Bonjour/bonsoir,
Je ne sais pas si c'est pareil pour vous,mais moi,je suis souvent enfermée dans mon fil de pensées,mes idées,du coup ça rend la communication difficile car ça me sort de mon "intérieur" je sais pas si je m'exprime de façon claire,c'est dur a exprimer je trouve,
De ce fait j'ai des difficultées a m'intéresser aux autres,je ne suis pas curieuse de leurs vies quotidiennes,et quand c'est des banalités ça m'ennuie,parce que je n'y porte pas d'intérêt,par exemple quand quelqu'un me parle de son ancien travail,ben ça m'intéresse pas, moi pendant ce temps là je pense a mes parfums,aux animaux aux choses que j'aime,
Bon si quelqu'un me parle de parfums où d'animaux, rigole,où discute d'inégalitées,bref de choses qui me branchent,et me passionnent,la j'écoute mais même la c'est plus un prétexte pour parler de mes intérêts,pas pour sociabiliser quoi, c'est le sujet qui m'intéresse,pas le côté social,
On m'as déjà dit que j'étais trop "secrète" et de ne pas m'intéresser aux autres,alors depuis j'essaye de faire des d'efforts,je demande aux gens s'ils ont des enfants par exemple, parce que j'ai vu des collègues poser ce type de questions au début de ma carrière,alors que j'en ai rien a pété très franchement ,c'est pour la forme quoi,un camouflage,et encore je m'autorise à ne pas le faire parfois parce que ça m'angoisse et me fatigue,
Quand je parle à quelqu'un c'est juste pour exprimer une pensée que j'ai envie d'exprimer a un instant T,pas pour lancer une conversation,si une conversation démarre je décroche vite,
je vis peinarde dans mon esprit intérieur et qu'il m'est difficile d'en sortir^^'
Voilà si vous ressentez et vivez un peu ça,vous pouvez témoigner si vous le souhaitez ^^
Moi et les autres personnes,un fossé.non un ravin.
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Moi et les autres personnes,un fossé.non un ravin.
Diagnostic TSA avec suspicion de TDA associé,trouble anxio-dépressif de type épuisement.
Ma page perso fragrantica: https://www.fragrantica.fr/members/58816
Savoir,Vouloir,Oser,
Se taire.
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Re: Moi et les autres personnes,un fossé.non un ravin.
J'ai aussi beaucoup de peine, notamment au niveau de la réciprocité avec les autres (je pose peu de questions quand à la vie des autres et ne montre qu'un intérêt limité). J'aime bien parler, mais souvent des sujets qui m'intéresse. Les discussions autour de la machine à café (small talk) ne m'intéressent pas du tout. J'ai tendance à rester dans ma bulle et j'ai de la difficulté à franchir ce fossé.
Moi aussi j'utilisais l'imitation pour trouver des sujets de discussion, mais moins depuis que j'ai eu le diagnostic. C'est toujours au niveau social où mes diffcultés sont les plus importantes. Ça me demande beaucoup d'énergie de faire ça et j'ai l'impression de ne pas être moi-même lorsque je le fais. Dans certains cas je passe pour un muffle qui ne s'intéresse pas aux autres, alors que c'est faux. Je n'y arrive pas, ce n'est juste pas naturel pour moi (même si j'en ai envie, je n'arrive pas à me "connecter" avec les autres).
Moi aussi j'utilisais l'imitation pour trouver des sujets de discussion, mais moins depuis que j'ai eu le diagnostic. C'est toujours au niveau social où mes diffcultés sont les plus importantes. Ça me demande beaucoup d'énergie de faire ça et j'ai l'impression de ne pas être moi-même lorsque je le fais. Dans certains cas je passe pour un muffle qui ne s'intéresse pas aux autres, alors que c'est faux. Je n'y arrive pas, ce n'est juste pas naturel pour moi (même si j'en ai envie, je n'arrive pas à me "connecter" avec les autres).
TSA diagnostiqué en 2019
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Re: Moi et les autres personnes,un fossé.non un ravin.
