hystérie ?
-
- Occasionnel
- Messages : 19
- Enregistré le : samedi 4 janvier 2014 à 22:59
hystérie ?
Bonjour,
Nouveau sur ce site.
Je vais la semaine prochaine effectuer un diagnostic sur un éventuel syndrome d'Asperger, ceci dans un but de 'reconnaissance sociale' au sens où un diagnostic médical a une valeur juridique ainsi qu'une certaine autorité sur les consciences.
Bien que convaincu d'avoir le syndrome j ai un peu d'appréhension. Je vois très peu de médecins et suis souvent mal à l'aise en leur présence (j'ai parfois l'impression d'être un animal chez un vétérinaire).
J ai pendant plus de 40 ans vécu sans savoir ce qu'était l'autisme et aujourd'hui que je le découvre certains traits de ce syndrome sont comme amplifiés en moi. Comme si qqchose q j avais longtemps refoulé s'affirmait.
Mais ne serait-ce pas de l'hypocondriacité de ma part (je reprend une critique que l'on m'a faite) ? La chose curieuse c'est que, un peu comme pour une personne hystérique, à mesure que je m'avance vers le diagnostic les aspects du syndrome s'amplifient.
Ainsi de la solitude je suis dans une de mes pires périodes.
L'hypersensibilité (auditive et un peu visuelle).
Ce que j'aimerai c'est que le diagnostic soit un test ADN ou un Scanner du cerveau, afin d'éviter des discussions pénibles pour lesquelles on pourra tj émettre des critiques vu leur caractère subjectif !
Nathan
Nouveau sur ce site.
Je vais la semaine prochaine effectuer un diagnostic sur un éventuel syndrome d'Asperger, ceci dans un but de 'reconnaissance sociale' au sens où un diagnostic médical a une valeur juridique ainsi qu'une certaine autorité sur les consciences.
Bien que convaincu d'avoir le syndrome j ai un peu d'appréhension. Je vois très peu de médecins et suis souvent mal à l'aise en leur présence (j'ai parfois l'impression d'être un animal chez un vétérinaire).
J ai pendant plus de 40 ans vécu sans savoir ce qu'était l'autisme et aujourd'hui que je le découvre certains traits de ce syndrome sont comme amplifiés en moi. Comme si qqchose q j avais longtemps refoulé s'affirmait.
Mais ne serait-ce pas de l'hypocondriacité de ma part (je reprend une critique que l'on m'a faite) ? La chose curieuse c'est que, un peu comme pour une personne hystérique, à mesure que je m'avance vers le diagnostic les aspects du syndrome s'amplifient.
Ainsi de la solitude je suis dans une de mes pires périodes.
L'hypersensibilité (auditive et un peu visuelle).
Ce que j'aimerai c'est que le diagnostic soit un test ADN ou un Scanner du cerveau, afin d'éviter des discussions pénibles pour lesquelles on pourra tj émettre des critiques vu leur caractère subjectif !
Nathan
-
- Modérateur
- Messages : 4443
- Enregistré le : dimanche 8 décembre 2013 à 17:40
- Localisation : Deuxième étage
Re: hystérie ?
Bonjour Nathan, et bienvenue sur le forum !
Je ne pense pas que quelqu'un par ici soit allé le coeur léger au diagnostic. D'abord parce que c'est une situation nouvelle, inquiétante, qu'on ne peut ni préparer ni anticiper. Mais aussi parce que c'est perçu comme un couperet et, à n'en pas douter, un moment important de la vie comme il n'en existe pas tant.
Mais beaucoup ici te parleront du côté libérateur du diagnostic, tu le pressens probablement puisque tu t'es engagé dans cette voie. Egalement, le compte-rendu n'est pas un mot unique glissé dans une enveloppe, un "oui" ou un "non" qu'un test ADN pourrait donner, mais une réponse beaucoup plus détaillée qui t'en apprendra sur toi. Et ça, ça vaut bien la difficulté et la pénibilité des rendez-vous, des discussions, de l'attente.
