Attachement excessif
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Attachement excessif
Bonjour,
Voilà mon problème : je m'attache trop aux gens et aux choses, cela devient invivable. Par exemple, nous avions une stagiaire au travail avec nous pendant 2 mois, maintenant que son stage est fini, ça me rend malade, car nous ne la verrons plus jamais. J'étais à la limite de pleurer, je dois faire un travail sur moi pour passer outre. Je fais ça pour tout le monde, de la conseillère pour l'emploi, en passant par les collègues de travail, voire carrément les gens que je ne croise qu'une fois, les médecins, etc.
Autre exemple, je devais voir un médecin suite à une opération, à 3 mois, à 6 mois et à 1 an. A 6 mois, il a jugé que je n'avais plus besoin de retourner le voir. J'étais bien triste, car en plus, je n'avais pas prévu ça.
C'est très pesant, je ne sais pas si c'est en lien avec l'autisme ou pas du tout, car j'ai l'impression que les personnes autistes auraient plutôt tendance à faire l'inverse, c'est-à-dire ne pas s'attacher aux gens.
Et les objets, c'est pareil, par exemple s'il y a une décoration de Noël quelque part, il va falloir que je travaille à me calmer quand on va la retirer, car ça me rend anxieuse qu'elle n'y soit plus. Si d'habitude, je place mon livre sur l'étagère, je suis anxieuse à l'idée de le laisser sur la table de chevet, etc.
Alors, je voudrais savoir, s'il y en parmi vous qui ont ce genre de problème ?
Voilà mon problème : je m'attache trop aux gens et aux choses, cela devient invivable. Par exemple, nous avions une stagiaire au travail avec nous pendant 2 mois, maintenant que son stage est fini, ça me rend malade, car nous ne la verrons plus jamais. J'étais à la limite de pleurer, je dois faire un travail sur moi pour passer outre. Je fais ça pour tout le monde, de la conseillère pour l'emploi, en passant par les collègues de travail, voire carrément les gens que je ne croise qu'une fois, les médecins, etc.
Autre exemple, je devais voir un médecin suite à une opération, à 3 mois, à 6 mois et à 1 an. A 6 mois, il a jugé que je n'avais plus besoin de retourner le voir. J'étais bien triste, car en plus, je n'avais pas prévu ça.
C'est très pesant, je ne sais pas si c'est en lien avec l'autisme ou pas du tout, car j'ai l'impression que les personnes autistes auraient plutôt tendance à faire l'inverse, c'est-à-dire ne pas s'attacher aux gens.
Et les objets, c'est pareil, par exemple s'il y a une décoration de Noël quelque part, il va falloir que je travaille à me calmer quand on va la retirer, car ça me rend anxieuse qu'elle n'y soit plus. Si d'habitude, je place mon livre sur l'étagère, je suis anxieuse à l'idée de le laisser sur la table de chevet, etc.
Alors, je voudrais savoir, s'il y en parmi vous qui ont ce genre de problème ?
TSA + trouble anxieux.
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Re: Attachement excessif
Oui je connais un peu ce problème : je m'attache à des gens dès lors qu'ils ne me détestent pas. Pourtant c'est loin d'être des amis en général, mais c'est comme ça. Et les objets c'est pareil : je ne peux pas me débarrasser d'objets qui ont eu une valeur une fois pour moi, et ce même si je ne m'en servirai plus du tout...
C'est pesant et paradoxal car j'aime pas trop les gens, mais ça ne me rend pas malade à ce stade en tout cas. Ca me met mal à l'aise je dirais.
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Re: Attachement excessif
Plus jeune j'étais comme toi Ambre. Et je ne me savais pas autiste !
Des camarades de lycée passant de la seconde à la première S, plus d'amis. Tout à recommencer.
Apres la fac avec pareil des moments ensemble et séparation lors des spécialisations... à mesure du temps, j'ai dû être plus froide et distante car ça me faisait trop mal et encore... J'aimais les gens mais on ne me rendait jamais vraiment.
Maintenant, j'ai une petite stabilité avec des très proches comme mon mari et 2 amis. Ça me permet d'avoir moins ce problème d'attachement et séparation douloureuse. Il m'est toujours difficile de passer à autre chose d'où une préparation des semaines avant la fin de ma formation de 2023. Pour la première fois, j'ai réussi à me détacher de cette structure tout en gardant l'essentiel. Ça prend du temps mais ça ne me met plus en pleurs pendant un bon moment.
Je n'ai pas vraiment travailler ça avec un professionnel mais vu que je vais travailler sur les cercles sociaux, peut être que cela va m'aider à comprendre le pourquoi ce fort attachement très rapide même si la raison me dit l'inverse.
Pour te répondre si ça arrive aux personnes TSA, je te confirme que oui ! Finalement, on est très différent les uns des autres vu qu'on forme un spectre. Une belle richesse.