Merci de ton témoignage Shadow,
Oui c'est ça,c'est la difficultée a se connecter aux autres le fait que ce soit "non naturel",
Ça rejoint un peu ce qui est marqué dans mon amnanèse "suis ses pensées,plutôt que d'initier une conversation" ouais c'est compliqué pour moi d'inclure l'autre, très,
J'y ai réfléchi pas mal, j'utilise l'imitation aussi mais c'est plus pour faire un peu illusion que parce que j'ai envie de lancer une conversation,
Moi aussi j'ai l'impression de ne pas être moi même quand je le fais,du coup j'ai mauvaise conscience car je sais que je ne suis pas sincère, vraiment pas,
Mais bon j'use du strict minimum,parce que c'est pas naturel pour moi et qu'il faut toujours que j'y pense et ça me fatigue.
Et qu'en plus je m'en tape qu'un tel a acheté une bagnole et qu'une telle a refait sa cuisine,
Arf j'ai l'impression de mourir a petit feu dans ces moments là
Maintenant je trouve des parades pour m'échapper,style bon fais trop chaud ici je m'en vais, je vais dans la pièce a côté pour faire les cafés qui en veut?ensuite je vais faire pipi,me reparfumer,je sort vapoter,le temps de revenir j'avale mon café en deux deux et c'est l'heure de repartir,et j'ai échappé à la galère en grosse partie malin non?^^
J'appelle ça la méthode Ostaranienne du "brodage temporel" ,je grapille dix minutes par ci par là a faire des trucs, jusqu'à que j'ai pris assez de temps pour pas me taper les discussions où que j'arrive au moment où c'est l'heure de repartir et je me cogne finalement une petite minute de small talk
Ça a bien amusé la psychologue qui me suit quand je lui ai raconté
"Ah vous vous êtes une maline,vous fuyez la discussion tout en rendant service pour faire les cafés,une pierre deux coups"
Bah oui pas bête la chouette
J'essaye de perfectionner mon manuel de survie comme je peut ^^'
Oui c'est ça,c'est la difficultée a se connecter aux autres le fait que ce soit "non naturel",
Ça rejoint un peu ce qui est marqué dans mon amnanèse "suis ses pensées,plutôt que d'initier une conversation" ouais c'est compliqué pour moi d'inclure l'autre, très,
J'y ai réfléchi pas mal, j'utilise l'imitation aussi mais c'est plus pour faire un peu illusion que parce que j'ai envie de lancer une conversation,
Moi aussi j'ai l'impression de ne pas être moi même quand je le fais,du coup j'ai mauvaise conscience car je sais que je ne suis pas sincère, vraiment pas,
Mais bon j'use du strict minimum,parce que c'est pas naturel pour moi et qu'il faut toujours que j'y pense et ça me fatigue.
Et qu'en plus je m'en tape qu'un tel a acheté une bagnole et qu'une telle a refait sa cuisine,
Arf j'ai l'impression de mourir a petit feu dans ces moments là
Maintenant je trouve des parades pour m'échapper,style bon fais trop chaud ici je m'en vais, je vais dans la pièce a côté pour faire les cafés qui en veut?ensuite je vais faire pipi,me reparfumer,je sort vapoter,le temps de revenir j'avale mon café en deux deux et c'est l'heure de repartir,et j'ai échappé à la galère en grosse partie malin non?^^
J'appelle ça la méthode Ostaranienne du "brodage temporel" ,je grapille dix minutes par ci par là a faire des trucs, jusqu'à que j'ai pris assez de temps pour pas me taper les discussions où que j'arrive au moment où c'est l'heure de repartir et je me cogne finalement une petite minute de small talk
Ça a bien amusé la psychologue qui me suit quand je lui ai raconté
"Ah vous vous êtes une maline,vous fuyez la discussion tout en rendant service pour faire les cafés,une pierre deux coups"
Bah oui pas bête la chouette
J'essaye de perfectionner mon manuel de survie comme je peut ^^'
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Re: Moi et les autres personnes,un fossé.non un ravin.
