Témoignage sur ma vie d'autiste
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Témoignage sur ma vie d'autiste
Présentations.
Je suis un jeune homme de 26 ans .
Cela fait des années que j'ai envi d'écrire ce message.
Je voudrais apporter mon témoignage sur le syndrome d'asperger, donc je vais vous raconter un peu ma vie.
-Comment j'ai découvert le SA.
Il y a 5 ans lors de la journée mondiale de l'autisme une émission passée à la radio sur le SA et c’était le témoignage d'un homme qui a découvert son asperger vers 30 ans et expliquer brièvement les symptômes. Et là je me suis dit mais c'est moi !
Donc en rentrant à la maison je décide de me documenter et d'en parler à ma compagne de l’époque voir si ce n'est pas moi qui me faisais des idées. Elle me répond toi autiste ? Qu'est que tu as été chercher là. Puis je tombe sur une définition du syndrome et des troubles associés. Je le fais lire à la femme avec qui je vivais à l'époque, là elle me dit bah si en fait tu as raison c'est tout toi.
Et là je prends une grande claque dans la figure. Moi autiste.
Puis en continuant a me documenter tout s’éclaire en repensant à mon passer depuis ma plus tendre enfance. L’absence de copains le fait de se jeter sous mon lit quand quelqu'un sonne à la porte etc...
-Est que je suis reconnu officiellement asperger.
Non et je n'en ai pas besoin car vous comprendrez en lisant la suite. Je me considère comme un asperger très atteint.
-Est que je travaille.
Oui je travaille dans une grande surface de bricolage à la découpe du bois et du verre.
J’aime mon travail, mais j'ai quand même énormément de difficultés.
Il y a environ 200 personnes qui travaillent dans ce magasin pour moi c'est colossal.
Le matin j'arrive juste 5 minutes avant ma prise de poste. Je ne passe pas par la salle de pose, je garde toutes mes affaires sur moi, je n'ai pas de casier car il faut traverser un long couloir ce qui signifie croiser du monde. Ensuite je pointe et et je file le plus rapidement possible à mon poste. Si je croise du monde je dis juste bonjour de la voix, avec le temps je pense que les gens sont habitués à ce que je ne serre pas la main n'y fasse la bise. Si on s'approche de moi pour me faire la bise je retiens ma respiration et je sens cette sensation bizarre du maquillage qui colle à ma peau en plus je trouve ridicule les petits mouha mouha qui accompagne ce protocole social si bizarre. Quand je croise un groupe de personnes qui se font la bise et se sert les mains, c'est la situation que je redoute le plus, il peut y avoir une dizaine de personnes en même temps aux heures d'embauches. J'essaie de me faire discret, il y a trop de monde, trop d'informations à analyser. Mon cœur s’accélère à l’approche puis je vois flou je n'entends plus rien, c'est un vrai feu d’artifice dans ma tête.
Une fois que je suis à mon poste la partie la plus dure de la journée est passée, le stress retombe.
Je travaille seul. Pour les clients c'est facile, j'ai une très bonne mémoire toutes les questions sont archivée dans ma tête auquel correspond la réponse appropriée, c'est du par cœur. Les clients les plus difficile sont ceux qui ont de l'humour car je les prends toujours au sérieux.
Par contre il y a un truc avec lequel j'ai beaucoup de mal c'est le fait que quand je ne suis pas là mes collègues prennent mes EPI(équipement de protection individuel) Qu'est qu'ils ne comprennent pas dans le mot individuel ? Cela me fout en rogne, même mes gants pleins de sueur ils les mettent, ce qui m'oblige à en prendre des neuf.
Ce qui m’inquiète c'est que je vais avoir mes entretiens de fin d'année et on va me encore me dire que je ne suis pas intégré etc... Le pire c'est que comme objectif l'année dernière on m'a donné celui de prendre ma pause avec les autres. Mais j'ai essayé je n'y arrive pas en plus tous ces gens ne font rien pour que je les aime.
Donc j’hésite à dire que je suis asperger pour qu'il me laisse tranquille avec ça, qu'en pensez-vous ?
-Quels sont mes intérêts spéciaux.
Mon plus grand intérêt mon fil rouge qui me suis tout le temps c'est l'usure des choses.
Quelques exemples :
Les kilomètres au compteur de ma voiture, quel bonheur de le voir afficher 150000km
un autre exemple j'avais un stylo quatre couleurs avec lequel j'écrivais au boulot, tous les jours je le dévissais pour regarder le niveau d'encre. Mon objectif était de le vider entièrement. Il ne me restait plus qu'une demi-couleur à vider quand je l'ai perdu, je l'ai cherché partout sans jamais le retrouver j'ai été effondré. Aujourd'hui encore j'y pense souvent et cela me rend triste, je n'ai plus jamais essayé pour ne pas revivre la même situation.
