Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
Je crée ce fil pour regrouper les différentes initiatives dont j'ai été informées et qui ne sont peut être pas connues de toutes et tous.
J'abonderai ce message au fur et à mesure, dans l'ordre chronologique.
handi2day: un portail dédié à connecter les entreprises qui recrutent avec des candidats handicapés. D'après le site, entretiens à distance par téléphone ou chat. Ca commence dès aujourd'hui. (en fait c'est presque déjà trop tard...)
Les "Mardi" du handicap: toute la semaine des forums de recrutement dans les grandes villes. Toute la semaine (du 14 au 18)
oui, j'ai un RV jeudi matin pour préparer cette semaine....puis je vais au forum de l'emploi des personnes handicapées de Rennes jeudi prochain...
on verra bien.
(là j'ai repris le cours de mon stage clps ce matin je suis claquée....(une journée assise à écouter en groupe sans rien faire de concret, le rêve... ))
Quinzaine du handicap 2011, organisée par la mairie du 12ème arrondissement de Paris du 14 au 30 novembre 2011
Nombreuses manifestations au programme : sensibilisation au handicap, projection de films, conférences débat, journée portes ouvertes, spectacles, expositions…
En savoir plus sur le programme : http://mairie12.paris.fr/mairie12/jsp/s ... tlet_id=21
C'est plutôt centré sur les ESAT.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
15ème édition de la Semaine pour l'emploi des personnes handicapées
Du 14 au 18 novembre, Aéroports de Paris participe à cet événement et vous propose un programme de sensibilisation au fil de la semaine :
· La Mission Handicap d'Aéroports de Paris sera présente dans les restaurants du CE le 14 novembre (CDG Zone Technique) et le 15 novembre (Orly Parc Central) avec de nombreuses animations et des ateliers de mise en situation.
· La Maison de l'Environnement de Paris–Orly accueille le 16 novembre le Forum Emploi Handicap avec en parallèle de nombreuses démonstrations au centre sportif d'Orly.
· La Maison de l'Environnement de Paris-CDG propose des journées de sensibilisation au handicap auditif les 17 et 18 novembre.
ici à Rennes nous avons un forum pour l'emploi des TH, le 17 novembre.
puis un handicafé organisé par l'adapt, le 18 au matin à Bruz.
(j'irai aux 2.)
des entreprises viennent avec en vue un recrutement ds certains postes.
des offres concrètes sont proposés le 18, ds les secteurs tertiaires entre autre.
(j'espère pouvoir avoir des bons contacts.. )
Si vous avez 1€50 en trop, il y a dans Le Monde daté d'aujourd'hui (pour les parisiens c'est trop tard) trois ou quatre pages sur l'emploi des personnes handicapées pleines de noms de personnes en charge du handicap dans différentes entreprises et de leurs positions sur le sujet (au cas où vous voudriez leur adresser une lettre de motivation, par le plus grand des hasards...)
Dans le lot, une perle du Directeur Général de l'ADAPT:
E. Blanchet a écrit :Les personnes déficientes sont encore perçues comme fragiles, et nécessitent de lours aménagements de postes. Il faut dédramatiser.
Je suis différent pas déficient, et je t'emm...
Il est aussi question d'une société rennaise de recrutement dont le discours semble intéressant et humain, je ne sais pas si Meï connait.
Beaucoup de préjugés malheureusement, envers ce qu'on connaît mal.
Si les gens savaient la volonté et la force de vivre qu'il y a souvent, au-delà du handicap...
(j'ai pas le son pour le moment, j'espère que c'est bien ça)
«Nous sommes tous des farceurs: nous survivons à nos problèmes.» (Cioran)
Handicap : refonte des aides à l'embauche
Les Echos / 15 novembre 2011
L'Agefiph doit annoncer aujourd'hui une réforme de ses aides au recrutement et au maintien dans l'emploi des handicapés. L'aide forfaitaire à l'embauche va disparaître.
Vingt-cinq ans après sa création, en 1987, l'Association de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph) va réformer en profondeur son dispositif d'aide à l'embauche et au maintien dans l'emploi. Un dispositif financé par les contributions des entreprises qui n'emploient pas 6 % de handicapés. Elle doit en faire l'annonce aujourd'hui, à l'occasion de la 15e Semaine pour l'emploi des personnes handicapées. « Lorsque a été instituée cette obligation d'embauche, l'objectif était d'accompagner les recrutements par des mesures de discrimination positive financière, résume le directeur général de l'Agefiph, Pierre Blanc. Ce temps est dépassé, car les entreprises ont pris conscience de l'importance du sujet. Maintenant, la priorité devient d'intervenir sur les publics les plus éloignés de l'emploi. »
Résultat : les aides forfaitaires à l'embauche disparaîtront le 31 décembre, au profit d'une « aide à l'insertion professionnelle » ciblée sur les handicapés chômeurs de longue durée, de plus de 50 ans ou sortant du secteur spécialisé. Elles s'ajouteront à des aides à la compensation pour les personnes handicapées « moins foisonnantes mais davantage forfaitisées », précise l'Agefiph. « Dès lors que le besoin sera avéré, il sera couvert de la même façon qu'avant », s'engage Pierre Blanc.
