Bonjour,
Je suis désespérée je ne vois que des personnes qui ont réussi leur scolarité malgré leur handicap.
Alors je précise que je ne suis pas jalouse et que je suis très contente pour eux mais j'aimerais savoir s'il y a des personnes dans mon cas.
J'ai toujours été rejetée à l'école, à 4 ans la maîtresse me mettait à "la table des vilains". J'ai subi du harcèlement, moqueries, violence physique et morale et je fus déscolarisée à 9 ans en cm1, je n'ai donc pas connu la scolarité bien longtemps, pas de collège, je n'ai jamais passé un seul diplôme même pas le brevet des collèges, j'ai l'impression d'être très seule y en a t'il parmi vous qui êtes dans cette situation ?
Merci
Qui a été en échec scolaire comment ça c'est passé pour vous
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Qui a été en échec scolaire comment ça c'est passé pour vous
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Re: Qui a été en échec scolaire comment ça c'est passé pour vous
Bonsoir Line,Line1990 a écrit : ↑jeudi 21 mars 2024 à 18:51 Bonjour,
Je suis désespérée je ne vois que des personnes qui ont réussi leur scolarité malgré leur handicap.
Alors je précise que je ne suis pas jalouse et que je suis très contente pour eux mais j'aimerais savoir s'il y a des personnes dans mon cas.
J'ai toujours été rejetée à l'école, à 4 ans la maîtresse me mettait à "la table des vilains". J'ai subi du harcèlement, moqueries, violence physique et morale et je fus déscolarisée à 9 ans en cm1, je n'ai donc pas connu la scolarité bien longtemps, pas de collège, je n'ai jamais passé un seul diplôme même pas le brevet des collèges, j'ai l'impression d'être très seule y en a t'il parmi vous qui êtes dans cette situation ?
Merci
J'avais dis que je ne participais plus au forum pour le moment,
Mais je vais faire une exception,
Tu n'es pas toute seule ,j'ai été en échec scolaire tout au long de ma scolarité,a cause du harcèlement comme toi notamment,qui a vite engendré un état dépressif,encore le primaire ça allait un peu,mais le collège ça a été catastrophique,je foutais plus rien,je somnolait en cours parce que je passais des heures le soir/la nuit enfermée dans ma musique a me balancer sur mon lit,où dans mes intérêts,et aussi a cause du harcèlement,j'ai pris beaucoup de retard dans les programmes scolaires qui sont rapidement devenues irratrapables,j'avais des cahiers de leçons entièrement vide,et j'étais dernière de la classe, régulièrement,je me suis mise a faire le strict minimum une fois que j'ai redoublé la cinquième,mais j'ai toujours frolé la frontière du décrochage,
Au lycée pro,ça a été compliqué aussi,je m'en sortais a l'écrit,mais j'avais de gros problèmes de communication,de coordination de mes mouvements,qui fais qu'on a souvent tenté de m'éjecter de ma formation,
J'ai obtenu mon diplôme avec 0,5/20 a l'épreuve de maths (et encore j'ai fais une jolie page bien écrite (pour le peu que j'y ai écrit XD)pour m'éviter le zéro éliminatoire,avec mon nom, prénom,la date du jour,j'ai joliment souligné le titre épreuve de maths,puis j'ai attendu la fin de l'épreuve), arrivée au lycée j'avais accumulé trop de retard dans les leçons avec le décrochage scolaire,donc je ne comprenais rien aux cours,j'ai fini en soutien scolaire mais vu que c'était sur les leçons du programme actuel,ben j'y pipais rien quoi,j'ai passé mes cours de maths a dessiner, gribouiller,manger,boire,et dormir^^'
J'ai réussi a rattraper mon retard sur le français mais ça a été compliqué,j'ai plutôt été une élève moyenne globalement,la seule matière où j'avais des notes bonnes c'est le français (19/20 épreuve de français du diplôme en rédaction, épreuve écrite 16/20,quand on rame on en est fière c'est une belle victoire )
Ma soeur considérée beaucoup trop atypique pour le système scolaire,a été éjectée du système scolaire en quatrième,mais les écoles au primaire déjà voulait l'éjecter,elle a même eue des médicaments pour arrêter de pleurer incessamment a la vu des autres élèves,
Pour te la faire courte: ils croyaient qu'en la shootant,ils auraient la paix,sauf qu'elle somnolait et ne bougeait plus et les médicaments ont vite été retirés,
Tout ça pour te dire que non tu n'es pas la seule a avoir été en difficultées scolaires,
Mais l'échec scolaire n'empêche pas la réussite alors ne désespère pas et garde espoir,
J'espère que mon témoignage s'il n'est pas une solution en soi, t'aidera au moins a te sentir moins seule dans cette situation et ce parcours de vie.
