Réunion MDPH 29 avril
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Réunion MDPH 29 avril
Nous avons une réunion avec l'école d'Emilie, l'assistante sociale du CMPP et la MDPH le 29 avril.
Et là c'est la panique !
Comment leur expliquer :
- que Emilie va mal alors qu'aucun diagnostic n'a encore été établi et qu'elle ne peut pas suivre dans une structure classique,
- que nous ne voulons pourtant pas qu'elle reste à la maison l'année prochaîne car elle a les capacités pour faire autre chose
- que contrairement à certains récits nous n'avons trouvé aucune matière où elle excelle
- aucun métier ne l'intéresse
Et puis de toute façon est-ce qu'il existe vraiment une structure pour nos enfants ?
Est-ce qu'il existe des médecins compétents pour eux ?
Qui doit faire le diagnostic ?
Quels bilans faut-ils vraiment faire ? Chez quels spécialistes ?
Moi je pensais être une bonne mère mais j'ai l'impression que j'ai tout loupé que je n'ai pas su assez me battre pour elle.
Comment avez-vous fait avec vos enfants ?
Et là c'est la panique !
Comment leur expliquer :
- que Emilie va mal alors qu'aucun diagnostic n'a encore été établi et qu'elle ne peut pas suivre dans une structure classique,
- que nous ne voulons pourtant pas qu'elle reste à la maison l'année prochaîne car elle a les capacités pour faire autre chose
- que contrairement à certains récits nous n'avons trouvé aucune matière où elle excelle
- aucun métier ne l'intéresse
Et puis de toute façon est-ce qu'il existe vraiment une structure pour nos enfants ?
Est-ce qu'il existe des médecins compétents pour eux ?
Qui doit faire le diagnostic ?
Quels bilans faut-ils vraiment faire ? Chez quels spécialistes ?
Moi je pensais être une bonne mère mais j'ai l'impression que j'ai tout loupé que je n'ai pas su assez me battre pour elle.
Comment avez-vous fait avec vos enfants ?
myriam et hervé, heureux parents de 3 filles : Emilie 16 ans (autiste Asperger non déclarée), Claire 14 ans et Florine 9 ans
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Je comprends ta détresse Mimi mais il ne faut surtout pas te dire que tu n'as pas fait ce qu'il fallait.
Même si le diagnostic n'est pas confirmé (ce que j'ai cru comprendre), il y a un pré-diagnostic clair sur lequel vous pouvez vous baser.
Tu n'as pas eu ce diagnostic assez tôt alors que, tu le disais toi-même, tu t'es beaucoup investie auprès d'Emilie dès son plus jeune âge.
Par ailleurs, il n'existe pas en France, à l'heure actuelle, de personnels de santé suffisamment formés et en quantité suffisante pour accompagner les autistes et leurs parents. Tu n'y es pour rien.
Je ne sais pas ce qui résultera de l'entrevue à la MDPH, mais, surtout, n'enlève pas Emilie du circuit scolaire. Normalement cette entrevue devrait vous aider à trouver l'endroit adéquat par rapport aux difficultés mais aussi aux atouts d'Emilie.
Qu'Emilie ne sache pas vers où s'orienter à son âge est tout à fait normal, ils ne sont qu'une poignée à le savoir en 3ème, et il ont encore le temps de changer d'avis. Qu'elle n'excelle pas dans une matière en particulier est également très courant. Normalement ses enseignants doivent pouvoir donner ses points forts.
Par ailleurs, si Emilie ne sait pas vraiment ce qu'elle veut faire, vous pouvez, comme beaucoup, procéder en sens inverse, c'est à dire éliminer ce qu'elle ne veut pas faire. C'est assez efficace comme méthode.
Je ne pense pas qu'Emilie ait besoin d'une structure particulière, elle doit pouvoir réussir dans une école classique, même si, pour cela elle doit changer de filière. Par contre un accompagnement pourrait l'aider. Je t'envoie en MP le nom d'un médecin rennais.
Je te souhaite bon courage ainsi qu'à ta famille. Tiens-nous au courant.
Même si le diagnostic n'est pas confirmé (ce que j'ai cru comprendre), il y a un pré-diagnostic clair sur lequel vous pouvez vous baser.