Il y a aussi les moyennes que je calcule souvent quand je conduis. Du genre combien de litres d'essence il ma fallu pour faire le nombre de kilomètres que j'ai fait avec ma voiture et combien cela ma coûter depuis que je l'ai et plein d'autres encore.
-Est que je vie bien le SA.
Oui je suis heureux comme ça même depuis deux mois que je suis séparé et vie seul j'arrive à me gérer même si j'ai failli faire cramer mon appart en laissant les plaques électrique allumées toute la journée en partant au travail. Depuis je me suis mis une affiche pour ne plus oublier car je suis tête en l'air.
Je n'ai aucun ami, aucun contacte autre que mon ex, mon fils le mercredi et dimanche et mes parents au téléphone.
Je le vie bien même si ça me manque un peu. Je ne m’ennuie jamais j'ai toujours des trucs à faire et à apprendre.
-Si j'avais la possibilité de ne plus être asperger.
Non merci pour moi ce serait comme échanger mon cerveau au hasard avec quelqu'un d'autre.
Ce qui me fait le plus peur ce serait de ne plus respecter les règles. J'ai le permis depuis 2005, je n'ai jamais perdu un seul point et ne me suis jamais fait arrêter. Si un jour je perds ne serait-ce qu'un seul point je le vivrais très mal.
Voilà un peu comment je suis j'aurais encore beaucoup de choses à dire mais j'ai essayé de faire au plus cour même si je suis conscient que beaucoup trouveront cela trop long à lire.
-Ce que j'espère à la suite de ce message.
Vos réactions, impressions,questions
Et si quelqu'un veut engager la conversation en mp avec moi je serais aussi ravi.
Je suis un jeune homme de 26 ans .
Cela fait des années que j'ai envi d'écrire ce message.
Je voudrais apporter mon témoignage sur le syndrome d'asperger, donc je vais vous raconter un peu ma vie.
-Comment j'ai découvert le SA.
Il y a 5 ans lors de la journée mondiale de l'autisme une émission passée à la radio sur le SA et c’était le témoignage d'un homme qui a découvert son asperger vers 30 ans et expliquer brièvement les symptômes. Et là je me suis dit mais c'est moi !
Donc en rentrant à la maison je décide de me documenter et d'en parler à ma compagne de l’époque voir si ce n'est pas moi qui me faisais des idées. Elle me répond toi autiste ? Qu'est que tu as été chercher là. Puis je tombe sur une définition du syndrome et des troubles associés. Je le fais lire à la femme avec qui je vivais à l'époque, là elle me dit bah si en fait tu as raison c'est tout toi.
Et là je prends une grande claque dans la figure. Moi autiste.
Puis en continuant a me documenter tout s’éclaire en repensant à mon passer depuis ma plus tendre enfance. L’absence de copains le fait de se jeter sous mon lit quand quelqu'un sonne à la porte etc...
-Est que je suis reconnu officiellement asperger.
Non et je n'en ai pas besoin car vous comprendrez en lisant la suite. Je me considère comme un asperger très atteint.
-Est que je travaille.
Oui je travaille dans une grande surface de bricolage à la découpe du bois et du verre.
J’aime mon travail, mais j'ai quand même énormément de difficultés.
Il y a environ 200 personnes qui travaillent dans ce magasin pour moi c'est colossal.
Le matin j'arrive juste 5 minutes avant ma prise de poste. Je ne passe pas par la salle de pose, je garde toutes mes affaires sur moi, je n'ai pas de casier car il faut traverser un long couloir ce qui signifie croiser du monde. Ensuite je pointe et et je file le plus rapidement possible à mon poste. Si je croise du monde je dis juste bonjour de la voix, avec le temps je pense que les gens sont habitués à ce que je ne serre pas la main n'y fasse la bise. Si on s'approche de moi pour me faire la bise je retiens ma respiration et je sens cette sensation bizarre du maquillage qui colle à ma peau en plus je trouve ridicule les petits mouha mouha qui accompagne ce protocole social si bizarre. Quand je croise un groupe de personnes qui se font la bise et se sert les mains, c'est la situation que je redoute le plus, il peut y avoir une dizaine de personnes en même temps aux heures d'embauches. J'essaie de me faire discret, il y a trop de monde, trop d'informations à analyser. Mon cœur s’accélère à l’approche puis je vois flou je n'entends plus rien, c'est un vrai feu d’artifice dans ma tête.
Une fois que je suis à mon poste la partie la plus dure de la journée est passée, le stress retombe.
Je travaille seul. Pour les clients c'est facile, j'ai une très bonne mémoire toutes les questions sont archivée dans ma tête auquel correspond la réponse appropriée, c'est du par cœur. Les clients les plus difficile sont ceux qui ont de l'humour car je les prends toujours au sérieux.
Par contre il y a un truc avec lequel j'ai beaucoup de mal c'est le fait que quand je ne suis pas là mes collègues prennent mes EPI(équipement de protection individuel) Qu'est qu'ils ne comprennent pas dans le mot individuel ? Cela me fout en rogne, même mes gants pleins de sueur ils les mettent, ce qui m'oblige à en prendre des neuf.