Des camarades de lycée passant de la seconde à la première S, plus d'amis. Tout à recommencer.
Apres la fac avec pareil des moments ensemble et séparation lors des spécialisations... à mesure du temps, j'ai dû être plus froide et distante car ça me faisait trop mal et encore... J'aimais les gens mais on ne me rendait jamais vraiment.
Maintenant, j'ai une petite stabilité avec des très proches comme mon mari et 2 amis. Ça me permet d'avoir moins ce problème d'attachement et séparation douloureuse. Il m'est toujours difficile de passer à autre chose d'où une préparation des semaines avant la fin de ma formation de 2023. Pour la première fois, j'ai réussi à me détacher de cette structure tout en gardant l'essentiel. Ça prend du temps mais ça ne me met plus en pleurs pendant un bon moment.
Je n'ai pas vraiment travailler ça avec un professionnel mais vu que je vais travailler sur les cercles sociaux, peut être que cela va m'aider à comprendre le pourquoi ce fort attachement très rapide même si la raison me dit l'inverse.
Pour te répondre si ça arrive aux personnes TSA, je te confirme que oui ! Finalement, on est très différent les uns des autres vu qu'on forme un spectre. Une belle richesse.
Diagnostiquée TSA en octobre 2021 et épileptique depuis l'âge de 16 ans.
Mari diagnostiqué TSA en 2016.
Mari diagnostiqué TSA en 2016.
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Re: Attachement excessif
Merci pour vos réponses!
Par contre, je n'ai pas cet attachement pour mes proches. Etrange. J'ai l'impression de fonctionner à l'envers.
Ah oui, c'est ça, moi non plus je n'aime pas trop les gens, donc je vois pas pourquoi je m'y attache. Pour les objets, c'est plus compréhensible, mais embêtant quand même.aspi_rateur a écrit : ↑lundi 1 janvier 2024 à 12:36 Oui je connais un peu ce problème : je m'attache à des gens dès lors qu'ils ne me détestent pas. Pourtant c'est loin d'être des amis en général, mais c'est comme ça. Et les objets c'est pareil : je ne peux pas me débarrasser d'objets qui ont eu une valeur une fois pour moi, et ce même si je ne m'en servirai plus du tout...
C'est pesant et paradoxal car j'aime pas trop les gens, mais ça ne me rend pas malade à ce stade en tout cas. Ca me met mal à l'aise je dirais.
Je me demandais, justement, si cela ne venait pas en partie du problème des cercles sociaux. Je veux dire que les gens différencient la famille, les amis, les collègues, les connaissances, etc, tandis que je mets tout le monde dans le même panier.Kumi_44 a écrit : ↑lundi 1 janvier 2024 à 20:55 Plus jeune j'étais comme toi Ambre. Et je ne me savais pas autiste !
Des camarades de lycée passant de la seconde à la première S, plus d'amis. Tout à recommencer.
Apres la fac avec pareil des moments ensemble et séparation lors des spécialisations... à mesure du temps, j'ai dû être plus froide et distante car ça me faisait trop mal et encore... J'aimais les gens mais on ne me rendait jamais vraiment.
Maintenant, j'ai une petite stabilité avec des très proches comme mon mari et 2 amis. Ça me permet d'avoir moins ce problème d'attachement et séparation douloureuse. Il m'est toujours difficile de passer à autre chose d'où une préparation des semaines avant la fin de ma formation de 2023. Pour la première fois, j'ai réussi à me détacher de cette structure tout en gardant l'essentiel. Ça prend du temps mais ça ne me met plus en pleurs pendant un bon moment.
Je n'ai pas vraiment travailler ça avec un professionnel mais vu que je vais travailler sur les cercles sociaux, peut être que cela va m'aider à comprendre le pourquoi ce fort attachement très rapide même si la raison me dit l'inverse.
Pour te répondre si ça arrive aux personnes TSA, je te confirme que oui ! Finalement, on est très différent les uns des autres vu qu'on forme un spectre. Une belle richesse.
Par contre, je n'ai pas cet attachement pour mes proches. Etrange. J'ai l'impression de fonctionner à l'envers.
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Re: Attachement excessif
Bonjour Ambre,
J'ai le même problème que toi apparemment, peut-être bien que c'est lié à l'autisme.
J'ai le même problème que toi apparemment, peut-être bien que c'est lié à l'autisme.
J'ai également ce ressenti de ne pas faire de différence entre les personnes, peut-être aussi du fait d'avoir très peu de relations, il n'y a pas vraiment de quoi en faire des cercles... Par ailleurs, je ne comprends jamais quel degré de proximité on peut avoir avec les gens, par exemple si j'ai une conversation intéressante de 5 minutes avec quelqu'un je me sens tout de suite "très proche", du coup j'ai un peu peur de stalker les gens. C'est bien pénible en tout cas.Ambre a écrit : ↑lundi 1 janvier 2024 à 21:22 Je me demandais, justement, si cela ne venait pas en partie du problème des cercles sociaux. Je veux dire que les gens différencient la famille, les amis, les collègues, les connaissances, etc, tandis que je mets tout le monde dans le même panier.
