer une fille qui t'accepte comme tu es et surtout qui t'apprécie, il faut aller dans les endroits qui te correspondent. Si tu n'aimes pas la foule et que tu te forces tout de même à y aller pour faire de rencontres, cela risque d'être un échec. Et cet échec te pèsera et fera encore plus baisser ton estime. Et même si tu rencontres une fille, il y a de forte chance qu'elle aime les foules, les bars, les boites .... Et tu rameras pour suivre. Mais si tu aimes les échecs et que tu vas dans un club d'échec, tu trouveras surement des filles qui ont les mêmes affinités que toi. Ca semble évident mais je ne risque rien à enfoncer le clou !
Après, il y a le net. Il parait que ça marche. Mais je suis un "vieux" qui travaille à l'ancienne