Davantage d'aides aux chômeurs
La raison de la refonte n'est pas seulement liée à un changement d'époque ou de mentalité des entreprises. Deux phénomènes se sont cumulés : une baisse des contributions des entreprises pour cause -positive -d'appel croissant, direct ou indirect, à la main-d'oeuvre handicapée ; et un désengagement de l'Etat, qui a reporté depuis mi-2010 la totalité de ses dépenses de formation des handicapés sur l'Agefiph. D'où la recherche d'une mobilisation des « dispositifs de droit commun » de Pôle emploi (contrats aidés et formations) ou encore des régions (formations). D'où, aussi, l'obligation de cibler les dépenses de l'Agefiph sur des publics prioritaires, en particulier les chômeurs, dont le nombre a nettement augmenté sur les six premiers mois de 2011, à 273.308 (+ 13,9 % sur un an).
La collecte de l'Agefiph, de 512 millions d'euros cette année, devrait baisser à 480 millions en 2012. Mais la crise conduisant à moins d'embauches de handicapés que prévu, l'Agefiph distribuera aussi moins d'aides que prévu cette année, ce qui grossira d'autant ses capacités en 2012 : son budget atteindra ainsi 516 millions d'euros.
LEILA DE COMARMOND
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
Un des articles du dossier du "Monde" signalé par Benoît :
Le poids des stéréotypes dans les entreprises
PLUS LES MANAGERS sont diplômés, plus leurs stéréotypes sur le handicap sont forts. Cela " vient contredire une croyance selon laquelle plus un individu serait diplômé, plus il serait ouvert ou moins sujet à catégoriser et avoir de stéréotypes. Un phénomène d'autant plus accentué que le poste occupé se situe haut dans la hiérarchie " : c'est l'une des conclusions auxquelles aboutit un programme de recherche-action, lancé par IMS-Entreprendre pour la cité, avec Patrick Scharnitzky, maître de conférences en psychologie sociale à l'université de Picardie.
Publiée en avril, l'étude a été menée auprès de 442 managers de quatre grandes entreprises françaises (Alstom Power Service, Areva, CNP-Assurances et L'Oréal). Elle rend compte du poids des stéréotypes et de leur rôle dans la discrimination des travailleurs handicapés.
Pour expliquer les phénomènes de mise à distance des plus diplômés vis-à-vis des personnes handicapées, l'étude souligne que " les différentes expérimentations réalisées en psychologie sociale montrent que les individus appartenant au groupe des "dominants", "de ceux ayant plus de pouvoir", ne veulent pas inconsciemment être rapprochés ou assimilés au groupe "dominé et stigmatisé" car cela les éloignerait de leur position. "
Il ressort aussi que les managers ont " une perception caricaturale du handicap et des personnes handicapées ". En effet, les managers interrogés ont un niveau de connaissance faible du handicap dans l'entreprise. Ils ont surtout une surreprésentation des personnes en chaise roulante, des déficients psychiques ou intellectuels. " Ces types de handicap tendent à renvoyer au handicap lourd, difficile à gérer en entreprise. "
La faible perception des différents types de handicap " confirme que les managers ont une vision plus lourde et plus grave du handicap qu'il ne l'est en réalité à gérer ". Conséquence, ils ont plus de difficultés à envisager le recrutement et l'évolution des travailleurs handicapés comme uniquement axés sur des compétences.
Enjeu de performance
Enfin, l'étude souligne que " seul le contact professionnel influe sur le stéréotype ". Contrairement aux idées reçues, le fait de connaître et d'avoir dans son entourage des personnes handicapées n'affecterait pas l'image du handicap. " Tout fonctionne comme si les managers compartimentaient vie privée et vie professionnelle. Il semblerait qu'il n'y ait pas de transfert de l'expérience positive vécue dans l'intimité de la famille ou des amis vers les collègues de travail. " En somme, l'empathie dont les managers font preuve dans le privé ne semble pas compatible avec les enjeux de performance et de productivité dans l'entreprise.
A l'inverse, plus leurs contacts professionnels avec des personnes handicapées sont fréquents, plus leur représentation devient positive. L'image du handicap évolue aussi à mesure que les managers " perçoivent l'engagement de leur entreprise en faveur de la diversité ". L'étude propose également un outil d'autodiagnostic.