Par contre, je n'ai pas cet attachement pour mes proches. Etrange. J'ai l'impression de fonctionner à l'envers.
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Re: Attachement excessif
La même ! Je m'attache aux objets parfois et quand ma mère jette un truc je suis triste !
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Re: Attachement excessif
J’ai également un problème général avec l’attachement excessif.
Ça ne se traduit pas forcément par des larmes. J’ai même tendance à être plus distant aujourd’hui pour éviter de payer le prix de mon attachement spontanément excessif. Parfois je me surprends à m’attacher, comme si j’avais oublié d’être sur mes gardes. Le principal problème, c’est que c’est rarement réciproque, donc je suis triste tout seul, je me rajoute encore une difficulté supplémentaire à vivre. Je crois que d’un point de vue psychologique, tout ce qui entre dans ma vie n’en ressort plus, qu’il en reste une trace sous la forme du souvenir. C’est une manière d’être qu’il serait intéressant d’étudier. Il y a des ressorts peut-être inconscients dans le rapport à l’autre et au deuil.
Enfant, c’était le cas.
Ma mère a raconté lors du diagnostic que lorsqu’elle m’a déposé à l’école maternelle la première fois, ça avait été « déchirant » parce que je ne voulais pas y rester sans elle. Ça l’a marquée.
Je suis tombé dans les pommes à l’école primaire le dernier jour de l’année parce que je savais que ma maîtresse préférée partait à la retraite. Elle m’a pris sur ses genoux. Je me suis réveillé sur ses genoux et j’étais content.
De même, à chaque changement d’école, collège, lycée, je pleurais parce que certains amis n’allaient pas dans la même école, alors que le reste de l’année je faisais beaucoup d’humour noir et je semblais très détaché des autres. Finalement j’étais le seul à pleurer lors des séparations.
Je récoltais même des souvenirs pour plus tard en me disant que ça me servirait quand je voudrais repenser à eux pour pleurer quand je serai grand.
Je suis très sentimental et attaché aux gens, même ceux à qui je n’ai jamais parlé mais que je vois tous les jours. Ils font partie du décor. En ne revenant plus dans ce lieu, j’ai l’impression de les avoir perdus.
Je suis également attaché aux lieux, parfois plus qu’aux gens, notamment à la forme des lieux.
De manière générale, je suis assez mélancolique. Dès que je vis quelque chose, je pense au moment où cela va s’arrêter. J’anticipe et je suis triste d’avance.
Ça s’applique évidemment à l’idée de la mort, qui n’est rien d’autre que la plus grande séparation, celle qui est irréversible. Dès l’enfance, l’idée de la mort m’a traumatisé. Je pleurais parce que je savais que j’allais perdre les gens que j’aimais, alors même que j’avais 8 ans ! J’anticipais jusqu’à la fin de ma vie.
Ça ne se traduit pas forcément par des larmes. J’ai même tendance à être plus distant aujourd’hui pour éviter de payer le prix de mon attachement spontanément excessif. Parfois je me surprends à m’attacher, comme si j’avais oublié d’être sur mes gardes. Le principal problème, c’est que c’est rarement réciproque, donc je suis triste tout seul, je me rajoute encore une difficulté supplémentaire à vivre. Je crois que d’un point de vue psychologique, tout ce qui entre dans ma vie n’en ressort plus, qu’il en reste une trace sous la forme du souvenir. C’est une manière d’être qu’il serait intéressant d’étudier. Il y a des ressorts peut-être inconscients dans le rapport à l’autre et au deuil.
Enfant, c’était le cas.
Ma mère a raconté lors du diagnostic que lorsqu’elle m’a déposé à l’école maternelle la première fois, ça avait été « déchirant » parce que je ne voulais pas y rester sans elle. Ça l’a marquée.
Je suis tombé dans les pommes à l’école primaire le dernier jour de l’année parce que je savais que ma maîtresse préférée partait à la retraite. Elle m’a pris sur ses genoux. Je me suis réveillé sur ses genoux et j’étais content.
De même, à chaque changement d’école, collège, lycée, je pleurais parce que certains amis n’allaient pas dans la même école, alors que le reste de l’année je faisais beaucoup d’humour noir et je semblais très détaché des autres. Finalement j’étais le seul à pleurer lors des séparations.
Je récoltais même des souvenirs pour plus tard en me disant que ça me servirait quand je voudrais repenser à eux pour pleurer quand je serai grand.
Je suis très sentimental et attaché aux gens, même ceux à qui je n’ai jamais parlé mais que je vois tous les jours. Ils font partie du décor. En ne revenant plus dans ce lieu, j’ai l’impression de les avoir perdus.
