La scolarisation des enfants autistes en milieu ordinaire

Discussions portant plutôt sur le point de vue des parents d'enfants autistes ou Asperger, par exemple : j'ai un problème avec mon enfant, que puis-je faire ?
Pauline19
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La scolarisation des enfants autistes en milieu ordinaire

Message par Pauline19 »

Bonjour, je suis étudiante en Economie Social et Familiale, et je travaille auprès des enfants ayant un diagnostique TED en milieu ouvert. Le service dans lequel je travaille est expérimentale durant 5ans (cela fait deja 2 ans que nous sommes ouvert), nous sommes en correze. Je viens vers vous, car dans le cadre de mes études je dois réaliser un mémoire sur le thème de la scolarisation des enfants autistes, j'aurai aimer savoir les difficultés que vous avez probablement rencontré, votre avis sur le système, votre impression sur les AVS, EVS, les classes spécialisées...... Toutes les informations que vous pourrez me donner a ce sujet, ainsi que les différentes étapes par lesquelles vous êtes probablement passées psychologiquement.
Par avance je vous remercie.
Pauline19
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Betta splendens
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Re: La scolarisation des enfants autistes en milieu ordinair

Message par Betta splendens »

bonjour

je veux bien vous aider dans votre travail, dans mon cas j'ai été diagnostiquer tardivement (21 ans) et j'ai suivit une scolarisation normal sans bénéficier d'aide, je m'en suis sortie pas trop mal(je viens de terminer une licence et je poursuit en master) mais évidement pas sans problème.
Neuro-atypique (TSA) diagnostiquée à 21 ans, plusieurs soupçon de TSA dans la familles, un cousin diagnostiqué et 2 cousines en attentes de diagnostique.
Pauline19
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Re: La scolarisation des enfants autistes en milieu ordinair

Message par Pauline19 »

Bonjour, j'aimerai vraiment avoir votre avis sur le sujet, je vous laisse mon adresse mail, contacter moi et l'on pourra en discuter. moyenpauline@laposte.net
Je vous remercie
Manduleen
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Re: La scolarisation des enfants autistes en milieu ordinair

Message par Manduleen »

Pauline19 a écrit :Bonjour, je suis étudiante en Economie Social et Familiale, et je travaille auprès des enfants ayant un diagnostique TED en milieu ouvert. Le service dans lequel je travaille est expérimentale durant 5ans (cela fait deja 2 ans que nous sommes ouvert), nous sommes en correze. Je viens vers vous, car dans le cadre de mes études je dois réaliser un mémoire sur le thème de la scolarisation des enfants autistes, j'aurai aimer savoir les difficultés que vous avez probablement rencontré, votre avis sur le système, votre impression sur les AVS, EVS, les classes spécialisées...... Toutes les informations que vous pourrez me donner a ce sujet, ainsi que les différentes étapes par lesquelles vous êtes probablement passées psychologiquement.
Par avance je vous remercie.
Pauline19
Bonsoir Pauline,

Pour ce qui est de mes enfants, j'ai deux cas : mon plus grand qui est très probablement Asperger et HQI, et le plus petit qui est très probablement HQI.

Pour le plus grand, il n'y a pas encore de suivi particulier (son bilan va intervenir fin août). Durant toutes les classes de maternelles, il a été un petit garçon exemplaire, personne n'avait rien à redire, si ce n'est dès la grande section qu'il ne gardait pas sa place d'enfant (avait tendance à faire le gendarme avec les copains, préférait être avec les adultes que les enfants). Son année de CP a levé des inquiétudes, sa maîtresse nous a demandé notre accord afin qu'il rencontre la psychologue scolaire!, C'est elle qui a levé le voile sur la douance. Douance qui pose véritablement problème car mon fils essaie de cacher son avance sur les autres, a refusé catégoriquement le passage en CE1 prématuré (toutes les bases du CP étaient acquise et même au delà - classe à double niveau CP-CE1), et il se met en échec et ne veut pas travailler car ce qui lui est proposé ne l'intéresse pas et surtout, mon fiston n'est pas bien dans sa peau à l'école.

Suite à l'entretien avec la psychologue il était convenu que mon fils aie un travail adapté afin de le motiver et de lui donner matière à nourrir sa curiosité insatiable... il semblerait en cette fin d'année scolaire que cette voie n'aie été suivi que très partiellement.... Attendons la rentrée pour refaire un point.

