Je suis très loin de Toulouse. Dans ma région, pas grand chose ou alors j'ai mal cherché ( mais je ne désespère pas).
Le psy du CMP avait certainement diagnostiqué uniquement un TDA ( je suppose vu qu'il a parlé de médicaments). La médecin du CRA de Poitiers est super mais tellement débordée, je ne vais pas la déranger sans arrêt avec mes questions.
La forte autonomie, c'est relatif. Ca dépend de quoi on parle ou avec qui on compare. Mon fils est en cours de diag donc je dis "léger autisme" mais on reste dans l'incertitude. L'autonomie est là pour l'échange verbal ( quoique). Pour le reste : pas de conscience du danger, déteste se laver, peu rester en pyjama jusqu'à pas d'heures ( oui je sais , y'en a d'autres mais lui c'est absence totale de pudeur) , manque de compréhension pour les choses évidentes ou l'humour et pique des crises de nerfs sur ses jeux vidéos sans arrêt ( il est geek !) à me rendre malade.
Le calmer sans cesse, faire preuve de patience, expliquer a son frère qu'il ne doit pas répliquer aux gros mots car ça envenime la situation. Intervenir sans arrêt, lui couper sa viande, ranger derrière lui, nettoyer la table du repas ( dessus et dessous, il est dyspraxique). Et les devoirs , arrghhh !!
S'excuser dans les magasins quand son comportement est " mal vu " du genre il est "pas mal élevé , il a un handicap".
L'autonomie est relative, très relative.
J'en arriverai à regretter que son handicap ne soit pas plus visible pour changer le regard des gens et les aides qu'il pourrait avoir. Je sais, il ne faut pas dire ça mais ça fait du bien (ou alors lui acheter un tee-shirt avec un logo dessus )
http://www.cafepress.com/autisme.441490923
"C'est une vaine ambition que de tâcher de ressembler à tout le monde, puisque tout le monde est composé de chacun et que chacun ne ressemble à personne". A.GIDE