Remicade44 a écrit : ↑dimanche 21 mai 2023 à 1:45
J’ai un rythme de vie qui m’impose bcp de choses à faire…
Et je ne peux plus. Toutes ces années j’ai réussi. Maintenant je n’y arrive plus.
J’ai l impression d être déjà vieille. Usée.
D'où l'idée des pauses, je suppose.
Toutes les nuits, on s'arrête.
Physiquement, socialement et partiellement mentalement. Pour durer dans le temps.
Les effets de la privation de sommeil étant assez délétères pour le peu que j'en sais.
Remicade44 a écrit : ↑dimanche 21 mai 2023 à 1:45
Les neurotypiques ont eu ma (vieille) peau?
Accepter le diagnostic pour moi ça veut dire accepter d être que la moitié de moi même…
Le moi plus jeune du passé se moquerait du moi plus vieux du présent.
Je vais moins vite. Je fais moins de choses. Je me trompe plus souvent.
Accepter mon diagnostic a été aisé. Accepter les effets du temps ... pas tant.
Remicade44 a écrit : ↑dimanche 21 mai 2023 à 1:45
Si je dois faire des pauses ( pour pouvoir supporter cette vie et ne pas finir en burn out ) alors que les autres n’en ont pas besoin c’est que je suis pas entière.
Il me manque un bout. Une case.
Faire des pauses ce n'est pas abandonner.
C'est gérer ses ressources sur la durée.
En burn out, la pause est plus longue et plus douloureuse, faut me croire.
Personnellement je préférerais une claque sur la main deux fois par jour, plutôt qu'un coup de marteau une fois par mois ...
On peut mettre toute la bonne volonté du monde à convaincre les autres de ne pas répéter les erreurs qu'on fait, parfois ces autres doivent faire les erreurs pour que le message prenne.
Il y a une différence entre connaitre le chemin; et aprenter le chemin.
Remicade44 a écrit : ↑dimanche 21 mai 2023 à 1:45
Depuis que je suis toute petite les autres voient que je suis différentes. ( la case en moins)
Mais pas moi. Je ne savais pas et je pensais que tout le monde étaient et percevaient les choses comme moi et je me prenais en pleine figure les réflexions liés à une différences qu’ils voyaient mais pas moi.
Et si ça avait toujours été une case
en plus, que les autres n'avaient pas ?
Parce que lorsqu'un tiers désire quelque chose que l'on a et qui reste hors de sa portée, une solution facile existante pour ramener un certain équilibre, est d'essayer de nous en priver.
La nature humaine étant ce qu'elle est, on a aussi une tendance naturelle à craindre l'inconnu, la différence. Donc à s'en tenir à l'écart.
Des Sept, nul ne prie l'Étranger.
Gardons cependant bien à l'esprit que, telle
la beauté qui est dans l'œil qui regarde, la honte devrait être dans la bouche quand elle cherche à faire mal.