Tu n'as pas eu ce diagnostic assez tôt alors que, tu le disais toi-même, tu t'es beaucoup investie auprès d'Emilie dès son plus jeune âge.
Par ailleurs, il n'existe pas en France, à l'heure actuelle, de personnels de santé suffisamment formés et en quantité suffisante pour accompagner les autistes et leurs parents. Tu n'y es pour rien.
Je ne sais pas ce qui résultera de l'entrevue à la MDPH, mais, surtout, n'enlève pas Emilie du circuit scolaire. Normalement cette entrevue devrait vous aider à trouver l'endroit adéquat par rapport aux difficultés mais aussi aux atouts d'Emilie.
Qu'Emilie ne sache pas vers où s'orienter à son âge est tout à fait normal, ils ne sont qu'une poignée à le savoir en 3ème, et il ont encore le temps de changer d'avis. Qu'elle n'excelle pas dans une matière en particulier est également très courant. Normalement ses enseignants doivent pouvoir donner ses points forts.
Par ailleurs, si Emilie ne sait pas vraiment ce qu'elle veut faire, vous pouvez, comme beaucoup, procéder en sens inverse, c'est à dire éliminer ce qu'elle ne veut pas faire. C'est assez efficace comme méthode.
Je ne pense pas qu'Emilie ait besoin d'une structure particulière, elle doit pouvoir réussir dans une école classique, même si, pour cela elle doit changer de filière. Par contre un accompagnement pourrait l'aider. Je t'envoie en MP le nom d'un médecin rennais.
Je te souhaite bon courage ainsi qu'à ta famille. Tiens-nous au courant.
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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Je rejoins totalement ce que dit Chris, et je comprends egalement ta detresse Mimi. Je pense (et je l'ai deja dit je crois) l'adolescence est doublement difficile pour nos enfants (deja trés difficile pour les enfants NT) car c'est le moment ou on apprends le plus les codes sociaux, comment reconnaitre si on plait a quelqu'un, si cette personne cherche une amitié ou plus, comment gerer les emotions (les hormones en cavale!!) et c'est aussi la periode ou les enfants sont le plus mechants, le plus rebelles, le plus insultants (envers les autres enfants et leur famille)
Il existe des associations qui aide a l'insertion (je pense notamment au GEIST qui s'occupe principalement des enfants Triso) j'ai vue un representant du GEIST 53 a un colloque, qui m'a epoustouflé par leurs actions. Nos enfants entre 16 et 25 ans sont abandonnés, et c'est justement a cette age qu'ils ont le plus besoin. Une aide a l'insertion peut t'aider a garder Emilie dans l'etablissement qu'elle souhaite.
Je suis tout a fait d'accord avec Chris, qu'Emilie ne sait pas ce qu'elle veut faire est tout a fait normal, c'est rare de trouver un enfant qui sait vraiment a cette age! Mais peut etre que tu pourrait elargir ses possibilités, en sortant des matieres "scolaires". A t elle des interets plus creatives, art, bijoux, tissus, cuisine, jardin, decoration, theatre, beauté, mode, animaux, danse, musique?
La liste est longue, il y a des ecoles specialisé (trés peu et souvent privé!!) dans le coté plutot "creation". Je crois que La chambre des Commerces peuvent aider a trouver les adresses. Beaucoup de parents hesitent de lancer leurs enfants dans cette voie, mais l'importance est leur bonheur. Encore pire est que l'education ne propose jamais le panoplie enorme de coté creation, hormis les maths et le francais, rien ne compte!!
Ta detresse et ta panique va t'aider a chercher (j'y etais il y a 2 ans!! et je cherche encore!! mais j'appris enormement depuis deux ans, surtout comment mieux aider Loic) mais essaye de voir globalement ses besoins, et surtout qu'elle comprends qu'elle peut avoir confiance en toi et sa famille, ecoute ses besoins, meme si ils te semblent bizarre, ridicules, ou impossibles.
Je te souhaite beaucoup de courage Mimi
Il existe des associations qui aide a l'insertion (je pense notamment au GEIST qui s'occupe principalement des enfants Triso) j'ai vue un representant du GEIST 53 a un colloque, qui m'a epoustouflé par leurs actions. Nos enfants entre 16 et 25 ans sont abandonnés, et c'est justement a cette age qu'ils ont le plus besoin. Une aide a l'insertion peut t'aider a garder Emilie dans l'etablissement qu'elle souhaite.