Pour le plus jeune, il a été beaucoup plus compliqué d'organiser sa rentrée en maternelle. Lors de la réunion préparatoire à sa rentrée, j'avais demandé à ses orthophonistes d'intervenir (la communication a été très longue à s'installer, prise en charge orthophoniste dès 18 mois alors qu'il n'était pas verbal). Il y a eu volonté de "laisser venir" et de ne rien préparer pour la rentrée, ni demande d'EVS, ni aménagement particulier... Après quelques semaines d'accueil, une commission a été formée afin de programmer une demande d'EVS qui ne sera arrivée que 5 mois plus tard ! Que de temps perdu ! Soit pendant ces 5 mois mon fils a eu le temps de trouver sa place dans la classe... mais quand on constate les progrès faits dès l'arrivée de l'EVS qui pouvait l'accompagner dans le travail individuel, je me dis qu'on a vraiment perdu 5 mois pour rien, d'autant que j'avais alerté la directrice de l'école au mois d'avril précédent son entrée en petite section. Pour la rentrée prochaine, l'EVS est déjà au programme et l'arrivée d'une nouvelle direction à la tête de l'école apportera je l'espèce la volonté qui manquait jusqu'à présent pour accueillir au mieux les enfants "hors-normes".

Mes doléances ? Plus d'écoute de la part des directeurs d'écoles qui voient parfois venir d'un mauvais oeil des enfants "à potentiels problèmes", plus d'écoute des parents : non nous ne sommes pas des demeurés qui nous complaisons dans les difficultés de notre enfant... Si on insiste pour qu'il prenne son goûter alors que ce matin exceptionnellement il ne doit pas le prendre parce qu'il y a un goûter d'anniversaire après"... ce n'est pas pour imposer mes règles, c'est juste parce que mon bambin a des rituels et que sans son rituel ça va être la crise de panique pour lui et ça va le mettre dans sa bulle pour la matinée (exit les bénéfices de sa présence à l'école)...

En gros, plus d'information aussi. Ce n'est pas parce que mon fils est verbal (à présent), qu'il sait compter et qu'il connait toutes ses lettres, qu'il arrive à jouer avec d'autres enfants que ses problèmes ne sont pas réels. L'autisme n'est pas un gros mot, ni un truc rigide et hermétique... Mais bon, on va dire que c'est un manque d'information... Et pour mon autre fils, ce n'est pas non plus parce qu'il est en avance et qu'au final "tant mieux" que c'est meilleur. Quand on a un gamin de 7 ans qui déprime parce qu'il n'aime pas aller à l'école parce qu'il s'ennuie et que les autres enfants passent leur temps à le molester... il y a des choses à prendre en compte...

EVS-AVS... Moi je me suis toujours demandé un truc : comment peut-on confier le bien-être physique et mental d'un enfant en situation de handicap à une personne généralement en emploi aidé, précaire, sans formation particulière ??? Et surtout dans les cas tel que l'autisme devenir esclave des fins de contrat et des changements pas toujours bénéfiques à l'enfant. Etre AVS-EVS doit absolument être une vrai profession, qualifié et rémunéré en conséquences et le must ? des AVS avec formation spécifique à un handicap donné... Qu'on arrête un peu cette hypocrisie typiquement franco-française de donner des responsabilité parfois énormes à des personnes à qui on ne veut pas les reconnaître... qu'on arrête de jeter de l'argent par les fenêtres en contrats aidés... et qu'on forme correctement et professionnalise les AVS en nombre suffisant. Sur du long terme se sera plus rentable. Mais bon, je m'égare ^^

