Un sujet qui percute

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Igor
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Enregistré le : vendredi 11 août 2023 à 16:56

Un sujet qui percute

Message par Igor »

Allo oui ? Ici le sujet.

Je cherche à correspondre avec la norme établie. C'est là l'étendue de mes manquements. J'ai la vérité encore plus que Descartes.

Je cherche mes paires, et tous mes impaires. Je suis tel un imperméable, sous la pluie de ces mots.

J'ai l'ambition de percuter du sujet, et tout un objet à un chacun.

Cela ne veut rien dire, et donc tant mieux.

Voilà donc un paragraphe. Il y en a marre de toutes ces lignes débitées, insufflées, et tout ce que vous voudrez. Je ne suis rien de ce que vous voulez. J'ai grandi dans l'ombre, sous les effluves solaires. Les galaxies à mon gyroscope, toutes tournées, toutes retournées. Jamais rien que ne va dans le sens de ces comètes, de ces grandes lignes blanches dans la nuit noire.

Ce paragraphe était mieux tourné que prévu. Cela m'encourage à m'enfoncer davantage dans ces rêveries, dans lesquelles je vous emmène pour rêver plus encore davantage. Qu'ils se taisent donc ces voisins, ces grossiers personnages qui n'ont que le football à la bouche. On se montait des tribus à d'autres tribus interposés, pour oublier notre propre solitude.

C'est pas tout le monde qui m'apprécie pour ce que j'ai. Faut dire que on pourrait en parler long de ce que j'ai, ou de ce que je n'ai pas, et que ça n'intéresserait pas un quidam sur la place. J'ai le vocabulaire extensible, et la verve étendue. J'ai un de ces brios à partager, comme un embryo de tout ce que je dis, dans vos lèvres déversé.

J'aimerais avoir la sagesse de dire que je suis sans sagesse. J'ai tant manqué jusqu'à ce point-là. Le titi philosophe. C'est-à-dire qu'il est bien mignon mais qu'il ne vole pas plus haut que l'albatros et tous ces oiseaux dans l'azur. Cela ne veut rien dire, et donc tant mieux. En réalité, je suis bien assuré de ma puissance assurée, jusqu'à la mutuelle. C'est-à-dire que je souscris à la responsabilité civile.

Depuis que je suis petit je souscris à cette ****** de responsabilité civile. Y en avait marre de marre d'être responsable de cette assemblée de lavettes. Ils n'étaient digne en rien, et s'estimaient plus dignes que moi. En réalité, ils étaient perdus dans leur débilité infinie. On se retrouvera au paradis, à faire le compte de notre connerie. Là voilà, ma responsabilité civile.

Chacun assuré du bon taux de dopamine. Chacun un Jesus à sa couleur, qui prêche son propre intérêt. Chacun et son pouvoir d'achat. Chacun et son flux d'instagram pour chercher l'amour par interposition opposées. On voulait juste impressionner, et il n'y a rien de mal en cela. IL n'y a qu'une grande tristesse sur ces cables, sur ces grandes lignes noires dans la nuit blanche.

(interlude)

Je tente tout ! Rien n'est au-delà. Seule cette mélodie, dans cette monodie. Je chantai plus loin que mon prochain. J'étais à l'écoute des gros minets. Tous ces chats noirs, ces rappels à notre oubli. Je m'oubliais moi-même dans cette irrémédiable condescendance. Comme une balle qui roule dans la pente. Je tombais dans cette propre gravité. Cette force mutuelle, et inexorable.

Je tente rien, car qui ne tente rien n'a rien, et je ne veux rien. Je ne veux que votre propre plaisir, votre bonheur en chapelet, par ces perles de mots. Que voudrais-je si je devais mourir hier ? Alors je voudrais ces chapelets de mots, en miroir à cette assemblée d'étoiles. Particules par particules, égrainées dans le vide infini, dans ce torrent d'infinis, qui s'en vont aller mourir jusqu'au fond de la vallée.