Je suis tout a fait d'accord avec Chris, qu'Emilie ne sait pas ce qu'elle veut faire est tout a fait normal, c'est rare de trouver un enfant qui sait vraiment a cette age! Mais peut etre que tu pourrait elargir ses possibilités, en sortant des matieres "scolaires". A t elle des interets plus creatives, art, bijoux, tissus, cuisine, jardin, decoration, theatre, beauté, mode, animaux, danse, musique?
La liste est longue, il y a des ecoles specialisé (trés peu et souvent privé!!) dans le coté plutot "creation". Je crois que La chambre des Commerces peuvent aider a trouver les adresses. Beaucoup de parents hesitent de lancer leurs enfants dans cette voie, mais l'importance est leur bonheur. Encore pire est que l'education ne propose jamais le panoplie enorme de coté creation, hormis les maths et le francais, rien ne compte!!
Ta detresse et ta panique va t'aider a chercher (j'y etais il y a 2 ans!! et je cherche encore!! mais j'appris enormement depuis deux ans, surtout comment mieux aider Loic) mais essaye de voir globalement ses besoins, et surtout qu'elle comprends qu'elle peut avoir confiance en toi et sa famille, ecoute ses besoins, meme si ils te semblent bizarre, ridicules, ou impossibles.
Je te souhaite beaucoup de courage Mimi
Suzanne, la vieille qui blatere, maman de Loic 29 ans
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- Prolifique
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bonjour mimi,
- à 16 ans, nicolas était dans la situation inverse d'émilie; il venait depuis un an de sortir de l'IRP et tout était à REconstruire... donc il allait forcément dans le BON sens, et motivé pour avancer; le lycée a été dur, surtout la seconde, mais il pouvait se fixer des objectifs, même si ceux-ci étaient flous...
... alors que émilie semble avoir épuisé toutes les solutions et ne sait plus dans quel sens avancer.
il faut trouver le truc pour inverser la vapeur, se dire qu'elle est au plus bas, qu'elle ne peut donc que remonter.
- en sortant de l'IRP, contrairement à ce qu'on m'avait prédit, c'est le fait d'avoir été scolarisé 2 ans à la maison (en vrai,il n'avait pas d'autre solution car on ne voulait de lui nul part) qui lui a fait le plus de bien; tout d'abords, il se sentait apaisé, il faisait les choses à son rhytme... et il n'a jamais autant voulu retourner à l'école, être avec les autres;
- pour cela, biensur, il faut une bonne organisation et réserver des places pour les loisirs, pour des activités où elle verrait du monde... et surtout ne pas se dire que ce n'est pas possible; l'enseignement à distance est fait pour les enfants malades, et dés le plus jeune âge, donc, c'est adapté, pensé pour eux. çà lui laissera le temps de préparer son avenir, car c'est vrai que à 16 ans elle est encore jeune;
- comme dit chris, il faut qu'elle continu le cursus classique pour avoir le niveau pour suivre la formation de son choix, le jour où elle y verra plus clair.
- autre truc: nicolas au lycée, comme c'était quand même dur pour lui, il a par moment été en cours à temps partiel, ou suivi certains cours avec le CNED, selon ce qui était le mieux pour lui.
- à 16 ans, nicolas était dans la situation inverse d'émilie; il venait depuis un an de sortir de l'IRP et tout était à REconstruire... donc il allait forcément dans le BON sens, et motivé pour avancer; le lycée a été dur, surtout la seconde, mais il pouvait se fixer des objectifs, même si ceux-ci étaient flous...
... alors que émilie semble avoir épuisé toutes les solutions et ne sait plus dans quel sens avancer.
il faut trouver le truc pour inverser la vapeur, se dire qu'elle est au plus bas, qu'elle ne peut donc que remonter.