Ce qui m’inquiète c'est que je vais avoir mes entretiens de fin d'année et on va me encore me dire que je ne suis pas intégré etc... Le pire c'est que comme objectif l'année dernière on m'a donné celui de prendre ma pause avec les autres. Mais j'ai essayé je n'y arrive pas en plus tous ces gens ne font rien pour que je les aime.
Donc j’hésite à dire que je suis asperger pour qu'il me laisse tranquille avec ça, qu'en pensez-vous ?
-Quels sont mes intérêts spéciaux.
Mon plus grand intérêt mon fil rouge qui me suis tout le temps c'est l'usure des choses.
Quelques exemples :
Les kilomètres au compteur de ma voiture, quel bonheur de le voir afficher 150000km
un autre exemple j'avais un stylo quatre couleurs avec lequel j'écrivais au boulot, tous les jours je le dévissais pour regarder le niveau d'encre. Mon objectif était de le vider entièrement. Il ne me restait plus qu'une demi-couleur à vider quand je l'ai perdu, je l'ai cherché partout sans jamais le retrouver j'ai été effondré. Aujourd'hui encore j'y pense souvent et cela me rend triste, je n'ai plus jamais essayé pour ne pas revivre la même situation.
Il y a aussi les moyennes que je calcule souvent quand je conduis. Du genre combien de litres d'essence il ma fallu pour faire le nombre de kilomètres que j'ai fait avec ma voiture et combien cela ma coûter depuis que je l'ai et plein d'autres encore.
-Est que je vie bien le SA.
Oui je suis heureux comme ça même depuis deux mois que je suis séparé et vie seul j'arrive à me gérer même si j'ai failli faire cramer mon appart en laissant les plaques électrique allumées toute la journée en partant au travail. Depuis je me suis mis une affiche pour ne plus oublier car je suis tête en l'air.
Je n'ai aucun ami, aucun contacte autre que mon ex, mon fils le mercredi et dimanche et mes parents au téléphone.
Je le vie bien même si ça me manque un peu. Je ne m’ennuie jamais j'ai toujours des trucs à faire et à apprendre.
-Si j'avais la possibilité de ne plus être asperger.
Non merci pour moi ce serait comme échanger mon cerveau au hasard avec quelqu'un d'autre.
Ce qui me fait le plus peur ce serait de ne plus respecter les règles. J'ai le permis depuis 2005, je n'ai jamais perdu un seul point et ne me suis jamais fait arrêter. Si un jour je perds ne serait-ce qu'un seul point je le vivrais très mal.
Voilà un peu comment je suis j'aurais encore beaucoup de choses à dire mais j'ai essayé de faire au plus cour même si je suis conscient que beaucoup trouveront cela trop long à lire.
-Ce que j'espère à la suite de ce message.
Vos réactions, impressions,questions
Et si quelqu'un veut engager la conversation en mp avec moi je serais aussi ravi.
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- Prolifique
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Re: Témoignage sur ma vie d'autiste
Bonjour Snorquie et bienvenue sur le forum. Et oui, d'après ce que tu racontes il semble bien que tu sois aspie toi aussi!
Parcours le forum et n'hésites pas à répondre aux sujets qui t'intéressent. Il y a un "truc" qui m'a fait rire, les 150000 du compteur de ta voiture, je fais la même chose et la consommation idem. Pour le fait de s'ennuyer seul, on me pose souvent la question (je vis seule et loin de tout! en pleine campagne): "vous ne vous ennuyez pas toute seule, vous n'avez pas peur???" et autres questions un peu stupides du même genre et je réponds toujours:" non, je ne me suis jamais ennuyée de ma vie, j'aime être seule, j'ai besoin d'être seule et je devrais avoir peur de quoi?" souvent les personnes sont effarées.
Parcours le forum et n'hésites pas à répondre aux sujets qui t'intéressent. Il y a un "truc" qui m'a fait rire, les 150000 du compteur de ta voiture, je fais la même chose et la consommation idem. Pour le fait de s'ennuyer seul, on me pose souvent la question (je vis seule et loin de tout! en pleine campagne): "vous ne vous ennuyez pas toute seule, vous n'avez pas peur???" et autres questions un peu stupides du même genre et je réponds toujours:" non, je ne me suis jamais ennuyée de ma vie, j'aime être seule, j'ai besoin d'être seule et je devrais avoir peur de quoi?" souvent les personnes sont effarées.
"Ne le secouez pas, cet homme est plein de larmes." Charles Dickens.
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Re: Témoignage sur ma vie d'autiste
Bonjour snorquie et bienvenue
Sinon pareil que vous je ne m'ennuie jamais et cela semble incompréhensible à bcp.
