Sue a écrit :
il a deja l'accord du MDPH, juste dommage que le CAF refuse de payer!!)
A savoir aprés les 3 moyens de revenus cités au dessus, le AAH est accorder d'office au dessus de 80% de handicap. Loic est entre 50 et 79% et donc doit etre sans emploi et sans revenus depuis un an avant de pretendre a un AAH;
Dans la mesure où la CDAPH a accordé l'AAH avec un taux d'incapacité inférieur à 80%, il faut un an sans activité professionnelle pour obtenir le versement de l'AAH.
Cela ne veut pas dire "
un an sans revenus". En effet, Loïc percevait des indemnités journalières. La CAF ne doit pas considérer ces périodes de maladie comme des périodes d'activité. Elle avait des consignes de le faire, mais l'interprétation a changé. Même si le contrat de travail n'était pas rompu, même s'il y avait maintien de salaire par l'employeur, ce sont des périodes d'inactivité qui ne doivent pas bloquer le droit à l'AAH.
S'il le faut, il faut saisir la commission de recours amiable de la CAF.
Après l'obstacle de l'ouverture de droit au bout d'un an d'inactivité, il y a celui du calcul de l'AAH en fonction des ressources imposables. Jusqu'au 30.6.2007, ce sont les ressources 2005. Depuis, les ressources 2006.
Si les ressources sont "trop élevées", le calcul doit être révisé au bout de 6 mois d'arrêt de travail s'il y a eu reconnaissance de la maladie en ALD (affection de longue durée : l'autisme fait partie de la liste). D'autre part, après licenciement, s'il n'y a ni indemnité de chômage, ni indemnités journalières, l'AAH est due à taux plein : on ne tient plus compte des revenus professionnels de l'année qui précède.
Bisous aussi.
PS: je suis peut-être un vieux qui radote, car je l'ai peut-être déjà dit.