c'est ce que montrerait certaines études: tiré de http://autisme.info31.free.fr/?p=203
Les neurones miroirs – des neurones du cerveau permettant la perception des émotions d’autrui – des personnes autistes fonctionnent correctement, contrairement à ce que l’on pensait.
Les neurones miroirs forment un ensemble de cellules nerveuses qui s’activent non seulement lorsque nous effectuons un geste, mais aussi lorsque nous voyons quelqu’un exécuter ce même geste. Ils seraient impliqués dans l’empathie, la faculté de cerner et de ressentir les émotions d’autrui. Les autistes n’ayant pas cette aptitude, les neurobiologistes ont longtemps supposé que leurs neurones miroirs ne fonctionnaient pas correctement. Ilan Dinstein et ses collègues du Centre de neurosciences de l’Université de New York viennent de réfuter cette hypothèse.
Plusieurs études de neuro-imagerie ont montré que les neurones miroirs des autistes ont des réponses beaucoup plus faibles que celles de sujets normaux lorsqu’ils observent puis imitent certains mouvements. Cependant, ces études ne s’intéressent pas à la façon dont ces groupes de neurones s’activent en fonction des différents mouvements reproduits. En effet, on a déjà observé, chez les primates et chez l’homme, qu’à chaque action observée ou effectuée correspond une réponse unique d’un ensemble de neurones miroirs. En outre, en 2007, l’équipe d’Ilan Dinstein avait montré que, chez des sujets sains, les neurones miroirs s’adaptent – leur réponse diminue – lorsque le même geste est répété. Ils ont souhaité vérifier si c’est le cas chez les autistes.
Dans un premier test, les chercheurs ont demandé au groupe contrôle et aux sujets autistes d’observer différents gestes de la main projetés sur un écran. Dans un second test, ils leur ont demandé d’exécuter plusieurs mouvements de la main droite (par exemple, les mouvements du jeu pierre, papier, ciseaux) en leur transmettant des instructions orales.
L’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) a révélé que des zones cérébrales appartenant au système des neurones miroirs (le sillon intrapaériétal antérieur et le cortex prémoteur ventral) s’activent aussi bien pendant l’observation que pendant l’exécution des mouvements. Mais de façon étonnante, ces zones s’activent avec la même intensité chez les autistes que chez les autres sujets.
Les chercheurs ont ensuite enregistré la réponse neuronale lorsque les sujets observaient plusieurs fois un même geste, puis lorsqu’ils le répétaient. Contrairement à ce que l’on supposait, les sujets autistes présentent des réponses semblables à celles des autres sujets, réponses qui diminuent quand le geste est répété, que ce soit pour l’observation ou l’exécution. Ce résultat traduit un phénomène d’adaptation, que l’on ne soupçonnait pas jusqu’alors chez les personnes atteintes d’autisme et qui remet en cause l’hypothèse d’un dysfonctionnement de leurs neurones miroirs.
SOURCE : pour la science.fr
et voilà, c'est tout pour aujourd'hui
neurones miroirs hors de cause ?
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Re: neurones miroirs hors de cause ?
Le sujet des neurones miroirs est très intéressant. Celà me dépasse, parce que je ne suis sûr de rien : par exemple, a-t-on prouvé qu'ils existent chez l'humain ?
Est-ce que le lien entre l'empathie et les neurones miroirs est établi ?
Et cette étude prouve-t-elle qu'il n'y a pas de dysfonctionnement des neurones miroirs - ou qu'une répétition permet d'adapter le comportement ? Le texte n'est pas très clair.
Est-ce que le lien entre l'empathie et les neurones miroirs est établi ?
Et cette étude prouve-t-elle qu'il n'y a pas de dysfonctionnement des neurones miroirs - ou qu'une répétition permet d'adapter le comportement ? Le texte n'est pas très clair.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: neurones miroirs hors de cause ?
Effectivement, ce texte amène surtout à des questionnements !
Celui-ci dessous confirme que les neurones miroirs ne sont probablement pas suffisants pour comprendre le phénomène de l'empathie et évoque la nécessité de pouvoir aussi se représenter de manière abstraite le ressenti de l'autre. Ce qui finalement est plein de bon sens: il n'y a pas nécessité de voir la personne pour la comprendre...et ce que je perçois sur ce forum, c'est que tout le monde fait preuve d'empathie au sujet du vécu d'autres personnes, pour moi ce n'est pas du tout simple de savoir qui est NT ou SA, ce n'est que dans le contenu énoncé (évoquant ses expériences, ses difficultés en rapport ou non avec le SA) que je peux le savoir, pas dans la "qualité" d'empathie que je perçois.