J'ai eu le même coup cette année. Entretien de début d'année, reproche sur l'intégration et les méthodes de travail, demande de prendre les repas en équipe. J'ai mal réagi, je l'ai mal vécu, j'ai peu dormi pendant plusieurs jours. Puis j'ai pris l'intitiative de discuter avec le patron, je lui ai dit qu'il m'était impensable que l'on me dise avec qui et à quelle heure manger. Que plus de qqs personnes au repas ce n'est plus un repas encore moins une pause pour moi etc. Bref il a compris en tout cas accepté. Je fais un effort quand je peux c'est déjà bcp.Ce qui m’inquiète c'est que je vais avoir mes entretiens de fin d'année et on va me encore me dire que je ne suis pas intégré etc... Le pire c'est que comme objectif l'année dernière on m'a donné celui de prendre ma pause avec les autres. Mais j'ai essayé je n'y arrive pas
Sinon pareil que vous je ne m'ennuie jamais et cela semble incompréhensible à bcp.
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- Prolifique
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Re: Témoignage sur ma vie d'autiste
Bienvenue chez toi, Snorquie.
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
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Re: Témoignage sur ma vie d'autiste
Bonjour et bienvenue Snorquie
Pour ton entretien, j'ai toujours tendance à penser que dire la vérité est la meilleure des choses. Ton patron ne peut pas te virer pour un handicap supposé (puisque tu n'as pas de diagnostic, d'ailleurs, comme c'est une grosse boîte, ça l'arrangerait peut-être que tu aies ce diag pour augmenter son quota de travailleurs handicapés).
Puisque les seuls reproches que l'on te fait son liés à la socialisation, tu ne risques pas de perdre ton boulot.
Pour ton entretien, j'ai toujours tendance à penser que dire la vérité est la meilleure des choses. Ton patron ne peut pas te virer pour un handicap supposé (puisque tu n'as pas de diagnostic, d'ailleurs, comme c'est une grosse boîte, ça l'arrangerait peut-être que tu aies ce diag pour augmenter son quota de travailleurs handicapés).
Puisque les seuls reproches que l'on te fait son liés à la socialisation, tu ne risques pas de perdre ton boulot.
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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Re: Témoignage sur ma vie d'autiste
Bienvenue Snorquie,
J'ai aussi une sorte de fascination
pour les compteurs kilométriques,
quand ils affichent des séquences
particulières de chiffres, par exemple
quand ils sont tous identiques (99999)
ou encore quand ils présentent des
symétries (12851 ou 88188) ...
J'ai aussi une sorte de fascination
pour les compteurs kilométriques,
quand ils affichent des séquences
particulières de chiffres, par exemple
quand ils sont tous identiques (99999)
ou encore quand ils présentent des
symétries (12851 ou 88188) ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Témoignage sur ma vie d'autiste
Merci à tous pour vos réponses et vos conseils.
je ne pensai pas que d'autres asperger pouvez avoir aussi ses intérêts là, car je n'avais jamais lu cela sur les forums.
Je pense que je vais dire au travail que je suis asperger même s'ils me demande un diagnostic. Cela m' embêterait un peu car je ne me considère pas comme handicaper, simplement un fonctionnement différend.
La dernière fois un collège m'a demandé pourquoi je snobais tout le monde comme ça. j'ai été très mal à l'aise et je n'ai pas su quoi répondre.
Je pense qu'il y a quand même une part d’incompréhension chez eux. En ce moment je me demande beaucoup quelle image ont les gens de moi, ce qu'il pense et le fait d'en parler permettra peut-être de nouer un dialogue en parlant de mon SA.
Ce que j'aimerais c'est qu'ils mettent une affiche avec marquer Florian nous à fait part du fait qu'il a le syndrome d'asperger en voilà la définition, c'est pour cela qu'il est comme ça.
je ne pensai pas que d'autres asperger pouvez avoir aussi ses intérêts là, car je n'avais jamais lu cela sur les forums.
Je pense que je vais dire au travail que je suis asperger même s'ils me demande un diagnostic. Cela m' embêterait un peu car je ne me considère pas comme handicaper, simplement un fonctionnement différend.
La dernière fois un collège m'a demandé pourquoi je snobais tout le monde comme ça. j'ai été très mal à l'aise et je n'ai pas su quoi répondre.
Je pense qu'il y a quand même une part d’incompréhension chez eux. En ce moment je me demande beaucoup quelle image ont les gens de moi, ce qu'il pense et le fait d'en parler permettra peut-être de nouer un dialogue en parlant de mon SA.
Ce que j'aimerais c'est qu'ils mettent une affiche avec marquer Florian nous à fait part du fait qu'il a le syndrome d'asperger en voilà la définition, c'est pour cela qu'il est comme ça.
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Re: Témoignage sur ma vie d'autiste
Je crois que cela pourrait te faciliter la vie que quelqu'un puisse expliquer à tes collègues le SA. Pour Jo depuis que je l'ai dit à quelques personnes, cela est plus facile ( Jo est mon fils asperger, il a 32 ans).
