Avez-vous déjà vécu un burn out autistique ?
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Avez-vous déjà vécu un burn out autistique ?
Bonjour ici,
Je viens vers vous aujourd'hui parce que je me demande ce qu'il m'arrive.
Pour comprendre la situation : j'ai deux enfants une fille de 17 mois et un garçon de 7 ans et demi, je travaille à 100% sur un rythme de 39 dsns la formation d'apprentis.
J'avoue avoir du mal à tenir le rythme des 39h avec beaucoup de face à face pédagogique + les enfants.
La plupart du temps mes journées se résument à enfants puis travail puis enfants. Et après plus d'énergie. Je n'ai aucun temps libre pour moi la semaine. Et le week-end c'est enfants et enfants. Ils demandent tous deux beaucoup d'attention...
Pratiquement tous les mois, il y a au moins un soir où je me sens "débordée". Je ne supporte plus rien, il faut que je sois seule dans le calme et le noir. Il faut que je me calme car j'ai envie de tout casser, si je ne m'isolais pas j'enverrais chier tout le monde et je serais agressive. J'ai supposé que c'était ça une crise autistique.
Ces "crises" m''arrivaient rarement mais depuis que j'ai repris le boulot et que je suis à 39, c'est comme ce que j'ai décris plus haut.
Récemment, milieu décembre. Ma fille a eu la varicelle, trois jours sans pioncer, sans répit car elle ne voulait être que dans mes bras la journée. J'ai cru péter un plomb mais après une bonne nuit de sommeil ça a été.
Puis vint les vacances de Noël où on va dans les familles. On ne dort que très peu car ma fille dort mal quand elle n'est pas dsns sa chambre et son lit. Une semaine sans un sommeil correct. Conséquence de quoi nouvelle crise.
Depuis, c'est juste la catastrophe. Des pleurs, de l'angoisse non stop. Je réponds aux sollicitations de mes enfants mais je dois prendre sur moi et ça m'épuise. Ça m'a tellement épuisée que j'ai du aller Aix urgences psy la nuit de 30 au 31 Décembre tellement j'étais en détresse. C'était des larmes non stop et quand plus de larme, l'impression que tout ça ne cessera jamais. Le psy de garde m'a dit de me reposer, ce que j'ai fait. Mais je me sentais encore à fleur de peau, fatiguée et le pleurs facile. Je pouvais pas reprendre le boulot comme ça...
Alors ce fut direction le médecin traitant. Qui me dit grosse fatigue, gros stress. Je vous arrête une semaine. On ne prononce pas le mot dépression : j'en ai déjà fait deux, une dépression post partum et une dépression pre-natale. Cela fait depuis Octobre que je ne prends plus rien à part mon bromazepam 1/2 au coucher.
Pendant la semaine d'arrêt, j'ai réussi à me persuader que je ne la méritais pas, que ce n'étais qu'un pansement et que rien n'allait changer après et cela me terrifiait, m'angoissait. J'avais des idées noires, pas de pensées suicidaires, juste que je méritais d'être malheureuse, que mon cerveau était câblé pour être malheureux.
Je vois mon médecin traitant de nouveau jeudi dernier. Je lui dis tout ce qu'il s'est passé, elle me rassure, met en.place un mi-temps thérapeutique. Je profite d'aller déposer ma prolongation d'arrêt au boulot pour voir mon manager. Qui lui aussi me rassure.
Le seul hic, je dois reprendre un antidépresseur. C'est à contre-coeur, rien que de penser au sevrage j'angoisse. En plus c'est une nouvelle molécule : du Seroplex ou Escitalopram. Il est cense avoir moins d'effets secondaires que les et faire prendre moins de poids au contraire du Deroxat ou Paroxetine que je supporte très bien.
C'est avec regret que je prends mon premier comprimé vendredi. Premier effet secondaire, des nausées. Ça va, supportable par rapport à celle que j'ai pu avoir enceinte. Je relativise, ça va passer. Autre effet secondaires : insomnie. Je n'ai pas fermé l'œil de la nuit entre vendredi et samedi. Et je le vis mal. C'est une torture... Quelques pleurs reviennent.
J'hésite à continuer et finalement je lui donne une seconde chance.
J'essaye de vivre ma journée de samedi du mieux que je peux. Un peu moins de nausées mais des angoisses +++ à l'idée de la nuit. Beaucoup de pleurs. La nuit arrive, impossible de s'endormir malgré la fatigue. Je pleurs, ma fille a eu mal à s'endormir et pleure, hurle jusqu'à ce que le doliprane face effet. C'est aussi une torture. Je m'endors sur les coups de minuit, difficilement pour être réveillé à 5h30.
Je décide de ne pas prendre un troisième comprimé. Cela me soulage un temps puis à chaque fois que j'essaye de dormir, c'est des angoisses. Je pleurs à fond, je pleure tellement que je m'inquiète.
J'ai vécu la dépression et je sais que c'est pas ça. Là je me sens juste épuisée, à bout. J'ai plus rien à donner et pourtant il faut que je le fasse pour mes enfants.
J'avais réussi à aller mieux jeudi, vendredi et samedi.
Là, y a des pleurs mais moins d'angoisse qu'hier, j'appréhende juste cette nuit. Je veux dormir, je suis à bout...
Avez-vous vécu des expériences similaires ? Pensez-vous que cela puisse être un burn out autistique ? Je viens chercher conseils parce que je ne comprends pas ce qui m'arrive...