Diagnostic TSA avec suspicion de TDA associé,trouble anxio-dépressif de type épuisement.
Ma page perso fragrantica: https://www.fragrantica.fr/members/58816
Savoir,Vouloir,Oser,
Se taire.
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Re: Qui a été en échec scolaire comment ça c'est passé pour vous
Au collège le harcèlement et l'anxiété m'ont fais rentrer dans les problèmes d'addiction et de comportements: tabac,un petit penchant pour l'alcool et les états d'ivresse,une fois interrogée au tableau,j'étais tellement bourrée qu'au lieu de réciter ma leçon,j'ai dégueuler aux pieds de la prof d'espagnol,de la piquette rouge ignoble au goût,que je planquais (mal) dans ma chambre dans le tiroir sous ma grosse bibliothèque remplie de livres,mais qui me permettait de supporter le quotidien par l'ivresse qu'elle provoquait,
Sans parler des soucis de comportements (que je regrette aujourd'hui ): balancer des aimants au tableau en pleins cours, renverser les chaises et les tables par provocation,fumer dedans les toilettes, jeter mon cahier a travers la classe, me barrer en pleins cours,et pas revenir,voler de l'argent a mes parents pour pouvoir m'acheter des clopes,je me battais aussi parfois,en tout cas je frappais facilement, j'étais tellement ingérable que j'en ai fais pleurer des professeurs (mea culpa ),et je dessinais sur leurs vêtements quand ils avaient le dos tourné,et j'y vidais mes cartouche d'encres,jeter leurs affaires par la fenêtre,les miennes aussi,
En troisième j'ai demandé a faire un stage en gendarmerie pour le stage découverte,j'ai rien trouvé de plus malin a faire que d'aller voler une paire de boucles d'oreilles dans un magasin (alors que paradoxalement au fond de moi j'avais très peur d'enfreindre les règles,a chaques fois que je fesais une bêtise j'étais terrorisée, mais bon ça m'empêchait pas de trouver la force de le faire),je me suis faite chopée et comme je sais pas mentir j'ai dit que je savais pas comment elles avaient atterri là (dans mon sac),j'avais le choix entre me retrouver à la gendarmerie où je fesais mon stage,et appeler mon père,j'ai dit appelez mon père,
Donc bon pas glorieux du tout mon parcours scolaire.
Un bon mélange de mutisme,de harcèlement,de troubles du comportement gratinés, d'addictions et de décrochage scolaire.
La totale quoi.
Conjugué avec mon excentricitée et mes grosses difficultés a me sociabiliser,ça faisais beaucoup,et on m'as souvent considérée comme une cause perdue et abandonnée a mon sort au fond de la classe,comme ma sœur pareil.
Ma soeur et moi étions considérées comme des "folles" pour qui il n'y avait aucunes solutions.
Le harcèlement et la maltraitance n'est pas une excuse a mes comportements très très largement discutables (vols, agressivitée envers les autres,refus d'obéir),mais c'étais juste que je souffrais,et que je ne savais pas comment l'exprimer autrement je pense.
L'infirmière scolaire chez qui je devais aller pour s'assurer que j'avais pas bu,parce qu'ils en avaient marre que je repeigne leurs beaux murs blancs quand je forçais un peu trop sur le vin,je lui disais que j'en avait marre de tout ce harcèlement et que je voulais m'en aller de ce lieu,
Elle me répondait que de toute façon ou qu'on aille ma sœur et moi serions toujours harcelées,que ça ne s'arrêterais pas.
Sans parler des soucis de comportements (que je regrette aujourd'hui ): balancer des aimants au tableau en pleins cours, renverser les chaises et les tables par provocation,fumer dedans les toilettes, jeter mon cahier a travers la classe, me barrer en pleins cours,et pas revenir,voler de l'argent a mes parents pour pouvoir m'acheter des clopes,je me battais aussi parfois,en tout cas je frappais facilement, j'étais tellement ingérable que j'en ai fais pleurer des professeurs (mea culpa ),et je dessinais sur leurs vêtements quand ils avaient le dos tourné,et j'y vidais mes cartouche d'encres,jeter leurs affaires par la fenêtre,les miennes aussi,
En troisième j'ai demandé a faire un stage en gendarmerie pour le stage découverte,j'ai rien trouvé de plus malin a faire que d'aller voler une paire de boucles d'oreilles dans un magasin (alors que paradoxalement au fond de moi j'avais très peur d'enfreindre les règles,a chaques fois que je fesais une bêtise j'étais terrorisée, mais bon ça m'empêchait pas de trouver la force de le faire),je me suis faite chopée et comme je sais pas mentir j'ai dit que je savais pas comment elles avaient atterri là (dans mon sac),j'avais le choix entre me retrouver à la gendarmerie où je fesais mon stage,et appeler mon père,j'ai dit appelez mon père,
Donc bon pas glorieux du tout mon parcours scolaire.
