Définition. Comment parler de la personne autiste?
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Définition. Comment parler de la personne autiste?
J’ai vraiment du mal avec le mot autisme.
J en ai encore plus avec la définition du tsa
Trouble du spectre de l autisme. Troublé? Vraiment. Sommes nous troublés??
Les items du dsm encore plus.
Déficits en communication et en relation sociale... Donc je suis déficitaire…
Bah moi j’ai pas envie d être en déficit car c’est pas moi qui suis en déficit c’est la société qui me rend déficitaire …
( j’ai perdu foi en l humanité).
Je n’arrive pas à accepter ces définitions négatives.
Je suis autiste qu’on le veuille ou non cela me défini, au moins en partie . Tout comme je suis petite et ma taille fait partie de ma définition même si ce n’est pas l’unique définition de moi-même.
Qd j entends dire que l’on ne doit pas dire: « il est autiste » car l’autisme ne défini pas une personne …. Bah c’est sur que ça donne pas envie avec une définition présentée en trouble et en déficit….
L’autisme est mal défini selon moi. Ce n’est pas juste. ( dans le sens justice et justesse).
Ils devraient définir les besoins et non les manques .
Et vous comment voyez vous cela?
Autistement,
J en ai encore plus avec la définition du tsa
Trouble du spectre de l autisme. Troublé? Vraiment. Sommes nous troublés??
Les items du dsm encore plus.
Déficits en communication et en relation sociale... Donc je suis déficitaire…
Bah moi j’ai pas envie d être en déficit car c’est pas moi qui suis en déficit c’est la société qui me rend déficitaire …
( j’ai perdu foi en l humanité).
Je n’arrive pas à accepter ces définitions négatives.
Je suis autiste qu’on le veuille ou non cela me défini, au moins en partie . Tout comme je suis petite et ma taille fait partie de ma définition même si ce n’est pas l’unique définition de moi-même.
Qd j entends dire que l’on ne doit pas dire: « il est autiste » car l’autisme ne défini pas une personne …. Bah c’est sur que ça donne pas envie avec une définition présentée en trouble et en déficit….
L’autisme est mal défini selon moi. Ce n’est pas juste. ( dans le sens justice et justesse).
Ils devraient définir les besoins et non les manques .
Et vous comment voyez vous cela?
Autistement,
Modifié en dernier par Remicade44 le mercredi 20 décembre 2023 à 1:40, modifié 1 fois.
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Re: Définition. Comment parler de la personne autiste?
Bonsoir Remicade,
Moi aussi je ne lis sur le TSA que des choses qui traduisent des insuffisances, des déficits, un handicap...
Et pourtant à force d'efforts permanents et épuisants, de sur-adaptations et de camouflages je suis parvenue à faire des études sup., un métier à responsabilités, élever des enfants dans l'amour et l'attention, autant de choses que bien des normotypiques non "déficients" ne sont pas capables de faire.
Aussi, je trouve aussi très injuste cette vision négative et déficitaire des personnes concernées par le TSA.
Le côté pervers de tout ça, c'est que comme j'ai été diagnostiquée très tardivement (48 ans) je ne parviens pas à en parler, à faire mon "coming-out" parce que ça reviendrait à affirmer publiquement "Je suis déficitaire, incapable, handicapée et je vous ai tous menti pendant des années en faisant semblant d'être à la hauteur".
Bref, j'ai honte d'être TSA, honte de ne pas pouvoir en parler, honte d'avoir sur-compensé pour évoluer dans ce monde hyper-normatif et honte de continuer à camoufler pour y survivre, comme un imposteur. Je ne vois aucune sortie de secours acceptable dans ce monde encore bien trop ignorant et intolérant...
J'espère de tout cœur que la connaissance et l'image du TSA vont évoluer dans le bon sens dans les années à venir et que les générations nouvelles n'auront pas souffrir de tout cela. Pour les femmes TSA quadra et plus, nous sommes les générations perdues du TSA...
Moi aussi je ne lis sur le TSA que des choses qui traduisent des insuffisances, des déficits, un handicap...
Et pourtant à force d'efforts permanents et épuisants, de sur-adaptations et de camouflages je suis parvenue à faire des études sup., un métier à responsabilités, élever des enfants dans l'amour et l'attention, autant de choses que bien des normotypiques non "déficients" ne sont pas capables de faire.