Les étapes psychologiques... humm
Je dois dire que les problèmes de mon grand se sont mis au jour très tard, vers ses 6 ans. Avant il y a eu des signes mais que nous n'avions pas reconnu, c'était juste "un enfant pas très facile"...
Le plus gros du cheminement c'est fait avec mon plus petit chez qui on m'a annoncé une malformation dès la grossesse... alors oui, bien entendu, il y a toute une palette de sentiments : l'inquiétude, la culpabilité, la colère... des périodes d'attente interminable entre les rdv et les prises en charge pour parfois n'avoir rien au bout, pas de diagnostique, rien d'autre qu'un "laissez-le grandir"... Le besoin viscéral de "faire quelque chose", prendre les rendez-vous, remuer ciel et terre parce que non, un bébé de 10 mois ça doit au moins gazouiller... ça ne doit pas fixer sa main pendant des heures sans vous accorder le moindre regard... Et là on en brasse de l'air et du vent, on en voit défiler des personnes qui vous répète toujours les mêmes inepties... qui vous refoule sans même écouter vos inquiétudes... Et pendant ce temps, parent, on doute, on doute, on doute... et s'ils avaient raison, si ce n'était "rien"... et cette voix à l'intérieur qui hurle qu'il faut faire quelque chose... On se retrouve comme un animal apeuré, acculé dans un coin sans solution de repli mais qui pourtant doit absolument sortir pour aller protéger ses petits. Alors oui, j'ai dû devenir agressive plus d'une fois... J'ai peut-être eu la verve assassine moi aussi, mais il fallait que ça bouge... Et puis petit à petit le puzzle se met en place... un caryotype qui enfin apporte de l'eau au moulin... Une neuropédiatre qui enfin daigne écouter et qui effectivement propose de surveiller attentivement certains points de développement... Et alors commence les prises en charges en CAMSP... enfin ça se bouge. Les débuts sont encore psychologiquement difficiles on se retrouve face à des professionnels qui ont dédramatisé depuis longtemps ce genre de situation et qui parfois vont repousser le parent dans ses retranchement avec le conseil de trop ou la remarque assassine... Le doute encore... mais autre chose aussi... une espèce d'assurance, on sait, mieux que personne... Et un jour une personne va dire la phrase qui soigne toute blessure de l'âme "sans votre intervention aussi précoce, votre fils ne parlerait pas à l'heure qu'il est, vous l'avez tiré vers le haut avec beaucoup d'énergie"... "Whaaaaa qu'ouïs-je ? ce n'est pas possible, j'en ai les larmes aux yeux"... Et depuis, le parent est devenu un guerrier infatigable qui sait où il va, quel combat il mène et qui a appris à se séparer des personnes négatives et à écouter les personnes positives qui ravivent la lumière quand elle faiblit un peu trop.

Aujourd'hui ? Je suis sereine, la sérénité du guerrier qui a traversé les pires épreuves et qui a survécu, le guerrier qui fait confiance à la vie car si elle peut réserver le pire, on en ressort grandit et le meilleur reste à venir...

Et puis aussi parce que mon corps m'a dit un gros ***** l'an passé, et que j'ai eu peur aussi pour moi, j'ai appris à lâcher prise et à me faire confiance, et puis aujourd'hui je sais qui je suis et ce que je vaux, et sans mon fiston, je n'aurais peut-être jamais parcouru le chemin qui m'a emmené à ça :)

Voilà, un gros pavé, ça fait du bien avant d'aller se coucher :mryellow:
Manduleen

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Pauline19
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Re: La scolarisation des enfants autistes en milieu ordinair

Message par Pauline19 »

Bonjour Maduleen,

Je vous remercie pour ce témoignage très intéressant! J'imagine que c'est un combat au quotidien, vous pouvez être fière de tout ce que vous faites, vous m'avez l'air d'être une maman totalement investi pour vos enfants... J'espère que les prochaines années de scolarisation se passeront bien... Je vous rejoins totalement lorsque vous dites que les AVS et EVS devrait être des professionnels formés spécifiquement à un handicap, et que l'on stoppe les contrats aidés pour ce types de professionnel, tellement important pour nos enfants....
Merci encore
Pauline
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Mars
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Re: La scolarisation des enfants autistes en milieu ordinair

Message par Mars »

Je vous rejoins également sur le sujet des AVS et EVS.
En tant que maman et en tant qu'enseignante ayant eu une douzaine d'élèves autistes en collège et lycée, j'ai vu des situations très diverses : des réussites ou des échecs avec AVS/EVS, des réussites ou des échecs sans AVS/EVS, des passages réussis de CLIS et IME en école primaire et secondaire ordinaire (voir le sujet "de l'IME au bac" : http://forum.asperansa.org/viewtopic.ph ... ime+au+bac ainsi que le témoignage de la maman de Gaspard, alias Ogawa http://www.asperansa.org/gaspard_asperger.html
Et aussi des passages de l'ens. général au lycée pro et réciproquement voir : "La fameuse entrée au lycée de Concarneau" : http://forum.asperansa.org/viewtopic.ph ... concarneau
Dans l'ensemble, en 7 ans d'expérience, je n'ai connu qu'un seul cas de régression en matière de scolarité mais j'ai connu également des cursus compliqués tendant généralement vers la réussite (à l'heure actuelle, sans préjuger du futur). Faites le compte : sur 12 élèves, c'est très positif comme bilan.
Pour l'ens. supérieur, j'ai moins de recul. L'accès des autistes à l'université est relativement récente (hormis les aspies non diagnostiqués qui ont eu des parcours scolaires fluides). Il y a des réussites indéniables, mais aussi beaucoup de trajectoires difficiles .
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
Manduleen
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Re: La scolarisation des enfants autistes en milieu ordinair

Message par Manduleen »

Si je prends mon cas personnel, parce qu'au final je n'ai causé que de mes fistons, j'ai eu effectivement une scolarité "fluide", très fluide même jusqu'au BTS que j'ai obtenu avec mention (et il faut le dire sans rien bosser, suivre les cours et comprendre suffisait pour que je retienne). Bon, niveau "sociabilité"... passons, je ne garde pas de super souvenir de l'école et du collège. Ca a été mieux en lycée agricole, petite structure, internat... mais rien de transcendant non plus, toujours eu du mal avec mes paires.