Ca. Pe.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
Suite : L'emploi des handicapés peine à décoller Le nombre d'embauches, encore insuffisant, montre que l'environnement de travail reste souvent inadapté
Ce qui semble dominer, c'est le sentiment d'être au milieu du gué : de textes législatifs en campagnes d'information, d'aides aux entreprises en sessions de formation, tout un arsenal de mesures a été mis en place pour favoriser l'emploi des personnes handicapées.
Pourtant, après une phase de progression - en considérant l'accélérateur qu'a constitué la loi de février 2005 pour l'égalité des droits et des chances des personnes handicapées -, le taux d'emploi stagne. " Au cours des quinze dernières années, les représentations du handicap ont changé. Les gens considèrent moins que c'est incompatible avec l'emploi. Il est désormais possible de parler des compétences. On sent que les choses ont énormément évolué, mais ce n'est pas encore suffisant " , résume Eric Blanchet, le directeur général de l'Association pour l'insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées (Adapt).
" Emploi et handicap : la question d'une seule semaine ? ", demande l'Adapt en introduction de la 15e Semaine pour l'emploi des personnes handicapées qu'elle organise, du 14 au 20 novembre, avec l'Association nationale de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées (Agefiph) et le Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP).
Une interrogation en guise de rappel à l'heure où la crise n'épargne plus l'emploi des personnes handicapées, même si, " dans un premier temps, en 2008, il a été préservé, note Pierre Blanc, le directeur de l'Agefiph. Car les entreprises ont cherché à minimiser leurs coûts et donc à garder leur taux d'emploi de personnes handicapées ". En effet, les entreprises de plus de 20 salariés doivent employer au moins 6 % de personnes handicapées, sans quoi elles sont soumises à contribution.
Une obligation légale encore loin d'être atteinte. Selon une étude publiée le 8 novembre par la Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), le taux d'emploi des travailleurs handicapés s'est établi à 2,7 % en 2009. Cette année-là, 32 700 bénéficiaires de l'obligation d'emploi des personnes handicapés ont été embauchés.
C'est certes une hausse de 29,8 % par rapport à 2008, Mais c'est un chiffre trompe-l'oeil, qui tient essentiellement au nouveau mode de décompte : 13 500 bénéficiaires en plus ont pu ainsi être comptabilisés " grâce à la suppression du seuil minimum de six mois de présence pour prise en compte des embauches en CDI ou CDD. A champ constant (sans modification du mode de décompte), le nombre de nouveaux bénéficiaires se serait accru de 19 200 en 2009 (après 25 200 en 2008, soit une baisse de 23,8 %) ", précise la Dares.
Et, comme pour l'ensemble des demandeurs d'emploi, les difficultés s'aggravent avec l'âge : les chiffres publiés par l'Agefiph en octobre montrent ainsi que la progression du taux de chômage (+ 14 % en un an en juin 2011) touche particulièrement les travailleurs handicapés âgés de plus de 50 ans (+ 21 %) et les personnes inscrites comme demandeurs d'emploi depuis plus de deux ans (+ 18 %). " Seules 15 % d'entre elles contractent un handicap dans leur jeunesse. Il reste donc 85 % de personnes, qui deviennent handicapées à la suite d'un accident ou d'une maladie ", rappelle M. Blanc. Le vieillissement de la population entraîne de fait une augmentation des personnes handicapées.
Pour autant, à côté de cet effet mécanique qui influe en partie sur les chiffres du chômage, restent des freins puissants qui expliquent l'échec relatif des politiques d'accès à l'emploi.
Du côté des personnes handicapées, c'est le déficit de qualification qui constitue encore la principale difficulté. 80 % des demandeurs d'emploi n'ont pas le bac, contre 58 % pour l'ensemble du public. Alors que l'accès à la formation reste pour beaucoup difficile, cette Semaine pour l'emploi est d'ailleurs placée sous le signe de l'alternance.
De nombreux acteurs jugent la formule particulièrement adaptée à la montée en qualification des personnes handicapées, " mais les dispositifs sont encore peu connus et peu mobilisés ", rappelle M. Blanchet. C'est particulièrement vrai dans la fonction publique : en 2011, on ne comptabilise que 607 apprentis handicapés sur les 5 millions de fonctionnaires. " Aujourd'hui, l'emploi est une responsabilité de la société tout entière. Il est nécessaire que les progrès se fassent en amont et que les universités, les écoles, les centres de formation d'apprentis - CFA - entrent davantage dans cette dynamique " , poursuit-il.
Du côté de l'entreprise, c'est sûrement la question de l'équipement qui a le plus progressé. Mais si les employeurs connaissent mieux la marche à suivre pour adapter un poste, ils sous-estiment souvent la manière dont une équipe va accueillir une personne handicapée. Le poids des stéréotypes reste important ; s'y mêlent des préjugés (les handicapés seraient moins performants, etc.) et des a priori positifs, aux effets négatifs.