Aussi, je trouve aussi très injuste cette vision négative et déficitaire des personnes concernées par le TSA.
Le côté pervers de tout ça, c'est que comme j'ai été diagnostiquée très tardivement (48 ans) je ne parviens pas à en parler, à faire mon "coming-out" parce que ça reviendrait à affirmer publiquement "Je suis déficitaire, incapable, handicapée et je vous ai tous menti pendant des années en faisant semblant d'être à la hauteur".
Bref, j'ai honte d'être TSA, honte de ne pas pouvoir en parler, honte d'avoir sur-compensé pour évoluer dans ce monde hyper-normatif et honte de continuer à camoufler pour y survivre, comme un imposteur. Je ne vois aucune sortie de secours acceptable dans ce monde encore bien trop ignorant et intolérant...
J'espère de tout cœur que la connaissance et l'image du TSA vont évoluer dans le bon sens dans les années à venir et que les générations nouvelles n'auront pas souffrir de tout cela. Pour les femmes TSA quadra et plus, nous sommes les générations perdues du TSA...
2018 : HPI + anxiété de performance
2023 : Bilan neuropsychologique : TSA léger + TSPT liés à l'enfance
2024 : TSA confirmé par psychiatre en centre diagnostic hospitalo-universitaire de niveau 2.
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Re: Définition. Comment parler de la personne autiste?
Je ne dirais pas que j’ai honte.
A vrai dire je ne sais pas vraiment ce que je ressens face à cela mais je n’en parle pas non plus car de toute façon les gens ne comprennent pas et ne veulent pas comprendre. Alors à quoi bon?
Par contre, quand il s’agit de mon fils et des personnes qui doivent s occuper de lui, je n’hésite pas à faire « l’éducation ou la vulgarisation » sur le sujet afin d’être sûre qu’il soit bien pris en charge lorsque ça doit être la cas. Pour lui je suis prête à tout. Mais pour moi effectivement à 40 ans passé … par contre qd je parle avec des personnes autistes comme moi et qui me comprennent … quel plaisir! C’est fluide, les gens comprennent car vivent la même chose.
Cedt comme pour toutes les expériences je pense, il faut le vivre pour le comprendre .
A vrai dire je ne sais pas vraiment ce que je ressens face à cela mais je n’en parle pas non plus car de toute façon les gens ne comprennent pas et ne veulent pas comprendre. Alors à quoi bon?
Par contre, quand il s’agit de mon fils et des personnes qui doivent s occuper de lui, je n’hésite pas à faire « l’éducation ou la vulgarisation » sur le sujet afin d’être sûre qu’il soit bien pris en charge lorsque ça doit être la cas. Pour lui je suis prête à tout. Mais pour moi effectivement à 40 ans passé … par contre qd je parle avec des personnes autistes comme moi et qui me comprennent … quel plaisir! C’est fluide, les gens comprennent car vivent la même chose.
Cedt comme pour toutes les expériences je pense, il faut le vivre pour le comprendre .
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Re: Définition. Comment parler de la personne autiste?
Bonjour Remicade, Thomise,
Je comprends et vous rejoins sur plusieurs points:
1) L'autisme est essentiellement en France en tout cas montré de manière négative. Invalidant, diminuant, personne qui a besoin d'être dépendante des autres pour vivre, etc.
2) Il y a pourtant bien des talents et des forces chez chaque personne déjà dans la mesure où nous cultivons des compétences, avons des talents aussi différents à la naissance et où le TSA peut donner des capacités très intéressantes sur certains plans qui permettent pleinement de contribuer au monde positivement aussi. Et je rajoute que une personne n'a pas qu'une valeur en ce qu'elle contribue au monde (réification des humains, non merci), d'où le fait de bien connaître ses talents, ses forces qui permet aussi de se voir positivement pour soi tout simplement
Il y a un post (au moins un) sur ce forum où récemment une personne a fait une étude (thèse, je crois) sur le vocabulaire autour du handicap (notamment dans les communications officielles). J'ai vu un travail de Selene Monfort passer en master en ligne (google search).