Je vois (ailleurs que sur ce forum, je ne suis pas ici depuis assez longtemps pour le dire, je ne vous connais pas encore) aussi beaucoup de NT qui ont peu d'empathie, ou qui en ont sur des sujets précis et pas sur d'autres. Ne faut-il pas avoir vécu certaines choses pour pouvoir comprendre le ressenti de l'autre, pour pouvoir en avoir une idée abstraite et la réactiver quand c'est nécessaire ? ce qui est difficile pour les SA, est-ce vraiment la capacité d'abstraction (là aussi je ne perçois pas vraiment non plus cette difficulté ici) ou plutôt que, ayant de la peine à conscientiser et discriminer ses propres émotions, car ressenties comme trop envahissantes et menaçantes par le cerveau (théorie du monde intense + un problème au niveau du processus de méthylation en raison du stress/des codes génétiques/ hypersensibilité aux métaux lourds etc..) il y aurait alors un blocage, donc une incapacité à ressentir certaines émotions, ce qui empêche par la suite pas d'être empathique avec d'autres, ces émotions n'ayant pas été vécues par soi-même ?
Que de questions, le phénomène est complexe. Mais ça irait pas mal avec une amélioration de ces difficultés lors d'une augmentation d'ocytocine (massage, pressions sur le corps, en grattant le dos (mon fils adorait ça...ça le calmait +++) qui pourrait diminuer le stress, normaliser le processus de méthylation et favoriser l'intégration des émotions et donc ensuite de l'empathie ?
Je délire un peu et réfléchis à voix haute,ne faites pas trop attention !
très beau dimanche !
tiré de http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a ... -20935.php
Empathie : la fin des neurones miroirs ?
Ressentir la souffrance physique d'autrui passe par les neurones miroirs, mais aussi par l'évaluation d'une douleur morale.
Sébastien Bohler
Les neurones miroirs sont des stars des neurosciences. Invoqués depuis une dizaine d'années pour expliquer la plupart des mécanismes de communication émotionnelle, d'imitation, d'empathie ou de compassion chez l'être humain comme chez d'autres animaux, ils véhiculent un concept aussi simple que séduisant : ces neurones ont la particularité de s'activer aussi bien lorsque nous faisons quelque chose, que lorsque nous voyons quelqu'un d'autre le faire. Facile, dès lors, d'expliquer les phénomènes d'empathie : si une personne en voit une autre pleurer ou rire, ses neurones miroirs s'activent en voyant les distorsions du visage de son vis-à-vis, et ce sont les mêmes neurones qui s'activent lorsque cette personne rit ou pleure elle-même. Elle ressent alors le fait de rire ou de pleurer.
Cette théorie, aussi séduisante soit-elle, commence à donner quelques signes de faiblesse. Récemment, le neuroscientifique Nicolas Danziger, de l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, a réalisé des expériences qui montrent qu'il faut aussi, vraisemblablement, un intense travail mental de représentation et d'imagination de « ce que l'autre ressent », qui va bien au-delà qu'un simple mimétisme automatique reposant sur les neurones miroirs.
Prenons l'exemple de la perception de la douleur d'autrui. Selon la théorie fondée sur les neurones miroirs, le cerveau reproduirait l'activité électrique liée à la douleur, si bien qu'un observateur accéderait à l'expérience de son vis-à-vis en ravivant des bribes d'expériences douloureuses du passé. Oui, mais N. Danziger a montré que des personnes insensibles à la douleur (en raison de mutations génétiques) parviennent fort bien à évaluer le degré de souffrance d'autrui à partir de l'expression des visages. Elles le font nécessairement sans raviver des sensations douloureuses qu'elles auraient éprouvées, puisqu'elles en sont dépourvues.