Alietha
Je viens vers vous aujourd'hui parce que je me demande ce qu'il m'arrive.
Pour comprendre la situation : j'ai deux enfants une fille de 17 mois et un garçon de 7 ans et demi, je travaille à 100% sur un rythme de 39 dsns la formation d'apprentis.
J'avoue avoir du mal à tenir le rythme des 39h avec beaucoup de face à face pédagogique + les enfants.
La plupart du temps mes journées se résument à enfants puis travail puis enfants. Et après plus d'énergie. Je n'ai aucun temps libre pour moi la semaine. Et le week-end c'est enfants et enfants. Ils demandent tous deux beaucoup d'attention...
Pratiquement tous les mois, il y a au moins un soir où je me sens "débordée". Je ne supporte plus rien, il faut que je sois seule dans le calme et le noir. Il faut que je me calme car j'ai envie de tout casser, si je ne m'isolais pas j'enverrais chier tout le monde et je serais agressive. J'ai supposé que c'était ça une crise autistique.
Ces "crises" m''arrivaient rarement mais depuis que j'ai repris le boulot et que je suis à 39, c'est comme ce que j'ai décris plus haut.
Récemment, milieu décembre. Ma fille a eu la varicelle, trois jours sans pioncer, sans répit car elle ne voulait être que dans mes bras la journée. J'ai cru péter un plomb mais après une bonne nuit de sommeil ça a été.
Puis vint les vacances de Noël où on va dans les familles. On ne dort que très peu car ma fille dort mal quand elle n'est pas dsns sa chambre et son lit. Une semaine sans un sommeil correct. Conséquence de quoi nouvelle crise.
Depuis, c'est juste la catastrophe. Des pleurs, de l'angoisse non stop. Je réponds aux sollicitations de mes enfants mais je dois prendre sur moi et ça m'épuise. Ça m'a tellement épuisée que j'ai du aller Aix urgences psy la nuit de 30 au 31 Décembre tellement j'étais en détresse. C'était des larmes non stop et quand plus de larme, l'impression que tout ça ne cessera jamais. Le psy de garde m'a dit de me reposer, ce que j'ai fait. Mais je me sentais encore à fleur de peau, fatiguée et le pleurs facile. Je pouvais pas reprendre le boulot comme ça...
Alors ce fut direction le médecin traitant. Qui me dit grosse fatigue, gros stress. Je vous arrête une semaine. On ne prononce pas le mot dépression : j'en ai déjà fait deux, une dépression post partum et une dépression pre-natale. Cela fait depuis Octobre que je ne prends plus rien à part mon bromazepam 1/2 au coucher.
Pendant la semaine d'arrêt, j'ai réussi à me persuader que je ne la méritais pas, que ce n'étais qu'un pansement et que rien n'allait changer après et cela me terrifiait, m'angoissait. J'avais des idées noires, pas de pensées suicidaires, juste que je méritais d'être malheureuse, que mon cerveau était câblé pour être malheureux.
Je vois mon médecin traitant de nouveau jeudi dernier. Je lui dis tout ce qu'il s'est passé, elle me rassure, met en.place un mi-temps thérapeutique. Je profite d'aller déposer ma prolongation d'arrêt au boulot pour voir mon manager. Qui lui aussi me rassure.
Le seul hic, je dois reprendre un antidépresseur. C'est à contre-coeur, rien que de penser au sevrage j'angoisse. En plus c'est une nouvelle molécule : du Seroplex ou Escitalopram. Il est cense avoir moins d'effets secondaires que les et faire prendre moins de poids au contraire du Deroxat ou Paroxetine que je supporte très bien.
C'est avec regret que je prends mon premier comprimé vendredi. Premier effet secondaire, des nausées. Ça va, supportable par rapport à celle que j'ai pu avoir enceinte. Je relativise, ça va passer. Autre effet secondaires : insomnie. Je n'ai pas fermé l'œil de la nuit entre vendredi et samedi. Et je le vis mal. C'est une torture... Quelques pleurs reviennent.
J'hésite à continuer et finalement je lui donne une seconde chance.
J'essaye de vivre ma journée de samedi du mieux que je peux. Un peu moins de nausées mais des angoisses +++ à l'idée de la nuit. Beaucoup de pleurs. La nuit arrive, impossible de s'endormir malgré la fatigue. Je pleurs, ma fille a eu mal à s'endormir et pleure, hurle jusqu'à ce que le doliprane face effet. C'est aussi une torture. Je m'endors sur les coups de minuit, difficilement pour être réveillé à 5h30.
Je décide de ne pas prendre un troisième comprimé. Cela me soulage un temps puis à chaque fois que j'essaye de dormir, c'est des angoisses. Je pleurs à fond, je pleure tellement que je m'inquiète.
J'ai vécu la dépression et je sais que c'est pas ça. Là je me sens juste épuisée, à bout. J'ai plus rien à donner et pourtant il faut que je le fasse pour mes enfants.
J'avais réussi à aller mieux jeudi, vendredi et samedi.
Là, y a des pleurs mais moins d'angoisse qu'hier, j'appréhende juste cette nuit. Je veux dormir, je suis à bout...
Avez-vous vécu des expériences similaires ? Pensez-vous que cela puisse être un burn out autistique ? Je viens chercher conseils parce que je ne comprends pas ce qui m'arrive...
Alietha
Diagnostic SA féminin posé en Avril 2019, QI hétérogène
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Re: Avez-vous déjà vécu un burn out autistique ?