J'ai lu surtout le travail de Carol Gray et Tony Atwood sur les talents et les forces de l'Asperger (TSA désormais). En fait, le TSA est aussi mal vécu par beaucoup de personnes avec TSA et c'est l'impact sur la qualité de la vie qui peut aussi permettre de poser le diagnostic. Tout comme pour le TDAH, si on a un TDAH compensé sans difficulté, il n'y a pas de diagnostic. Il faut un retentissement sur la vie pour parler d'un diagnostic. Sans quoi, on a juste un autisme, juste un TDAH. Je ne comprends pas le truc personnellement (cette surfocalisation sur le fait d'avoir des difficultés ou pas, je trouve cela presque cynique de la part du corps médical français particulièrement). Cependant, ça n'enlève en rien la tendance à certains talents, compétences, qu'ont les personnes avec un TSA.
Carol Gray et Tony Atwood proposent de plutôt REVELER, découvrir son autisme, tout comme on découvre, révèle un potentiel, des qualités (de musicien? de poète? d'autiste) et focalisent justement sur le positif dans leur travail (ici en 2 pages en anglais, il y a peut-être une version en français et sur le forum ici en tapant une recherche dans les mots-clés "découverte de l'aspie"
https://tonyattwood.com.au/wp-content/u ... -2013.docx
A titre personnel
Je comprends et vous rejoins sur plusieurs points:
1) L'autisme est essentiellement en France en tout cas montré de manière négative. Invalidant, diminuant, personne qui a besoin d'être dépendante des autres pour vivre, etc.
2) Il y a pourtant bien des talents et des forces chez chaque personne déjà dans la mesure où nous cultivons des compétences, avons des talents aussi différents à la naissance et où le TSA peut donner des capacités très intéressantes sur certains plans qui permettent pleinement de contribuer au monde positivement aussi. Et je rajoute que une personne n'a pas qu'une valeur en ce qu'elle contribue au monde (réification des humains, non merci), d'où le fait de bien connaître ses talents, ses forces qui permet aussi de se voir positivement pour soi tout simplement
Il y a un post (au moins un) sur ce forum où récemment une personne a fait une étude (thèse, je crois) sur le vocabulaire autour du handicap (notamment dans les communications officielles). J'ai vu un travail de Selene Monfort passer en master en ligne (google search).
J'ai lu surtout le travail de Carol Gray et Tony Atwood sur les talents et les forces de l'Asperger (TSA désormais). En fait, le TSA est aussi mal vécu par beaucoup de personnes avec TSA et c'est l'impact sur la qualité de la vie qui peut aussi permettre de poser le diagnostic. Tout comme pour le TDAH, si on a un TDAH compensé sans difficulté, il n'y a pas de diagnostic. Il faut un retentissement sur la vie pour parler d'un diagnostic. Sans quoi, on a juste un autisme, juste un TDAH. Je ne comprends pas le truc personnellement (cette surfocalisation sur le fait d'avoir des difficultés ou pas, je trouve cela presque cynique de la part du corps médical français particulièrement). Cependant, ça n'enlève en rien la tendance à certains talents, compétences, qu'ont les personnes avec un TSA.
Carol Gray et Tony Atwood proposent de plutôt REVELER, découvrir son autisme, tout comme on découvre, révèle un potentiel, des qualités (de musicien? de poète? d'autiste) et focalisent justement sur le positif dans leur travail (ici en 2 pages en anglais, il y a peut-être une version en français et sur le forum ici en tapant une recherche dans les mots-clés "découverte de l'aspie"
https://tonyattwood.com.au/wp-content/u ... -2013.docx
A titre personnel
J'espère que ce partage vous aidera à garder en tête qu'en effet tout le monde ne focalise pas sur l'impact souffrant qu'a l'autisme sur soi (quand c'est le cas), qu'il y a des personnes qui choisissent de focaliser sur les talents et pour aussi dévoiler le potentiel de la personne. Qu'il y a des personnes autistes dans la volonté de bien vivre leur autisme qui depuis des siècles focalisent sur leurs forces pour y arriver. En effet, oui. C'est un choix en fait de passer le positif sous silence et aussi une lutte actuelle pour trouver les informations sur le positif dans un espace saturé de négatif sur l'autisme. D'ailleurs, je suis convaincue que beaucoup de personnes autistes se porteraient bien mieux avec une abondance de littérature, de documents officiels sur l'autisme qui pointent ces forces et compétences positifs. Je me permets de vous partager tout cela parce que je pense qu'en 2023, en France, c'est totalement citoyen et vital de contribuer par ces partages sur le positif trop peu connus, au bien-être des personnes autistes.Spoiler :
En pause de toute réflexion sur les TND pour quelques semaines
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Re: Définition. Comment parler de la personne autiste?