Enfin, depuis que tu as mis ce mot sur ce que tu vis, Asperger, que tu en connais mieux les symptômes, c'est plutôt normal que tu les repères mieux, au point peut être de les voir augmenter. Quand j'ai lu que les Asperger ne regardaient pas les gens dans les yeux, j'ai d'abord pensé "non, pas moi". Puis je me suis observé, et j'ai eu l'impression que je me forçais à ne pas regarder dans les yeux (avec cette pensée idiote, si je regarde les gens dans les yeux c'est que je ne suis pas autiste, et donc je dois repartir à zéro dans ma quête). En fait, objectivement, rien n'avait changé, je suis juste conscient maintenant que le contact visuel est une réelle difficulté (le diagnostic a d'ailleurs mis un terme à ces idées idiotes !)
Bref, tout ça pour dire courage, te dire que dans ce forum tu trouveras conseils et écoute (enfin, lecture, quoi !), et t'inciter à nous tenir au courant de ta démarche.
Je ne pense pas que quelqu'un par ici soit allé le coeur léger au diagnostic. D'abord parce que c'est une situation nouvelle, inquiétante, qu'on ne peut ni préparer ni anticiper. Mais aussi parce que c'est perçu comme un couperet et, à n'en pas douter, un moment important de la vie comme il n'en existe pas tant.
Mais beaucoup ici te parleront du côté libérateur du diagnostic, tu le pressens probablement puisque tu t'es engagé dans cette voie. Egalement, le compte-rendu n'est pas un mot unique glissé dans une enveloppe, un "oui" ou un "non" qu'un test ADN pourrait donner, mais une réponse beaucoup plus détaillée qui t'en apprendra sur toi. Et ça, ça vaut bien la difficulté et la pénibilité des rendez-vous, des discussions, de l'attente.
Enfin, depuis que tu as mis ce mot sur ce que tu vis, Asperger, que tu en connais mieux les symptômes, c'est plutôt normal que tu les repères mieux, au point peut être de les voir augmenter. Quand j'ai lu que les Asperger ne regardaient pas les gens dans les yeux, j'ai d'abord pensé "non, pas moi". Puis je me suis observé, et j'ai eu l'impression que je me forçais à ne pas regarder dans les yeux (avec cette pensée idiote, si je regarde les gens dans les yeux c'est que je ne suis pas autiste, et donc je dois repartir à zéro dans ma quête). En fait, objectivement, rien n'avait changé, je suis juste conscient maintenant que le contact visuel est une réelle difficulté (le diagnostic a d'ailleurs mis un terme à ces idées idiotes !)
Bref, tout ça pour dire courage, te dire que dans ce forum tu trouveras conseils et écoute (enfin, lecture, quoi !), et t'inciter à nous tenir au courant de ta démarche.
-
- Passionné
- Messages : 447
- Enregistré le : mardi 12 avril 2011 à 17:10
- Localisation : Dordogne
Re: hystérie ?
bienvenu parmi nous
mon fils a été diagnostiqué à 24 ans et nous, oui, nous y sommes allés
le coeur léger faire ce diagnostic, car nous avons attendu déjà plus d'un an
pour y parvenir, mais surtout nous avons vécu 23 ans de difficultés
(voire souffrances pour notre fils) où personne ne le comprenait, où on nous
le donnait pour débile ou surdoué dans la meme semaine, à se faire traiter de
E.T., de gogole, à n'avoir pas d'amis, à ne pas suivre en classe etc...
nous l'angoisse c'était qu'on nous dise, il n'a rien, ou il n'a pas le S.A.
depuis qu'il est diagnostiqué ça va vraiment bcp mieux
il est passé à deux doigts des anti-dépresseurs
et maintenant, ça va vraiment mieux
donc je t'encourage à te faire diagnostiquer pour être sûr
mon fils a été diagnostiqué à 24 ans et nous, oui, nous y sommes allés
le coeur léger faire ce diagnostic, car nous avons attendu déjà plus d'un an
pour y parvenir, mais surtout nous avons vécu 23 ans de difficultés
(voire souffrances pour notre fils) où personne ne le comprenait, où on nous
le donnait pour débile ou surdoué dans la meme semaine, à se faire traiter de
E.T., de gogole, à n'avoir pas d'amis, à ne pas suivre en classe etc...
nous l'angoisse c'était qu'on nous dise, il n'a rien, ou il n'a pas le S.A.
depuis qu'il est diagnostiqué ça va vraiment bcp mieux
il est passé à deux doigts des anti-dépresseurs
et maintenant, ça va vraiment mieux
donc je t'encourage à te faire diagnostiquer pour être sûr
Jacqueline (52 ans - NT) mère d'un jeune aspie de 27 ans, diagnostiqué à 24 ans (CRA Bordeaux)
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: hystérie ?