En fait, N. Danziger a montré que chez les personnes insensibles à la douleur, la capacité à évaluer la souffrance d'autrui est reliée à un score psychologique d'empathie, évalué au moyen de questionnaires portant, par exemple, sur les sentiments de pitié ou le désir de venir en aide à autrui dans certaines situations. Ce score d'empathie est lui-même relié à l'activité d'une aire cérébrale nommée cortex cingulaire postérieur, dont la fonction est complexe, probablement à mi-chemin entre abstraction et ressenti émotionnel. Devant une personne qui souffre, peut-être ce cortex cingulaire postérieur « réfléchit-il » à ce que signifie ce visage, en mobilisant des émotions négatives d'un autre ordre que la douleur physique, peut-être des peines morales auxquelles ces personnes sont sensibles.
Pour les personnes insensibles à la douleur, imaginer la douleur d'autrui requiert par conséquent un travail de nature cognitive, visible dans l'activation d'une autre zone cérébrale dévolue aux représentations abstraites, le cortex préfrontal ventromédian. Ce substrat de pure abstraction entre en jeu lorsqu'on montre à ces personnes, non plus des visages de personnes souffrantes, mais des scènes évoquant la douleur (un marteau s'abattant sur un doigt, par exemple). Elles doivent alors faire intervenir tout un raisonnement pour comprendre ce que l'on doit ressentir dans de telles situations. Pour deviner ce que ressent l'autre, ces personnes puisent sans doute dans leur expérience de la souffrance morale.
Deviner ce que ressent l'autre, c'est finalement ce que chacun de nous fait dans la vie quotidienne, plutôt que de reproduire en miroir l'expérience subjective d'autrui. C'est bien grâce à cela que l'on peut prendre en compte des souffrances que l'on n'a pas vécues soi-même. Accepter l'autre, c'est peut-être essayer de comprendre ce qu'il vit, tout en sachant qu'on ne ressentira jamais vraiment la même chose.
Celui-ci dessous confirme que les neurones miroirs ne sont probablement pas suffisants pour comprendre le phénomène de l'empathie et évoque la nécessité de pouvoir aussi se représenter de manière abstraite le ressenti de l'autre. Ce qui finalement est plein de bon sens: il n'y a pas nécessité de voir la personne pour la comprendre...et ce que je perçois sur ce forum, c'est que tout le monde fait preuve d'empathie au sujet du vécu d'autres personnes, pour moi ce n'est pas du tout simple de savoir qui est NT ou SA, ce n'est que dans le contenu énoncé (évoquant ses expériences, ses difficultés en rapport ou non avec le SA) que je peux le savoir, pas dans la "qualité" d'empathie que je perçois.
Je vois (ailleurs que sur ce forum, je ne suis pas ici depuis assez longtemps pour le dire, je ne vous connais pas encore) aussi beaucoup de NT qui ont peu d'empathie, ou qui en ont sur des sujets précis et pas sur d'autres. Ne faut-il pas avoir vécu certaines choses pour pouvoir comprendre le ressenti de l'autre, pour pouvoir en avoir une idée abstraite et la réactiver quand c'est nécessaire ? ce qui est difficile pour les SA, est-ce vraiment la capacité d'abstraction (là aussi je ne perçois pas vraiment non plus cette difficulté ici) ou plutôt que, ayant de la peine à conscientiser et discriminer ses propres émotions, car ressenties comme trop envahissantes et menaçantes par le cerveau (théorie du monde intense + un problème au niveau du processus de méthylation en raison du stress/des codes génétiques/ hypersensibilité aux métaux lourds etc..) il y aurait alors un blocage, donc une incapacité à ressentir certaines émotions, ce qui empêche par la suite pas d'être empathique avec d'autres, ces émotions n'ayant pas été vécues par soi-même ?
Que de questions, le phénomène est complexe. Mais ça irait pas mal avec une amélioration de ces difficultés lors d'une augmentation d'ocytocine (massage, pressions sur le corps, en grattant le dos (mon fils adorait ça...ça le calmait +++) qui pourrait diminuer le stress, normaliser le processus de méthylation et favoriser l'intégration des émotions et donc ensuite de l'empathie ?
Je délire un peu et réfléchis à voix haute,ne faites pas trop attention !
très beau dimanche !
tiré de http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a ... -20935.php
Empathie : la fin des neurones miroirs ?
Ressentir la souffrance physique d'autrui passe par les neurones miroirs, mais aussi par l'évaluation d'une douleur morale.