Je viens de trouver une version en français, idéalement une version "officielle" serait mieux, ça peut donner une petit idée des talents/compétences/forces du TSA:
https://decouverteaspi.wordpress.com/20 ... t-attwood/
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Re: Définition. Comment parler de la personne autiste?
Oh super!
J’ai lu bcp sur le sujet et je n’ai jamais lu ce texte!
Merci
Je l’ai enregistré dans les livres sur mon téléphone. Comme ça au prochain blues je le lirai.
J adore! C’est tellement bien décrit! C est trop ça!
J’ai lu bcp sur le sujet et je n’ai jamais lu ce texte!
Merci
Je l’ai enregistré dans les livres sur mon téléphone. Comme ça au prochain blues je le lirai.
J adore! C’est tellement bien décrit! C est trop ça!
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Re: Définition. Comment parler de la personne autiste?
Permettez-moi d'insérer mon esquif dans les eaux tumultueuses de votre dialogue (n'êtes-vous point avertis de l'existence d'une alcôve numérique, sous la forme de missives privées, offrant une latitude de parole plus déliée ?), car certaines de vos paroles ont tel le souffle ardent d'un sirocco, échauffé les sables de mon esprit.Leanox a écrit : ↑mercredi 20 décembre 2023 à 22:58 Note bis: avis qui n'engage que moi, je trouve que sur beaucoup d'espace publics liés à l'autisme ou au TDAH, beaucoup de personnes ont malheureusement tendance à tourner en rond sur leurs difficultés, se tirer vers le bas seul ou ensemble, et que trop peu bien que gentils ont une approche de solutions, proactive et de documents, de stratégies, d'outils pour s'aider à vivre avec le TSA au quotidien et exploiter ce potentiel à l'issue d'un parcours diag, se connaître pendant le parcours diag. Je pense que c'est l'ensemble des documents officiels sur l'autisme avec une vision misérable du TSA, le manque de soins pour les personnes TSA en thérapie avec trop peu de thérapeutes formés à un accompagnement enpouvoirant et les espaces d'autistes en ligne trop enfermés dans la plainte et/ou avec trpo peu d'outils et de stratégies pour aller bien qui donnent cet effet de chape de plomb de négatif quand on se sait autiste. Cependant, il y a de très bonnes ressources sur le positif de l'autisme, des thérapeutes formés, quelques-uns (des éduc spé, des pair aidants, des psychologue en TCC), il est possible de trouver des choses pour se faire du bien et développer son potentiel)
Votre démarche, visant à insuffler une dynamique proactive au sein des échanges portant sur l'autisme et le TDAH, semble être guidée par une intention pratique et pragmatique. Toutefois, il est impératif de considérer avec une attention particulière l'impérative nécessité du partage et de l'examen approfondi des vicissitudes personnelles dans le cadre du processus d'adaptation et de compréhension, intrinsèque aux individus affectés par le TSA ou ou encore le TDAH.
Ces agoras virtuels se révèlent souvent comme des sanctuaires singuliers où les êtres en quête de résonance peuvent se livrer sans entraves, en quête de solidarité auprès de personnes éprouvant des tribulations similaires. L'évocation de leurs adversités ne doit point être interprétée comme une inclinaison à l'autodépréciation collective ; elle se doit plutôt d'être perçue comme un pivot crucial vers une conscientisation affûtée, une légitimation de leurs expériences, et, à terme, l'élaboration de solutions spécifiquement adaptées à leurs écueils.
Il est impérieux de se remémorer que chaque protagoniste de cette odyssée individuelle se trouve à une étape disparate de son périple existentiel. Pour un nombre non négligeable, l'expression de leur vécu et la réception d'une écoute empathique constituent un pallier thérapeutique d'une valeur inestimable.
