Fatigue extrême : que faire ?

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La Kapsule
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Fatigue extrême : que faire ?

Message par La Kapsule »

Bonsoir,

Aujourd'hui je suis trop fatigué donc je ne peux pas vous décrire la chose. Ce matin j'avais réuni toutes mes forces pour écrire un article, que je devais poster, mais je ne l'ai pas fait donc je vous le transmets tel quel.
Bonjour,

Me voilà aujourd'hui avec des envies de vie et tout ce qui l'accompagne. Des envies que je ne peux assouvir. Je classe cet article dans autisme car si vous connaissez des personnes autistes, du moins des personnes avec Asperger elles vous diront toutes, pour la plupart, avoir des problèmes plus ou moins intenses liés à la fatigue, sachant que la fatigue est déjà une problématique en soi. Quant à savoir ce qui résulte exactement de l'autisme ou d'autres choses je ne peux le savoir. Je me dis que l'autisme doit être pris en compte mais aussi la possiblité que tout ne vienne pas de cela, parfois il peut y avoir un mélange de plusieurs choses, dont l'autisme, enfin, ça reste difficile à cerner.

Quoi qu'il en soit le fait est qu'il y a la fatigue, une fatigue intense, brutale et perverse. Cette fatigue, je l'avoue, me convenait pas mal quand j'étais en dépression, car elle surajoutait sans doute du sommeil au sommeil de vie qu'est la dépression, elle me permettait d'errer d'avantage dans la non-vie, de dormir bien plus et donc d'échapper à cette réalité que je voulais fuir. Seulement, maintenant que j'ai ajouté de la vie à ma vie et que je souhaite, par conséquent, vivre des choses, vivre de mes passions, lire, échanger etc., elle ne représente plus qu'une barrière infranchissable, car je ne peux pas la franchir, si j'essaie je me retrouve à genou ( ce n'est pas une façon de parler ). Pour donner un exemple, quand je travaillais, je roulais beaucoup en voiture, j'étais tellement fatigué bien souvent qu'en roulant je regardais le fossé avec envie car je me disais que si je me plantais j'allais me retrouver, à l'hôpital, dans un lit et ENFIN pouvoir dormir.
Contrairement à une époque, dormir est pour moi devenu une perte de temps. J'ai longtemps lutté contre le sommeil, buvant le soir des cafés de plus en plus forts et de plus en plus nombreux parce que je ne supportais plus de me faire dicter ma vie par cette fatigue ! Je voulais vivre, je ne voulais pas dormir sans arrêt, être fatigué au moindre effort etc. Mais putain c'est quoi cette merde ?!?
Encore, je m'estime heureux car en ce moment je suis dans une bonne phase ce qui veut dire que je peux dormir 8h00 la nuit et 2h00 la journé et être en forme. Mais j'ai connu des 16h00 par jour au continue et là on a franchement l'impression de passer à côté de sa vie, de vivre pour dormir : quelle vie !
Quand je mange, la plupart du temps, je dois dormir car la digestion me fatigue trop, si je mee couche un peu plus tard que d'habitude, ma journée est foutue car je ne pourrais jamais retrouver un état normal, sauf si je dors mais dans ce cas ça revient un peu au même... Si je veux lire, regarder un film, répondre à quelqu'un, je ne le peux pas, parfois j'essaie et la fatigue est telle que je ne peux même pas me concentrer suffisamment pour taper correctement sur les touches, alors je vise au hasard et si l'on me pose une question évidente j'envoie chier la personne parce que ça me demande un effort qui aurait pu être évité. Si je réponds au téléphone et que c'est trop long je fais comprendre que j'en ai marre et si la personne ne comprend pas je finis par, soit m'énerver, soit raccrocher puis après je vais dormir...
J'adore lire, j'adore les films, mais ce sont des choses que j'ai dû abandonner depuis fort longtemps car je m'endors devant. Quand je peux regarder un film, comme Ben X le dernier que j'ai vu je suis très heureux et je l'annonce à qui veut bien l'entendre, car, pour moi, c'est un exploit.
À cause de la fatigue je ne peux pas travailler, je ne peux pas avoir de vie de famille, j'ai vu une petite amie que j'aimais très fort me quitter et me dire « c'est chiant la vie avec un mec qui dort tout le temps ! », mais je ne pouvais pas faire autrement... C'est une vie dans la frustration, comme dans l'échange, on a l'argument mais on n'a pas la force de le donner alors on dit « j'ai raison, fais-moi confiance » et on passe pour un con intolérant ( maintenant je préfère dire : « c'est ton point de vue, je le respecte », alors que ça aurait pu créer un bel échange ).