Je suis également attaché aux lieux, parfois plus qu’aux gens, notamment à la forme des lieux.
De manière générale, je suis assez mélancolique. Dès que je vis quelque chose, je pense au moment où cela va s’arrêter. J’anticipe et je suis triste d’avance.
Ça s’applique évidemment à l’idée de la mort, qui n’est rien d’autre que la plus grande séparation, celle qui est irréversible. Dès l’enfance, l’idée de la mort m’a traumatisé. Je pleurais parce que je savais que j’allais perdre les gens que j’aimais, alors même que j’avais 8 ans ! J’anticipais jusqu’à la fin de ma vie.
Diagnostiqué TSA et TDAH. Sans emploi. Sous Ritaline. "À ceux qui, nourris de grec et de latin, sont morts de faim" (Jules Vallès, Le Bachelier)
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Re: Attachement excessif
Modération (Lilas) :
Rappel : la section "Espace TSA", comme son sous-titre le précise, est dédiée aux témoignages des personnes diagnostiquées (voir les détails ici et la synthèse là).
Lilas - TSA (AHN - Centre Expert - 2015)
Mes romans :
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- Ma dame aux oiseaux
- Galaxies parallèles
- Les enfants de la lune rouge
- Et à venir prochainement La pie baladeuse
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Re: Attachement excessif
Il me semble que les personnes non autistes, même si elles n'ont pas beaucoup de relations, font quand même la différence selon les cercles.Antagonale a écrit : ↑vendredi 5 janvier 2024 à 17:18 Bonjour Ambre,
J'ai le même problème que toi apparemment, peut-être bien que c'est lié à l'autisme.
J'ai également ce ressenti de ne pas faire de différence entre les personnes, peut-être aussi du fait d'avoir très peu de relations, il n'y a pas vraiment de quoi en faire des cercles... Par ailleurs, je ne comprends jamais quel degré de proximité on peut avoir avec les gens, par exemple si j'ai une conversation intéressante de 5 minutes avec quelqu'un je me sens tout de suite "très proche", du coup j'ai un peu peur de stalker les gens. C'est bien pénible en tout cas.Ambre a écrit : ↑lundi 1 janvier 2024 à 21:22 Je me demandais, justement, si cela ne venait pas en partie du problème des cercles sociaux. Je veux dire que les gens différencient la famille, les amis, les collègues, les connaissances, etc, tandis que je mets tout le monde dans le même panier.
Par contre, je n'ai pas cet attachement pour mes proches. Etrange. J'ai l'impression de fonctionner à l'envers.
Pareil pour moi, même pas besoin de discuter avec la personne d'ailleurs, si on partage la même salle d'attente par exemple et qu'on y reste un moment, je crois qu'on se connait xD Il faut que j'essaie de corriger ça.
Oui, c'est difficile de jeter quelque chose, je dois faire un travail sur moi-même à chaque fois, sauf pour des emballages ou quoi quand même ^^
Quoique si c'est un flacon de parfum vide par exemple, j'aurai du mal à m'en défaire, car j'y associe des souvenirs.
C'est rarement réciproque, je dirais même jamais dans mon cas, je crois que les gens ne s'attachent pas du tout de cette manière-là. Après, quelquefois ils s'attachent, par exemple à ceux qui travaillent avec eux, s'ils s'entendent bien avec. J'ai une collègue de bureau qui est restée en contact avec une ancienne intérimaire, l'autre fois elle est allée manger avec même, car elle passait dans le coin. Ca par contre, ça ne me viendrait pas à l'esprit, pour moi quand la personne part, c'est terminé, il faut l'archiver, elle appartient au passé, elle est "morte" en quelque sorte. Puis je ne peux pas fonctionner comme ça, car je ne m'entends pas spécialement avec telle ou telle personne, je m'attache à toutes.MrMétaphysique a écrit : ↑samedi 6 janvier 2024 à 13:27 J’ai également un problème général avec l’attachement excessif.
Ça ne se traduit pas forcément par des larmes. J’ai même tendance à être plus distant aujourd’hui pour éviter de payer le prix de mon attachement spontanément excessif. Parfois je me surprends à m’attacher, comme si j’avais oublié d’être sur mes gardes. Le principal problème, c’est que c’est rarement réciproque, donc je suis triste tout seul, je me rajoute encore une difficulté supplémentaire à vivre. Je crois que d’un point de vue psychologique, tout ce qui entre dans ma vie n’en ressort plus, qu’il en reste une trace sous la forme du souvenir. C’est une manière d’être qu’il serait intéressant d’étudier. Il y a des ressorts peut-être inconscients dans le rapport à l’autre et au deuil.
Enfant, c’était le cas.