Je veux croire en la bonté humaine et dans le fait que chacun veut être "gentil" (bon je parle lambda, là) il n'y a qu'à voir le succès des émissions où ils refont des maisons pour des gens dans une situation difficile.
Il existe des documents (je crois) que tu peux imprimer et donner à ton patron (au médecin du travail aussi?)
Et, oui à ton âge, peut-être qu'un diagnostic pourrait t'aider dans ta vie professionnelle.
Je veux croire en la bonté humaine et dans le fait que chacun veut être "gentil" (bon je parle lambda, là) il n'y a qu'à voir le succès des émissions où ils refont des maisons pour des gens dans une situation difficile.
Il existe des documents (je crois) que tu peux imprimer et donner à ton patron (au médecin du travail aussi?)
Et, oui à ton âge, peut-être qu'un diagnostic pourrait t'aider dans ta vie professionnelle.
"Ne le secouez pas, cet homme est plein de larmes." Charles Dickens.
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Re: Témoignage sur ma vie d'autiste
Mon homme aussi. (idem avec l'heure) Il attend ces séries de chiffres et peut râler s'il les a raté Il s'intéresse aussi beaucoup aux plaques d'immatriculations. Il utilise les chiffres et les lettres, cherche à leur donner du sens, voire à faire des phrases avec.J'ai aussi une sorte de fascination pour les compteurs kilométriques, quand ils affichent des séquences particulières de chiffres, par exemple quand ils sont tous identiques (99999) ou encore quand ils présentent des symétries (12851 ou 88188) ...
Pour le fait de dire la vérité, c'est en fait ce que j'ai fait lorsque j'ai expliqué à mon patron comment je prenais les choses, ce que je ressentais et ce qui me paraissait infaisable, en parlant de moi de mon vécu. En partant du fait qu'on est tous différent et qu'il suffit de s'expliquer. Je pense qu'on me prend un peu pour une originale relativement solitaire. Je ne connaissais pas le SA à ce moment là. Si cela devait se représenter, je pense que j'en parlerai directement effectivement. Avec qqs articles parus sur les aspies et le milieu du travail, leurs forces leurs faiblesses.
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Re: Témoignage sur ma vie d'autiste
Bienvenue, comme je ne travaille pas, on m'a demandait aussi récemment si je ne m'ennuyais pas, non pas du tout, j'ai un peu de mal à me décider à faire des choses concrètes en dehors du minimum : être propre, tenir mon intérieur propre, faire à manger correctement, ce qui est plus difficile me décider à sortir si ce n'est pas pour aller à la librairie. J'adore les livres et je lis beaucoup. Après j'aimerais avoir la volonté d'aller à la piscine par exemple, c'est plus difficile.
Je pense aussi qu'un diagnostic pourrait te faciliter la vie au niveau professionnel.
Je pense aussi qu'un diagnostic pourrait te faciliter la vie au niveau professionnel.
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Re: Témoignage sur ma vie d'autiste
C'est drôle, j'aurais pu écrire ça.Cailla a écrit :Mon homme aussi. (idem avec l'heure) Il attend ces séries de chiffres et peut râler s'il les a raté Il s'intéresse aussi beaucoup aux plaques d'immatriculations. Il utilise les chiffres et les lettres, cherche à leur donner du sens, voire à faire des phrases avec.
En ce qui concerne la consommation de l'encre des crayons, je m'y retrouve aussi.
A l'école c'était ma grande passion. J'ai toujours adoré les crayons pour ça. Et pas que, au boulot mon "jeu", c'était la conso progressive des paquets de feuille, le paquet de post-it, les cahiers. Je n'ai jamais voulu partager ma papeterie pour ça, je tenais à l'"user" moi-même jusqu'à la fin, c'était mon plaisir.
Maintenant moins étant donné que j'écris carrément moins.
Mais il y a bien d'autres choses à user progressivement que la papeterie, qui fait que j'ai ce plaisir avec tout un tas de choses.
C'est la première fois que je tombe sur ce témoignage précis, ça m'a fait plaisir.
Quant au travail, on m'a toujours reproché mon manque d'intégration, et mon manque de corporatisme.
L'enfer que tu décris lors de l'embauche, j'espère ne plus jamais le revivre.
J'ai paniqué lorsque mon conjoint non aspie m'a proposée de parler de moi à sa direction parce qu'un poste est à pourvoir.
Je préfère ne connaître personne dans les lieux où je travaille... Je vis tellement mal le travail en équipe, forcément ça lui retombera dessus.
Mais à un moment, il va bien falloir que je sorte à nouveau de chez moi.
Quant à la possibilité fictive de ne plus être asperger, comme toi je ne l'envisage pas.
J'aimerai juste avoir la possibilité de laisser les autres faire un stage d'1 journée au moins avec mon cerveau ou assimilé, pour qu'ils puissent voir ce que c'est, pour qu'ils puissent mieux me comprendre et donc pour qu'ils me tolèrent plus facilement.