Par contre, passage en prépa (sélection du dossier), ok... mais ça c'est arrêté là. Là j'aurai eu besoin de soutien. Il y avait énormément de pression, on n'était plus en cours pour apprendre mais pour bachoter... c'est sorti de mon cadre de fonctionnement, moi je ne retiens et n'utilise que ce que je comprends... là pas le temps de comprendre, fallait appliquer des formules, les appliquer sans savoir comment on en était arrivé là, pas le temps pour ça. Du coup, j'ai lâché en milieu d'année prise de crises d'agoraphobie, d'impossibilité de me rendre en cours, de me rendre à mon appart' avec des envies suicidaires parce que je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait ni pourquoi (et il y a aussi eu un gros contre coup du 11 septembre où tout d'un coup la sécurité mondiale venait de s'effondrer). Si seulement il y avait d'autre façon de sélectionner les étudiants pour les grandes écoles. On n'a pas la même capacité à supporter le stress, mais on a des capacité tellement démentielles en d'autres choses bien plus utiles que d'apprendre bêtement des choses sans les comprendre... Qu'au final ça me rend malade et que j'ai mis en défaut plus d'une fois un médecin (sauf que maintenant je ne dis plus rien sont susceptibles ces gens là) qui n'est pas fichu malgré ses années d'études de poser le bon diagnostique par manque de vision globale et systémique... J'ai côtoyé certains étudiants qui sont aujourd'hui docteurs... ouaip, ben faut pas que ça sorte un peu de l'ordinaire sinon c'est mort, aucune faculté d'analyse globale...

Il m'a fallu bien 12 ou 13 ans pour "digérer" ça, pour digérer mon sabotage de carrière (je voulais devenir vétérinaire, et je sais que j'aurai été un excellent diagnosticien). Mais je me suis "soignée" avec l'apparition de plusieurs allergies (dont les poils de chiens)... c'est comme ça, et c'est pas plus mal.

En ce moment j'utilise mon cerveau dans un autre domaine, je suis devenu testeuse de modèles 3D dans l'infographie, ça occupe mon temps libre, et j'ai enfin trouvé un domaine où je peux librement laisser mon perfectionnisme et mon sens de l'analyse carburer plein pot sans que ça ne dérange personne, bien au contraire :) ça fait du bien de se sentir utile de temps en temps. Mais je n'en reste pas moins frustrée, j'ai soif d'apprendre et une fois un domaine écumé, il me faut autre chose... j'ai connu la 3D en janvier dernier... combien de temps cela va-t-il me tenir encore ?


Navrée si le post fait un peu "prétentieux" dans le ton, la prétention est bien un truc qui m'est inconnu, mais il n'en reste pas moins que dans certains domaines précis, je connais mes atouts, au même titre que dans bien d'autres j'ai des faiblesses.
Manduleen

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Franck Derrien
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Re: La scolarisation des enfants autistes en milieu ordinair

Message par Franck Derrien »

bonjour manduleen

je suis entiereùment df'accord avec ton temoignage c'est ewactement ce qui m'est arrive

quand j'etais au college et au lycee j'etais super fort en maths , ensuite j'ai fait prepa ct plus dur mais je me debrouillais assez bien j'ai integre une ecole d'ingenieurs pus ou moins par chance a un concours et c apres que les ennuis ont commence j'arrivais plus a me concentrer , j'ai eu plus d'angoisses , mais seulement a aprtir de 21 ans

ce qui peut expliquer que les gens qui m'ont connu avant et apres ont pas trop compris ce qui a pu provoquer des conflits avec les gens qui pensaient que j'aurais un super travail a un poste tres eleve alors que finalement je me retrouve chomeur

bonne journee

franck derrien
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Mars
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Re: La scolarisation des enfants autistes en milieu ordinair

Message par Mars »

Tu vois, Franck, tu n'es pas le seul à qui c'est arrivé, malheureusement. Tu devrais montrer ce post à tes parents.
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.