Ma mère a raconté lors du diagnostic que lorsqu’elle m’a déposé à l’école maternelle la première fois, ça avait été « déchirant » parce que je ne voulais pas y rester sans elle. Ça l’a marquée.
Je suis tombé dans les pommes à l’école primaire le dernier jour de l’année parce que je savais que ma maîtresse préférée partait à la retraite. Elle m’a pris sur ses genoux. Je me suis réveillé sur ses genoux et j’étais content.
De même, à chaque changement d’école, collège, lycée, je pleurais parce que certains amis n’allaient pas dans la même école, alors que le reste de l’année je faisais beaucoup d’humour noir et je semblais très détaché des autres. Finalement j’étais le seul à pleurer lors des séparations.
Je récoltais même des souvenirs pour plus tard en me disant que ça me servirait quand je voudrais repenser à eux pour pleurer quand je serai grand.
Je suis très sentimental et attaché aux gens, même ceux à qui je n’ai jamais parlé mais que je vois tous les jours. Ils font partie du décor. En ne revenant plus dans ce lieu, j’ai l’impression de les avoir perdus.
Je suis également attaché aux lieux, parfois plus qu’aux gens, notamment à la forme des lieux.
De manière générale, je suis assez mélancolique. Dès que je vis quelque chose, je pense au moment où cela va s’arrêter. J’anticipe et je suis triste d’avance.
Ça s’applique évidemment à l’idée de la mort, qui n’est rien d’autre que la plus grande séparation, celle qui est irréversible. Dès l’enfance, l’idée de la mort m’a traumatisé. Je pleurais parce que je savais que j’allais perdre les gens que j’aimais, alors même que j’avais 8 ans ! J’anticipais jusqu’à la fin de ma vie.
Pareil, je me souviens avoir bien pleuré à la fin de la 6ème, à l'idée de ne plus être dans la même classe l'année d'après et de ne plus avoir les mêmes profs, alors que je n'avais jamais parlé ni aux uns ni aux autres xD
Je suis assez mélancolique également. Mais j'anticipe la séparation pour m'y préparer psychologiquement en quelque sorte, je me dis toujours quand je m'attache à quelqu'un, que la personne peut disparaître en un instant, ou changer, qu'elle peut déjà être un monstre sans que je le sache, je me fais les pires scénarios possible, pour éviter d'être déçue ou triste par la suite.
Je pensais déjà à la mort quand j'étais enfant aussi. Mais ça me paraît une bonne chose de garder à l'esprit que notre vie est comme une seconde qui passe et de n'en faire pas plus de cas que ça. Mais je n'étais pas spécialement anxieuse à l'idée de perdre quelqu'un, je crois que je n'étais attachée à personne à l'époque. Aussi, je voyais toujours les mêmes gens : mes proches, mes camarades de classe, mes profs, et je n'en étais pas séparée, c'était rare que quelqu'un parte.
Je vous remercie pour vos réponses, j'en déduis que cet attachement excessif est plus ou moins lié à l'autisme, donc je suis rassurée. J'avais peur d'être la seule à avoir développer ce truc xD
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Re: Attachement excessif
Les "psy" disent "les autistes" capables de "transfert adhésif" avec le risque de déchirer "le moi peau" en cas de détachement. Il faut croire que le collant du scotch est du coté de l'autiste..
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le reste c'est 100 intérêts
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Re: Attachement excessif
Je vois que je ne suis pas le seul dans cette catégorie.
Moi aussi j'ai tendance à m'attacher aux personnes et aux objets. Pour les personnes c'est souvent des filles que je rencontre et qui me plaisent mais quand je comprends qu'elles ont déjà quelqu'un ou qu'elles décident de couper les discussions avec moi parce que (je pense) ma personnalité ne colle pas avec leur façon de vivre (style vestimentaire costume trois pièces, moustache, cheveux longs, passions excessive pour le Japon, ports de couches, et ) je vis cela comme un crève coeur et effectivement c'est difficile de passer à autre chose mais j'y arrive en me disant que ok c'était un honneur de parler avec elle et peut-être la prochaine sera mieux.
Concernant les objets c'est beaucoup plus complexe. Par exemple, l'objet auquel je tiens le plus c'est mon doudou de quand j'étais enfant, un phoque gris qui a vécu pas mal de mésaventures, souvent recousu, réparé, oublié chez oncle tante ou grands-parents, difficile de m'en séparer au point où certaines nuits je dors avec et si un jour je le perds je pense que je m'en remettrai jamais.
Lorsque j'oublie une affaire quelque part et que je l'ai perdu à jamais, encore une fois difficile de passer à autre chose. Par exemple quand je suis allé au Japon en novembre 2023, j'ai oublié ma sacoche dans les toilettes publiques, et même si au Japon on peut facilement retrouver les objets trouvés, je n'ai jamais revu cette sacoche. Dedans contenait mon journal intime, une paire de lunettes avec deux étuis, des cartes Yu-Gi-Oh que j'avais acheté sur place, et quelques autres objets. À ce moment-là j'ai fait le deuil et j'avais pas le sentiment d'avoir subit une grosse perte.