D'après les causes évoquées, cela peut être aussi un burn out maternel (syndrome d'épuisement maternel). Mais lorsque l'on a un burn out, il peut y avoir plusieurs causes. Mais les deux types de burn out peuvent se cumuler.
Il vaut mieux en parler à un médecin.
Il vaut mieux en parler à un médecin.
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
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Re: Avez-vous déjà vécu un burn out autistique ?
Coucou,
Je suis dans une situation un peu similaire en ce moment (pour faire court : je suis prof, autiste et j'ai un enfant de 2,5 ans qui a enchaîné TOUTES les petites maladies imaginables depuis octobre, avec le lot de nuits pourries qui va avec, et comme toi je suis en arrêt depuis la fin des vacances scolaires, parce que moi aussi j'ai craqué, trop de fatigue, plus de mal à supporter les hypersensibilités, énormément d'anxiété, shutdowns à répétition depuis des semaines...)
Pour moi tout se rejoint : tu travailles plus d'heures, tu as des enfants, tu es autiste... Ce sont 3 raisons de faire un burn-out. N'importe qui peut faire un burnout professionnel, ou un burn-out parental et en plus de ça, tu as un fonctionnement autistique qui j'imagine s'accompagne de particularités sensorielles, peut-être d'une difficulté à gérer une forte abondance de tâches, les imprévus, sans doute d'une fatigue chronique etc... (je dis pas que c'est forcément le cas mais en somme qu'être autiste c'est déjà pas simple de base).
Tu vas avoir du mal à mettre ton burn-out dans une seule case. Je pense que là c'est surtout que ça fait un peu beaucoup.
Ce qu'il te faudrait c'est clairement un relai par rapport aux enfants pour te mettre sur pause. Tu as de la famille pour t'épauler ? Pour les prendre quelques jours ?
Courage, je suis avec toi et je compatis énormément. Je vois comme je galère juste avec 1 seul enfant, et si j'en avais 2, je ne sais pas comment je ferais
Je suis dans une situation un peu similaire en ce moment (pour faire court : je suis prof, autiste et j'ai un enfant de 2,5 ans qui a enchaîné TOUTES les petites maladies imaginables depuis octobre, avec le lot de nuits pourries qui va avec, et comme toi je suis en arrêt depuis la fin des vacances scolaires, parce que moi aussi j'ai craqué, trop de fatigue, plus de mal à supporter les hypersensibilités, énormément d'anxiété, shutdowns à répétition depuis des semaines...)
Pour moi tout se rejoint : tu travailles plus d'heures, tu as des enfants, tu es autiste... Ce sont 3 raisons de faire un burn-out. N'importe qui peut faire un burnout professionnel, ou un burn-out parental et en plus de ça, tu as un fonctionnement autistique qui j'imagine s'accompagne de particularités sensorielles, peut-être d'une difficulté à gérer une forte abondance de tâches, les imprévus, sans doute d'une fatigue chronique etc... (je dis pas que c'est forcément le cas mais en somme qu'être autiste c'est déjà pas simple de base).
Tu vas avoir du mal à mettre ton burn-out dans une seule case. Je pense que là c'est surtout que ça fait un peu beaucoup.
Ce qu'il te faudrait c'est clairement un relai par rapport aux enfants pour te mettre sur pause. Tu as de la famille pour t'épauler ? Pour les prendre quelques jours ?
Courage, je suis avec toi et je compatis énormément. Je vois comme je galère juste avec 1 seul enfant, et si j'en avais 2, je ne sais pas comment je ferais
Diagnostic TSA posé le 24/06/23
HPI détecté en février 2023
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Re: Avez-vous déjà vécu un burn out autistique ?
Le burnout autistique est assez spécifique, ça n'est pas vraiment comme les burnouts plus connus (professionnel, parental, de l'aidant).
Pour les "crises", cherche du côté des shutdowns autistiques.
Une seule, c'est déjà un signe que tu n'as pas fait attention à préserver un environnement adapté à ton handicap. Si c'est récurrent, à mon avis tu dois revoir ton mode de vie.
As-tu identifié des difficultés sensorielles ? Peux-tu par exemple, si c'est quelque chose qui peut t'aider, t'isoler du bruit ou de la lumière quelques heures en journée ? Un casque antibruit, des volets fermés... Le repos d'un autiste le plus souvent c'est d'abord limiter les sollicitations sociales, mais les saturations sensorielles ne sont vraiment pas à négliger.
Pour le sommeil, cherche urgemment une solution. Si tu n'es pas dépressive alors questionne ton médecin sur l'intérêt de l'antidépresseur.
As-tu essayé la mélatonine ? C'est en vente libre, et ça n'a pas d'interaction négative avec les autres traitements, ni d'effets secondaires. Ca ne coûte pas grand-chose d'essayer et ça peut être une vraie aide.
Sinon voir avec ton médecin en insistant sur ta fatigue. Par exemple mon fils ne dormait quasiment plus cet automne, il a eu un mois d'Atarax qui l'a beaucoup aidé.
Je n'ai pas suivi ton histoire, le père de tes enfants ne peut pas gérer à ta place quand tu es sur le point de craquer ?! Peu importe qui ils demandent à un certain point...