Un bon mélange de mutisme,de harcèlement,de troubles du comportement gratinés, d'addictions et de décrochage scolaire.
La totale quoi.
Conjugué avec mon excentricitée et mes grosses difficultés a me sociabiliser,ça faisais beaucoup,et on m'as souvent considérée comme une cause perdue et abandonnée a mon sort au fond de la classe,comme ma sœur pareil.
Ma soeur et moi étions considérées comme des "folles" pour qui il n'y avait aucunes solutions.
Le harcèlement et la maltraitance n'est pas une excuse a mes comportements très très largement discutables (vols, agressivitée envers les autres,refus d'obéir),mais c'étais juste que je souffrais,et que je ne savais pas comment l'exprimer autrement je pense.
L'infirmière scolaire chez qui je devais aller pour s'assurer que j'avais pas bu,parce qu'ils en avaient marre que je repeigne leurs beaux murs blancs quand je forçais un peu trop sur le vin,je lui disais que j'en avait marre de tout ce harcèlement et que je voulais m'en aller de ce lieu,
Elle me répondait que de toute façon ou qu'on aille ma sœur et moi serions toujours harcelées,que ça ne s'arrêterais pas.
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Savoir,Vouloir,Oser,
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Re: Qui a été en échec scolaire comment ça c'est passé pour vous
Je suis désolée pour vous.
Moi je ne peux m'empêcher de me dire que faire trainer la déscolarisation m'aurait fait acquérir un peu plus, un peu plus.
La psychologue qui a détecté la première fois mon TSA m'a dit que de toute façon je n'aurais pas pû finir mon collège à cause du harcèlement.
Je tente de ne plus regretter à 33 ans...
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Re: Qui a été en échec scolaire comment ça c'est passé pour vous
Eh ben, vos témoignages sont poignants... durs à accepter quand je me mets à votre place
Vous êtes bien vaillantes également ! (je me considère aussi comme vaillant, sans cela je ne verrais qu'une M devant le miroir)
Pour la réponse au sujet vous pouvez directement allez à la fin de mon message (en grand et gras ^^), pour mon parcours scolaire/pro vous pouvez lire mon récit, ma vision, c'est sorti comme une... un caca mou ! (non mais diarrhée c'est vilain comme mot ^^) C'est sûrement trop long à lire, mais moi ça m'a fait du bien car hier en fin de journée j'ai fait une crise et dans le fond il était notamment question d'un peu tout ça.
Comme presque tout chez moi et mes problématiques, c'est à la limite de l'indéfinissable. Sans être avoir été en échec scolaire, je ne peux pas dire que j'ai bien terminé. J'ai terminé l'école obligatoire (primaire et secondaire, en Suisse) une année avant la fin du cursus standard (9 ans, en 8ème donc) car après avoir redoublé et les 9 ans obligatoires faits c'était possible. Ce n'était pas mon idée de sortir prématurément mais celle de mon père (absent car séparé de ma mère depuis ma naissance, à cause de moi... ou plutôt de ma mère qui a voulu m'avoir contre sa volonté à lui... ou alors à cause de lui parce qu'il a été lâche... mais je suspecte qu'il soit autiste, alors je le comprends un peu mieux aujourd'hui, il a dû paniquer comme je l'aurais sûrement fait à sa place)
Comme j'étais aussi victime de harcèlement à l'école (moqueries, démonstration de force voire des coups, dégradation de mon matériel, etc), fortement et précisément au moment de cette proposition de mon père de quitter "cet endroit où je perdais mon temps et où il aurait perdu le sien" (c'est de lui), j'ai évidemment choisi la porte de sortie de ce qui était devenu un enfer (je craignais d'aller à l'école, il m'arrivait de partir et de rester en pleurs sur les marches d'escaliers descendant au rez-de-chaussez de la maison ou de partir un bout sur le chemin de l'école pour finir par faire demi-tour, en fait je revis les mêmes mécanismes aujourd'hui fassent à ce que j'ai tenter d'affronter ces dernières années...).
J'ai tout de même mené à bien un apprentissage (formation professionnelle en entreprise) où la maltraitance à continuée mais de la part de certains employés de l'entreprise et évidemment sous des différents de l'école (sans les coups et la dégradation de matériel personnel). J'ai bien vu qu'ils me prenaient pour un demeuré, un malpoli, répondant à tout, ils m'appelaient le "Ouais mais", et que surtout les autres apprentis, plus jeunes ou plus âgés, n'étaient pas traité de la même manière. En plus j'étais le fils à papa, car peut-être un peu pistonné par ce dernier dans cette entreprise avec laquelle il avait des contacts professionnels importants (je ne vais pas rentré dans les détails, mais pour la faire courte j'étais "destiné" à reprendre l'entreprise familiale de mon père créée par mon grand-père). Sauf que moi je n'y comprenais rien à ces "jeux de société", de jalousie, ni même ce que représentait ma destiné, n'ayant jamais trempé dedans puisque élevé dans une autre famille (ma mère s'étant marié et ayant eu 2 autres enfants), je ne savais même pas ce qu'était un père puisqu'il n'a jamais pris ce rôle et s'en défile encore aujourd'hui.