Il est également capital de reconnaître l'extrême diversité et la complexité des expériences propres aux personnes autistes. Bon nombre d'entre elles sont confrontées à des pathologies concomitantes, telles que des troubles anxieux, des états dépressifs, ou autres affections neurodéveloppementales, influant substantiellement sur leur manière d'appréhender et d'interagir avec leur environnement. Leurs trajectoires existentielles, émaillées d'un éventail d'expériences et de contextes hétérogènes, accentuent l'unicité de chaque existence. Il s'agit donc moins de quêter des remèdes universels que de façonner un espace où chaque tessiture peut s'exprimer, où la synergie des apprentissages est envisageable, et où des stratégies adaptées à chaque singularité peuvent émerger. C'est dans cette diversité et cette écoute bienveillante que réside l'essence véritable et la puissance de ces collectivités.
Je vous saurais gré, dès lors, de témoigner une considération et un respect inébranlables envers chaque individu participant à ce forum et aux autres « espaces en ligne », reconnaissant ainsi la richesse et la singularité de chaque parcours partagé en ces lieux.
ASD (DSM-5)
Catch Me If You Scan or Buy Me a Phish & Chips.
ἕν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα. Σωκράτης
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Re: Définition. Comment parler de la personne autiste?
Spoiler :
Modifié en dernier par Leanox le vendredi 22 décembre 2023 à 11:07, modifié 12 fois.
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Re: Définition. Comment parler de la personne autiste?
Spoiler :
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.
Site : Tout Sur l'Autisme (ressources et documents)
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Re: Définition. Comment parler de la personne autiste?
Leanox a écrit : ↑jeudi 21 décembre 2023 à 15:06 Bonjour C3PO,
Je ne parle pas d'Asperansa, j'ai plutôt Facebook en tête en vérité et des forums américain sur lesquels je suis déjà allée. Sur Asperansa, je pense que ce qui domine est plutôt le partage de nombreuses ressources sur le TSA (dates de groupes d'entraide également), des échanges pour comprendre des points de théorie, et des témoignages variés qui permettent aussi d'aider à comprendre la notion de "spectre" dans le TSA, ai-je besoin de développer ce qui est constatable par qui prendrait quelques heures sur ce forum? Voilà ce que je pense!!!
Je me sens assez agacée par le fait que vous écriviez autant (!) et sans parenthèse (spoiler) sur un point que vous avez - pour commencer ! - interprété de manière erronée (inventé) et je refuse d'être votre exutoire à colère d'incompréhension en laissant vos assomptions sur moi sans réponse. A l'avenir, j'apprécierais que vous focalisiez sur la nuance dans mes écrits 'beaucoup de - sites/', "un peu", "parfois" et le cas échéant m'envoyiez - en MP? - un message si vous ne compreniez toujours pas cette nuance afin de vérifier que ce que vous comprenez est bien ce qui est écrit.
Afin de ne pas achalander la croyance magique qui est la vôtre cette fois, je m'arrête là sur ce non-évènement et si vous avez besoin d'avoir une discussion sur un point autre que "comment parler de la personne autiste", je vous propose de discuter en MP. Pour rappel, une simple question directe que vous m'auriez postée ici - "de quels sites parlez-vous?/ Trouvez-vous qu'Asperansa est dans ce cas?"- aurait évité cette débauche de mots et cette investissement d'énergie d'attaque de votre part, de défense de ma part, somme toute très vain (mieux investi ailleurs à mon avis, qu'en pensez-vous rétrospectivement?)
Je supprimerai ce message d'ici 24h car cet échange est sur un autre thème que le sujet du fil.