Bonjour et bienvenue sur le forum, Nathan.
Ta réflexion me fait penser au bouquin "La fabrique des folies", que je viens d'entamer. Le livre pose beaucoup de questions intéressantes.nathan a écrit :La chose curieuse c'est que, un peu comme pour une personne hystérique, à mesure que je m'avance vers le diagnostic les aspects du syndrome s'amplifient.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Modérateur
- Messages : 41282
- Enregistré le : jeudi 15 novembre 2012 à 0:13
- Localisation : Nord-44
Re: hystérie ?
Bienvenue Nathan,
Et bon courage pour cette semaine ...
Et bon courage pour cette semaine ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
-
- Occasionnel
- Messages : 19
- Enregistré le : samedi 4 janvier 2014 à 22:59
Re: hystérie ?
"Quand j'ai lu que les Asperger ne regardaient pas les gens dans les yeux, j'ai d'abord pensé ..."
Le regard autiste est une des choses qui m'a le plus marqué lorsque, l'année dernière, j'ai regardé le cerveau d'Hugo. C'était un point vraiment commun que je découvrais chez chacun des autistes interviewés.
Je me suis regardé dans un miroir et je ne trouvai pas ce type de regard flagrant chez moi, pourtant en me regardant mieux, je retrouvais ce trait caractéristique même si il était moins marqué peut être. Ici il y a forcément une dimension subjective. Mais ma perception intuitive d'un regard autiste est-ce une invention de ma part ou bien s'agit-il de traits caractéristiques de l'autisme ?
Pour en venir droit dans les yeux au sujet de ce message :
Je ne me souviens pas de la couleur des yeux des gens, ou alors il faut que je fasse un effort mental du genre "Isabelle a les yeux bleus" comme on apprendrait une phrase par coeur.
Lorsque je regarde qqun dan les yeux c'est très puissant, c'est peut etre pour ca que je ne me souviens pas de la couleur, car sur le moment ca m'impacte tellement que je ne peux penser ou ressentir la couleur même.
En fait j'aimerai bien davantage pouvoir regarder les gens dans les yeux, pas tous mais certains, car c'est une richesse d'échanges prodigieuse, mais "ça ne se fait pas" : il faut regarder les gens un peu mais pas trop, et ce côté naturel ou conventionnel du regard, je l'ai peu.
Nathan
Le regard autiste est une des choses qui m'a le plus marqué lorsque, l'année dernière, j'ai regardé le cerveau d'Hugo. C'était un point vraiment commun que je découvrais chez chacun des autistes interviewés.
Je me suis regardé dans un miroir et je ne trouvai pas ce type de regard flagrant chez moi, pourtant en me regardant mieux, je retrouvais ce trait caractéristique même si il était moins marqué peut être. Ici il y a forcément une dimension subjective. Mais ma perception intuitive d'un regard autiste est-ce une invention de ma part ou bien s'agit-il de traits caractéristiques de l'autisme ?
Pour en venir droit dans les yeux au sujet de ce message :
Je ne me souviens pas de la couleur des yeux des gens, ou alors il faut que je fasse un effort mental du genre "Isabelle a les yeux bleus" comme on apprendrait une phrase par coeur.
Lorsque je regarde qqun dan les yeux c'est très puissant, c'est peut etre pour ca que je ne me souviens pas de la couleur, car sur le moment ca m'impacte tellement que je ne peux penser ou ressentir la couleur même.
En fait j'aimerai bien davantage pouvoir regarder les gens dans les yeux, pas tous mais certains, car c'est une richesse d'échanges prodigieuse, mais "ça ne se fait pas" : il faut regarder les gens un peu mais pas trop, et ce côté naturel ou conventionnel du regard, je l'ai peu.
Nathan
-
- Occasionnel
- Messages : 19
- Enregistré le : samedi 4 janvier 2014 à 22:59
Re: hystérie ?
"débile ou surdoué"
oui, j'ai aussi un peu cette ambivalence. C'est plutot que je ne suis pas en raccord total avec mon intelligence. Dans une conversation je peux briller et puis gaffer.
