Bonjour a tous,
Sujet qui est une redite mais on peux toujours l'aborder avec un angle et un état d'esprit différent donc je tente de le rouvrir au cas où :
En 2019 grosso merdo j'ai fait une belle et très grosse dépression, avec :
- déréalisation/dépersonalisation ce qui m'a fait paniqué a l'époque car je connaissais pas
- clinophilie, moi qui était triathlète de base (10 ans cumulé quand même en club, pas sportif de haut niveau non plus mais j'aimais le sport et le dépassement dans l'effort quoi) je ne me levais pas de mon lit c'était trop pénible d'affronter la "réalité" et le monde extérieur
- perte d'élan vital et rumination, tout était gris, mais littéralement gris, sans couleur et sans espoir.
La total, mais je suis sorti de cet état ! Les couleurs sont revenues toutes seules dans mon champs de vision.
Je ne dis pas tous ça pour me plaindre et me mettre en position de recevoir des compliments mais pour situer le tableau de l'époque.
Le souci c'est qu'un tel état, vous vous en doutez, rebondi, réapparait, "comme une lame de fond" diront nous. A des moment ou c'est pénible et peu adéquat. Pour moi 2021 et 2024, mais moins intense heureusement (et surtout j'ai moins de honte qu'au début a aller chez le psychiatre ce qui on va pas se mentir aide pas mal niveau médicamenteux et surveillance)
Ma question est donc, comment vous avez dépassé ce stade de rebond si vous l'avez vécu, ou alors comment vous avez vu des proches en sortir et témoigner du déclencheur inverse. Le retour a un niveau de bonheur (aussi subjectif ce soit) et d'énergie qui permette d'avancer sereinement dans la vie : )
Bonne réflexion et bonne soirée !
Depression a rebond, qui s'en est sorti et comment ?
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Depression a rebond, qui s'en est sorti et comment ?
Diagnostiqué autiste de niveau 1 (ex Asperger) , trouble anxieux généralisé fluctuant et troubles de la fonction exécutive, PTSD, TDA typé inattentif.
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Re: Depression a rebond, qui s'en est sorti et comment ?
hello
il faut rester vigilant quand on a eu une dépression (il est connu maintenant qu'une personne qui a connu la dépression connaît des risques de récidive élevés)
je ne crois pas en un état de stabilité permanent, il y a des phases, plus ou moins hautes, plus ou moins basses, le tout étant de ne pas retomber très bas, bref se maintenir dans un état à peu près stable (il y aura forcément des jours plus ou moins difficiles selon les événements du moment, les inattendus - arriver à accepter même que ça fasse partie de la vie, prendre la vague quoi , boire un peu la tasse, et remonter sur son surf, profiter un max, tout en se préparant aussi à la prochaine vague)
pour ma part après plusieurs dépressions, je sais qu'il y a un terrain miné, donc je veille : hygiène de vie (sommeil surtout, le manque de sommeil me fait très vite basculer dans un état dépressif, la surcharge sociale, pro, parentale de même etc. )
suivi psy (psychiatre et thérapie - là suis en pause, saturation, mais j'ai un psychiatre), médocs sur mesure qui me conviennent et que je gère bien maintenant.
Pour ma part ça se joue vraiment sur la reconnaissance des signaux (idées noires, voire suicidaires, angoisse, mal de bide au réveil, déréalisation, dépersonnalisation, zona qui se réveille, irritabilité, peu de motivation - pas tout en même temps, parfois c'est un , deux signaux parmi ceux-là) et de la mise en place de mes garde-fous (certains évoqués ci-dessus).
il faut rester vigilant quand on a eu une dépression (il est connu maintenant qu'une personne qui a connu la dépression connaît des risques de récidive élevés)
je ne crois pas en un état de stabilité permanent, il y a des phases, plus ou moins hautes, plus ou moins basses, le tout étant de ne pas retomber très bas, bref se maintenir dans un état à peu près stable (il y aura forcément des jours plus ou moins difficiles selon les événements du moment, les inattendus - arriver à accepter même que ça fasse partie de la vie, prendre la vague quoi , boire un peu la tasse, et remonter sur son surf, profiter un max, tout en se préparant aussi à la prochaine vague)
mmm c'est à dire, du jour au lendemain tu es sorti de la dépression ?Les couleurs sont revenues toutes seules dans mon champs de vision.
pour ma part après plusieurs dépressions, je sais qu'il y a un terrain miné, donc je veille : hygiène de vie (sommeil surtout, le manque de sommeil me fait très vite basculer dans un état dépressif, la surcharge sociale, pro, parentale de même etc. )
suivi psy (psychiatre et thérapie - là suis en pause, saturation, mais j'ai un psychiatre), médocs sur mesure qui me conviennent et que je gère bien maintenant.
Pour ma part ça se joue vraiment sur la reconnaissance des signaux (idées noires, voire suicidaires, angoisse, mal de bide au réveil, déréalisation, dépersonnalisation, zona qui se réveille, irritabilité, peu de motivation - pas tout en même temps, parfois c'est un , deux signaux parmi ceux-là) et de la mise en place de mes garde-fous (certains évoqués ci-dessus).
TSA (diagnostic en 2019 par psychiatre spécialisé) - troubles anxio-dépressifs
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- Habitué
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Re: Depression a rebond, qui s'en est sorti et comment ?
C'est la sensation que j'ai eu en tout cas. C'est peut-être rare, dans ce cas je m'estime chanceux de l'avoir vécu
La reconnaissance des signaux faibles est effectivement un impondérables, Me Henderson Virginia (infirmière US qui a un peu révolutionner les pratiques inf même jsq Européenne, ce qui est fort de sa part je tient a le souligner)pour ma part après plusieurs dépressions, je sais qu'il y a un terrain miné, donc je veille : hygiène de vie (sommeil surtout, le manque de sommeil me fait très vite basculer dans un état dépressif, la surcharge sociale, pro, parentale de même etc. )
suivi psy (psychiatre et thérapie - là suis en pause, saturation, mais j'ai un psychiatre), médocs sur mesure qui me conviennent et que je gère bien maintenant.
Pour ma part ça se joue vraiment sur la reconnaissance des signaux (idées noires, voire suicidaires, angoisse, mal de bide au réveil, déréalisation, dépersonnalisation, zona qui se réveille, irritabilité, peu de motivation - pas tout en même temps, parfois c'est un , deux signaux parmi ceux-là) et de la mise en place de mes garde-fous (certains évoqués ci-dessus).
Puis bien prendre soin de soi est une étape d'un cercle vertueux dans mon expérience : je m'aime suffisamment pour me maintenir en forme. Je m'aimes pas a l'excès ce serait du narcissisme donc a fuir. Mais je ne me déteste pas, ce serait une forme d'auto-sabotage qui fait "récidiver" comme tu le soulignait. Je pense que beaucoup de choses se joue dans l'équilibre et la tempérance.
Par contre j'ai toujours trouvé que la reconnaissance des signaux faibles était juste une étape, tu fais bien de rappeler que le suivi (j'essai de retrouver un suivi par le samsah actuellement) et la présence d'un humain bienveillant n'est remplaçable par ... a peu près rien a mon avis :' )
Merci en tout cas pour ton témoignage et tes conseils !
Diagnostiqué autiste de niveau 1 (ex Asperger) , trouble anxieux généralisé fluctuant et troubles de la fonction exécutive, PTSD, TDA typé inattentif.