Oui . Du brodage; c'est exactement le mot que je cherchais
TSA diagnostiqué en 2019
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Re: Moi et les autres personnes,un fossé.non un ravin.
ben ça me semble assez humain de s'intéresser à ....ce qui nous intéresse
perso oui ça me demande un effort de parler de choses qui ne m'intéressent pas à la base (après je suis assez curieuse donc ça me sauve pour le côté social, j'essaie toujours aussi de le raccorder à quelque chose qui va m'intéresser, à tirer le truc vers une dimension philosophique/sociale/politique -ça c'est ma stratégie pour que ce soit supportable - )
peut-être que chez les neurotypiques c'est naturel de parler de trucs qui ne les intéressent pas VRAIMENT
histoire de combler le vide ou parce que ça fait partie du jeu social (et parler de sa nouvelle cuisine et de sa bagnole fait partie certainement du jeu social , de démonstration de soi sur le plan social, en tant que maître et possesseur, le jeu des apparences etc.)
je fais aussi super gaffe au fait que j'ai tendance à monopoliser la parole et parler de moi ou de ce qui m'intéresse pour justement être dans une forme de réciprocité
si quelqu'un me demande de mes nouvelles je peux complètement oublier de lui demander des siennes (j'arrive pas mal à conscientiser maintenant quand je suis trop egocentrée, je me détache et fais l'effort - je m'arrache à moi-même - d'aller vers l'autre - j'y trouve un certain plaisir et mon compte car on peut en plus avoir de bonnes surprises parfois...)
perso oui ça me demande un effort de parler de choses qui ne m'intéressent pas à la base (après je suis assez curieuse donc ça me sauve pour le côté social, j'essaie toujours aussi de le raccorder à quelque chose qui va m'intéresser, à tirer le truc vers une dimension philosophique/sociale/politique -ça c'est ma stratégie pour que ce soit supportable - )
euh là en effet ça devient très compliqué (c'est vrai que pour mon cerveau c'est plus intenable ce genre de conversations que de parler philo ou de quelque chose de profond -mais quel ennui...là c'est sauve qui peut, et je pars ailleurs ou dans mon for intérieur)Et qu'en plus je m'en tape qu'un tel a acheté une bagnole et qu'une telle a refait sa cuisine,
peut-être que chez les neurotypiques c'est naturel de parler de trucs qui ne les intéressent pas VRAIMENT
histoire de combler le vide ou parce que ça fait partie du jeu social (et parler de sa nouvelle cuisine et de sa bagnole fait partie certainement du jeu social , de démonstration de soi sur le plan social, en tant que maître et possesseur, le jeu des apparences etc.)
je fais aussi super gaffe au fait que j'ai tendance à monopoliser la parole et parler de moi ou de ce qui m'intéresse pour justement être dans une forme de réciprocité
si quelqu'un me demande de mes nouvelles je peux complètement oublier de lui demander des siennes (j'arrive pas mal à conscientiser maintenant quand je suis trop egocentrée, je me détache et fais l'effort - je m'arrache à moi-même - d'aller vers l'autre - j'y trouve un certain plaisir et mon compte car on peut en plus avoir de bonnes surprises parfois...)
TSA (diagnostic en 2019 par psychiatre spécialisé) - troubles anxio-dépressifs
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Re: Moi et les autres personnes,un fossé.non un ravin.
C'est ce qui m'avait valu un diagnostic de Schizoïdie par le passé... et du coup je doute encore parmi tous mes diagnostics car plus je creuse sur ceux donnés en dernier et les précédents plus je me dis qu'effectivement il y a énormément de traits distinctifs communs et qu'en plus certains coexistants ensembles cela complexifie à la fois le diagnostic/ les diagnostics - l'accompagnement bien entendu mais surtout, cela AMPLIFIE la difficulté à se relier aux autres de part le doute, de part la souffrance, de part la violence que l'on se fait pour rompre la solitude et la difficulté à maintenir le lien dans le temps...
J'aimerais énormément trouver une amie / ami de mon âge à peu près et proche aussi dans l'espace car les écrans ne remplissent pas le vide de la réalité... sauf que cela me semble impossible et il faut passer par le virtuel avant sinon c'est mission impossible et ça l'est je pense.