Lorsque j'ai pris conscience de ce qu'était le S.A je me suis un peu surveillé à ce niveau, je comprend mieux l'origine de ces gaffes et autres stupidités, cependant je n'y arrive pas toujours et là j'ai envie de dire : la nature reprend ses droits.
oui, j'ai aussi un peu cette ambivalence. C'est plutot que je ne suis pas en raccord total avec mon intelligence. Dans une conversation je peux briller et puis gaffer.
Lorsque j'ai pris conscience de ce qu'était le S.A je me suis un peu surveillé à ce niveau, je comprend mieux l'origine de ces gaffes et autres stupidités, cependant je n'y arrive pas toujours et là j'ai envie de dire : la nature reprend ses droits.
-
- Prolifique
- Messages : 1037
- Enregistré le : mardi 8 octobre 2013 à 21:25
- Localisation : Vaucluse
Re: hystérie ?
Bonjour Nathan et bienvenu. Tout diagnostic est une épreuve.
Ici sur ce site tu vas trouver de nombreux témoignages dans le genre de celui de Winston Wolfe. En espérant qu'ils te soutiennent jusqu'à la semaine prochaine.
Courage
Ici sur ce site tu vas trouver de nombreux témoignages dans le genre de celui de Winston Wolfe. En espérant qu'ils te soutiennent jusqu'à la semaine prochaine.
Courage
Neuro pas du tout typique, diagnostiquée hqi, ne souhaite pas faire de diagnostic SA
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: hystérie ?
Voir la discussion sur l'effet Barnum. Dommage que le texte d'Emmanuel Data cité n'est plus disponible (sauf sans doute en recherchant dans les archives du web). http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?f=6&t=2696nathan a écrit :Mais ne serait-ce pas de l'hypocondriacité de ma part (je reprend une critique que l'on m'a faite) ? La chose curieuse c'est que, un peu comme pour une personne hystérique, à mesure que je m'avance vers le diagnostic les aspects du syndrome s'amplifient.
Il y en a (des psys) qui ne ratent jamais une occasion de dire des conneries. Par exemple de dire que la "médiatisation de l'ADI" met en cause la fiabilité du diagnostic. Un autre psy - moins con - a répondu que c'était un des critères de l'ADI : le clinicien doit se poser la question "est-ce que les informations reçues sont fiables ?" (ou quelque chose comme çà).
C'est vrai que c'est dommage qu'il n'y ait pas de critère objectif : le diagnostic repose encore sur une certaine subjectivité du professionnel. Les outils comme ADI et ADOS visent à limiter cette subjectivité. C'est le boulot des professionnels d'avoir cette distance avec leur simple impression. Pas le nôtre.
De toute façon, il y a une interaction entre le "malade" et le professionnel. En fait, le malade cherche à se conformer à ce qu'attend le professionnel. Exemple de l'hystérie justement : au XVIIIème siècle, ce sont des vapeurs, avec des difficultés respiratoire et une immobilité; au XIXème siècle, ce sont des attaques en 4 phases; chez les clientes de Freud, ce sont la toux, des névralgies faciales. etc...
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Prolifique
- Messages : 2130
- Enregistré le : samedi 31 août 2013 à 8:50
- Localisation : 0
Re: hystérie ?
Hello Nathan et bienvenue sur le forum,Jean a écrit :Voir la discussion sur l'effet Barnum. Dommage que le texte d'Emmanuel Data cité n'est plus disponible (sauf sans doute en recherchant dans les archives du web). http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?f=6&t=2696nathan a écrit :Mais ne serait-ce pas de l'hypocondriacité de ma part (je reprend une critique que l'on m'a faite) ? La chose curieuse c'est que, un peu comme pour une personne hystérique, à mesure que je m'avance vers le diagnostic les aspects du syndrome s'amplifient.
J'ai juste quatre ans de plus que toi et je suis aussi à la veille du diagnostic puisque mon premier rendez-vous est prévu le 24 janvier.
Depuis que j'ai découvert cette possibilité du SA chez moi je vis aussi ce fameux "effet barnum" dont parle Jean. C'est un peu comme si l'enfant Asperger en moi que j'ai passé ma vie à tenté de cacher ressurgissait de plus belle ! Cela donne parfois des situations étranges mais j'ai surtout l'impression de respirer et de me détendre pour la première fois de ma vie.