C3PO a écrit : ↑jeudi 21 décembre 2023 à 3:13Permettez-moi d'insérer mon esquif dans les eaux tumultueuses de votre dialogue (n'êtes-vous point avertis de l'existence d'une alcôve numérique, sous la forme de missives privées, offrant une latitude de parole plus déliée ?), car certaines de vos paroles ont tel le souffle ardent d'un sirocco, échauffé les sables de mon esprit.Leanox a écrit : ↑mercredi 20 décembre 2023 à 22:58 Note bis: avis qui n'engage que moi, je trouve que sur beaucoup d'espace publics liés à l'autisme ou au TDAH, beaucoup de personnes ont malheureusement tendance à tourner en rond sur leurs difficultés, se tirer vers le bas seul ou ensemble, et que trop peu bien que gentils ont une approche de solutions, proactive et de documents, de stratégies, d'outils pour s'aider à vivre avec le TSA au quotidien et exploiter ce potentiel à l'issue d'un parcours diag, se connaître pendant le parcours diag. Je pense que c'est l'ensemble des documents officiels sur l'autisme avec une vision misérable du TSA, le manque de soins pour les personnes TSA en thérapie avec trop peu de thérapeutes formés à un accompagnement enpouvoirant et les espaces d'autistes en ligne trop enfermés dans la plainte et/ou avec trpo peu d'outils et de stratégies pour aller bien qui donnent cet effet de chape de plomb de négatif quand on se sait autiste. Cependant, il y a de très bonnes ressources sur le positif de l'autisme, des thérapeutes formés, quelques-uns (des éduc spé, des pair aidants, des psychologue en TCC), il est possible de trouver des choses pour se faire du bien et développer son potentiel)
Votre démarche, visant à insuffler une dynamique proactive au sein des échanges portant sur l'autisme et le TDAH, semble être guidée par une intention pratique et pragmatique. Toutefois, il est impératif de considérer avec une attention particulière l'impérative nécessité du partage et de l'examen approfondi des vicissitudes personnelles dans le cadre du processus d'adaptation et de compréhension, intrinsèque aux individus affectés par le TSA ou ou encore le TDAH.
Ces agoras virtuels se révèlent souvent comme des sanctuaires singuliers où les êtres en quête de résonance peuvent se livrer sans entraves, en quête de solidarité auprès de personnes éprouvant des tribulations similaires. L'évocation de leurs adversités ne doit point être interprétée comme une inclinaison à l'autodépréciation collective ; elle se doit plutôt d'être perçue comme un pivot crucial vers une conscientisation affûtée, une légitimation de leurs expériences, et, à terme, l'élaboration de solutions spécifiquement adaptées à leurs écueils.
Il est impérieux de se remémorer que chaque protagoniste de cette odyssée individuelle se trouve à une étape disparate de son périple existentiel. Pour un nombre non négligeable, l'expression de leur vécu et la réception d'une écoute empathique constituent un pallier thérapeutique d'une valeur inestimable.
Il est également capital de reconnaître l'extrême diversité et la complexité des expériences propres aux personnes autistes. Bon nombre d'entre elles sont confrontées à des pathologies concomitantes, telles que des troubles anxieux, des états dépressifs, ou autres affections neurodéveloppementales, influant substantiellement sur leur manière d'appréhender et d'interagir avec leur environnement. Leurs trajectoires existentielles, émaillées d'un éventail d'expériences et de contextes hétérogènes, accentuent l'unicité de chaque existence. Il s'agit donc moins de quêter des remèdes universels que de façonner un espace où chaque tessiture peut s'exprimer, où la synergie des apprentissages est envisageable, et où des stratégies adaptées à chaque singularité peuvent émerger. C'est dans cette diversité et cette écoute bienveillante que réside l'essence véritable et la puissance de ces collectivités.
Je vous saurais gré, dès lors, de témoigner une considération et un respect inébranlables envers chaque individu participant à ce forum et aux autres « espaces en ligne », reconnaissant ainsi la richesse et la singularité de chaque parcours partagé en ces lieux.
A tous les deux,
Je dois vous remercier 🩵. Oui grâce à vous j’ai pu me reconnecter avec quelques choses qui m’est cher. Le non-jugement.
Je m’explique.
En lisant vos messages j’ai ressenti un certains inconfort intérieur qui m’a amené à mes questionner sur mes propres sentiments . ( chose difficile pr moi de relier ).
J’ai tout d’abord été dans le jugement de vos réactions car je déteste les embrouilles. Puis je me suis rappelée qu’en fait les embrouilles c’est une façon d’exprimer un besoin non assouvi pour la personne qui l’exprime. Ce besoin nous pouvons le formuler sous forme de demande à l’autre, cependant si la personne en face ne souhaite pas y répondre cela ne doit pas nous empêcher d’y répondre par nous même.