Je me sens aussi très vite agressée, écrasée par les autres, du coup je suis hyperreactive, impulsive ( je casse le lien dès que je me sens en danger ou difficulté), et mon estime de moi à travers le temps n'a pas évolué. A cela se rajoute le vécu de tcas sévères qui sont encore en train de me tuer ( là encore, je peux assurer qu'il y a énormément de traits distinctifs communs à l'autisme chez beaucoup de personnes en situation chronique, y compris dans le choix des textures, couleurs, ne pas mélanger, compter, trier, aligner les aliments, difficultés sociales, hypersensorialité etc) ... Plus j'écoute en plus des videos de personnes avec tsa s'exprimant moins je me reconnais car je vois des personnes qui décrivent juste des symptômes ou traits mais qui pour moi ont des facilités désarmantes à s'exprimer, ont des amis tout ça tout ça... du coup je me dis que mes troubles sont autres et étouffants... je vois des filles parler de l'autisme en faisant comme les NT : se maquiller, mettre de la musique forte en arrière plan, faire beaucoup de mimiques, etc ... et qui listent leurs bizarreries mais qui selon moi n'expliquent pas du tout ce qu'est l'autisme ( on nele sait pas d'ailleurs), du coup je reste assaillie par le doute en dépit des diagnostics et j'ai l'impression toujours de me sentir seule sur ma planète et je m'enferme , me referme de plus en plus l'âge avançant... en me faisant du mal avec la nourriture... Je surinvestis tellement en solo mon IS à chaque fois que je m'effondre aussi... et partager un IS avec d'autres ( avec ou sans diag) ne m'a pas aidée à me sentir mieux... du coup je pense vraiment que les diags de "psychose" antérieurs étaient peut-être les bons ainsi que le tdah... mais aussi en voyant des videos d'autistes sévères, je m'ôte le droit de me dire autiste. Bref je ne sais pas à quel monde j'appartiens et comment communiquer correctement de façon pérenne, toujours le sentiment de l'imposteur et du siège éjectable
J'aimerais énormément trouver une amie / ami de mon âge à peu près et proche aussi dans l'espace car les écrans ne remplissent pas le vide de la réalité... sauf que cela me semble impossible et il faut passer par le virtuel avant sinon c'est mission impossible et ça l'est je pense.
Je me sens aussi très vite agressée, écrasée par les autres, du coup je suis hyperreactive, impulsive ( je casse le lien dès que je me sens en danger ou difficulté), et mon estime de moi à travers le temps n'a pas évolué. A cela se rajoute le vécu de tcas sévères qui sont encore en train de me tuer ( là encore, je peux assurer qu'il y a énormément de traits distinctifs communs à l'autisme chez beaucoup de personnes en situation chronique, y compris dans le choix des textures, couleurs, ne pas mélanger, compter, trier, aligner les aliments, difficultés sociales, hypersensorialité etc) ... Plus j'écoute en plus des videos de personnes avec tsa s'exprimant moins je me reconnais car je vois des personnes qui décrivent juste des symptômes ou traits mais qui pour moi ont des facilités désarmantes à s'exprimer, ont des amis tout ça tout ça... du coup je me dis que mes troubles sont autres et étouffants... je vois des filles parler de l'autisme en faisant comme les NT : se maquiller, mettre de la musique forte en arrière plan, faire beaucoup de mimiques, etc ... et qui listent leurs bizarreries mais qui selon moi n'expliquent pas du tout ce qu'est l'autisme ( on nele sait pas d'ailleurs), du coup je reste assaillie par le doute en dépit des diagnostics et j'ai l'impression toujours de me sentir seule sur ma planète et je m'enferme , me referme de plus en plus l'âge avançant... en me faisant du mal avec la nourriture... Je surinvestis tellement en solo mon IS à chaque fois que je m'effondre aussi... et partager un IS avec d'autres ( avec ou sans diag) ne m'a pas aidée à me sentir mieux... du coup je pense vraiment que les diags de "psychose" antérieurs étaient peut-être les bons ainsi que le tdah... mais aussi en voyant des videos d'autistes sévères, je m'ôte le droit de me dire autiste. Bref je ne sais pas à quel monde j'appartiens et comment communiquer correctement de façon pérenne, toujours le sentiment de l'imposteur et du siège éjectable
Tsa + Tdah, HPi Tcas chroniques, anxiété sociale, TPE, hypersensible