- en sortant de l'IRP, contrairement à ce qu'on m'avait prédit, c'est le fait d'avoir été scolarisé 2 ans à la maison (en vrai,il n'avait pas d'autre solution car on ne voulait de lui nul part) qui lui a fait le plus de bien; tout d'abords, il se sentait apaisé, il faisait les choses à son rhytme... et il n'a jamais autant voulu retourner à l'école, être avec les autres;
- pour cela, biensur, il faut une bonne organisation et réserver des places pour les loisirs, pour des activités où elle verrait du monde... et surtout ne pas se dire que ce n'est pas possible; l'enseignement à distance est fait pour les enfants malades, et dés le plus jeune âge, donc, c'est adapté, pensé pour eux. çà lui laissera le temps de préparer son avenir, car c'est vrai que à 16 ans elle est encore jeune;
- comme dit chris, il faut qu'elle continu le cursus classique pour avoir le niveau pour suivre la formation de son choix, le jour où elle y verra plus clair.
- autre truc: nicolas au lycée, comme c'était quand même dur pour lui, il a par moment été en cours à temps partiel, ou suivi certains cours avec le CNED, selon ce qui était le mieux pour lui.
"petits bouts par petits bouts... les bouts étant mis bout à bout."
"en chacun de nous sommeille un dragon... il faut y croire." (devise "bat-toi florent")
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- Régulier
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- Enregistré le : dimanche 10 juin 2007 à 10:18
- Localisation : Brécé - 35 Ille et Vilaine
Merci à tous de m'avoir lu et répondu.
Le problème est surtout qu'Emilie ne peut pas aller en seconde car la maison familiale où elle suit ses études n'a pas un niveau assez élevé pour aller au Lycée. Donc nous devons la diriger vers un CAP ou un BEP et donc elle doit choisir un métier.
Je lui ai proposé la comptabilité et là je m'adresse aux autistes ASPERGER :
Est-ce que vous pensez que c'est compatible avec votre logique ?
Emilie est très douée sur le théorème de Pythagore mais a beaucoup de mal avec les nombres positifs et négatifs.
Et puis la seule école sur Rennes qui fait de la comptabilité est un grand établissement qu'elle a visité et qui lui fait peur.
Sinon ils veulent la mettre en atelier protégé.
Qu'en pensez-vous ?
Le problème est surtout qu'Emilie ne peut pas aller en seconde car la maison familiale où elle suit ses études n'a pas un niveau assez élevé pour aller au Lycée. Donc nous devons la diriger vers un CAP ou un BEP et donc elle doit choisir un métier.
Je lui ai proposé la comptabilité et là je m'adresse aux autistes ASPERGER :
Est-ce que vous pensez que c'est compatible avec votre logique ?
Emilie est très douée sur le théorème de Pythagore mais a beaucoup de mal avec les nombres positifs et négatifs.
Et puis la seule école sur Rennes qui fait de la comptabilité est un grand établissement qu'elle a visité et qui lui fait peur.
Sinon ils veulent la mettre en atelier protégé.
Qu'en pensez-vous ?
myriam et hervé, heureux parents de 3 filles : Emilie 16 ans (autiste Asperger non déclarée), Claire 14 ans et Florine 9 ans
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- Familier
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- Enregistré le : lundi 6 février 2006 à 20:10
Je suis totalement d'accord avec ce qui été dit plus haut. Il faut qu'Emilie poursuive ses études pour qu'elle obtienne le meilleur niveau qu'elle est capable d'atteindre. Il y a beaucoup de CAP, BEP en lycées , mais aussi en maisons familiales. Je trouve que les maisons familiales sont de très bons organismes en ce qui concerne la pédagogie, la prise en compte de chaque élève dans sa singularité. Je trouve qu'elles n'ont rien à voir avec les lycées classiques. Ma fille a fait sa 4éme et sa 3 éme en MF, ensuite a fait son BEP en lycée et après une formation professionnelle par le CNED. Lorsqu'il a fallu trouver une poursuite d'étude après son BEP, aucun enseignant nous a fait des propositions, j'ai trouvé cela d'une dureté, j'avais l'impression d'être lachée...
Comme quoi chaque parcours est unique. Il faut chercher, réfléchir, il y a forcément une solution pour Emilie. Surtout il faut croire en elle. Si j'avais un seul conseil à donner : ne pas aller en atelier protégé. Cela voudrait dire qu'elle arrêterait d'étudier et qu'elle risquerait de se retrouver avec une population qui ne lui conviendrait pas et qui pourrait la faire régresser (par mon métier je connais ce type de structure). Nous vous soutenons.