Moralement ça me fait agir de façon douteuse car je dois louper beaucoup de rendez-vous, et bien sûr je n'appelle pas pour prévenir car la fatigue peut ne pas prévenir, je ne sais jamais avant la fin si je vais ou pas pouvoir y aller. Et puis, j'avoue aussi avoir honte de dire « je ne viendrai pas ! », c'est souvent mal pris et mal compris, comme si je ne voulais pas y aller, comme si je le faisais parce que je me moque des autres etc.

On ne peut pas se douter à quel point ça peut gêner. C'est pervers car la fatigue vient s'immiscer dans chaque recoin de vie, elle vient ruiner de petites choses qui sont imperceptibles mais aux effets parfois très violents. Elle peut ruiner des relations parce que, si je réponds de façon laconique, si je mets du temps à répondre etc., qui peut se dire « c'est parce qu'il est trop fatigué ! », rares sont les personnes qui se disent que ces comportements sont dus à cela.

En cours, au lycée, je dormais et la prof m'a dit : « Eh bien il faut dormir la nuit ! » alors que je dormais très bien, comme il le fallait. Du coup, vu que par malchance je fréquentais des fumeurs de drogue, la directrice m'a convoqué et m'a dit clairement avoir des soupçons sur le fait que, pour elle, je me droguerais et qu'elle voulait appliquer une mesure disciplinaire sauf si, par une prise de sang, je venais réfuter ces croyances. Vu qu'à ce moment-là je n'avais jamais touché à la drogue j'ai donc refusé de passer ce test, parce que jusqu'à preuve du contraire, ai-je estimé, je suis innocent ! Encore un côté pervers de la fatigue que l'on imagine pas.

Aussi, pour cela et d'autres choses j'ai dû quitter mon emploi. C'est pareil, les collègues ne comprennent pas pourquoi on se dit tout le temps fatigué, ce n'est pas quelque chose qui se voit, à moi que nous rampions devant eux, là ils vont se dire « ah ouais ! Il a un souci... » comme si le souci n'existait que par son côté extrême et extrêmement visible. Non, j'avais au moins la dignitié d'aller ramper hors de leur vue.

Enfin, étant fatigué j'ai dû écrire un article mal contruit, un peu plaintif ( bon carrément plaintif ! ), d'autant que quand je suis fatigué je râle, ou sinon je dors... Mais râler est bon signe, ça veut dire que je suis frustré de ne pas vivre, donc que j'ai envie de vivre ; c'est quand je ne râle pas que c'est inquiétant, à moins que je ne sois pas fatigué, ce qui m'apporte beaucoup de bonheur, sauf si au moment de pleine énergie je me retrouve à me tourner les pouces parce que là, pour le coup, il n'y aurait plus rien à faire qui me demanderait de l'énergie : la vie est cruelle ! ;)

Bonne nuit !...

P.S. : Vous avez le droit de vous moquer un peu. Je trouve que l'autodérision est ma petite vengeance sur mes « malheurs » car c'est comme un refus capricieux et malicieux de voir la vie en noir quand on la veut et quand on la croit, malgré tout, rose et belle ! :)
Voilà !

Je ne sais plus quoi faire. Je vais voir un médecin lundi et on verra bien...
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Benoit
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Re: Fatigue extrême : que faire ?

Message par Benoit »

:shock:
Si c'en est à ce point là, je pense que tu peux prendre rendez vous avec un médecin demain pas lundi, avec analyse de sang obligatoire.

Quelques questions dont je n'ai pas trouvées les réponses dans le mur de texte :
  • Est-ce que tu as une activité physique régulière, du genre sortir l'équivalent de douze heures par semaine ? (et je parle au moins de marcher, pas d'aller dormir au cinéma). Ou de débiter quelques troncs d'arbres, tu vois le genre d'activité dont je parle.
  • Tu dis beaucoup dormir certes, mais est-ce là bien un sommeil de "qualité" (aux bonnes heures) ? Ou est-ce que tu continues de penser à tout le toutim dans le lit ?
  • Est-ce que tu te réserves des périodes pour "souffler" et en particulier penser à autre chose que (par exemple) le S.A. ? Je sais ce n'est pas facile, on a vite tendance à manger S.A., à dormir S.A., à voir des films d'actions qui parlent du S.A., etc...
  • Est-ce que tu prends bien une demi-heure minimum pour chaque repas, que la digestion se fasse convenablement ?
En gros, est-ce que tu n'aurais pas un mode de vie un peu trop "sédentaire" qui (incroyablement et illogiquement) entretien une mauvaise forme de fatigue ?
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La Kapsule
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Re: Fatigue extrême : que faire ?