Pour préciser un peu mon rapport au sujet, j'ai fait un burnout en 2016. J'en suis à peu près remise maintenant... Il m'a fallut plusieurs années. Les principales causes n'étaient pas le travail (même si c'était compliqué aussi, surtout en open space toute la journée) mais les besoins de mes enfants, le bruit continu (enfant TDAH, conjoint qui impose sa musique, forte hypersensibilité pour moi), l'absence de repos (enfant avec troubles du sommeil et un tout petit, je dormais de minuit ou une heure du matin jusqu'à 7h avec en moyenne 4 réveils par nuit pour aller m'occuper d'eux) et surtout aucun soutien et aucun soulagement de mes tâches par mon conjoint. Même quand j'ai eu un arrêt de travail il a considéré que ça lui permettait de me laisser gérer plus de choses.
Avec le recul, m'occuper au mieux de mes enfants ça aurait d'abord demandé de me préserver.
Pour les "crises", cherche du côté des shutdowns autistiques.
Une seule, c'est déjà un signe que tu n'as pas fait attention à préserver un environnement adapté à ton handicap. Si c'est récurrent, à mon avis tu dois revoir ton mode de vie.
As-tu identifié des difficultés sensorielles ? Peux-tu par exemple, si c'est quelque chose qui peut t'aider, t'isoler du bruit ou de la lumière quelques heures en journée ? Un casque antibruit, des volets fermés... Le repos d'un autiste le plus souvent c'est d'abord limiter les sollicitations sociales, mais les saturations sensorielles ne sont vraiment pas à négliger.
Pour le sommeil, cherche urgemment une solution. Si tu n'es pas dépressive alors questionne ton médecin sur l'intérêt de l'antidépresseur.
As-tu essayé la mélatonine ? C'est en vente libre, et ça n'a pas d'interaction négative avec les autres traitements, ni d'effets secondaires. Ca ne coûte pas grand-chose d'essayer et ça peut être une vraie aide.
Sinon voir avec ton médecin en insistant sur ta fatigue. Par exemple mon fils ne dormait quasiment plus cet automne, il a eu un mois d'Atarax qui l'a beaucoup aidé.
Je n'ai pas suivi ton histoire, le père de tes enfants ne peut pas gérer à ta place quand tu es sur le point de craquer ?! Peu importe qui ils demandent à un certain point...
Pour préciser un peu mon rapport au sujet, j'ai fait un burnout en 2016. J'en suis à peu près remise maintenant... Il m'a fallut plusieurs années. Les principales causes n'étaient pas le travail (même si c'était compliqué aussi, surtout en open space toute la journée) mais les besoins de mes enfants, le bruit continu (enfant TDAH, conjoint qui impose sa musique, forte hypersensibilité pour moi), l'absence de repos (enfant avec troubles du sommeil et un tout petit, je dormais de minuit ou une heure du matin jusqu'à 7h avec en moyenne 4 réveils par nuit pour aller m'occuper d'eux) et surtout aucun soutien et aucun soulagement de mes tâches par mon conjoint. Même quand j'ai eu un arrêt de travail il a considéré que ça lui permettait de me laisser gérer plus de choses.
Avec le recul, m'occuper au mieux de mes enfants ça aurait d'abord demandé de me préserver.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
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Re: Avez-vous déjà vécu un burn out autistique ?
Je partage diverses ressources là.
Notamment sur la fatigabilité chez les personnes autistes.
Un des facteurs de syndrome d'épuisement autistique est le camouflage social, que l'on retrouve plus souvent chez les femmes autistes.
Je n'ai pas vécu de syndrome d'épuisement autistique.
Notamment sur la fatigabilité chez les personnes autistes.
Un des facteurs de syndrome d'épuisement autistique est le camouflage social, que l'on retrouve plus souvent chez les femmes autistes.
Je n'ai pas vécu de syndrome d'épuisement autistique.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Avez-vous déjà vécu un burn out autistique ?
Bonjour,
Diagnostiquée depuis seulement quelques mois à l'âge de 44 ans, j'ai refait l'analyse de ma vie. Et oui je peux dire avec le recul que j'ai fait sans doute plusieurs Burn out autistiques. Certaines crises (shutdown et meltdown, jusqu'à me frapper la tête) que je comprends mieux maintenant.
Maman de 5 enfants (dont 4 grands maintenant), je comprends très bien ta situation. Difficile de te donner des conseils .... j'ai tenu bon, mon objectif était d'être une maman irréprochable.... mais à me mettre tant de pression, j'ai craqué nombreuses fois ( fatigue, pleurs, crises).
Mon erreur sans doute était de ne pas vouloir demander d'aide .... minimiser mon épuisement.
Je m'en suis toujours sortie seule car je suis résiliente.
Mais voici un conseil d'une neuropsychologue que l'on m'a donné récemment et qui peut faire déculpabiliser :
Un neurotypique peut aussi avoir une surcharge (=son seau est plein). Et en général, cela lui arrive fin de journée et il " vide son seau" en dormant la nuit.
Un personne autiste, son" seau " se remplit plus vite (interaction sociale, surcharge sensorielle/émotionnelle, imprévu,...) et donc c'est une nécessité/ besoin de vider son seau plusieurs fois par jour. Chacun doit trouver ce qui lui convient pour vider le trop plein: un moment de repos au calme, écoute d'une musique préférée, une promenade en nature, respirer une bonne odeur, ....
Et le faire régulièrement en journée AVANT que le seau soit plein et sans culpabilité.