Bab
Comme quoi chaque parcours est unique. Il faut chercher, réfléchir, il y a forcément une solution pour Emilie. Surtout il faut croire en elle. Si j'avais un seul conseil à donner : ne pas aller en atelier protégé. Cela voudrait dire qu'elle arrêterait d'étudier et qu'elle risquerait de se retrouver avec une population qui ne lui conviendrait pas et qui pourrait la faire régresser (par mon métier je connais ce type de structure). Nous vous soutenons.
Bab
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- Prolifique
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- Enregistré le : mercredi 27 février 2008 à 22:34
- Localisation : Clermont-Fd, Auvergne
Bonsoir Mimi,
Il faut comprendre que la comptabilité aujourd'hui, c'est plus d'apprendre une méthodologie à suivre; les calculs réels sont faits par l'ordinateur.
Donc en gros, savoir compter ou pas, n'est plus le problème.
C'est savoir si Emilie pourra suivre les formations qui vont lui apprendre les diverses familles de comptabilités et les méthodes qui y sont associées.
J'ai un comptable à 10 mètres de mon bureau et je lui poserai la question lundi pour essayer de comprendre ce qui est enseigné aujourd'hui en 2008 en comptabilité. Et les "qualités" qu'il faut pour suivre les cours.
As-tu regardé sur Internet s'il n'y a pas des explications sur ce que comporte l'enseignement en comptabilité ?
Ca peut parfois aider et dégrossir la compréhension du travail à réaliser.
Il faut comprendre que la comptabilité aujourd'hui, c'est plus d'apprendre une méthodologie à suivre; les calculs réels sont faits par l'ordinateur.
Donc en gros, savoir compter ou pas, n'est plus le problème.
C'est savoir si Emilie pourra suivre les formations qui vont lui apprendre les diverses familles de comptabilités et les méthodes qui y sont associées.
J'ai un comptable à 10 mètres de mon bureau et je lui poserai la question lundi pour essayer de comprendre ce qui est enseigné aujourd'hui en 2008 en comptabilité. Et les "qualités" qu'il faut pour suivre les cours.
As-tu regardé sur Internet s'il n'y a pas des explications sur ce que comporte l'enseignement en comptabilité ?
Ca peut parfois aider et dégrossir la compréhension du travail à réaliser.
Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
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- Enregistré le : vendredi 21 octobre 2005 à 15:02
- Localisation : finistère
Il n'existe qu'un seul établissement dans le 35 préparant au BEP compta car il y a très peu de débouchés dans ce secteur avec un BEP.
Je vous conseille d'aller faire un tour sur le site Nadoz (L'Onisep en Bretagne). Il est très clair, adapté aux collégiens. Dans la partie "formation initiale" et "après la 3ème", on peut obtenir toute la liste des CAP, CAPA, BEP et BEPA préparés en Bretagne.
La liste renvoie ensuite aux établissements.
Emilie aura peut-être des idées en visitant ce site ?
Je vous conseille d'aller faire un tour sur le site Nadoz (L'Onisep en Bretagne). Il est très clair, adapté aux collégiens. Dans la partie "formation initiale" et "après la 3ème", on peut obtenir toute la liste des CAP, CAPA, BEP et BEPA préparés en Bretagne.
La liste renvoie ensuite aux établissements.
Emilie aura peut-être des idées en visitant ce site ?
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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- Localisation : plounéventer
je pense pouvoir en parler car nicolas a fait un bac STG compta gestion et son cousin laurent de 26 ans qui a la mucoviscidose a fait un BEP de gestion:
- souvent, lorsqu'un élève de 2nd GT a du mal, on lui dit "c'est 1ère STG ou redoublement"; çà donne une mauvaise image au bac STG: c'est un bac pour les nuls, et qu'est-ce que j'irai faire là-dedans... la vérité est tout autre; celui qui est nul ou qui ne veut pas travailler se plante en beauté, car en vrai, ce sont des bacs aussi dur qu'un bac STI par exemple; en fait si on le propose facilement, c'est parce qu'il y a beaucoup d'ouverture de poursuite d'étude après... et il vaut mieux un bon dossier en term STG, qu'un mauvais dossier en term générale.