" Si un recruteur pense qu'une personne handicapée va être plus dynamique, plus adaptable, et qu'elle est juste motivée comme tout le monde, le risque est d'être déçu. Ce degré supérieur d'exigence est un premier niveau de frein ", souligne Guy Tisserant. Pour le directeur de TH Conseil, cabinet de conseil et de recrutement spécialisé, faire tomber les stéréotypes ne représente, en outre, que la moitié du chemin.
Certaines entreprises franchissent le cap des représentations, mais pas celui de la réalité du handicap. " Elles s'attendent à ce que la personne surcompense. Mais dire que l'on va recruter une personne handicapée pour autant qu'elle rentre dans le moule de l'organisation de travail ou atteigne un référentiel type, c'est un fantasme, poursuit-il. Une personne qui produit à 90 % parce que l'environnement n'est pas adapté est en fait à 100 % de sa productivité. Mais la différence de productivité est toujours imputée à la personne et pas à son environnement. Or le code du travail dit bien que c'est le travail qui doit être adapté à l'homme. En somme, on a parfois l'impression que l'on veut bien recruter un travailleur handicapé... pourvu qu'il ne soit pas handicapé. "
Catherine Petillon
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
Benoit a écrit :
Il est aussi question d'une société rennaise de recrutement dont le discours semble intéressant et humain, je ne sais pas si Meï connait.
non, peux tu la citer sil te plait?..
(enfin je connais peut etre mais je ne sais pas de qui il s'agit... )
ici c'est plutot calme mais je trouve que ces "semianes pour" sont surtout de s moyens de faire de la publicité à moindre cout pour bcp de entreprises....j'espère me tromper...
ça fait très discours ultra positif, "on vous aime tous avec vos handicaps, rejoignez nous, on vous prend tel que vous etes (pour peu que vous ayez bien le meme profil que les autres, bac plus 5 et une rentabilité égale, pas de souçis"... ..)...
bref.
l'avenir dira si ça apporte quelque chose.
Puisque Jean le fait je "cite" également Le Monde :
Un marché atypique où fleurissent les intermédiaires p.9, Julien Dupont-Calbo, L.M. Eco Spécial Diversité daté du 15 Novembre 2011 a écrit :
(...) Au courant des problèmes Patricia de Kermoysan l'est par la force des choses. Avec son frère handicapé, elle a lancé Défi RH il y a cinq ans. Du recrutement, du conseil et de la formation à Rennes. "Lorsque nous sommes arrivés, certaines associations locales - plutôt rares - étaient sceptiques . Mais nous sommes allés les rencontrer pour nous présenter, et aujourd'hui tout se passe bien", précise cette psychologue du travail, ancienne recruteuse généraliste. "Cela n'a rien à voir avec du recrutement classique. Les entretiens sont plus longs, il faut beaucoup échanger, on est plus dans l'humain." Comme les recruteurs sont censés l'être avec l'ensemble des candidats.
Le poids des stéréotypes dans les entreprises a écrit :
(...)
Y'avait un article que j'avais signalé sur le sujet que je retrouve plus sur mon PC , mais il me semblait tout de même moins grave.
Franchement : "(...) connaître et avoir dans son entourage des personnes handicapées n'affecterait pas l'image du handicap (...) l'empathie dont les managers font preuve dans le privé ne semble pas compatible avec les enjeux de performance et de productivité dans l'entreprise".
J'ai dû relire la phrase tellement je m'attendais pas à la lire ailleurs que dans l'Humanité ou le Canard Enchaîné.
Meï a écrit :
ça fait très discours ultra positif, "on vous aime tous avec vos handicaps, rejoignez nous, on vous prend tel que vous etes (pour peu que vous ayez bien le meme profil que les autres, bac plus 5 et une rentabilité égale, pas de souçis"... ..)...
Y'a un très bon article intitulé le blues des travailleurs handicapés (en fait bac +5 en pas n'importe quel cursus...) après l'embauche qui explique qu'en fait une fois embauché, s'intéresser à la progression de carrière et les promotions faudrait quand même pas exagérer ... (je caricature, mais vraiment à peine).
Et il conclut sur l'indispensable implication du "top management" pour faire avancer les choses, alors que la page continue sur l'article de Jean (= le top management, même s'il est prêt à se démener pour les handicapés de sa famille, il en a rien à secouer des handicapés de sa boîte).
Ca fait une impression bizarre de donnez-moi un pistolet et une balle que je me flingue (rassurez vous personnellement, je vais bien).
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, mais il me semblait tout de même moins grave.