Donc moi dans ce fil je venais avec un besoin non assouvi. Effectivement le négatif rempli ma vie en ce moment. Donc lire des « :déficits, troubles » cela me gêne , même plus cela me déprime. Et cela fait parti de mon chemin, de mon mécanisme de de deuil. ( je viens de m’en rendre compte grave à vous ).
Je peux donc soit décider de faire partie d’ une association, de faire de la vulgarisation,de l éducation ou de la sensibilisation à l autisme ….
Ou je peux tout simplement commencer par mettre un peu plus de bienveillance, de joie, de gratitude dans ma vie
De manière générale je ne juge pas les gens car je sais qu’on en est tous à un certain stade sur notre chemin de vie ; je sais que nos jugements tournés vers les autres devraient nous interroger sur notre propre ressenti intérieur.
C’est donc ce que j’ai fait et ce que je vais continuer de faire.
J’avais un peu laissé cela de côté les derniers temps.
Belle journée à vous et je vous souhaite un joyeux noel
Avec ma gratitude.
Mum’TSA
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Re: Définition. Comment parler de la personne autiste?
Le jugement habille souvent le capacitisme.
Pour ma part, je parle des personnes autistes, donc au pluriel, j'invite à apprivoiser l'infinité de nuances pouvant varier d'une personne à l'autre et dans le temps, même si ça demande un effort cognitif considérable.
Je ne focalise pas non plus sur l'autisme.
Je vais parler des fonctions exécutives, des difficultés dans la communication et le social et des intérêts spécifiques.
Mais je vais vite apporter des nuances, des variations, en donnant des exemples de diverses personnes autistes.
Pour ma part, je parle des personnes autistes, donc au pluriel, j'invite à apprivoiser l'infinité de nuances pouvant varier d'une personne à l'autre et dans le temps, même si ça demande un effort cognitif considérable.
Je ne focalise pas non plus sur l'autisme.
Je vais parler des fonctions exécutives, des difficultés dans la communication et le social et des intérêts spécifiques.
Mais je vais vite apporter des nuances, des variations, en donnant des exemples de diverses personnes autistes.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Définition. Comment parler de la personne autiste?
Spoiler :
Modifié en dernier par Leanox le vendredi 22 décembre 2023 à 11:07, modifié 3 fois.
En pause de toute réflexion sur les TND pour quelques semaines
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Re: Définition. Comment parler de la personne autiste?
Vous avez affirmé ceci :
« L'autisme est essentiellement en France en tout cas montré de manière négative. »
« je pense qu'en 2023, en France, c'est totalement citoyen et vital de contribuer »
Néanmoins, votre discours omettait toute référence à des plateformes telles que Facebook ou à des forums d'outre-Atlantique. Je vous exhorte, par conséquent, à faire montre d'une exactitude accrue dans vos exposés futurs, afin de garantir une interprétation précise et éclairée de vos dires.
Aussi, au sein de toutes vos argumentations écrites, je n'ai point découvert la moindre esquisse d'explication concernant certaines personnes autistes que vous avez méprisées.
Il me paraît avoir fait preuve de sagacité et de finesse dans mon échange. Mon message se veut une réflexion sur la condition humaine globale des personnes affectées par l'autisme.
Saisissez-vous, à présent, l’acutesse et la nuance de mon argumentation ?
J'évoquais la notion de respect et l'importance de la considération. Il me semble manifeste que vous éprouvez une difficulté intrinsèque à ce sujet, étant donné que vous persévérez sur cette même trajectoire dans vos « ripostes ».
Bien que je ne me fusse point estimé ciblé lors de la composition de ma missive première, la lecture de votre pamphlet a radicalement altéré cette absence de concernement, me faisant éprouver une implication des plus prononcées.
Je m'oppose avec la plus grande fermeté à l'idée de me laisser entraîner dans vos joutes verbales, vos imitations superficielles, ou encore vos diatribes blessantes voire vos tentatives d’intimidation (Je vous incite de manière pressante à solliciter immédiatement l'intervention des instances judiciaires adéquates, dans l'hypothèse où vous vous percevriez comme lésée par des propos diffamatoires ou bien de mettre un terme avec célérité à cette mise en scène de victimisation).