- si je parle de bac et non de BEP, c'est parceque après un BEP, il y a possibilité de faire un bac pro ou aller en 1ère; c'est même conseillé de continuer; yannick a fait 4ème techno et 3ème techno à institut rural, puis BEP, puis bac pro et maintenant il est en BTS2; il a décidé de s'arrêter là, mais il aurait pu aller en licence pro ou école d'ingénieur l'an prochain si il avait voulu; faut dire que 8 ans à l'institut çà fait long; ce matin il disait qu'ils sont 2 dans son cas, " ils auraient pu faire la 8ème année gratuite, tout de même ".
- je disais donc qu'un BEP compta gestion permet des ouvertures pour après; laurent a fait par la suite un bac pro commerce et a été pris à sa sortie d'école dans la SNCF; maintenant, il est voyagiste dans une agence de la SNCF, heureux comme un roi; on lui a même aménager ses horaires et ses congés pour se soigner; dans le privé il aurait eu peu de chance de trouver du travail avec la mucoviscidose; justement, ce serait bien de voir ce qui peut se faire au niveau des administrations ou grandes entreprises par rapport au handicap d'émilie; c'est sûrement mieux qu'un atelier protéger; l'an dernier j'avais commencé à me renseigner, il y a des recrutements sur titre, sinon pour les concours elle aura droit aux mêmes conditions que pour les examens (tiers temps,...).
- l'ambiance en compta-gestion a l'avantage d'être plus relax qu'ailleurs; nicolas, çà lui a été bénéfique; et il apprennent des choses importantes pour leur avenir: éco-droit, management, gestion, communication, çà apportera forcément des acquis utiles à émilie;
- et il faut considérer le BEP comme une passerelle et non comme une finalité; dans 2 ans, elle aura vu plein de choses, elle aura une meilleur idée de ce qu'elle voudra faire.
- pour que çà ce passe bien dans ce grand lycée qui lui fait tant peur, il faut parler avant avec le ou la CPE ou l'assistante sociale du lycée, pour qu'émilie soit mise dans les meilleures conditions.
- souvent, lorsqu'un élève de 2nd GT a du mal, on lui dit "c'est 1ère STG ou redoublement"; çà donne une mauvaise image au bac STG: c'est un bac pour les nuls, et qu'est-ce que j'irai faire là-dedans... la vérité est tout autre; celui qui est nul ou qui ne veut pas travailler se plante en beauté, car en vrai, ce sont des bacs aussi dur qu'un bac STI par exemple; en fait si on le propose facilement, c'est parce qu'il y a beaucoup d'ouverture de poursuite d'étude après... et il vaut mieux un bon dossier en term STG, qu'un mauvais dossier en term générale.
- si je parle de bac et non de BEP, c'est parceque après un BEP, il y a possibilité de faire un bac pro ou aller en 1ère; c'est même conseillé de continuer; yannick a fait 4ème techno et 3ème techno à institut rural, puis BEP, puis bac pro et maintenant il est en BTS2; il a décidé de s'arrêter là, mais il aurait pu aller en licence pro ou école d'ingénieur l'an prochain si il avait voulu; faut dire que 8 ans à l'institut çà fait long; ce matin il disait qu'ils sont 2 dans son cas, " ils auraient pu faire la 8ème année gratuite, tout de même ".
- je disais donc qu'un BEP compta gestion permet des ouvertures pour après; laurent a fait par la suite un bac pro commerce et a été pris à sa sortie d'école dans la SNCF; maintenant, il est voyagiste dans une agence de la SNCF, heureux comme un roi; on lui a même aménager ses horaires et ses congés pour se soigner; dans le privé il aurait eu peu de chance de trouver du travail avec la mucoviscidose; justement, ce serait bien de voir ce qui peut se faire au niveau des administrations ou grandes entreprises par rapport au handicap d'émilie; c'est sûrement mieux qu'un atelier protéger; l'an dernier j'avais commencé à me renseigner, il y a des recrutements sur titre, sinon pour les concours elle aura droit aux mêmes conditions que pour les examens (tiers temps,...).