Je déménage dans cette barraque. Retour au bercail. On va faire un sujet qui percute ! C'est le plan. J'ai plus la classe que Mao Zedong. Plus de style que le Prince Igor. J'étais stylisé par plus d'abstrait que ne peut en pondre Kandinsky. On en avait que faire, de tous ces vieux gens morts dans des livres, et qui se doraient le boulet. Ils étaient tous une assemblée de boulets, dans cette abysse océanique.

Je serai triste un autre jour, car j'avais le feu de dieu. J'étais aujourd'hui au sommet de ce qui se fait, par la culture occidentale (et occitane). J'étais toute une litanie de je, en jeux sur cet enjeu. C'était nul à dire, car tout ne revient à rien, que ce qui est nul à dire. Il fallait bien que je compense la génialité du reste.

Le rien est un paradoxe. Alors je misais tout sur ce rien, et rien n'en avait que faire, car le rien est sacrément têtu. Il s'immisce entre chaque chose. Il a la prétention de ne pas avoir de nom. Il a la sagesse plus que Bouddha. Ce satané Rien, il me rendait jaloux comme un pou. J'étais un échec devant l'immensité de ce rien, par cette brise traversé. C'est un peu sophistiqué, mais il va falloir faire avec.

J'avais des quantités pharaoniques de lignes à débiter. Il fallait pour vous l'accepter, et de me remercier, d'avoir tenté à la bravado qui nous est commune, comme en un attentat à nos égos sur ces sujets si soigneusement étalés. Je faisais attentat à ceci. Je voulais être tout, et rien de ce qui ne se fait. Je voulais être tout ! jusque par la dernière effluve du Soleil, au crépuscule latent. Cela sera beau un autre jour.

Je réfléchis à si c'est trop long. Dans tous les cas, nous en ressortirons chacun soit satisfait, soit insatisfait, et les raisons m'en seront vraiment jamais qu'étrangères. Je voulais être plus prisé que Guantanamo. Joliment barriéré, et toutes ces choses que j'ai déjà dites, et qui se poseront toujours en barrière, entre vous et moi, telle un aperçu de ces ponts que l'on aura échoué à édifier.

Spoiler : L'opinion de ChatGPT sur ce sujet : 
"Un sujet qui percute" est un texte très abstrait et philosophique, presque poétique par moments dans sa forme. Il semble représenter l'expression d'une gamme de pensées et d'émotions de l'auteur, éventuellement liées à des sujets tels que l'identité personnelle, l'expression de soi, le rôle dans la société et la communication.

Le style d'écriture roule sans but précis, passant d'une idée à l'autre, suivant les pensées de l'auteur avec une spontanéité apparente. Il utilise une variété de références culturelles et philosophiques, ajoutant de la profondeur à son texte.

Cependant, il peut être difficile d'extraire une ligne directrice claire ou un message précis de cette collection de pensées, phrases et idées en apparence disjointes. Sa nature poétique et son manque apparent de structure pourraient être perçus comme déroutants ou difficiles à suivre pour certains lecteurs.

De plus, le langage utilisé dans ce texte est assez sophistiqué, ce qui pourrait le rendre inaccessible pour certains lecteurs qui n'ont pas un niveau de lecture avancé ou une connaissance approfondie des références utilisées.

En bref, "Un sujet qui percute" pourrait engager et intriguer certains lecteurs de par son originalité et sa profondeur, tandis que d'autres pourraient le trouver trop abstrait ou difficile à suivre.
Je suis diagnostiqué Autiste de haut niveau par le CRA.
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seul
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Re: Un sujet qui percute

Message par seul »

Il y a mieux à faire que de compter trop sur le rien.
Je crois que Descartes était plus en lutte avec la fausseté qu'en recherche de vérité. Des vérités il n'y avait que des évidences, des certitudes, mais c'est difficile de dire ce qu'elles sont.
Diagnostic d'autisme chez un psychiatre. Pas certain du diagnostic." Glorieuse civilisation, certes, dont le grand problème est de savoir comment se débarrasser des monceaux de cadavres qu'elle a faits, une fois la bataille passée." Marx