Enfin, concernant les animaux c'est extrêmement pénible de voir que son animal de compagnie meurt. Dans ma jeunesse j'avais eu deux chats, un gris aux yeux bleus que j'ai appelé Beethoven et un noir aux yeux jaunes que j'ai appelé Chocolat. Le premier n'a même pas vécu 2 ans et je l'ai retrouvé mort, tout raide dans le ruisseau qui jouxte la maison de ma mère. Je l'ai mis en terre un dimanche sous la pluie et pendant des jours j'étais anéanti au point où je me suis dit: c'est moi que la mort aurait dû prendre et pas lui. Pour Chocolat, il a vécu 8 ans et il s'est fait renversé par une voiture qui ne s'est même pas arrêté pour porter secours à mon chat. Dans la rue en question, c'est limité à 30km/h et beaucoup vont à 50km/h voire plus et la prochaine fois il risque d'y avoir un mort.
Bref tout ça pour dire que la perte et l'attachement est très forte chez les TSA selon moi. Attention, cette dernière phrase est purement subjectives je pense que certains TSA ont moins d'attachement au matérialisme que moi mais moi je me vois mal être minimaliste au point de n'avoir que 15 effets personnels chez moi (meubles, ustensiles, télé, box internet, décodeur télé, couverts, et autres similaires exclu).
N'hésitez pas à me dire si c'est que moi qui est concerné dans ce cas présent. Passez une bonne journée à très bientôt.
Moi aussi j'ai tendance à m'attacher aux personnes et aux objets. Pour les personnes c'est souvent des filles que je rencontre et qui me plaisent mais quand je comprends qu'elles ont déjà quelqu'un ou qu'elles décident de couper les discussions avec moi parce que (je pense) ma personnalité ne colle pas avec leur façon de vivre (style vestimentaire costume trois pièces, moustache, cheveux longs, passions excessive pour le Japon, ports de couches, et ) je vis cela comme un crève coeur et effectivement c'est difficile de passer à autre chose mais j'y arrive en me disant que ok c'était un honneur de parler avec elle et peut-être la prochaine sera mieux.
Concernant les objets c'est beaucoup plus complexe. Par exemple, l'objet auquel je tiens le plus c'est mon doudou de quand j'étais enfant, un phoque gris qui a vécu pas mal de mésaventures, souvent recousu, réparé, oublié chez oncle tante ou grands-parents, difficile de m'en séparer au point où certaines nuits je dors avec et si un jour je le perds je pense que je m'en remettrai jamais.
Lorsque j'oublie une affaire quelque part et que je l'ai perdu à jamais, encore une fois difficile de passer à autre chose. Par exemple quand je suis allé au Japon en novembre 2023, j'ai oublié ma sacoche dans les toilettes publiques, et même si au Japon on peut facilement retrouver les objets trouvés, je n'ai jamais revu cette sacoche. Dedans contenait mon journal intime, une paire de lunettes avec deux étuis, des cartes Yu-Gi-Oh que j'avais acheté sur place, et quelques autres objets. À ce moment-là j'ai fait le deuil et j'avais pas le sentiment d'avoir subit une grosse perte.
Enfin, concernant les animaux c'est extrêmement pénible de voir que son animal de compagnie meurt. Dans ma jeunesse j'avais eu deux chats, un gris aux yeux bleus que j'ai appelé Beethoven et un noir aux yeux jaunes que j'ai appelé Chocolat. Le premier n'a même pas vécu 2 ans et je l'ai retrouvé mort, tout raide dans le ruisseau qui jouxte la maison de ma mère. Je l'ai mis en terre un dimanche sous la pluie et pendant des jours j'étais anéanti au point où je me suis dit: c'est moi que la mort aurait dû prendre et pas lui. Pour Chocolat, il a vécu 8 ans et il s'est fait renversé par une voiture qui ne s'est même pas arrêté pour porter secours à mon chat. Dans la rue en question, c'est limité à 30km/h et beaucoup vont à 50km/h voire plus et la prochaine fois il risque d'y avoir un mort.
Bref tout ça pour dire que la perte et l'attachement est très forte chez les TSA selon moi. Attention, cette dernière phrase est purement subjectives je pense que certains TSA ont moins d'attachement au matérialisme que moi mais moi je me vois mal être minimaliste au point de n'avoir que 15 effets personnels chez moi (meubles, ustensiles, télé, box internet, décodeur télé, couverts, et autres similaires exclu).
N'hésitez pas à me dire si c'est que moi qui est concerné dans ce cas présent. Passez une bonne journée à très bientôt.
TSA (Syndrome d'Asperger) diagnostiqué en 2002, TDAH (Hyperactif) également diagnostiqué en 2002. Énurésie diagnostiqué en 2021.