Depuis que je me l'autorise, je gère mieux. Mes astuces à moi : mettre mes bouchons d'oreille faits sur mesure un moment, aller dans une pièce au calme sous ma couverture lestée, respirer l'eau de rose et en asperger sur mon visage, écouter une musique que j'aime. Faire des petites pauses fait partie maintenant de mon quotidien.
Si tu as besoin de conseils pour tes enfants, n'hésite pas à me poser des questions. Un de mes sujets restreint depuis toute petite, ce sont les enfants
Belle journée
Diagnostiquée depuis seulement quelques mois à l'âge de 44 ans, j'ai refait l'analyse de ma vie. Et oui je peux dire avec le recul que j'ai fait sans doute plusieurs Burn out autistiques. Certaines crises (shutdown et meltdown, jusqu'à me frapper la tête) que je comprends mieux maintenant.
Maman de 5 enfants (dont 4 grands maintenant), je comprends très bien ta situation. Difficile de te donner des conseils .... j'ai tenu bon, mon objectif était d'être une maman irréprochable.... mais à me mettre tant de pression, j'ai craqué nombreuses fois ( fatigue, pleurs, crises).
Mon erreur sans doute était de ne pas vouloir demander d'aide .... minimiser mon épuisement.
Je m'en suis toujours sortie seule car je suis résiliente.
Mais voici un conseil d'une neuropsychologue que l'on m'a donné récemment et qui peut faire déculpabiliser :
Un neurotypique peut aussi avoir une surcharge (=son seau est plein). Et en général, cela lui arrive fin de journée et il " vide son seau" en dormant la nuit.
Un personne autiste, son" seau " se remplit plus vite (interaction sociale, surcharge sensorielle/émotionnelle, imprévu,...) et donc c'est une nécessité/ besoin de vider son seau plusieurs fois par jour. Chacun doit trouver ce qui lui convient pour vider le trop plein: un moment de repos au calme, écoute d'une musique préférée, une promenade en nature, respirer une bonne odeur, ....
Et le faire régulièrement en journée AVANT que le seau soit plein et sans culpabilité.
Depuis que je me l'autorise, je gère mieux. Mes astuces à moi : mettre mes bouchons d'oreille faits sur mesure un moment, aller dans une pièce au calme sous ma couverture lestée, respirer l'eau de rose et en asperger sur mon visage, écouter une musique que j'aime. Faire des petites pauses fait partie maintenant de mon quotidien.
Si tu as besoin de conseils pour tes enfants, n'hésite pas à me poser des questions. Un de mes sujets restreint depuis toute petite, ce sont les enfants
Belle journée
Diagnostiquée TSA et HPI en octobre 2023
Mariée et maman de 5 enfants
Mariée et maman de 5 enfants
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Re: Avez-vous déjà vécu un burn out autistique ?
la dépression peut malheureusement peut prendre de nombreuses formesJ'ai vécu la dépression et je sais que c'est pas ça. Là je me sens juste épuisée, à bout.
burn out lié au travail, burn out maternel, autistique, ça peut être tout cumulé et selon les périodes de sa vie, je constate que ces différentes formes d'épuisement peuvent se traduire différemment, à des intensités variables
pour moi déjà pour une personne lambda faire un temps plein avec 2 enfants dont 1 tout petit (souvent malade etc.), la logistique qui va à côté...C'est énorme, voire inhumain.
Tu as des relais ? je n'ai pas compris si tu étais seule ou en couple.
Ce que tu décris ressemble à ce que j'appelle chez moi "un craquage", on a bien accumulé et ça pète de tous les côtés, si le craquage dure, ça peut s'aparenter à une dépression
le pb c'est que l'accumulation de fatigue (liée au manque de sommeil) ne se récupère pas si facilement
pour s'habituer à une molécule il faut un peu de temps, mais parfois la molécule ne nous convient vraiment pas (mon toubib me disait que l'arrêt trop précoce des AD était lié aux effets secondaires, certes mais quand t'es déjà pas bien et qu'en plus t'es malade comme un chien à cause d'un médoc qui est censé te faire du bien, c'est un peu compliqué...)
ah je relis, un soir par mois, ça ne me semble pas beaucoup du coup (en effet une dépression ce serait quasiment chaque jour avec peut être des passages à l'acte - envoyer chier tout le monde, casser des trucs - pétage de plomb quoi - les vannes pètent)...C'est très intense sur le coup, au final tu gères en t'isolant et après ça passe ?Pratiquement tous les mois, il y a au moins un soir où je me sens "débordée". Je ne supporte plus rien, il faut que je sois seule dans le calme et le noir. Il faut que je me calme car j'ai envie de tout casser, si je ne m'isolais pas j'enverrais chier tout le monde et je serais agressive. J'ai supposé que c'était ça une crise autistique.
TSA (diagnostic en 2019 par psychiatre spécialisé) - troubles anxio-dépressifs
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Re: Avez-vous déjà vécu un burn out autistique ?
je me permets de rebondir là-dessusMon erreur sans doute était de ne pas vouloir demander d'aide .... minimiser mon épuisement.
Je m'en suis toujours sortie seule car je suis résiliente.
oser demander de l'aide est une forme de résilience
ce n'est pas parce qu'on se fait aider (on va la chercher l'aide, c'est une action) , qu'on est pas résilient
les personnes ne vont pas chercher de l'aide parce qu'elles se pensent "fortes" , ou bien elles veulent paraître comme telles (surtout, on fait face, on garde la face),
je pense qu'il faut - malheureusement - passer par plusieurs étapes - pour ne plus minimiser son épuisement et sa souffrance - on compare en fait par rapport à soi-même et non plus par rapport aux autres et on se dit " ouais là ça commence à déconner vraiment..." , pour cela il faut aussi une bonne dose de lucidité.