Surtout, n'oublie pas de venir nous raconter ce rendez-vous !
-
- Passionné
- Messages : 447
- Enregistré le : mardi 12 avril 2011 à 17:10
- Localisation : Dordogne
Re: hystérie ?
ce que vous dites est très vrai
j'ai l'impression que mon fils est plus aspie que jamais maintenant qu'il est
diagnostiqué et il me dit justement c'est parce que depuis toujours
j'essaie de me fondre dans la masse et que maintenant je me sens moi
et libre d'être ce que je suis, comme je suis, comme une légitimité
j'ai l'impression que mon fils est plus aspie que jamais maintenant qu'il est
diagnostiqué et il me dit justement c'est parce que depuis toujours
j'essaie de me fondre dans la masse et que maintenant je me sens moi
et libre d'être ce que je suis, comme je suis, comme une légitimité
Jacqueline (52 ans - NT) mère d'un jeune aspie de 27 ans, diagnostiqué à 24 ans (CRA Bordeaux)
-
- Occasionnel
- Messages : 19
- Enregistré le : samedi 4 janvier 2014 à 22:59
Re: hystérie ?
C'est vrai que l'aspect libérateur c'est de davantage pouvoir assumer sa personnalité.
Accepter de vivre un peu différemment ds la mesure où je ne pense et ne perçois pas le monde de la manière courante (je savais que je pensais d'une manière assez singulière, mais que mes perceptions étaient différentes, je n'en avais pas pleinement pris conscience).
Mais aussi de m'adapter davantage, sur d'autres aspects, au monde.
Ainsi j'ai tendance à prendre les mots à la lettre, mais maintenant que j'ai vu que c'était un trait aspie et que les NT n'avaient pas ce trait, j'essaye d'éviter : je ne vais quand même pas leur reprocher de mal parler si leur structure neurologique est comme ça : parler pour se positionner émotionnellement et socialement et non pas pour dire ce qu'on dit.
Finalement, ma conscience de plusieurs grands types de perceptions du monde - et le fait d'être dans un type minoritaire - m'invite à la tolérance et au respect de l'autre. De moi à l'égard des autres... et des autres à mon égard j'espère.
Accepter de vivre un peu différemment ds la mesure où je ne pense et ne perçois pas le monde de la manière courante (je savais que je pensais d'une manière assez singulière, mais que mes perceptions étaient différentes, je n'en avais pas pleinement pris conscience).
Mais aussi de m'adapter davantage, sur d'autres aspects, au monde.
Ainsi j'ai tendance à prendre les mots à la lettre, mais maintenant que j'ai vu que c'était un trait aspie et que les NT n'avaient pas ce trait, j'essaye d'éviter : je ne vais quand même pas leur reprocher de mal parler si leur structure neurologique est comme ça : parler pour se positionner émotionnellement et socialement et non pas pour dire ce qu'on dit.
Finalement, ma conscience de plusieurs grands types de perceptions du monde - et le fait d'être dans un type minoritaire - m'invite à la tolérance et au respect de l'autre. De moi à l'égard des autres... et des autres à mon égard j'espère.
-
- Modératrice
- Messages : 8311
- Enregistré le : vendredi 21 octobre 2005 à 15:02
- Localisation : finistère
Re: hystérie ?
Bonjour et bienvenue Nathan
Depuis le diag de ma fille, elle avait 21 ans, elle a énormément progressé en sociabilité. Mais soyons bien clairs : dans le fond, elle n'a pas changé et c'est tant mieux !
Depuis le diag de ma fille, elle avait 21 ans, elle a énormément progressé en sociabilité. Mais soyons bien clairs : dans le fond, elle n'a pas changé et c'est tant mieux !
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
-
- Prolifique
- Messages : 2508
- Enregistré le : vendredi 7 décembre 2012 à 22:15
Re: hystérie ?
Bienvenue à toi, Nathan.
J'ai du mal à entendre le mot hystérie accolé à un pseudo masculin
J'ai du mal à entendre le mot hystérie accolé à un pseudo masculin
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
-
- Modératrice
- Messages : 8311
- Enregistré le : vendredi 21 octobre 2005 à 15:02
- Localisation : finistère
Re: hystérie ?
Moi, j'ai du mal à lire le mot hystérie tout court
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.