C'est ça mon plus gros soucis, les autres et moi on ne se comprend pas et je me retrouve toujours à me faire détester par quelques-uns, voir juste à me faire exclure parce que je suis déroutante, déconcertante... Rares sont les personnes qui sont fascinées, il y en a pourtant.
J'ai une ancienne collègue qui voulait garder le contact, alors elle m'envoyait des mails de temps en temps. Mais depuis que je lui ai fait part de mes interrogations sur la possibilité d'être asperger, je n'ai plus de nouvelles d'elle.
Quand je parlais HQI, pas de soucis, elle était concernée alors. Mais parler du SA... Ce fut rédhibitoire visiblement.
M'enfin, je n'en souffre pas. Garder le contact avec les gens n'est pas une mince affaire pour moi, c'est contraignant.
Puis les gens doté d'un sens de l'humour, je les redoute aussi.
Diagnostiquée Aspie, hpi et tda au cra fin 2013 à 29 ans.
1 enfant de 9 ans - Diag aspie au CRA en 2015
1 enfant de 9 ans - Diag aspie au CRA en 2015
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Re: Témoignage sur ma vie d'autiste
Bienvenue sur le forum.
L'objectif fixé par ton employeur dans l'entretien d'évaluation est légalement aberrant : le comportement d'un salarié pendant la pause ne le regarde pas (je simplifie).
Le premier interlocuteur devrait être le médecin du travail : "je pense avoir le SA, voilà le type de problème que çà me cause dans mon travail". Et, s'il est informé, le médecin du travail devrait pouvoir conseiller : intérêt de demander une RQTH (reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé), information à donner à l'employeur etc ...
Il faudrait que le médecin du travail puisse contacter l'employeur pour lui dire : "Votre salarié a un fonctionnement cognitif particulier, et il ne faut pas lui imposer des relations sociales qui le stresseraient et diminueraient ses capacités professionnelles. Il faut que son entourage professionnel l'admette, sans se sentir snobé ou méprisé. Il peut aussi avoir du mal avec des clients qui pratiquent le second degré. Il est souhaitable de travailler avec lui de façon très explicite. Lui permettre de s'isoler pour récupérer."
Le jour où nos associations auront réussi à faire comprendre que le fonctionnement particulier de l'autisme est une différence et non un défaut, il sera plus facile et normal de résoudre le problème.
L'objectif fixé par ton employeur dans l'entretien d'évaluation est légalement aberrant : le comportement d'un salarié pendant la pause ne le regarde pas (je simplifie).
Le premier interlocuteur devrait être le médecin du travail : "je pense avoir le SA, voilà le type de problème que çà me cause dans mon travail". Et, s'il est informé, le médecin du travail devrait pouvoir conseiller : intérêt de demander une RQTH (reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé), information à donner à l'employeur etc ...
Il faudrait que le médecin du travail puisse contacter l'employeur pour lui dire : "Votre salarié a un fonctionnement cognitif particulier, et il ne faut pas lui imposer des relations sociales qui le stresseraient et diminueraient ses capacités professionnelles. Il faut que son entourage professionnel l'admette, sans se sentir snobé ou méprisé. Il peut aussi avoir du mal avec des clients qui pratiquent le second degré. Il est souhaitable de travailler avec lui de façon très explicite. Lui permettre de s'isoler pour récupérer."
Le jour où nos associations auront réussi à faire comprendre que le fonctionnement particulier de l'autisme est une différence et non un défaut, il sera plus facile et normal de résoudre le problème.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Témoignage sur ma vie d'autiste
Bienvenue au nouveau.
Oui la faut te faire diagnostiquer et une demande a la mdph .
Et en parler au médecin du travail, le cas échéant lui amener un ouvrage sur le syndrome d'asperger.
Pour ton employeur: une petite lettre de demande d'entretien. Et des membres connaissent bien l'univers des patrons...
Oui la faut te faire diagnostiquer et une demande a la mdph .
Et en parler au médecin du travail, le cas échéant lui amener un ouvrage sur le syndrome d'asperger.
Pour ton employeur: une petite lettre de demande d'entretien. Et des membres connaissent bien l'univers des patrons...
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Re: Témoignage sur ma vie d'autiste
Oui Lita moi aussi je n'avais jamais lu de chose sur l'usure sur les forums d'asperger. D’ailleurs dans mon poste j'ai failli écrire un truc du genre "mes intérêts spéciaux sont vraiment très étrange par rapport à ce que je lis sur les vôtres." Au final heureusement que je ne l'ai pas mis.