TSA (diagnostic en 2019 par psychiatre spécialisé) - troubles anxio-dépressifs
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Re: Avez-vous déjà vécu un burn out autistique ?
Je suis tout à fait d'accord avec toi.Dehlynah a écrit : ↑mercredi 17 janvier 2024 à 14:20je me permets de rebondir là-dessusMon erreur sans doute était de ne pas vouloir demander d'aide .... minimiser mon épuisement.
Je m'en suis toujours sortie seule car je suis résiliente.
oser demander de l'aide est une forme de résilience
ce n'est pas parce qu'on se fait aider (on va la chercher l'aide, c'est une action) , qu'on est pas résilient
les personnes ne vont pas chercher de l'aide parce qu'elles se pensent "fortes" , ou bien elles veulent paraître comme telles (surtout, on fait face, on garde la face),
je pense qu'il faut - malheureusement - passer par plusieurs étapes - pour ne plus minimiser son épuisement et sa souffrance - on compare en fait par rapport à soi-même et non plus par rapport aux autres et on se dit " ouais là ça commence à déconner vraiment..." , pour cela il faut aussi une bonne dose de lucidité.
Ma phrase était sans doute mal tournée. C'était une erreur pour moi de ne pas demander de l'aide et minimiser mon épuisement. Je m'en suis sortie seule car j'ai trouvé les ressources nécessaires en moi. En effet, je voulais paraître forte. A ce moment de ma vie, c'était difficile d'admettre mes difficultés, mes différences. Je cachais beaucoup. Depuis ce n'est plus si difficile pour moi de me faire aider. Et comme tu dis, c'est aussi être résilient.
Tu as raison, avec l'âge, personnellement je suis de plus en plus lucide sur mon fonctionnement.... et on découvre sur soi sans arrêt. Heureusement car de cette façon, on peut continuer à évoluer
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Mariée et maman de 5 enfants
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Re: Avez-vous déjà vécu un burn out autistique ?
Si ça peut en aider certain(e)s : le burnout autistique : définition, caractéristiques et impact, sur Comprendre l'Autisme :
Comprendre les caractéristiques du burn out autistique
C'est bien distinct, comme l'a évoqué Manichéenne plus haut, des autres "types" de burn out. Toutes les sphères du fonctionnement autistique sont impactées et tombent dans un cercle des plus douloureux.
Pour les shutdown / meltdown voir aussi ici :
Meltdown - Shutdown
Je suis d'accord avec Dehlynah, demander de l'aide n'est pas faiblesse, c'est aussi une part de résilience.
Force et faiblesse ne veut pas dire grand chose non plus, il y a surtout des moyens à trouver pour aller le mieux (le moins mal parfois..) possible.
Courage.
Comprendre les caractéristiques du burn out autistique
C'est bien distinct, comme l'a évoqué Manichéenne plus haut, des autres "types" de burn out. Toutes les sphères du fonctionnement autistique sont impactées et tombent dans un cercle des plus douloureux.
Pour les shutdown / meltdown voir aussi ici :
Meltdown - Shutdown
Je suis d'accord avec Dehlynah, demander de l'aide n'est pas faiblesse, c'est aussi une part de résilience.
Force et faiblesse ne veut pas dire grand chose non plus, il y a surtout des moyens à trouver pour aller le mieux (le moins mal parfois..) possible.
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TSA
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Re: Avez-vous déjà vécu un burn out autistique ?
hazufel a écrit : ↑mercredi 17 janvier 2024 à 17:21 Si ça peut en aider certain(e)s : le burnout autistique : définition, caractéristiques et impact, sur Comprendre l'Autisme :
Comprendre les caractéristiques du burn out autistique
Merci beaucoup, beaucoup Hazufel. Ce fil décrit mot pour mot ce que j'ai vécu à chaque fois.
Tests passés le 29/02/2024. Diagnostic officialisé le 26/03/2024.
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Re: Avez-vous déjà vécu un burn out autistique ?
Merci Je viens de lire la définition du burn out autistique et je m'y retrouve totalement à plusieurs moments de ma vie. C'est assez effrayant et ça me soulage à la fois de lire tous ces articles. Ce sont des sentiments contradictoires, mais je pense que mieux se comprendre peut aider à vivre mieux. Enfin j'espère....hazufel a écrit : ↑mercredi 17 janvier 2024 à 17:21 Si ça peut en aider certain(e)s : le burnout autistique : définition, caractéristiques et impact, sur Comprendre l'Autisme :
Comprendre les caractéristiques du burn out autistique
C'est bien distinct, comme l'a évoqué Manichéenne plus haut, des autres "types" de burn out. Toutes les sphères du fonctionnement autistique sont impactées et tombent dans un cercle des plus douloureux.
Pour les shutdown / meltdown voir aussi ici :
Meltdown - Shutdown
Je suis d'accord avec Dehlynah, demander de l'aide n'est pas faiblesse, c'est aussi une part de résilience.
Force et faiblesse ne veut pas dire grand chose non plus, il y a surtout des moyens à trouver pour aller le mieux (le moins mal parfois..) possible.
Courage.
Pour les crises, franchement ce n'est pas facile à gérer.
