pas vraiment une amitié
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pas vraiment une amitié
Bonjour, je suis Emilie. J'ai eu une amitié difficile car mon amie et moi on c'est faché pour une raison et aujourd'hui on c'est réconssillé mais je m'en fou en faite, je ne sais pas pourquoi j'ai envie de lui faire la tête et en même temps nan.Dite moi comment je peux faire ?
myriam et hervé, heureux parents de 3 filles : Emilie 16 ans (autiste Asperger non déclarée), Claire 14 ans et Florine 9 ans
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Bonsoir Emilie,
C'est que tu es prise entre 2 sentiments :
- le premier, tu veux lui montrer que tu étais fâchée
- le second, tu n'es pas rancunière, et tu es prête à tout oublier pour garder son amitié
MAIS
- tu ne veux pas que, parce que tu veux garder son amitié, elle ne comprenne pas que tu puisses être fâchée par quelque chose qu'elle t'as fait ou t'as dit. Donc tu veux lui montrer que tu peux encore lui faire la tête, mais tu penses déjà à ton amitié retrouvée. Et cela te met mal à l'aise.
Quand j'avais 14 ans, mon meilleur copain, Gabriel, que je connaissais depuis l'école maternelle, a eu un comportement envers moi qui m'a blessé. J'ai cru que notre amitié s'était brisée. Le lendemain, il a compris qu'il avait été blessant et a tenté de rattraper le coup mais sans trop le faire remarquer (entre garçons, on est des durs c'est bien connu !). De mon côté, j'étais prêt à tout oublier pour garder son amitié, mais en même temps, je voulais lui montrer que je n'étais pas dupe et que je voulais marquer le coup. La journée s'est écoulée, et c'est seulement le jour suivant que nous sommes redevenus les meilleurs amis du monde. Mais nous avons laissé une journée complète pour faire le point chacun de son côté. Notre amitié n'en a été que plus forte ensuite. De temps en temps, une petite pause, cela détend et on peut reprendre ses esprits.
C'est que tu es prise entre 2 sentiments :
- le premier, tu veux lui montrer que tu étais fâchée
- le second, tu n'es pas rancunière, et tu es prête à tout oublier pour garder son amitié
MAIS
- tu ne veux pas que, parce que tu veux garder son amitié, elle ne comprenne pas que tu puisses être fâchée par quelque chose qu'elle t'as fait ou t'as dit. Donc tu veux lui montrer que tu peux encore lui faire la tête, mais tu penses déjà à ton amitié retrouvée. Et cela te met mal à l'aise.
Quand j'avais 14 ans, mon meilleur copain, Gabriel, que je connaissais depuis l'école maternelle, a eu un comportement envers moi qui m'a blessé. J'ai cru que notre amitié s'était brisée. Le lendemain, il a compris qu'il avait été blessant et a tenté de rattraper le coup mais sans trop le faire remarquer (entre garçons, on est des durs c'est bien connu !). De mon côté, j'étais prêt à tout oublier pour garder son amitié, mais en même temps, je voulais lui montrer que je n'étais pas dupe et que je voulais marquer le coup. La journée s'est écoulée, et c'est seulement le jour suivant que nous sommes redevenus les meilleurs amis du monde. Mais nous avons laissé une journée complète pour faire le point chacun de son côté. Notre amitié n'en a été que plus forte ensuite. De temps en temps, une petite pause, cela détend et on peut reprendre ses esprits.
Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
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