Évidemment au terme de cette formation j'ai commencé à travailler comme "simple ouvrier" chez mon père, où rien ne s'est bien passé (comme convenu j'ai envie de dire, ça ne pouvait pas bien se passer, on aurait pu le voir venir, mais c'était moi l'échec, tout le monde me l'a dit ou fait ressentir, plus simple que de se remettre en question et prendre ses responsabilités dans l'existence d'un très jeune adulte).
J'ai tenu une année à me faire critiquer pour tout, sans jamais un compliment, malgré l'effort incroyable que je fournissais. Quand mon père lui-même m'a convoqué pour la deuxième fois pour me dire que des employés se plaignaient de la façon dont je me comportais (selon eux je n'obéissais pas sans la ramener) il n'a même pas voulu entendre mes versions des faits, voir que peut-être c'était parce qu'il y avait des choses aberrantes qu'on me demandait de faire, de la jalousie chez ses chers et tendres employés... moi qui attendait enfin un père juste mais tout de même fier et protecteur, un père qui veut transmettre son savoir à son fils (comme l'avait été mon grand-père durant mon enfance, ah grand-papa tu me manques ), je lui ai dit que c'était bon, que j'en avais assez entendu, que si il me connaissait il devait savoir que c'était pas possible, que de toute façon j'allais abandonner et quitter l'entreprise. Là il m'a juste demandé si c'était vraiment mon choix car ce ne serait pas réversible, j'ai dit oui sans hésiter et lui n'a pas essayé de me retenir plus que ça, il a acté comme on dit (je pense que ça lui a déchiré quelque chose en lui, mais il n'a su l'exprimé ou il ne l'est pas autorisé par principe).
Après quelques temps d'errance, j'ai souhaité me lancer dans une formation d'ingénieur en informatique (en Haute Ecole Spécialisée, HES), presque un rêve, j'y croyais tellement, c'était pour moi ! Sauf que non, impossible de me concentrer plus qu'à la demie-journée, dès midi tout devenait flou et douloureux pour la tête. Alors je quittais les cours, rentrait chez moi pour... me coucher jusqu'au soir. J'ai pris de très mauvaises habitudes ensuite, un peu comme Ostara j'ai commencé à compenser cette incompréhensible frustration par des soirées amusantes avec seul ou avec des potes, à boire, fumer et jouer aux jeux vidéo, les week-ends à continuer de sortir pour me défoncer à l'alcool avec laquelle j'arrivais à tout affronter ou presque.
Mes études je les ai abandonné (j'en fait toujours des cauchemars, moins régulièrement qu'un temps cela-dit), j'ai fait des petits boulots, j'ai même été indépendant et surtout j'ai continué au rythme des soirées entre potes et alcool pendant une bonne grosse dizaine d'année jusqu'à ce que... STOP ! Je ne supportais plus de me retrouver déconfis pendant 2-3 jours après chaque beuverie, fallait que je devienne sérieux. Là j'ai commencé à faire des randos avec mon épouse (qui a aussi suivi le rythme des noces), à vivre plus sainement, etc. Mais en fait ma vie est devenue chiante, le monde m'est apparu sans filtre et j'ai commencé à de plus en plus péter des plombs pour toutes ces choses que nous vivons vous et moi. Un peu plus tard encore j'ai pris conscience de où j'en étais dans la vie (nulle part), de ce que je subissais et aussi de ce que je faisais subir (à ma douce notamment), c'était insupportable de continuer à faire semblant (de quoi, je ne savais pas).
Je me suis effondré, puis ne remontant pas la pente avec des moyens et le temps nécessaire est enfin arrivé le moment de se poser les questions du HP, du TDA et surtout du TSA... mais malheureusement au minimum 25-30 ans trop tard... le mal étant fait ou plutôt, j'ai envie de la dire comme ça : le bien n'ayant pas été fait.
Alors ce n'est peut-être pas distinctement un échec scolaire, mais plutôt un échec de l'école de la vie (?). Mes éducateurs (mes parents) ont complètement raté ma propre existence, ils ne m'ont pas vu et pris en considération tel que j'étais mais comme, chacun, me voulaient. Bien des profs responsables de classe ont tenté d'alerter ma mère, même si bien sûr ceux-ci n'avaient pas grande connaissance des causes possibles de mes comportements (1984-1994). NON ! Pour ma mère j'étais un enfant normal, comme les autres voire mieux (mieux normal... oui oui ^^), pour mon père j'étais l'enfant qu'il n'avait pas voulu (ce principe l'a à mon avis empêché de retourné sa veste et me prendre en charge, après je ne sais pas ce que ça aurait donné...).