Sébastien Bohler
Les neurones miroirs sont des stars des neurosciences. Invoqués depuis une dizaine d'années pour expliquer la plupart des mécanismes de communication émotionnelle, d'imitation, d'empathie ou de compassion chez l'être humain comme chez d'autres animaux, ils véhiculent un concept aussi simple que séduisant : ces neurones ont la particularité de s'activer aussi bien lorsque nous faisons quelque chose, que lorsque nous voyons quelqu'un d'autre le faire. Facile, dès lors, d'expliquer les phénomènes d'empathie : si une personne en voit une autre pleurer ou rire, ses neurones miroirs s'activent en voyant les distorsions du visage de son vis-à-vis, et ce sont les mêmes neurones qui s'activent lorsque cette personne rit ou pleure elle-même. Elle ressent alors le fait de rire ou de pleurer.
Cette théorie, aussi séduisante soit-elle, commence à donner quelques signes de faiblesse. Récemment, le neuroscientifique Nicolas Danziger, de l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, a réalisé des expériences qui montrent qu'il faut aussi, vraisemblablement, un intense travail mental de représentation et d'imagination de « ce que l'autre ressent », qui va bien au-delà qu'un simple mimétisme automatique reposant sur les neurones miroirs.
Prenons l'exemple de la perception de la douleur d'autrui. Selon la théorie fondée sur les neurones miroirs, le cerveau reproduirait l'activité électrique liée à la douleur, si bien qu'un observateur accéderait à l'expérience de son vis-à-vis en ravivant des bribes d'expériences douloureuses du passé. Oui, mais N. Danziger a montré que des personnes insensibles à la douleur (en raison de mutations génétiques) parviennent fort bien à évaluer le degré de souffrance d'autrui à partir de l'expression des visages. Elles le font nécessairement sans raviver des sensations douloureuses qu'elles auraient éprouvées, puisqu'elles en sont dépourvues.
En fait, N. Danziger a montré que chez les personnes insensibles à la douleur, la capacité à évaluer la souffrance d'autrui est reliée à un score psychologique d'empathie, évalué au moyen de questionnaires portant, par exemple, sur les sentiments de pitié ou le désir de venir en aide à autrui dans certaines situations. Ce score d'empathie est lui-même relié à l'activité d'une aire cérébrale nommée cortex cingulaire postérieur, dont la fonction est complexe, probablement à mi-chemin entre abstraction et ressenti émotionnel. Devant une personne qui souffre, peut-être ce cortex cingulaire postérieur « réfléchit-il » à ce que signifie ce visage, en mobilisant des émotions négatives d'un autre ordre que la douleur physique, peut-être des peines morales auxquelles ces personnes sont sensibles.
Pour les personnes insensibles à la douleur, imaginer la douleur d'autrui requiert par conséquent un travail de nature cognitive, visible dans l'activation d'une autre zone cérébrale dévolue aux représentations abstraites, le cortex préfrontal ventromédian. Ce substrat de pure abstraction entre en jeu lorsqu'on montre à ces personnes, non plus des visages de personnes souffrantes, mais des scènes évoquant la douleur (un marteau s'abattant sur un doigt, par exemple). Elles doivent alors faire intervenir tout un raisonnement pour comprendre ce que l'on doit ressentir dans de telles situations. Pour deviner ce que ressent l'autre, ces personnes puisent sans doute dans leur expérience de la souffrance morale.
Deviner ce que ressent l'autre, c'est finalement ce que chacun de nous fait dans la vie quotidienne, plutôt que de reproduire en miroir l'expérience subjective d'autrui. C'est bien grâce à cela que l'on peut prendre en compte des souffrances que l'on n'a pas vécues soi-même. Accepter l'autre, c'est peut-être essayer de comprendre ce qu'il vit, tout en sachant qu'on ne ressentira jamais vraiment la même chose.
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Re: neurones miroirs hors de cause ?
Sur les neurones miroirs : voir dans le sujet
http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?p=77033#p77033
MÉCANISMES MIROIR ET AUTISME : L’ŒUF, LA POULE, OU LES EFFETS COLLATÉRAUX ? Nouchine Hadjikhani (Brain Mind Institute (EPFL), Lausanne, Suisse)
Extrait :
Parmi les symptômes présentés par les personnes atteintes d’autisme, les difficultés d’imitation, l’absence de contagion émotionnelle, les difficultés à comprendre les émotions exprimées par autrui, peuvent tous être reliées directement aux fonctions des mécanismes miroirs.
