Un duo d'enquêteur, dont l'un est annoncé comme étant asperger. Interview de l'actrice Clémence Poésy qui joue ce personnage :
http://www.allocine.fr/personne/fichepe ... a=19540224
(c'est un remake d'une série danoise "Bron", il existe aussi une version us "The bridge", ou le rôle est joué par Diane Kruger)
en cherchant sur Google on trouve divers critique du film, est description du personnage
personnages : Elise Wassermann (Clémence Poésy)
Dotée d'une intelligence phénoménale, et grâce à son dévouement et à sa rigueur, Élise a été nommée capitaine beaucoup plus rapidement que ses collègues. Pour elle, les aspects les plus difficiles de son métier sont ceux relatifs à la nature humaine qu'elle peine parfois à saisir. Très terre à terre et rarement submergée par de quelconques émotions, elle n'est pas très douée pour nouer des relations et tend à préférer les rencontres de passage aux liens plus profonds. Elle peut se montrer contrariée quand ses interlocuteurs ne partagent pas son point de vue mais s'abstient de porter des jugements et aspire à apprendre toujours davantage. Adepte des fast-food, elle vit seule et adore la lecture.
http://www.canalplus.fr/c-series/c-tunn ... serie.html
S’il fallait jouer au petit jeu de la comparaison entre l’original et la copie, on remarquera que dans Bron l’héroïne souffrait du syndrome d’Asperger (une forme d’autisme) tandis qu’ici, Elise, la femme-flic française qui enquête sur les traces d’un serial-killer aux motivations plus ou moins politiques, se contente de faire sacrément la gueule et de montrer des qualités sociales et humaines de base assez limitées. Quand elle couche avec un joli garçon, Elise le remercie vite fait et repart allumer son ordi pour bosser. Quand elle va voir son collègue anglais à l’hôpital, elle lui demande froidement : “Comment vont vos testicules ?” De cette partition minimale, Clémence Poésy fait un personnage toujours inattendu et se montre plutôt étonnante et juste. De l’autre côté, Stephen Dillane joue d’un humour pince-sans-rire assez plaisant. Parfois engoncée dans un certain esprit de sérieux, la série trouve toujours une respiration bienvenue grâce à ses deux comédiens. Ensemble, les compères parviennent à rendre moins prévisible et donc plus vivant le genre très formaté (même s’il est ici bien maîtrisé) du feuilleton policier contemporain dépressif.
http://www.lesinrocks.com/2013/11/11/ci ... -11442729/
Dans cette zone frontière aussi dégueulasse de ce côté de la Manche que de l’autre, où croupissent des sans-papiers crachés là par la mondialisation, des putes recuites, des toxicos faméliques, une députée facho, un ancien eurocrate véreux menacé de mort, un journaliste de tabloïd cocaïné, des macs ultraviolents qui dealent des filles pour des séances SM ou du crack, un inspecteur anglais qui a du mal à s’asseoir, du fait d’une récente vasectomie, une flic louche à moitié Asperger qui se lave au stick déodorant et se nourrit de sandwichs fourrés aux frites, ne manquait, pour mettre un peu d’ordre là-dedans, qu’un tueur en série. Voilà pour la toile de fond un peu crado de Tunnel, la série franco-britannique fruit d’un échange linguistique entre Canal + et Sky.
Paire. En même temps qu’un sas d’une rive à l’autre sans cesse emprunté par les héros, le tunnel sous la Manche est le démarreur de la série : un corps de femme est découvert astucieusement posé pile sur le point médian qui marque la frontière entre France et Grande-Bretagne. Aussitôt, la flic française Elise Wasserman reconnaît une députée française d’extrême droite qui a disparu. Et l’enquête, elle la veut. Elle aboie au visage de son alter ego britannique, Karl Roebuck : «La tête est en France, elle est française.» Conciliant, Roebuck laisse faire. Les flics soulèvent le corps et couic : le tueur a pris le soin de scier sa victime en deux. Enfin, ses victimes, puisque si la tête est bel et bien française, les jambes sont celles d’une prostituée galloise. Et c’est parti pour dix épisodes de traque franco-britannique d’un tueur en série aussi siphonné que machiavélique : le «Truth Terrorist», un «terroriste de la vérité» au discours un poil énervé contre «la faillite morale» de la société, l’Europe, tout ça…
Tunnel, c’est aussi, voire surtout, la paire Elise-Karl. Soit une flic obsessionnelle - que Clémence Poésy joue à la façon de l’héroïne dingo de Homeland, visage de cire où seule la bouche s’anime - mais foncièrement honnête. Et un flic britannique nettement plus détendu - «spirituel, sensible, intellectuel» s’autodécrit-il - mais menteur comme un arracheur de dents, interprété par Stephen Dillane (Stannis Baratheon dans Game of Thrones).
http://ecrans.liberation.fr/ecrans/2013 ... che_946048