- l'ambiance en compta-gestion a l'avantage d'être plus relax qu'ailleurs; nicolas, çà lui a été bénéfique; et il apprennent des choses importantes pour leur avenir: éco-droit, management, gestion, communication, çà apportera forcément des acquis utiles à émilie;
- et il faut considérer le BEP comme une passerelle et non comme une finalité; dans 2 ans, elle aura vu plein de choses, elle aura une meilleur idée de ce qu'elle voudra faire.
- pour que çà ce passe bien dans ce grand lycée qui lui fait tant peur, il faut parler avant avec le ou la CPE ou l'assistante sociale du lycée, pour qu'émilie soit mise dans les meilleures conditions.
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D'accord avec toi Jakesbian, à ceci près : A partir de la rentrée 2008, la plupart des bacs pro se feront en 3 ans (dont le bac pro compta), ça laisse quand même 1 an de moins pour faire mûrir la réflexion.
Je maintiens cependant, pour l'avoir entendu à plusieurs reprises, dans des réunions "officielles" avec des représentants du rectorat, que les filières pro tertiaires (secrétariat et compta en particulier) offrent peu de débouchés et c'est pour cela qu'on les a supprimées, fort logiquement, dans plusieurs lycées pro.
Je maintiens cependant, pour l'avoir entendu à plusieurs reprises, dans des réunions "officielles" avec des représentants du rectorat, que les filières pro tertiaires (secrétariat et compta en particulier) offrent peu de débouchés et c'est pour cela qu'on les a supprimées, fort logiquement, dans plusieurs lycées pro.
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- si on propose un BEP compta a émilie, c'est qu'il existe encore... sinon, qu'elle aille en bac pro;
- pour ce qui est des débouchés, pour la majorité des bacs pro, général ou technologique, à l'heure d'aujourd'hui, il ne se font pas directement dans le monde du travail; ici, il s'agit de poursuite d'études; c'est un domaine qui permet de s'orienter vers l'informatique, le commerce, les banques, assurances, l'immobilier, le tourisme, la gestion, le secrétariat, les emplois administratifs... si ce ne sont pas des débouchés c'est quoi??????
- admettons que le BEP n'existe plus, passons au bac pro, et que dans 3 ans celui ci ne mêne pas directement à un travail ou qu'elle ne se sente pas prète à tavailler, ou qu'elle soit attirée par un métier particulier dans un autre secteur... son bac pro tertiare sera une bonne base où elle aura appris des choses importantes lorsqu'elle rentrera dans le monde du travail.
- Imagine émilie et un autre élève venant d'un bac S, tous 2 en BTS matériaux souples; elle sera peut-être moins forte en maths, en anglais ou autre, mais elle aura des acquis professionnels que n'aura pas son camarade de promotion.
- tout à l'heure, je parlais de laurent; sa grande soeur qui a 30 ans à un BTS compta-gestion est a trouvé du travail chez "dialogue" à sa sortie d'école ( elle y avait été stagiaire); donc, tu vois que ce n'est pas si bouché que çà en a la réputation.
- pour ce qui est des débouchés, pour la majorité des bacs pro, général ou technologique, à l'heure d'aujourd'hui, il ne se font pas directement dans le monde du travail; ici, il s'agit de poursuite d'études; c'est un domaine qui permet de s'orienter vers l'informatique, le commerce, les banques, assurances, l'immobilier, le tourisme, la gestion, le secrétariat, les emplois administratifs... si ce ne sont pas des débouchés c'est quoi??????
- admettons que le BEP n'existe plus, passons au bac pro, et que dans 3 ans celui ci ne mêne pas directement à un travail ou qu'elle ne se sente pas prète à tavailler, ou qu'elle soit attirée par un métier particulier dans un autre secteur... son bac pro tertiare sera une bonne base où elle aura appris des choses importantes lorsqu'elle rentrera dans le monde du travail.
- Imagine émilie et un autre élève venant d'un bac S, tous 2 en BTS matériaux souples; elle sera peut-être moins forte en maths, en anglais ou autre, mais elle aura des acquis professionnels que n'aura pas son camarade de promotion.