Message par La Kapsule »

Bonsoir Benoît,

Bien sûr que je suis concerné par beaucoup de points cités comme l'inactivité physique, un sommeil par toujours adéquate, une digestion qui ne se fait pas bien parce que je mange trop vite, parce que je m'assoie dès que j'ai fini de manger etc., mais tout de même, cela justifie-t-il de tels symptômes ? C'est cela que je me demande. Parce que je ne pense pas être le seul à avoir un mode de vie anarchique, j'en connais des comme moi, mais le seul à avoir de tels symptômes ! Du coup je ne voudrais pas confondre facteurs aggravants et cause car les facteurs aggravants ne sont pas les causes.

Aussi, je suis touché par cette fatigue depuis des années et des années, je me souviens déjà m'en plaindre dans l'enfance ( j'ai 29 ans ) donc ça ne date pas d'hier.

Je fais souvent des analyses et elles sont toujours bonnes. J'ai passé une nuit à l'hôpital pour voir si je ne faisais pas de l'apnée du sommeil et je n'en fait pas...

Bien sûr je pourrais avoir un mode de vie d'une discipline monastique, mais si je dois en arriver là pour être en forme, j'ai tendance à croire que ça cache autre chose mais quoi ?

J'avais pensé prendre de l'amphétamine ( sous ordonnance ça se vend ) mais c'est réservé à des pathologies bien spécifiques.
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Benoit
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Re: Fatigue extrême : que faire ?

Message par Benoit »

Bonsoir à toi,

Comme tu demandais un peu d'humour dans le premier message, je crois qu'on peux évacuer l'âge comme cause...

C'est pas forcément un vie monastique que je préconisais, c'est plutôt une sorte d'hygiène de vie comme disent les sportifs. Par exemple se coucher plus tôt le jeudi soir pour être un peu plus en forme le week-end (les autres jours ce n'est pas la peine si tu peux te reposer au travail).
Le soucis c'est que je pense que c'est le premier truc que demande le médecin, le mode de vie sédentaire, donc du coup il à tendance à faire moins d'investigation, enfin je crois.

J'ai oublié les vacances dans ma liste. Très important ça les vacances, et il s'agit là encore de couper avec tout.
Est-ce que (actuellement ou dans le passé) tu n'as pas souvenir à l'inverse de période (par exemple de vacances) pendant lesquelles tu n'étais pas fatigué ? Même brèves.

Je crois aussi que les effets des facteurs aggravants (sédentarité pour simplifier) ne disparaissent pas intégralement en trente minutes de marche à pied, mais que ça aide un petit peu.
Pour le sommeil, est-ce que tu n'as pas moyen de faire une activité vraiment fatigante (je parlais de troncs d'arbres à débiter mais tu peux aussi courir, faire des longues marche à pied, etc...) histoire de vraiment t'endormir comme une masse et voir dans quel état de "fatigue" tu te réveilles le matin suivant ?
Ou même passer une demi journée dans un spa / sauna / endroit relaxant ?
Parce que s'il y a encore fatigue là, j'ai tendance à croire que ce n'est pas uniquement de la fatigue. Mais plutôt un truc caché genre infection localisée ou une carence en vitamine ou minéraux.

Pour tout ce qui concerne la santé, malheureusement la vie est mal faite et on ne peut pas vraiment comparer les organismes ou les métabolismes, du coup il y a beaucoup de gens que j'envie dans le domaine moi aussi. Je crois que l'autisme peut être un facteur aggravant par certains points, aussi. (il y a une histoire de machin intestinal je crois).
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Re: Fatigue extrême : que faire ?

Message par La Kapsule »

Merci pour ces informations et interrogations.