Tout ceci me fait énormément penser à l'extrait de Jim Sinclair présent dans les pages d'accueil de notre site favori (https://www.asperansa.org/jim_sinclair_ ... z_pas.html), texte que j'ai envoyé et demandé de lire à ma mère (ce qu'elle n'a pas fait pour l'instant, malgré ma seconde demande... ça fait gentiment un mois...)
Donc en résumé : j'ai été en échec scolaire (partiellement du moins) et ça s'est très mal passé ensuite (j'ai de justesse évité la délinquance et les drogues "dures", si on fait exception de l'alcool qui n'est pas mieux et des nombreuses conneries que j'ai fait quand j'étais entraîné)
Vous êtes bien vaillantes également ! (je me considère aussi comme vaillant, sans cela je ne verrais qu'une M devant le miroir)
Pour la réponse au sujet vous pouvez directement allez à la fin de mon message (en grand et gras ^^), pour mon parcours scolaire/pro vous pouvez lire mon récit, ma vision, c'est sorti comme une... un caca mou ! (non mais diarrhée c'est vilain comme mot ^^) C'est sûrement trop long à lire, mais moi ça m'a fait du bien car hier en fin de journée j'ai fait une crise et dans le fond il était notamment question d'un peu tout ça.
Comme presque tout chez moi et mes problématiques, c'est à la limite de l'indéfinissable. Sans être avoir été en échec scolaire, je ne peux pas dire que j'ai bien terminé. J'ai terminé l'école obligatoire (primaire et secondaire, en Suisse) une année avant la fin du cursus standard (9 ans, en 8ème donc) car après avoir redoublé et les 9 ans obligatoires faits c'était possible. Ce n'était pas mon idée de sortir prématurément mais celle de mon père (absent car séparé de ma mère depuis ma naissance, à cause de moi... ou plutôt de ma mère qui a voulu m'avoir contre sa volonté à lui... ou alors à cause de lui parce qu'il a été lâche... mais je suspecte qu'il soit autiste, alors je le comprends un peu mieux aujourd'hui, il a dû paniquer comme je l'aurais sûrement fait à sa place)
Comme j'étais aussi victime de harcèlement à l'école (moqueries, démonstration de force voire des coups, dégradation de mon matériel, etc), fortement et précisément au moment de cette proposition de mon père de quitter "cet endroit où je perdais mon temps et où il aurait perdu le sien" (c'est de lui), j'ai évidemment choisi la porte de sortie de ce qui était devenu un enfer (je craignais d'aller à l'école, il m'arrivait de partir et de rester en pleurs sur les marches d'escaliers descendant au rez-de-chaussez de la maison ou de partir un bout sur le chemin de l'école pour finir par faire demi-tour, en fait je revis les mêmes mécanismes aujourd'hui fassent à ce que j'ai tenter d'affronter ces dernières années...).
J'ai tout de même mené à bien un apprentissage (formation professionnelle en entreprise) où la maltraitance à continuée mais de la part de certains employés de l'entreprise et évidemment sous des différents de l'école (sans les coups et la dégradation de matériel personnel). J'ai bien vu qu'ils me prenaient pour un demeuré, un malpoli, répondant à tout, ils m'appelaient le "Ouais mais", et que surtout les autres apprentis, plus jeunes ou plus âgés, n'étaient pas traité de la même manière. En plus j'étais le fils à papa, car peut-être un peu pistonné par ce dernier dans cette entreprise avec laquelle il avait des contacts professionnels importants (je ne vais pas rentré dans les détails, mais pour la faire courte j'étais "destiné" à reprendre l'entreprise familiale de mon père créée par mon grand-père). Sauf que moi je n'y comprenais rien à ces "jeux de société", de jalousie, ni même ce que représentait ma destiné, n'ayant jamais trempé dedans puisque élevé dans une autre famille (ma mère s'étant marié et ayant eu 2 autres enfants), je ne savais même pas ce qu'était un père puisqu'il n'a jamais pris ce rôle et s'en défile encore aujourd'hui.
Évidemment au terme de cette formation j'ai commencé à travailler comme "simple ouvrier" chez mon père, où rien ne s'est bien passé (comme convenu j'ai envie de dire, ça ne pouvait pas bien se passer, on aurait pu le voir venir, mais c'était moi l'échec, tout le monde me l'a dit ou fait ressentir, plus simple que de se remettre en question et prendre ses responsabilités dans l'existence d'un très jeune adulte).