Passionné par le Japon, l'aristocratie du XIXeme siècle et le style vestimentaire Old Money.
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Re: Attachement excessif
Je ne m'attache pas trop. Je suis plus libre que lié.
Peut-être que les personnes qui souffrent plus de la solitude peuvent s'attacher plus souvent de manière excessive.
Les personnes qui ont peur de la séparation ?
Les personnes très fusionnelles ?
Les personnes qui ont une forte peur de la mort ?
De toute façon, chaque personne va mourir, moi compris.
- On se retrouvera au paradis.
- Mais si tu meurs au paradis, je serai encore plus triste.
Des personnes préfèrent vivre en couple. D'autres préfèrent vivre en solo. D'autres en groupe.
Attentes croissantes ? Relations toujours en développement ? Toujours grandissant en intensité ? Jamais décroissantes ?
Peut-être que les personnes qui souffrent plus de la solitude peuvent s'attacher plus souvent de manière excessive.
Les personnes qui ont peur de la séparation ?
Les personnes très fusionnelles ?
Les personnes qui ont une forte peur de la mort ?
De toute façon, chaque personne va mourir, moi compris.
- On se retrouvera au paradis.
- Mais si tu meurs au paradis, je serai encore plus triste.
Des personnes préfèrent vivre en couple. D'autres préfèrent vivre en solo. D'autres en groupe.
Attentes croissantes ? Relations toujours en développement ? Toujours grandissant en intensité ? Jamais décroissantes ?
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Attachement excessif
Je remarque que chez moi l'attachement excessif (pour une personne ou des objets) est souvent symptomatique d'un mal être, voire d'une dépression (c'est à un point maladif et obsessionnel).
Quand je suis dans une dynamique de tri et de jeter des objets (cassés, que je n'utilise plus, même des bouts de papier, des notes,bref tout et n'importe quoi, tout qui témoigne de quelque chose qui a existé) je considère que c'est un signe de santé mentale, c'est pour dire...
angoisses liées à la mort, l'abandon, la séparation, l'oubli : oui certainement.
De même que lorsque je suis moins en attente/ une personne, je considère que je vais plutôt bien, je navigue en quasi autonomie ...
ça fait du bien, sinon c'est très lourd (tout devient grave et dramatique, je rejoins Mr Métaphysique là-dessus, sur la mélancolie, où tout, le moindre bout de papier devient métaphysique, le jeter est comme une petite mort - alors qu'accumuler empêche d'aller de l'avant)
Je viens de faire le lien, instinctivement je pense que c'est lié avec la mémoire, j'ai une mémoire de dingue pour les détails, je ne veux/peux pas trier (et mon cerveau est quasiment sans limite en terme d'espace de stockage), je ne veux pas perdre mes souvenirs, chaque détail, pour cela aussi que j'écris beaucoup (j'ai des archives maintenant) - mais ça m'encombre quand même pas mal, ça cultive la nostalgie et la mélancolie cette omniprésence des souvenirs.
Quand je suis dans une dynamique de tri et de jeter des objets (cassés, que je n'utilise plus, même des bouts de papier, des notes,bref tout et n'importe quoi, tout qui témoigne de quelque chose qui a existé) je considère que c'est un signe de santé mentale, c'est pour dire...
angoisses liées à la mort, l'abandon, la séparation, l'oubli : oui certainement.
De même que lorsque je suis moins en attente/ une personne, je considère que je vais plutôt bien, je navigue en quasi autonomie ...
ça fait du bien, sinon c'est très lourd (tout devient grave et dramatique, je rejoins Mr Métaphysique là-dessus, sur la mélancolie, où tout, le moindre bout de papier devient métaphysique, le jeter est comme une petite mort - alors qu'accumuler empêche d'aller de l'avant)
Je viens de faire le lien, instinctivement je pense que c'est lié avec la mémoire, j'ai une mémoire de dingue pour les détails, je ne veux/peux pas trier (et mon cerveau est quasiment sans limite en terme d'espace de stockage), je ne veux pas perdre mes souvenirs, chaque détail, pour cela aussi que j'écris beaucoup (j'ai des archives maintenant) - mais ça m'encombre quand même pas mal, ça cultive la nostalgie et la mélancolie cette omniprésence des souvenirs.