Je pense que mon mode de vie ne m'aide pas vraiment. J'ai du mal, par contre, à savoir si j'ai déjà eu de meilleures périodes, je présume que oui, mais sans une chose visuelle concrète je ne sais pas trop. Cela dit je pense qu'il faut mettre en place des choses et voir le résultat. Ainsi je propose cela :

- Activité physique : 30 mins de vélo le matin + 30 minutes de marche le soir après manger ( paraît que ça aide à la digestion ) ;

- Diminution de la prise de caféine ( je bois entre 2 et 3 litres de café par jour... ) et sans doute arrêter d'en boire à partir d'une certaine heure ( disons 20h00 au début ) après je diminuerai jusqu'à 16h00 s'il le faut ;

- Prendre plus de temps pour manger : 30 minutes tu as dit ! Ça me semble pas mal. Prendre le temps de mâcher etc. Après, je pense que ce que l'on mange compte aussi, alors j'irai voir une nutritionniste, c'était déjà prévu d'autant que je suis en surpoids ;

- Coucher et lever à horaire fixe ( là ça va mieux à ce niveau qu'il fut un temps ) ;

- Prendre le temps de souffler et changer d'activité, voir autre chose, faire autre chose que rester la journée sur le pc...

Bref, pas mal de choses à mettre en place et je ne pourrais pas tout faire d'un coup, alors ça se fera progressivement. Je reviendrai dire comment ça se passe tout ça.

En tout cas merci beaucoup ! :D

P.S. : J'en parlerai quand même à mon médecin lundi pour voir ce qu'elle en pense.
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Re: Fatigue extrême : que faire ?

Message par Madu »

La Kapsule a écrit :je bois entre 2 et 3 litres de café par jour...
:shock: C'est pas un peu toxique le café dans ces quantités là ?
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Re: Fatigue extrême : que faire ?

Message par La Kapsule »

Je ne sais pas. Tout le monde le sait que je bois autant de café et personne ne s'en inquiète donc je présume que ce n'est pas dangereux... Le souci c'est que je fume beaucoup et je ne peux pas fumer sans un liquide caféiné sinon mal de crâne de malade... Sinon je boirai moins de café d'autant que quand j'arrête de fumer ( ça m'est arrivé ) j'arrête aussi le café. Mais quand on est déjà en surpoids on évite d'arrêter de fumer ( dernière tentative + 7 kilos et j'étais déjà en surpoids avant de prendre ces kilos ). Le surpoids a été engendré par un médicament ( + 19 kilos ). Mais mon manque d'activité ne me les a pas fait reperdre, sauf au début ( - 7 kilos repris en essayant d'arrêter de fumer ).

Avant je buvais moins de café mais je buvais du Coca, j'ai cessé le Coca à haute dose ( j'en bois même pas 1 litre par semaine ) mais j'ai compensé par le café. Quand j'essaie d'arrêter le café par du thé ou de diminuer j'ai un mal de crâne de fou donc je préfère continuer...
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Re: Fatigue extrême : que faire ?

Message par La Kapsule »

Ah ça me fait penser que si, pour répondre à Benoît, y a eu une période dans ma vie où je faisais 15h00 de sport par semaine et je courrais tous les jours quasiment, sauf le week-end, mon poids était de 68 kilos pour 1,76 m ( le poids le plus bas jamais atteint ) et j'avais un taux de graisse relativement bas ( je faisais un peu de musculation - 2 à 3 fois par semaine ), je ne fumais plus, je ne buvais plus de café et j'étais encore fatigué !!!! Je me souviens des remarques de ma petite amie qui en avait marre que je sois sans cesse fatigué et que je dorme autant de temps, que je doive me recoucher souvent dans la journée etc. Mes horaires de lever et coucher étaient fixes ( 23h00 à 8h00 ).

P.S. : C'était en plein été.
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Benoit
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Re: Fatigue extrême : que faire ?

Message par Benoit »

La Kapsule a écrit :Je ne sais pas. Tout le monde le sait que je bois autant de café et personne ne s'en inquiète donc je présume que ce n'est pas dangereux... Le souci c'est que je fume beaucoup et je ne peux pas fumer sans un liquide caféiné sinon mal de crâne de malade... Sinon je boirai moins de café d'autant que quand j'arrête de fumer ( ça m'est arrivé ) j'arrête aussi le café. Mais quand on est déjà en surpoids on évite d'arrêter de fumer ( dernière tentative + 7 kilos et j'étais déjà en surpoids avant de prendre ces kilos ). Le surpoids a été engendré par un médicament ( + 19 kilos ). Mais mon manque d'activité ne me les a pas fait reperdre, sauf au début ( - 7 kilos repris en essayant d'arrêter de fumer ).