Bien entendu que demander de l'aide n'est pas un signe de faiblesse. Je suis d'accord et j'en suis consciente. Mais quand on a la plus part de sa vie, fais autrement, c'est dur de changer.
Et ce n'est pas de l'ego mal placé.... c'est juste parfois aussi de la peur de se dévoiler, peur de ne pas être comprise, peur que l'on profite de mes faiblesses (j'en ai fait plusieurs fois les frais malheureusement). Mais heureusement, je sais aussi maintenant qu'il existe des personnes bienveillantes sur qui je peux compter.
Merci Alietha pour ce sujet et courage
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Mariée et maman de 5 enfants
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Re: Avez-vous déjà vécu un burn out autistique ?
Je relève dans l'article - merci Hazufel - il est vrai qu'un des freins à demander de l'aide c'est le fait d'avoir tenté de demander de l'aide, sans réponse ou bien avec une réponse inadaptée en retour (du coup on bricole seul.e comme on peut jusqu'au jour où...)Les participants évoquent que souvent, lorsque leur vie est tellement stressante que cela n’est plus vivable et qu’ils demandent de l’aide, ils ne sont pas compris dans leurs difficultés et se voient répondre que « cela arrive à tout le monde ».
Après la lecture, je conclus que le burn out autistique est un bien un craquage total, comme une onde sismique qui détruit tout ou quasiment tout (pour les plus chanceux) sur son passage.
avec une récupération quasi nulle, bref on est à terre
ça s'apparente pas mal à une dépression, je pense qu'on peut cumuler les 2, un burn out autistique et ses conséquences peuvent de facto entraîner une dépression
ce que je comprends c'est que le burn out autistique est lié à une accumulation de surcharges pour la personne autiste (la notion de surcharge n'étant pas la même pour une personne neurotypique) qui n'a pas été assez protégée, qui n'a pas pu se protéger (pression, méconnaissance de son état etc.)
les shut down et melt down sont donc des crises ponctuelles (peut être plus ce que tu décris Alietha)
Le burn out autistique étant sans doute en partie le résultat de shut down et melt down cumulés sur un plus ou moins long terme
je crois que c'est ce que j'ai vécu il y a 5 ans (ça a été diagnostiquée comme une dépression et un trouble anxieux généralisé)
je m'en remets difficilement
tout ce qui étaitdéjà présent sur le plan sensoriel, sur le plan du sommeil (pourri), de la fatigue (omniprésente) semble s'être amplifé de manière assez effrayante parfois
avec heureusement quelques éclaircies et pics d'énergie
mais je fais souvent ce constat de l'avant et de l'après
très dur de faire le deuil (avant je tombais - je récupérais- ce n'est plus le cas -je me dis que cette notion de récupération est assez relative et illusoire, un peu comme la dette de sommeil, on ne récupère jamais vraiment)
on ne peut plus concevoir sa vie, son mode de vie de la même manière
c'est une question de survie.
TSA (diagnostic en 2019 par psychiatre spécialisé) - troubles anxio-dépressifs
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Re: Avez-vous déjà vécu un burn out autistique ?
@ Manicheenne : Pour mon histoire, je suis mariée et le papa de mes deux enfants s'impliquent autant qu'il le peut. Il a juste du mal à jouer avec notre fille de 17 mois, c'est pas très "intéressant". Il essaye de me soulager, mais très souvent les enfants préfèrent être avec moi. Ma fille surtout, c'est toujours Maman même quand Papa est à côté.
Pour les "crises" dont je parle, je n'ai jamais su savoir si c'était un meltdown ou un shutdown. Je m'étais renseignée dessus mais je n'arrivais pas à me retrouver dans les définitions. Quoique peut-être dsns le meltdown, genre explosif mais que je voulais contenir.
La melatonine, j'en ai pris plusieurs fois. J'ai des insomnies d'endormissements depuis mon adolescence mais des fois mon cycle se decalle totalement alors j'en prends. Là j'en reprenais depuis le 31 Décembre et je m'endormais plus facilement avec. Bon après la petite se réveillait toujours très tôt mais au moins je dormais.
Après la prise de ce foutu AD insomnie totale et j'ai développé très rapidement un peur de ne plus dormir. Dès que je me couchais dans mon lit ou mon canapé dans l'intention de dormir, l'angoisse montait à fond.
Alors j'ai été voir mon médecin qui m'a donné un somnifère du Zopiclone. C'était censée me shooté. Et ben que nenni. J'avais juste un peu de mal à tenir sur mes jambes mais ça m'a pas fait dormir. Pire encore, j'avais encore plus d'angoisse.
Finalement, j'ai vu la psychiatre qui me suit avec mes enfants. Elle m'a fait une lettre pour être hospitalisée en psychiatrie car les angoisses devenait ingérable, une veritable torture.
Et me voilà donc avec 8h aux urgences psy, depuis hier soir hospitalisée de mon plein grès dans une unité psychiatrique pour me repose, dormir et surtout faire diminuer les angoisses...
@ Pivoine : Dans ma tête aussi je dois être forte. Pour ça que pour moi, il etait impossible de pas travailler à 100% puisque dans ma vision du monde tout le monde, même les mamans d''enfants en bas-age le fond. Au final, c'est totalement faux et je me suis mise une pression de dingue pour assurer zu boulot, à la maison, avec les enfants, etc... Il fallait que je tienne, sinon cela voulait dire que j,'étais faible.
