C'est un article sur le trouble bipolaire qui m'a fait penser à ça :
On a décrit un ensemble de traits, comme pour l’autisme, des observations comportementales, mais on peut aussi lire : trouble de la régulation de l'humeur. Limpide. Ça suffit pas, mais on sait de quoi on parle.
On se perd dans des sommes de détails additionnées les uns aux autres et toujours plus distants, mais si on garde ce centre logique, on comprends toujours. Normalement c'est régulé, en cas de trouble bipolaire la régulation déconne, donc tous les détails différents de chaque forme spécifique sont reliées par ça.
Et pour l'autisme?
Serriez-vous capable de trouver trois quatre mots pour définir le mécanisme autistique?
Pas l'autiste, pas les effets sur la personne entière, pas comme la suite d'éléments proposé sur les femmes aspie (très intéressant aussi au passage) mais une logique primaire, centrale, qui relie tout.
Il y a bien le "trouble du contact affectif" de kanner, d'après les premiers termes posées et que je cite a tout bout de champs, mais est-ce bien ça le centre mécanique du truc?
Est-ce que maintenant on découvre pas que c'est un "trouble de la communication affective", plus que du contact, le trouble du contact étant ce qui est observé quant il y a ce trouble de la communication ?
Mais est-ce que c'est vrais dans tous les cas d'autisme? est-ce ça qui est centrale?
Ce qui reste certain c'est qu'une régulation normale ne donne pas cette unité globale de la triade autistique. Donc il y a unité de dysfonctionnement quelque part.
Peut importe les causes possibles, le cœur du sujet est là, et maintenant on arrive a ne lui trouver plus que deux face : d'un coté le trouble comportementale et de l'autre le trouble social.
On y est presque, mais c'est toujours l'individu+l'autisme qui est décrit, pas l'autisme. Mais comportement avec intérêt restreins et trouble social ça vas ensemble, comme deux symptômes d'un seul trouble de l'échange. C'est logique.
Enfin ... est-ce logique?
Je sais pas, mais si on arrive pas a définir ça, alors c'est certain on ne sais pas de quoi on parle, y compris si on l'est, y compris si des proches le son, y compris si on travail avec tous les jours.
Si on arrive pas a définir ça, on ne parle que d'un tout indistinct, qui exclus par nature les cas qu'on a pas expérimenté qui ne correspondrait pas l’expérience qu'on a avec les autistes qu'on connais.
Et ça explique l'imbroglio qui fait qu'on parle beaucoup de l'autiste, comme une entité unique et englobante, au lieu de parler de l'autisme, l'unité de trouble.
Alors voilà, je fait ici un marque page intellectuel pour poser un truc qui me trotte dans la tête avant de le poser dans n'importe quel sujet