- tout à l'heure, je parlais de laurent; sa grande soeur qui a 30 ans à un BTS compta-gestion est a trouvé du travail chez "dialogue" à sa sortie d'école ( elle y avait été stagiaire); donc, tu vois que ce n'est pas si bouché que çà en a la réputation.
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- Prolifique
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- je reviens à ce que tu as entendu en réunion "officielle", de supprimer les filières tertiaires car il n'y avait pas de débouchés...
... je pense qu'il s'agit plutôt d'effectifs pour supprimer des postes de professeurs; je m'explique:
# à lesven ( brest), les 4 classes de STG sont régulièrement pleines; donc pas de problème.
# à landivisiau et à morlaix ce sont des classes à petits effectifs (en terminale, ils étaient à 13 dans la classe de nicolas); il avait un temps été décidé de fermer les classes de morlaix; çà ne s'est pas fait car il n'y a pas de transports scolaires entre landi et morlaix... mais c'était, à la base, une décision "officielle" du rectorat;
- toutes les options qui ont été supprimées ici et là, ce n'est pas parce qu'elles n'étaient pas utiles, mais pour faire des économies.
vaste débat politique... ou les enfants sont, une fois de plus, pris pour des pions... moi, plus haut, je pensais parler en connaissance de cause car il y avait plusieurs cas de formation tertiaire récents dans mon entourage.
... je pense qu'il s'agit plutôt d'effectifs pour supprimer des postes de professeurs; je m'explique:
# à lesven ( brest), les 4 classes de STG sont régulièrement pleines; donc pas de problème.
# à landivisiau et à morlaix ce sont des classes à petits effectifs (en terminale, ils étaient à 13 dans la classe de nicolas); il avait un temps été décidé de fermer les classes de morlaix; çà ne s'est pas fait car il n'y a pas de transports scolaires entre landi et morlaix... mais c'était, à la base, une décision "officielle" du rectorat;
- toutes les options qui ont été supprimées ici et là, ce n'est pas parce qu'elles n'étaient pas utiles, mais pour faire des économies.
vaste débat politique... ou les enfants sont, une fois de plus, pris pour des pions... moi, plus haut, je pensais parler en connaissance de cause car il y avait plusieurs cas de formation tertiaire récents dans mon entourage.
"petits bouts par petits bouts... les bouts étant mis bout à bout."
"en chacun de nous sommeille un dragon... il faut y croire." (devise "bat-toi florent")
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filière tertiaire
Je me suis mal exprimée Jakesbian et je te prie de m'en excuser. Ce n'est pas la filière tertiaire en général qui est visée mais la filière tertiaire en lycée pro (BEP + bac pro).
Je maintiens que supprimer des diplômes qui ne mènent plus à l'emploi est indispensable. Comme il est urgent d'en créer dans d'autres domaines (les économies d'énergie dans le bâtiment par ex.
La filière technologique, elle, vient d'être rénovée avec une volonté de "redorer le blason" des anciens STT devenus STG. Les bacheliers STG sont de plus en plus prioritaires pour intégrer les BTS et DUT tertiaires (avec la possibilité de poursuivre en licence pro voire en master).
Je pense que nous sommes d'accord sur l'avenir de cette filière à partir du bac STG.
Je ne vais pas m'exprimer ici sur la politique de l'éducation en France, je risque d'être violente.
Quant à Emilie, je lui souhaite de trouver la filière qui lui permettra de s'épanouir au lycée. Je suis convaincue que c'est sa place.
Je maintiens que supprimer des diplômes qui ne mènent plus à l'emploi est indispensable. Comme il est urgent d'en créer dans d'autres domaines (les économies d'énergie dans le bâtiment par ex.
La filière technologique, elle, vient d'être rénovée avec une volonté de "redorer le blason" des anciens STT devenus STG. Les bacheliers STG sont de plus en plus prioritaires pour intégrer les BTS et DUT tertiaires (avec la possibilité de poursuivre en licence pro voire en master).
Je pense que nous sommes d'accord sur l'avenir de cette filière à partir du bac STG.
Je ne vais pas m'exprimer ici sur la politique de l'éducation en France, je risque d'être violente.
Quant à Emilie, je lui souhaite de trouver la filière qui lui permettra de s'épanouir au lycée. Je suis convaincue que c'est sa place.
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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