TSA (diagnostic en 2019 par psychiatre spécialisé) - troubles anxio-dépressifs
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Re: Attachement excessif
Ce que vous décrivez me fait penser à une pathologie assez compliqué à traiter et qui est difficilement supportable pour l'entourage de celui qui en est atteint c'est le syndrome de Diogene. C'est une psychopathologie qui est simple. Le principe c'est je ramasse mais je jette rien je garde tout. J'ai déjà entendu des couples se déchirer à ce sujet parce que l'une des parties ne supportait plus cette attitude au point de demander la mise sous tutelle ce qui est complètement absurde parce que mettre sous tutelle une personne pour ce seul motif c'est un peu dérisoire et c'est pas suffisant pour que ce soit appliqué. C'est le même principe que mettre quelqu'un sous tutelle juste parce qu'il dépense trop d'argent sans être interdit bancaire. Pour l'illustrer cet exemple, une étude avance qu'il y a actuellement 3 millions de personnes à découvert chaque mois en France.Dehlynah a écrit : ↑vendredi 12 janvier 2024 à 18:23 Je remarque que chez moi l'attachement excessif (pour une personne ou des objets) est souvent symptomatique d'un mal être, voire d'une dépression (c'est à un point maladif et obsessionnel).
Quand je suis dans une dynamique de tri et de jeter des objets (cassés, que je n'utilise plus, même des bouts de papier, des notes,bref tout et n'importe quoi, tout qui témoigne de quelque chose qui a existé) je considère que c'est un signe de santé mentale, c'est pour dire...
angoisses liées à la mort, l'abandon, la séparation, l'oubli : oui certainement.
De même que lorsque je suis moins en attente/ une personne, je considère que je vais plutôt bien, je navigue en quasi autonomie ...
ça fait du bien, sinon c'est très lourd (tout devient grave et dramatique, je rejoins Mr Métaphysique là-dessus, sur la mélancolie, où tout, le moindre bout de papier devient métaphysique, le jeter est comme une petite mort - alors qu'accumuler empêche d'aller de l'avant)
Je viens de faire le lien, instinctivement je pense que c'est lié avec la mémoire, j'ai une mémoire de dingue pour les détails, je ne veux/peux pas trier (et mon cerveau est quasiment sans limite en terme d'espace de stockage), je ne veux pas perdre mes souvenirs, chaque détail, pour cela aussi que j'écris beaucoup (j'ai des archives maintenant) - mais ça m'encombre quand même pas mal, ça cultive la nostalgie et la mélancolie cette omniprésence des souvenirs.
Imaginez si on mettait ces 3 millions de personnes sous tutelle juste parce qu'ils sont à découvert tout les mois, on s'en sortirait pas. Seulement, cela ne veut pas dire que l'on craint rien, il faut quand même faire des efforts pour ne pas être à découvert trop souvent et j'en sais quelque chose.
Autre type de pathologie similaire, le terme collectionneur, c'est une psychopathologie similaire à la sylogomanie. Quand on dit collectionneur on ne parle pas de timbre ou de cartes postales. Ce n'est pas un loisir que tout le monde pratique. C'est un attachement à des objets qui devient obsessionnel pour des personnes qui sont associable et extrêmement introverti. Dans notre cas à nous les TSA cela peut très bien nous arriver. Ces personnes attachent une partie d'eux-mêmes à leur collection, si vous essayez de leur en séparer ou prendre une décision leurs pièces, elles risquent d'avoir une réaction violente.
Exemple, chez moi étant joueur de Yu-Gi-Oh, il y a un deck qui devient obsessionnel parfois, le deck Ange Déchu dont l'archétype se base sur la religion judéo-chrétienne (je ne suis pas pratiquant au passage). Depuis 4 ans, j'ai et je continue d'accumuler un grand nombre d'exemplaires de chaque cartes qui compose ce paquet de cartes au point où un exemplaire du deck complet et dans des versions de cartes anciennes, rares et chères intégreront mon coffre à la banque dans les prochains jours. J'ai également un exemplaire dans un attaché caisse qui sert de réserve, un autre paquet de secours dans mon sac a dos au cas où, le paquet qui est toujours avec moi et enfin au moins 8 à 10 exemplaires de chaque cartes en réserve pour remplacer le paquet qui fini par s'user au fil du temps.
Je suis même en train de rassembler ce que l'on appelle des playmates, des tapis de jeux imprimé à l'effigie de certains archétypes et que je cherche avec les ange déchus dessus. Autre exemple, de mon dernier voyage au Japon j'ai rapporté le deck quasi complet ange Déchu en japonais que je garde chez moi également.
Comme je l'ai dit, cet attachement devient obsessionnel et compulsif au point où il serait quasi impossible de m'en séparer. Je suis également comme vous. Il y a des choses que je ne peux me résoudre à abandonner. C'est comme si une partie de moi disparaissait si je n'y avais plus accès.
Mais est-ce que c'est aussi votre cas ? Dîtes moi en commentaires votre avis cela m'intéresse vraiment de savoir. J'ai hâte de vous lire. Bon weekend à tous.
TSA (Syndrome d'Asperger) diagnostiqué en 2002, TDAH (Hyperactif) également diagnostiqué en 2002. Énurésie diagnostiqué en 2021.
Passionné par le Japon, l'aristocratie du XIXeme siècle et le style vestimentaire Old Money.
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