autistedu44 a écrit : ↑mardi 9 avril 2024 à 9:30je sens souvent des odeurs fortes qui me perturbent profondément, notamment celle du tabac.
Avez-vous des solutions pour gérer ces défis ? Que faites vous pour y faire face ? Des défis sensoriels mais aussi vos autres défis (moteurs, communicationnels, exécutifs...)
Hello !
Je suis fumeur (enfin de nouveau, après avoir réussi à arrêter 6.5 ans j'ai recommencé il y a 3.5 ans). ET POURTANT, quand je ne suis pas en train de fumer l'odeur de fumée me dérange, surtout dans les endroits où ça ne devrait pas sentir (un peu près partout, sauf dans un squat ou un bar ténébreux ^^). ALORS franchement je ne saurais pas quoi te dire, ne serait-ce que pour cet exemple...
Mon plus gros problème lors de mes emplois a toujours été le relationnel, autant avec les supérieurs qu'avec les collègues. En gros quand il y avait conflit (oui ça n'était pas constamment le cas) ils ne se rendaient pas compte de ce que ça me provoquait et mes interventions de défense étaient toujours prises pour du culot de ma part, alors que je me sentais inférieur et coupable, donc angoissé. Ensuite évidemment avec la pression ressenti je faisais moins bien mon travail, plus de "tête en l'air" et moins de motivation (un peu dégoûté... je suis TDAH en plus, donc il en faut peut pour que je rentre en opposition, c'est peut-être encore plus soutenu par le côté HPI qui pense savoir mieux que les autres, ce qui n'est pas toujours faux ^^)
Par exemple lors de mon dernier stage de réinsertion professionnel comme chauffeur de poids-lourd (oui, c'est pas commun), après avoir accumulé de la fatigue (alors que le patron avait accepté les conditions cadres, en plus il ne devait pas me payer, j'étais du bonus pour lui) et dans un moment de stress j'ai fait une boulette en manipulant la benne du camion. Résultat ça a cassé le matériel. Comme vous à ce moment, je me suis demandé ce que ça représentait en terme de coûts de réparation, j'ai donc posé la question au moment où j'ai annoncé le cas par téléphone au patron avec un phrase de ce genre :
- "Je suis vraiment désolé, mais j'étais trop stressé et voilà... Mais c'est grave ou pas trop tu penses ?"
et il m'a répondu :
- "Tu veux quand même pas que je te félicite ou bien ?!"
Ça été la fin de mon stage après à peine 2 mois alors qu'il devait durer au moins 3 mois. Il ne m'a plus recontacté pour me redonner des missions... C'est moi qui l'ai rappelé une fois après environ 10 jours sans nouvelle, il m'a dit qu'il pensait que c'était mieux d'en rester-là... Ça m'a énerver mais aussi achevé de retenter le milieu pro. Et quelques semaines plus tard, lors d'un autre appel que j'ai dû avoir avec lui pour des raisons administratives, je lui ai prodigué un conseil pour éviter ce genre d'incident (juste peindre en couleur pour éviter la confusion, une sorte de détrompeur), et il m'a répondu :
-
"Hum... ouais... non mais ça ne devrait pas arriver !" (sans commentaire... au moins ça m'a permis de classer le cas, il m'est malheureusement arriver quelque chose qui arrive à d'autres, au mauvais moment, certes j'ai perdu une chance de m'en sortir, mais ce n'est pas moi le plus con dans l'affaire 
)
J'ai encore fait un stage en institution, mais là je me faisais trop ch*** (cadre et boulot rébarbatif) et l'assurance sociale (notre AI nationale) qui chapeautait mes stages voulait que j'en fasse plus (j'étais à 50-60%, donc 4-5h par jour, et c'était déjà difficile), je devais m'engager à atteindre et essayer de maintenir un 80%, lucide j'ai dit que je n'y arriverais pas en l'espace de seulement 3 mois d'exercices, voire pas du tout, alors ils m'ont dit qu'il valait mieux ne rien faire et de passer en demande de rente... (à se taper la tête contre les murs tant j'ai trouvé ça absurde). Là je me suis senti vraiment tomber... et laissé tombé...
Comment régler ça, même en institution... je ne sais pas.
L'indépendance peut être un cadre qui nous convient puisque l'on peut travailler comme bon nous semble, on ne doit rien à personne sauf aux clients bien sûr, mais suivant le domaine et comment l'on s'y prend il y a aussi moyen d'un sélectionner sa clientèle (pour en avoir fait l'expérience pendant 12 ans, mais malheureusement mon commerce n'était pas/plus viable et j'étais fatigué aussi, mentalement donc).
Bien sûr, se lancer n'est pas évident ou c'est tout simplement impossible... ne serait-ce que parce qu'il faut souvent des fonds pour cela... et qu'il va sûrement falloir assumer beaucoup de choses auxquelles on n'est pas forcément prêt. Genre de l'administratif à s'en étouffer, des tâches ou des moments inattendu(e)s, inintéressants, indésirables... pour cela il faudrait avoir une aide (un-e employé-e, pouvoir sous-traiter, etc) mais alors il faut pouvoir se l'offrir...
Mais il faut essayer d'y penser , des fois il suffit de pas grand chose
Dur dur...