De telles manœuvres ne suscitent en moi qu'un intérêt des plus modérés. Qui plus est, force est de constater que bon nombre de vos écrits souffrent d'un déficit criant de logique, parsemés de quiproquos, de doubles sens énigmatiques et de contradictions évidentes, m'instillant un sentiment de perplexité quant à la compréhension des messages que vous cherchez à transmettre.
Il surgit dans mes pensées une autre interrogation d'une profonde acuité : en quels termes convient-il d'évoquer le statut de ces individus adultes qui, dénués de toute attestation diagnostique officielle, parviennent néanmoins à extirper avec une adresse remarquable des bénéfices substantiels des méandres du système d'assistance, et ce, au préjudice manifeste d'autres âmes, spécifiquement des enfants porteurs d'un diagnostic formel d'autisme, dont les ascendants, engagés dans une quête sisyphéenne, se confrontent à l'inexorabilité d'une aide insaisissable ?
(Et lorsque les ascendants proviennent d'une condition sociale humble ou/et de terres lointaines et étrangères, nous atteignons alors le summum de la négligence en matière d'assistance et de soutien.)
Cette conjoncture dépeint un tableau où se manifeste un déséquilibre flagrant, une dissonance entre les besoins les plus impérieux et les voies d'accès à l'assistance, révélant ainsi les lacunes béantes et les incohérences d'un appareil bureaucratique qui, parfois, privilégie l'habileté à naviguer dans ses eaux troubles plutôt que la véritable nécessité.
Lorsque l'on est contraint de composer avec les ressources limitées octroyées par les autorités, la priorité première est accordée, inéluctablement, à ceux qui en ont le plus impérieusement besoin, que cela soit à votre gré ou non. Dans la même logique, une personne officiellement diagnostiquée autiste se verra attribuer une priorité nettement supérieure comparée à quelqu'un qui, en dépit d'une évaluation négative d'un CRA, s'obstine à alourdir de nouveau les listes d'attente déjà interminables d'un autre CRA, sans accorder la moindre considération aux besoins possiblement pressants des autres inscrits.
Il est également opportun de rappeler, à toutes fins utiles, que vous ne paraissez pas détenir une qualification professionnelle dans le domaine de la santé. Par conséquent, il est inapproprié de me taxer de certains troubles dont la portée vous échappe manifestement.
Pour conclure, et cela revêt une importance capitale, quelle place attribuez-vous, dans votre théorisation, aux individus souffrant d'autisme de niveaux 2 et 3 ?
Ne devraient-ils pas être les premiers bénéficiaires d'un soutien adapté, une réalité qui, en cette année 2023, n'est malheureusement pas encore concrétisée en France ?
Salutations.
Nota Bene : Je réserve l'usage des messages privés exclusivement aux êtres en qui ma confiance est établie.
Nota Bene Bis : L'approche thérapeutique et de soutien envers les individus souffrant de troubles du spectre autistique requiert impérativement une personnalisation méticuleuse. L'idée préconçue selon laquelle un manuel ou un fascicule didactique pourrait radicalement modifier leur trajectoire de vie relève d'une chimère. Nous ne sommes pas les résidents d'un monde idéalisé où la simple remise d'un document imprimé à un individu submergé par des tourments psychologiques profonds - qu'il soit atteint de troubles autistiques ou non - pourrait opérer une métamorphose salvatrice, quasi mystique. Cette simplification extrême d'un postulat en soi déjà réducteur constitue une aberration flagrante. Elle expose crûment le déficit de compréhension et la méconnaissance alarmante de l'autisme et de l'ensemble de ses spectres dans leur complexité intrinsèque.
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Re: Définition. Comment parler de la personne autiste?
Spoiler :
Modifié en dernier par Leanox le vendredi 22 décembre 2023 à 11:07, modifié 2 fois.
En pause de toute réflexion sur les TND pour quelques semaines
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Re: Définition. Comment parler de la personne autiste?
à titre posthume, après l’expiration de votre ultimatum étant donné que vous modifiez incessamment vos écrits avec une constance remarquable.
Votre présence constitue une menace incontestable et profonde pour le bien-être des personnes autistes.
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