J'ai tenu une année à me faire critiquer pour tout, sans jamais un compliment, malgré l'effort incroyable que je fournissais. Quand mon père lui-même m'a convoqué pour la deuxième fois pour me dire que des employés se plaignaient de la façon dont je me comportais (selon eux je n'obéissais pas sans la ramener) il n'a même pas voulu entendre mes versions des faits, voir que peut-être c'était parce qu'il y avait des choses aberrantes qu'on me demandait de faire, de la jalousie chez ses chers et tendres employés... moi qui attendait enfin un père juste mais tout de même fier et protecteur, un père qui veut transmettre son savoir à son fils (comme l'avait été mon grand-père durant mon enfance, ah grand-papa tu me manques ), je lui ai dit que c'était bon, que j'en avais assez entendu, que si il me connaissait il devait savoir que c'était pas possible, que de toute façon j'allais abandonner et quitter l'entreprise. Là il m'a juste demandé si c'était vraiment mon choix car ce ne serait pas réversible, j'ai dit oui sans hésiter et lui n'a pas essayé de me retenir plus que ça, il a acté comme on dit (je pense que ça lui a déchiré quelque chose en lui, mais il n'a su l'exprimé ou il ne l'est pas autorisé par principe).
Après quelques temps d'errance, j'ai souhaité me lancer dans une formation d'ingénieur en informatique (en Haute Ecole Spécialisée, HES), presque un rêve, j'y croyais tellement, c'était pour moi ! Sauf que non, impossible de me concentrer plus qu'à la demie-journée, dès midi tout devenait flou et douloureux pour la tête. Alors je quittais les cours, rentrait chez moi pour... me coucher jusqu'au soir. J'ai pris de très mauvaises habitudes ensuite, un peu comme Ostara j'ai commencé à compenser cette incompréhensible frustration par des soirées amusantes avec seul ou avec des potes, à boire, fumer et jouer aux jeux vidéo, les week-ends à continuer de sortir pour me défoncer à l'alcool avec laquelle j'arrivais à tout affronter ou presque.
Mes études je les ai abandonné (j'en fait toujours des cauchemars, moins régulièrement qu'un temps cela-dit), j'ai fait des petits boulots, j'ai même été indépendant et surtout j'ai continué au rythme des soirées entre potes et alcool pendant une bonne grosse dizaine d'année jusqu'à ce que... STOP ! Je ne supportais plus de me retrouver déconfis pendant 2-3 jours après chaque beuverie, fallait que je devienne sérieux. Là j'ai commencé à faire des randos avec mon épouse (qui a aussi suivi le rythme des noces), à vivre plus sainement, etc. Mais en fait ma vie est devenue chiante, le monde m'est apparu sans filtre et j'ai commencé à de plus en plus péter des plombs pour toutes ces choses que nous vivons vous et moi. Un peu plus tard encore j'ai pris conscience de où j'en étais dans la vie (nulle part), de ce que je subissais et aussi de ce que je faisais subir (à ma douce notamment), c'était insupportable de continuer à faire semblant (de quoi, je ne savais pas).
Je me suis effondré, puis ne remontant pas la pente avec des moyens et le temps nécessaire est enfin arrivé le moment de se poser les questions du HP, du TDA et surtout du TSA... mais malheureusement au minimum 25-30 ans trop tard... le mal étant fait ou plutôt, j'ai envie de la dire comme ça : le bien n'ayant pas été fait.
Alors ce n'est peut-être pas distinctement un échec scolaire, mais plutôt un échec de l'école de la vie (?). Mes éducateurs (mes parents) ont complètement raté ma propre existence, ils ne m'ont pas vu et pris en considération tel que j'étais mais comme, chacun, me voulaient. Bien des profs responsables de classe ont tenté d'alerter ma mère, même si bien sûr ceux-ci n'avaient pas grande connaissance des causes possibles de mes comportements (1984-1994). NON ! Pour ma mère j'étais un enfant normal, comme les autres voire mieux (mieux normal... oui oui ^^), pour mon père j'étais l'enfant qu'il n'avait pas voulu (ce principe l'a à mon avis empêché de retourné sa veste et me prendre en charge, après je ne sais pas ce que ça aurait donné...).
Tout ceci me fait énormément penser à l'extrait de Jim Sinclair présent dans les pages d'accueil de notre site favori (https://www.asperansa.org/jim_sinclair_ ... z_pas.html), texte que j'ai envoyé et demandé de lire à ma mère (ce qu'elle n'a pas fait pour l'instant, malgré ma seconde demande... ça fait gentiment un mois...)