Quand tu dis que tu préfères connaître personne dans les lieux où je travaille. C'est un peu cela aussi pour moi. Je préfère bien dissocier le travail pour éviter les problèmes. Un exemple qui est arrivé là ou je travaille : il y a au moins 5 couples qui se sont formés là ou je travaille, Et parmi un de ces couples une femme à tromper son conjoint avec une autre personne de l'entreprise et l'a quitté pour ce dernier. Moi s'il m'arriverait une chose pareil je serais détruit et me sentirais obliger de changer de travail. Mais eux se contente de ne plus se parler et de s’éviter. Donc pour moi bien faire la différence entre le travail et le reste est aussi une manière de me protéger.
Un autre exemple est que des fois vers la fin de la journée on vient me parler et même si la conversation est intéressante j'ai l'impression de faire quelque chose de mal je ne suis plus à 100% dans mon travail, j'ai toujours peur qu'un chef arrive et nous disent il n'y a pas autre chose à faire que discuter. C'est arriver une fois je me suis sentis mal.
Un autre souci que j'ai est que des fois avec certaines femmes qui ont un comportement différends des autres je suis incapable de savoir ce qu'elle pense. Je me dis soit je l'attire soit elle me prend pour un fou. j'arrive pas à savoir comment je fais pour ne pas distinguer la différence car il y a quand même un fossé entre les deux.
Sinon pour le moment je suis en intense réflexion sur le fait de dire ou ne pas dire que je suis asperger au travail, le choix est difficile car il y a des haut et des bas.
Merci à tous pour vos messages.
Quand tu dis que tu préfères connaître personne dans les lieux où je travaille. C'est un peu cela aussi pour moi. Je préfère bien dissocier le travail pour éviter les problèmes. Un exemple qui est arrivé là ou je travaille : il y a au moins 5 couples qui se sont formés là ou je travaille, Et parmi un de ces couples une femme à tromper son conjoint avec une autre personne de l'entreprise et l'a quitté pour ce dernier. Moi s'il m'arriverait une chose pareil je serais détruit et me sentirais obliger de changer de travail. Mais eux se contente de ne plus se parler et de s’éviter. Donc pour moi bien faire la différence entre le travail et le reste est aussi une manière de me protéger.
Un autre exemple est que des fois vers la fin de la journée on vient me parler et même si la conversation est intéressante j'ai l'impression de faire quelque chose de mal je ne suis plus à 100% dans mon travail, j'ai toujours peur qu'un chef arrive et nous disent il n'y a pas autre chose à faire que discuter. C'est arriver une fois je me suis sentis mal.
Un autre souci que j'ai est que des fois avec certaines femmes qui ont un comportement différends des autres je suis incapable de savoir ce qu'elle pense. Je me dis soit je l'attire soit elle me prend pour un fou. j'arrive pas à savoir comment je fais pour ne pas distinguer la différence car il y a quand même un fossé entre les deux.
Sinon pour le moment je suis en intense réflexion sur le fait de dire ou ne pas dire que je suis asperger au travail, le choix est difficile car il y a des haut et des bas.
Merci à tous pour vos messages.
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- Enregistré le : mercredi 6 février 2013 à 22:30
Re: Témoignage sur ma vie d'autiste
Concernant le dernier point de ton message, le fait de dire ou non que ta différence porte un nom, je m'interroge.
Nul doute que si je l'avais su lors de mon dernier emploi, j'aurais pu en parler et ça aurait pu éviter "la mayonnaise".
J'ai eu de gros problèmes avec mes collègues, et je ne comprenais rien de ce qui se passait.
Je n'avais pas l'impression d'être méchante, alors récolter toute cette méchanceté était pour moi incompréhensible...
Plus je prenais de précaution, pire c'était.
En parler aurait pu aider les autres à comprendre que... Je ne cherchais pas à nuire.
Mais en parler... Comment ? Dire quoi ?
Actuellement, si je devais en parler, je ne saurais pas comment le faire...
As-tu une idée de ce que tu dirais si jamais tu choisissais d'en parler ?
Parce que l'asperger est peu connu. Et ceux qui connaissent pensent aux extrêmes bien souvent.
Je suis comme ça aussi. Combien de fois j'ai culpabilisé pour des choses qui sont... naturelles au final.
J'allais même jusqu'à culpabiliser d'aller aux toilettes pendant les heures de boulot. Au final je n'y allais plus du tout. Et j'ai eu un certain nombre de cystites pour cette raison.
Ce n'est pas simple de savoir où mettre la limite entre l'humain que nous sommes et le robot que les employeurs voudraient que nous soyons.
Je ne savais pas, et c'était angoissant.
Oh non, je me sens tellement mieux depuis que je ne travaille plus... Je souffle, ça fait un an mais je souffle encore.
Oui parce que moi je suis claire quand je cause. C'est peut être le problème qu'il y a eu avec mes anciens collègues. Ils auraient eu la bombe atomique qu'ils l'auraient placé dans mon vestiaire, j'en suis presque sûre .
J'ai trouvé quelques pistes d'ailleurs sur un blog, sur le pourquoi de mes mauvaises relations au travail :
Nul doute que si je l'avais su lors de mon dernier emploi, j'aurais pu en parler et ça aurait pu éviter "la mayonnaise".