Avant je buvais moins de café mais je buvais du Coca, j'ai cessé le Coca à haute dose ( j'en bois même pas 1 litre par semaine ) mais j'ai compensé par le café. Quand j'essaie d'arrêter le café par du thé ou de diminuer j'ai un mal de crâne de fou donc je préfère continuer...
Si ça peut t'aider à te rendre compte du "risque", tu peux jeter un coup d'oeil sur le wiki de la caféine.
Le thé contient de la théine qui n'est qu'une variante de la caféine, donc il ne faut pas compter dessus comme produit de substitution.

A ce que je lis, la bonne nouvelle c'est que tu pourras arrêter la caféine et le tabac en même temps. Du coup c'est peut être par là qu'il faut commencer ?
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Re: Fatigue extrême : que faire ?

Message par La Kapsule »

J'aimerais bien. Mais je suis pas assez " fort " je crois pour arrêter le tabac. Je suis trop accro. :s
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meï
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Re: Fatigue extrême : que faire ?

Message par meï »

je comprends je suis toujours extrememnt fatiguée sans trop savoir comment y remédier.c'est dailleurs un des points principaux évoqués lors de mon RV avec le medecin du CRA qui m'avait decidé a venir, si par hasard je pouvais avoir pour la suite une aide a ce niveau.
petite aussi je fatiguais vite mais je trouvais que mes camarades avaient plus de resistance que moi.aujourd'hui encore, c'est pareil ,je vois des gens avoir une vie trepidante, moi dès que jai une activité (je ne parle aps du boulot qui me vide) ds la journée je dois me reposer d'autant.
pour le boulot assez vite, (enfin suite surtotu aux déboires avec mon cdi, temps plein, que je ne "pouvais" pas tenir non plus, ) j'ai du comprendre que le temps plein n'etait pas pour moi!..et c'est dur a faire comprendre aux autres, qui prennent facilemnt ça pour une forme de fénéantise.et ils ne corpenent pas pourquoi je susi si normale, si en bonne snaté et si "fatiguable."
j'y ai presque cru aussi..j'ai bcp culpabilisé.
aujourd'hui je sais qu'une partie de mon energie passe ds l adaptation a la vie normale. donc je susi "'moins fatiguée" quand je n'ai aps de rencontres, de sorties, de travail par ex.)mais c'est imposible de faire ça tout le temps. (et puis 'jai besoi aussi de bouger. parfois)
donc je dois absolument trouver de l'energie.

c'st la point a eclaircir pour moi, la fatigue perpetuelle, et je compte en reparler mardi 20 lors de mon RV CRA.(j'ai hate d'ailleurs car j'ai des tas de choses a evoquer.)

je 'nai aps de conseils malheureusement , je biis aussi bcp d ecafé (mais en faible cafeiné, ), me repose bcp et souvent .
un peu de sophro parfois.
et des cures de vitamines recurrentes, mais ça ne marche pas enormemnt.
du fer (je susi anémiée en permanence, alors la pdt la grossesse c'est le top, et surtout après l'accouchement, je tenais a peine debout les autres fois.)

je crois que peut etre certaisn aspis ont cette tendance a tout utiliser pour etre "normal", et donc manquer d'energie en général.
je sais que le sport est bon mais je n'en fais pas..(un peu de danse parfois)
la musique m'aide ausi a me regenerer ds les moments calmes.
et surtou..les moments de solitude, de calme, de "repos ds le tete"... :roll:
mes analyse de thyroides etaient moyennes , il semble que je suis "hypothyroidique". (a en croire le Dr du CRA c'est courant chez les aspis je vais voir ça avec lui.et la j'ai la grossesse.)

bon courage!
1973 ( TSA, hpi, diag CRA 2012) de 4 enfants (tsa/ hpi, tdah, hpi et autres.)...)
https://cieharmonieautiste.jimdo.com/
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Re: Fatigue extrême : que faire ?

Message par La Kapsule »

Bonsoir Meï,

Ton témoignage est précieux d'autant que je m'y retrouve tout à fait ! Concernant le travail c'est exactement comme tu dis, l'incompréhension des autres car j'avais l'air si normal... et la culpabilité durant des années à me dire que peut-être suis-je simplement fainéant !

Enfin, j'ai cumulé 2 mi-temps thérapeutiques ( à la suite bien sûr ) pour finir par avoir un mi-temps alors que j'avais un contrat plein temps à la base. Pour finir j'ai quitté mon emploi, car je ne vivais déjà plus, ne pouvais plus assumer et le travail et ma vie en dehors, car rien qu'en dehors je galère énormément...