Donc en résumé : j'ai été en échec scolaire (partiellement du moins) et ça s'est très mal passé ensuite (j'ai de justesse évité la délinquance et les drogues "dures", si on fait exception de l'alcool qui n'est pas mieux et des nombreuses conneries que j'ai fait quand j'étais entraîné)
Né en 1978 | Diagnostiqué TSA [08/2022] | HPI [02/2022] | TDA (sans H) [10/2021]
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Re: Qui a été en échec scolaire comment ça c'est passé pour vous
[/quote]
Moi je ne peux m'empêcher de me dire que faire trainer la déscolarisation m'aurait fait acquérir un peu plus, un peu plus.
[/quote]
Line1990
Vos parents vous ont ils soutenue?
Avez-vous l’envie de reprendre vos études ?
J’ai pu dans mon parcours voir des personnes reprendre leurs études sur le tard et ils sont fiers d’eux ensuite!
Vous vous exprimez très bien par écrit, vous en avez les capacités c’est certains. ( je n’ai pas lu votre présentation, désolée).
Moi j’étais en échec au collège et en 4 eme j’ai fini par redoubler mais mes parents ne m’ont jamais laissé le choix dans mon autosabotage.
Je me suis retrouvée en BEP mais j’ai fait de bonnes rencontres et au final les prof m’ont convaincue de prendre la passerelle pour avoir mon BAC. J’ai fini avec le niveau licence.
Il s’en est fallu de peu . S’il n’y avait eu que moi à 16 ans je serai partie travailler sans aucun diplôme non plus.
Moi je ne peux m'empêcher de me dire que faire trainer la déscolarisation m'aurait fait acquérir un peu plus, un peu plus.
[/quote]
Line1990
Vos parents vous ont ils soutenue?
Avez-vous l’envie de reprendre vos études ?
J’ai pu dans mon parcours voir des personnes reprendre leurs études sur le tard et ils sont fiers d’eux ensuite!
Vous vous exprimez très bien par écrit, vous en avez les capacités c’est certains. ( je n’ai pas lu votre présentation, désolée).
Moi j’étais en échec au collège et en 4 eme j’ai fini par redoubler mais mes parents ne m’ont jamais laissé le choix dans mon autosabotage.
Je me suis retrouvée en BEP mais j’ai fait de bonnes rencontres et au final les prof m’ont convaincue de prendre la passerelle pour avoir mon BAC. J’ai fini avec le niveau licence.
Il s’en est fallu de peu . S’il n’y avait eu que moi à 16 ans je serai partie travailler sans aucun diplôme non plus.
Mum’TSA
Famille neuroatypique. (1 paire tsa ; l’autre paire tdah).
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Re: Qui a été en échec scolaire comment ça c'est passé pour vous
Je n'étais pas en échec scolaire continu. J'étais même une élève studieuse durant la majorité de ma scolarité (et j'avais la capacité de faire fi de ceux qui se moquaient de moi. Je ne sais pas comment mais ça a du me préserver).
Mais en terminale j'étais tellement dépressive sans savoir pourquoi que j'allais au lycée et j'y restais (dans l'enceinte du lycée), mais j'assistais aux cours de manière aléatoire que quand j'en avais la force. En gros j'étais présente, mais si je n'avais pas la force de monter les escaliers pour x raisons, je restais dehors.
J'ai eu mon bac du premier coup (en ayant loupé quasi l'intégralité des cours), mais avec 10.0 pile. Je pense que les profs m'ont sauvée. (j'avais des notes très supérieures en 1ère et avant, très studieuse, etc).
Et puis je faisais même moins de 40 kilos à cette période et une de mes profs (prof de bio, 19,5 de moyenne avec elle) m'avait imposée un rdv à l'infirmerie tellement elle s'inquiétait pour moi. Bref je pense sincèrement que les profs m'ont filé un coup de pouce pour les notes du bac sinon je ne pense pas que je l'aurais eu du premier coup.
Quelque part c'est bien car je m'étais dit que si je n'avais pas le bac du premier coup, j'étais tellement mal que je ne me voyais pas repasser une terminale de nouveau... donc j'aurais tout arrêté, pas d'études universitaires etc.
Ce bac c'était le passeport pour l'université pour moi et une nouvelle motivation.
Par contre en maîtrise, j'ai foiré mon oral (crise d'angoisse avant l'oral du rapport de stage), et du coup j'ai du stopper ce cursus malgré moi. Niveau maîtrise, tout le théorique validé mais pas l'oral du rapport de stage. Donc idem, échec, je n'ai pas pu continuer (en plus j'étais boursière donc... plus de bourse à cause de l'échec).
Bref, même si en apparence ça a l'air cool, les difficultés et les échecs ont été présents.
Mais en terminale j'étais tellement dépressive sans savoir pourquoi que j'allais au lycée et j'y restais (dans l'enceinte du lycée), mais j'assistais aux cours de manière aléatoire que quand j'en avais la force. En gros j'étais présente, mais si je n'avais pas la force de monter les escaliers pour x raisons, je restais dehors.
