crises d'épilepsie

[cath]

Avez vous déjà vu ça chez vos enfants ? je viens de faire une recherche sur le net et voit qu'il peut exister une crise partielle d'épilepsie avec vomissement.

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pilepsie

Antoine a été invité dernièrement à un gouter d'anniversaire qui s'est mal terminé ( les enfants se sont tous jetés sur lui pour l'arroser) et il a vomi.

Arrghh, manquait plus que ça !!
Mais c'est peut être autre chose mais je ne vois pas quoi ( pas malade, pas de migraine...)

[Luna]

Ben on peut aussi vomir de peur, sans pour autant avoir une crise d'épilepsie. Il est sujet à l'épilepsie ?
Je n'aurai pas aimé qu'on se jette sur moi, perso....

[Jean]

De toute façon, dans le cadre des différents examens prévus dans le bilan au CRA, des signes d'épilepsie seront recherchés, car l'épilepsie est souvent associée à l'autisme.

Il peut ne pas y avoir des manifestations visibles.

[cath]

Oui, dans le cadre des examens , la médecin a parlé de l'épilepsie. C'est pour ça que j'ai fait le rapprochement.

Il m'a indiqué que ses jambes avaient du mal a avancer et puis mal au ventre d'un seul coup. Quand je suis venue le chercher, les symptomes habituels (bégaiement, gestuelle) étaient exacerbés. C'est la première fois que je le voyait comme ça.

Il parrait que les symptomes de l'autisme sont agravés à l'adolescence.
Vous avez remarqué une différence ?

[Jean]

Franchement, je ne crois pas qu'ils sont aggravés, au moins de façon générale.

Il peut y avoir plus de troubles de comportement au collège, mais pour çà, je mets clairement en cause l'environnement.

[JT [profil supprimé]]

Et si c'était une sorte d'immense besoin d'être consolé ou protégé qui remonte de l'inconscient branché sur le petit enfant intérieur qui attend les câlins qu'il a refusé ou n'a pas eu alors bébé-jeune enfant? si c'est ça...
par contre, le truc de vomir, ça c'est différent... mais avoir très peur ça pourrait le faire, avec les jambes de coton... peur et honte (humilié, blessé d'être ainsi traité, échec intérieur très grand)

si le seuil du supportable émotif est dépassé, ça peut faire du mutisme, de la prostration ou des crises clastiques
demandez à un homme assez fort de le serrer longtemps dans les bras, si c'est ça ça devrait passer!
(je crois, je n'en sais pas les raison que ce n'est pas à la mère à faire cela, mais à une personne non familiale)

à l'adolescence c'est amplifié, si c'est similaire à mon vécu, et puis après ça tourne en crises clastiques ou prostration avec perte de la parole, car parler c'est demander, et à ce stade, demander c'est criser et parler = criser...

[Jean]

L'épilepsie comme remontée de l'inconscient, il vaut mieux oublier çà.

[JT [profil supprimé]]

oui ce que je raconte est différent de l'épilepsie...

on peut toujours essayer, si ça marche tant mieux, si ça marche pas c'est pas ça..

peu de descriptions pour faire le différence, moi j'ai bien les jambes qui font mal (une sensation bizarre comme on a après une course d'aviron) avec effort particulier à faire pour bouger, mal au ventre, mal au ventre d'un seul coup non. avant mes crises de prostration.

[Jonquille57]

Il parrait que les symptomes de l'autisme sont agravés à l'adolescence.
Vous avez remarqué une différence ?

Pour ma part, la différence a été flagrante, mais comme le dit très justement Jean, je pense que l'environnement en est la cause. Ceci dit, difficile de savoir comment aurait été le comportement de mon filston avec un environnement différent...

[Mars]

Chez moi la période la plus difficile a été celle de 5-8 ans.
J'ai préféré, de loin, l'adolescence de ma fille aspie à celle de ma fille NT

[Jean]

Il parrait que les symptomes de l'autisme sont agravés à l'adolescence.
Vous avez remarqué une différence ?

De ce que j'ai entendu et constaté, au moment de l'adolescence, c''est l'intolérance de l’environnement qui pose problème.

C'est plus compliqué au début de l'âge adulte : même si l’environnement est plus tolérant, le jeune prend souvent beaucoup plus conscience de sa différence. Et c'est dur à vivre.

Pour en revenir à l'épilepsie, l'état des connaissances sur l'autisme publié par la HAS (Haute Autorité de Santé), précise page 33 : "l'incidence de l'épilepsie chez les TED a une répartition bimodale avec un premier pic chez les enfants d'âge préscolaire et un deuxième pic à l'adolescence."
et page 34 : "la prévalence de l'épilepsie serait de 4% dans le syndrome d'Asperger, de 77% dans le trouble désintégratif de l'enfance, de 90% dans le syndrome de Rett".

[cath]

Merci Jean pour cette info claire et concise.

Antoine passera des tests de dépistage de l'épilepsie dans son bilan CRA, on sera fixés.

[eurydice38]

Votre fils suit-il un traitement ?

De notre côté, nous avons dû arrêter le méthyphénidate il y a un mois et demi suite à une crise d'épilepsie avec convulsions (on ne sait pas si c'était une vraie crise d'épilepsie ou autre chose). Juste avant d'avoir les convulsions, mon fils s'est senti mal d'un seul coup, est allé s'asseoir en se plaignant d'être barbouillé (mais il n'a pas vomi comme votre fils). Puis, ça a dégénéré en une crise avec de grosses convulsions et une brève perte de conscience. Quand j'en ai reparlé avec lui, il s'est souvenu que juste avant de se sentir mal, il avait repensé à un sketch visuel (un vieux sketch des "Inconnus") d'assez mauvais goût qui l'avait impressionné.

A noter que les semaines qui ont précédé cette crise, il se plaignait de ressentir des impressions bizarres, comme si le monde autour de lui se mettait soudainement à s'accélérer (comme si on lui passait le monde autour de lui à 100 à l'heure, y compris au niveau sonore : la prof parlait à toute allure, par exemple). On avait décidé de faire une pause du médicament d'un mois au moment des vacances de printemps… mais les événements ont fait qu'on a arrêté finalement plus tôt que prévu. Pour info, il a continué à avoir ces "sensations bizarres" (mais pas de nouvelle crise de convulsion) pendant environ 2 semaines après l'arrêt complet du médicament, par contre, pour l'instant, plus rien depuis un peu plus de 3 semaines.

12 ans et demi et en pleine puberté. Il prenait le traitement depuis l'âge de 9 ans (très efficace). Il a un TDA important et est en cours de diag pour un Sa très probable. Le médicament + les hormones de la puberté feraient peut-être mauvaise ménage ?

Ca vous parle ? Si oui, cela m'intéresse d'en savoir plus et Cath, peut-être que ce témoignage peut aussi vous aider à y voir un peu plus clair ?

[bernard]

Je n'ai pas souvenir d'avoir lu une relation entre la molécule de la Ritaline et les épilepsies.
Par contre le méthylphénidate est un stupéfiant, et comme toutes ces drogues psychotropes, on peut avoir des visions bizarres, et des envies de vomir. Lire plus d'infos sur http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thylph%C3%A9nidate