Plusieurs études ont mis en évidence des anomalies des mécanismes miroirs ou de leur substrat chez les personnes atteintes d’autisme. Tout d’abord, des expériences comportementales ont démontré une absence de contagion au bâillement , ainsi qu’une absence de mimique automatique en présence de visages exprimant des émotions. Des enregistrements en magnétoencéphalographie et en électroencéphalographie ont mis en évidence des différences de modulation de signaux neurophysiologiques entre sujets témoins (ou neurotypiques) et autistes dans des tâches d’observation de mouvement et d’émotion.
Des différences anatomiques ont également été constatées entre des personnes atteintes d’autisme et des sujets témoins de même âge et intelligence : un amoindrissement de l’épaisseur corticale dans les aires liées aux mécanismes miroirs a été rapporté par plusieurs groupes.
Finalement, des études en IRM fonctionnelle ont démontré l’absence d’un engagement spontané des mécanismes miroirs lors de la perception de visages chez des personnes atteintes d’autisme, alors que des stimuli similaires activent ces zones chez des neurotypiques, aussi bien enfants qu’adultes.
http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?p=77033#p77033
MÉCANISMES MIROIR ET AUTISME : L’ŒUF, LA POULE, OU LES EFFETS COLLATÉRAUX ? Nouchine Hadjikhani (Brain Mind Institute (EPFL), Lausanne, Suisse)
Extrait :
Parmi les symptômes présentés par les personnes atteintes d’autisme, les difficultés d’imitation, l’absence de contagion émotionnelle, les difficultés à comprendre les émotions exprimées par autrui, peuvent tous être reliées directement aux fonctions des mécanismes miroirs.
Plusieurs études ont mis en évidence des anomalies des mécanismes miroirs ou de leur substrat chez les personnes atteintes d’autisme. Tout d’abord, des expériences comportementales ont démontré une absence de contagion au bâillement , ainsi qu’une absence de mimique automatique en présence de visages exprimant des émotions. Des enregistrements en magnétoencéphalographie et en électroencéphalographie ont mis en évidence des différences de modulation de signaux neurophysiologiques entre sujets témoins (ou neurotypiques) et autistes dans des tâches d’observation de mouvement et d’émotion.
Des différences anatomiques ont également été constatées entre des personnes atteintes d’autisme et des sujets témoins de même âge et intelligence : un amoindrissement de l’épaisseur corticale dans les aires liées aux mécanismes miroirs a été rapporté par plusieurs groupes.
Finalement, des études en IRM fonctionnelle ont démontré l’absence d’un engagement spontané des mécanismes miroirs lors de la perception de visages chez des personnes atteintes d’autisme, alors que des stimuli similaires activent ces zones chez des neurotypiques, aussi bien enfants qu’adultes.
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Re: neurones miroirs hors de cause ?
Non, les personnes autistes ne disposent pas d'un système de neurones miroirs "cassé" - nouvelle preuve
Traduction: G.M.
No, autistic people do not have a "broken" mirror neuron system – new evidence
By guest blogger Helge Hasselmann
http://autisme-info.blogspot.fr/2016/08 ... osent.html
Traduction: G.M.
No, autistic people do not have a "broken" mirror neuron system – new evidence
By guest blogger Helge Hasselmann
http://autisme-info.blogspot.fr/2016/08 ... osent.html
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: neurones miroirs hors de cause ?
Bon, il reste encore à démonter ces histoires de 'Théorie de l'Esprit' et on pourra commencer à raisonner sur le fait que les autistes ne sont pas des gens "cassés".
(C'est si difficile que ça à comprendre que des gens ne soient pas intéressés par la copie des comportements sociaux ?).
(C'est si difficile que ça à comprendre que des gens ne soient pas intéressés par la copie des comportements sociaux ?).
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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- Prolifique
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Re: neurones miroirs hors de cause ?
Benoît, j'ai assisté il y a quelques temps à une conférence sur la recherche sur l'autisme et il est maintenant clair que les autistes ont des capacités de mentalisation normales mais qu'en revanche ils font des erreurs fréquentes de jugement dues à des biais de perception.
Je n'ai pas de diagnostic /!\
Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être - Max Stirner
Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être - Max Stirner