J'ai eu mon bac du premier coup (en ayant loupé quasi l'intégralité des cours), mais avec 10.0 pile. Je pense que les profs m'ont sauvée. (j'avais des notes très supérieures en 1ère et avant, très studieuse, etc).
Et puis je faisais même moins de 40 kilos à cette période et une de mes profs (prof de bio, 19,5 de moyenne avec elle) m'avait imposée un rdv à l'infirmerie tellement elle s'inquiétait pour moi. Bref je pense sincèrement que les profs m'ont filé un coup de pouce pour les notes du bac sinon je ne pense pas que je l'aurais eu du premier coup.
Quelque part c'est bien car je m'étais dit que si je n'avais pas le bac du premier coup, j'étais tellement mal que je ne me voyais pas repasser une terminale de nouveau... donc j'aurais tout arrêté, pas d'études universitaires etc.
Ce bac c'était le passeport pour l'université pour moi et une nouvelle motivation.
Par contre en maîtrise, j'ai foiré mon oral (crise d'angoisse avant l'oral du rapport de stage), et du coup j'ai du stopper ce cursus malgré moi. Niveau maîtrise, tout le théorique validé mais pas l'oral du rapport de stage. Donc idem, échec, je n'ai pas pu continuer (en plus j'étais boursière donc... plus de bourse à cause de l'échec).
Bref, même si en apparence ça a l'air cool, les difficultés et les échecs ont été présents.
25/03/2024 : pré-diagnostic TSA sans DI ni altération du langage (établi par une neuropsychologue spécialisée).
En attente de validation du diagnostic par un psychiatre spécialisé.
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Re: Qui a été en échec scolaire comment ça c'est passé pour vous
Bonjour,
Ma scolarité a été horrible, dès la maternelle j'ai été harcelé par les élèves je rentrais avec des bleus et des morsures, puis j'ai subi du harcèlement par les élèves et également par deux de mes institutrices en primaire ainsi que des attouchements par un instituteur au CP. Ensuite harcèlement au collège par les élèves et les professeurs qui me rabaissaient et m'humiliaient. J'ai quitté l'école à 15 ans puis j'ai repris à 17 ans pour un BEP que j'ai eu de justesse et mes années Bac Pro catastrophique ! Parallèlement mes soucis d'addiction on commencé très tôt.
J'ai repris les cours à domicile est j'ai réussi à ce moment là.
Ma scolarité a été horrible, dès la maternelle j'ai été harcelé par les élèves je rentrais avec des bleus et des morsures, puis j'ai subi du harcèlement par les élèves et également par deux de mes institutrices en primaire ainsi que des attouchements par un instituteur au CP. Ensuite harcèlement au collège par les élèves et les professeurs qui me rabaissaient et m'humiliaient. J'ai quitté l'école à 15 ans puis j'ai repris à 17 ans pour un BEP que j'ai eu de justesse et mes années Bac Pro catastrophique ! Parallèlement mes soucis d'addiction on commencé très tôt.
J'ai repris les cours à domicile est j'ai réussi à ce moment là.
TSA SDI complexe
Dysthymie
Stress Post Traumatique complexe
Troubles neurovisuels + dyspraxie neuro visuel
Diagnostiquée CRA
TDAH psychiatre en lien avec CRA
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1 chat Ginger alias Gigi
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Re: Qui a été en échec scolaire comment ça c'est passé pour vous
Tu as fait quoi comme études à domicile ?Cracotte... a écrit : ↑vendredi 29 mars 2024 à 10:21 J'ai repris les cours à domicile est j'ai réussi à ce moment là.
TSA type Asperger
Diagnostiquée au CRA de Tours
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Re: Qui a été en échec scolaire comment ça c'est passé pour vous
J'ai fait une VAE DUT Carrières sociales et dernièrement une formation pour être conseillère en insertion professionnelle.
J'avais fait une formation en alternance travail/stage 3 semaines et une semaine en formation pour un BPJEPS à l'époque. J'étais adulte avec d'autres adultes mais ça avait été aussi très compliqué j'avais réussi à tenir. Le formateur était dur avec moi et le groupe je le trouvais pas intéressant j'étais en souffrance. J'avais un traitement je pense que ça avait du m'aider.
J'avais fait une formation en alternance travail/stage 3 semaines et une semaine en formation pour un BPJEPS à l'époque. J'étais adulte avec d'autres adultes mais ça avait été aussi très compliqué j'avais réussi à tenir. Le formateur était dur avec moi et le groupe je le trouvais pas intéressant j'étais en souffrance. J'avais un traitement je pense que ça avait du m'aider.
TSA SDI complexe
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Troubles neurovisuels + dyspraxie neuro visuel
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