Comme le disait Benoît on peut essayer déjà d'avoir une base de vie plus saine, mais bon ce n'est pas toujours facile. Sinon on m'a donné un thymorégulateur car c'est en faisant mon agenda du sommeil avant et après la nuit à l'hôpital pour voir si je ne faisais pas de l'apnée du sommeil, que j'ai pu voir que j'avais des phases brutales de " up " et de " down " car j'ai continué longtemps à écrire sur un agenda du sommeil et c'est là que je m'en suis rendu compte. Mais déjà y avait des signes, comme une variation de +15 kilos entre une phase et une autre et aussi mon entourage le voyais, du fait que pendant 3 mois j'avais une énergie de fou et tout le reste de l'année je tombais dans une sorte de dépression sévère à dormir sans arrêt, sans plus rien faire...
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Re: Fatigue extrême : que faire ?

Message par Benoit »

Encore une fois, il faut consulter, rien n'empêche un Asperger d'avoir également une Fibromyalgie, une mononucléose ou une encéphalopathie chronique. Ou même une "simple" fatigue chronique.

Je n'ai trouvé nulle part de preuve de comorbidité entre l'autisme et ces trucs là sur les forums anglophones (mais des anglos autistes qui ont ces trucs là, çà oui il y en a).

Il y a par contre des effets "indirects":
  • A force d'intégrer des mécanismes automatiques (et inconscients) de traitement sensoriels, les autistes fatiguent plus vite avec l'âge, je pense que c'est assez certain.
  • L'espèce d'état pseudo-dépressif généralisé lié à la frustration autistique ne doit pas aider non plus, donc il ne faut pas hésiter à se ménager des plages de bien être (yoga, sauna, etc...).
De toute façon il n'y a pas de mal à se faire du bien.
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Re: Fatigue extrême : que faire ?

Message par La Kapsule »

Je suis d'accord avec toi Benoît. Je pense qu'il ne faut pas toujours tomber dans la facilité en se disant « ça vient de l'autisme » ce qui pourrait nous faire passer à côté d'autre chose qui ne serait pas incompatible avec l'autisme. Toutefois, il ne faut pas non plus nier ce qui peut aussi venir de l'autisme. Là je pense à la cohabitation que je vis qui devient de plus en plus difficile et sans doute cela n'est pas anodin car, si je réfléchis bien, mes plus grandes périodes de fatigue se sont déroulées à des périodes de cohabitations intrusives, c'est-à-dire où je ne pouvais pas me réfugier dans un lieu calme, ce qui n'est sans doute pas anodin.
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Re: Fatigue extrême : que faire ?

Message par La Kapsule »

Bonjour,

Comme prévu je viens redonner des nouvelles. J'essaie de me coucher dès que je ressens la fatigue ( avant j'avais le reflex de boire café sur café pour me tenir éveillé ) ; j'ai aussi cesser les contacts en messagerie instantanée : ça me bouffait trop d'énergie en sollicitation.

Déjà je me sens bien mieux ! Beaucoup moins fatigué, mais, il est un peu tôt pour se prononcer. Rappelons que je vois le médecin demain, je lui en parlerai tout de même !

Aussi, j'ai trouvé ceci sur un site :
L'allergie et la rhinite allergique, c'est quoi ?

L'allergie et la rhinite allergique sont à l'origine de symptômes très gênants que la majorité des personnes concernées n'arrivent pas à soulager : nez qui coule en permanence, nez bouché, difficultés à respirer, éternuements en salves, nez qui gratte, yeux qui piquent, larmoiements, etc. Tous ces signes ne sont pas graves, ils relèvent même du banal. Pourtant, cette triade de symptômes (éternuement + rhinorrhée ou écoulement nasal + prurit ou démangeaisons nasales) altère considérablement la qualité de vie car le sommeil est perturbé avec notamment de multiples réveils nocturnes, l'installation d'une fatigue et la manifestation de maux de tête. De telles conséquences se répercutent directement sur les activités de loisirs, professionnelles ou même quotidiennes.
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Donc il est bien dit que ça peut fatiguer, du fait des réveils nocturnes et c'est vrai que j'ai souvent des micro-réveil pour renifler ( j'évite de me moucher car ça me réveillerait trop ) ; aussi, en règle générale j'évite de me moucher, même si esthétiquement ce n'est pas top, mais j'ai déjà essayé, outre la dépense excessive en mouchoir, ça irrite et je finis par ne plus pouvoir me moucher...
« Il faut deux ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à se taire.» Proverbe chinois

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