J'ai eu de gros problèmes avec mes collègues, et je ne comprenais rien de ce qui se passait.
Je n'avais pas l'impression d'être méchante, alors récolter toute cette méchanceté était pour moi incompréhensible...
Plus je prenais de précaution, pire c'était.
En parler aurait pu aider les autres à comprendre que... Je ne cherchais pas à nuire.
Mais en parler... Comment ? Dire quoi ?
Actuellement, si je devais en parler, je ne saurais pas comment le faire...
As-tu une idée de ce que tu dirais si jamais tu choisissais d'en parler ?
Parce que l'asperger est peu connu. Et ceux qui connaissent pensent aux extrêmes bien souvent.
Ahhh, c'est arrivé une fois alors ça veut dire que c'est mal.Un autre exemple est que des fois vers la fin de la journée on vient me parler et même si la conversation est intéressante j'ai l'impression de faire quelque chose de mal je ne suis plus à 100% dans mon travail, j'ai toujours peur qu'un chef arrive et nous disent il n'y a pas autre chose à faire que discuter. C'est arriver une fois je me suis sentis mal.
Je suis comme ça aussi. Combien de fois j'ai culpabilisé pour des choses qui sont... naturelles au final.
J'allais même jusqu'à culpabiliser d'aller aux toilettes pendant les heures de boulot. Au final je n'y allais plus du tout. Et j'ai eu un certain nombre de cystites pour cette raison.
Ce n'est pas simple de savoir où mettre la limite entre l'humain que nous sommes et le robot que les employeurs voudraient que nous soyons.
Je ne savais pas, et c'était angoissant.
Oh non, je me sens tellement mieux depuis que je ne travaille plus... Je souffle, ça fait un an mais je souffle encore.
S'ils étaient clairs, on se poserait moins de questions. Et ce serait d'ailleurs peut être la cause d'une troisième guerre mondiale ^^.Un autre souci que j'ai est que des fois avec certaines femmes qui ont un comportement différends des autres je suis incapable de savoir ce qu'elle pense. Je me dis soit je l'attire soit elle me prend pour un fou. j'arrive pas à savoir comment je fais pour ne pas distinguer la différence car il y a quand même un fossé entre les deux.
Oui parce que moi je suis claire quand je cause. C'est peut être le problème qu'il y a eu avec mes anciens collègues. Ils auraient eu la bombe atomique qu'ils l'auraient placé dans mon vestiaire, j'en suis presque sûre .
J'ai trouvé quelques pistes d'ailleurs sur un blog, sur le pourquoi de mes mauvaises relations au travail :
http://52semaspie.blogspot.fr/2013/05/semaine-2-je-ne-serai-jamais-cool.html a écrit :- Parce que je vais te reprendre rudement quand tu fais une erreur, sans égard pour ton amour propre et ton expertise, juste parce que pour moi, tu n’as pas dit les choses justes et que je suis concentrée sur la vérité et non sur l’émotion que ma rudesse suscite chez toi. La vérité, quand elle existe, c’est la seule chose à laquelle je peux me fier dans ce monde où tout est flou pour moi. J’en suis désolée, je ne veux pas te blesser.
- Parce que si tu es mon ami et qu’au cours d’une discussion une personne qui n’est pas de « notre clan » ou est un « ennemi » a raison, je vais lui donner raison, sans égard pour les liens particuliers qui nous unissent. Même devant d’autres personnes. Pour moi, la vérité et la justesse de l’information est la chose la plus importante, même s’il faut sacrifier des bras et des jambes. Je ne verrai pas la trahison que tu ressentiras, car te trahir n’était pas mon intention.
- Parce que je ne te donnerai pas systématiquement raison que tu aies un doctorat, que tu sois mon aîné(e), que tu sois plus riche, que tu aies un meilleur travail ou que tu crois être Dieu. Quand mon idée est faite, il faut me faire changer d’avis avec des arguments rationnels, pas avec des émotions. Je ne comprends pas la hiérarchie sociale ou les formes de discrimination qui dans ta tête peuvent me mettre inférieure à toi et te permettre de gagner juste pour gagner. Alors je vais m’obstiner. Ne le prends pas personnel.
- Parce que je ne réagis pas avec l’empathie que tu attends à tes soucis quotidiens. Je vais te donner une solution logique sans te tapoter le dos. Si tu me reparles de ton souci plus tard, je vais répéter ma solution jusqu’à ce que tu la mettes en pratique. Je peux être plate comme ça. Mon but est de t’aider, c’est ma forme d’empathie. Si j’ai réagit, c’est que je tiens à toi malgré ce que tu penses. Je ne te prends pas pour un imbécile.
Diagnostiquée Aspie, hpi et tda au cra fin 2013 à 29 ans.
1 enfant de 9 ans - Diag aspie au CRA en 2015
1 enfant de 9 ans - Diag aspie au CRA en 2015