Mais comme à dit quelque dans le fil mon seau j'arrivais pas à le vider sauf le soir mais il était déjà tellement plus que plus que je repartais le lendemain avec un seau à moitié plein.
Après au boulot, il y a beaucoup d'interaction sociale. Déjà ne serait-ce qu'avec les élèves. J'en ai minimum une 100 devant moi dsns la semaine, plus ceux dans les couloirs. A ça tu rajoutes les collègues qui viennent te raconter leur misère dsns ton bureau et moi qui sait pas dire stop.
Donc déjà avec ça, y a de quoi saturé.
Plus des fois le bruits des ateliers, le passage des chariots des gars de l'entretien, le brouhaha pendant les pauses.
Mais j'aime mon boulot. J'aime ce contact avec les élèves mais je crois que c'est juste trop pour moi un plein temps. Il va falloir que je revois avec la direction pour diminuer le nombre de face à face pédagogique soit avoir un 80% pour avoir un temps pour décompresser. Après j'ai aussi beaucoup de RTT, d'heures mobiles, donc même en 100% je pourrais me trouver 1/2 journée par semaine de pour décompresser.
Après tout est à voir.
En tout cas, merci à vous d'avoir répondu à mon appel au secours. C'est fort aimable à vous. J'ai certainement pas répondu à tout le monde, mais j'avoue que je suis très fatiguée et que je n'arrive pas à stocker autant d'information qu'avant...
Bien à vous,
Aliethz
Pour les "crises" dont je parle, je n'ai jamais su savoir si c'était un meltdown ou un shutdown. Je m'étais renseignée dessus mais je n'arrivais pas à me retrouver dans les définitions. Quoique peut-être dsns le meltdown, genre explosif mais que je voulais contenir.
La melatonine, j'en ai pris plusieurs fois. J'ai des insomnies d'endormissements depuis mon adolescence mais des fois mon cycle se decalle totalement alors j'en prends. Là j'en reprenais depuis le 31 Décembre et je m'endormais plus facilement avec. Bon après la petite se réveillait toujours très tôt mais au moins je dormais.
Après la prise de ce foutu AD insomnie totale et j'ai développé très rapidement un peur de ne plus dormir. Dès que je me couchais dans mon lit ou mon canapé dans l'intention de dormir, l'angoisse montait à fond.
Alors j'ai été voir mon médecin qui m'a donné un somnifère du Zopiclone. C'était censée me shooté. Et ben que nenni. J'avais juste un peu de mal à tenir sur mes jambes mais ça m'a pas fait dormir. Pire encore, j'avais encore plus d'angoisse.
Finalement, j'ai vu la psychiatre qui me suit avec mes enfants. Elle m'a fait une lettre pour être hospitalisée en psychiatrie car les angoisses devenait ingérable, une veritable torture.
Et me voilà donc avec 8h aux urgences psy, depuis hier soir hospitalisée de mon plein grès dans une unité psychiatrique pour me repose, dormir et surtout faire diminuer les angoisses...
@ Pivoine : Dans ma tête aussi je dois être forte. Pour ça que pour moi, il etait impossible de pas travailler à 100% puisque dans ma vision du monde tout le monde, même les mamans d''enfants en bas-age le fond. Au final, c'est totalement faux et je me suis mise une pression de dingue pour assurer zu boulot, à la maison, avec les enfants, etc... Il fallait que je tienne, sinon cela voulait dire que j,'étais faible.
Mais comme à dit quelque dans le fil mon seau j'arrivais pas à le vider sauf le soir mais il était déjà tellement plus que plus que je repartais le lendemain avec un seau à moitié plein.
Après au boulot, il y a beaucoup d'interaction sociale. Déjà ne serait-ce qu'avec les élèves. J'en ai minimum une 100 devant moi dsns la semaine, plus ceux dans les couloirs. A ça tu rajoutes les collègues qui viennent te raconter leur misère dsns ton bureau et moi qui sait pas dire stop.
Donc déjà avec ça, y a de quoi saturé.
Plus des fois le bruits des ateliers, le passage des chariots des gars de l'entretien, le brouhaha pendant les pauses.
Mais j'aime mon boulot. J'aime ce contact avec les élèves mais je crois que c'est juste trop pour moi un plein temps. Il va falloir que je revois avec la direction pour diminuer le nombre de face à face pédagogique soit avoir un 80% pour avoir un temps pour décompresser. Après j'ai aussi beaucoup de RTT, d'heures mobiles, donc même en 100% je pourrais me trouver 1/2 journée par semaine de pour décompresser.
Après tout est à voir.
En tout cas, merci à vous d'avoir répondu à mon appel au secours. C'est fort aimable à vous. J'ai certainement pas répondu à tout le monde, mais j'avoue que je suis très fatiguée et que je n'arrive pas à stocker autant d'information qu'avant...
Bien à vous,
Aliethz
Diagnostic SA féminin posé en Avril 2019, QI hétérogène
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Re: Avez-vous déjà vécu un burn out autistique ?
Repose-toi surtout... on a le droit de prendre soin de soi sans culpabilité. Courage.Aliehta a écrit : ↑samedi 20 janvier 2024 à 11:13
En tout cas, merci à vous d'avoir répondu à mon appel au secours. C'est fort aimable à vous. J'ai certainement pas répondu à tout le monde, mais j'avoue que je suis très fatiguée et que je n'arrive pas à stocker autant d'information qu'avant...
Bien à vous,
Aliethz
Diagnostiquée TSA et HPI en octobre 2023
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