l'échange économico-sexuel

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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mathieu frank
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l'échange économico-sexuel

Message par mathieu frank »

Beaucoup de femmes trouvent normal qu'un inconnu leur offre un verre pour «rompre la glace». D'autres estiment que si un homme veut sortir avec elles, il doit offrir le restaurant. Pour elles, c'est le «minimum de la galanterie». A l'homme de raquer. Est-ce juste ?

Dans les années 1980, une anthropologue, Paola Tabet, remet complètement en cause la distinction habituelle entre sexualité vénale et sexualité sentimentale. Dans le spectre large qu'elle nomme «l'échange économico-sexuel» et qui va de la passe au mariage, il devient difficile de séparer, aussi nettement qu'avant, les femmes que l'on paye (pour une fellation de 10 minutes) et celles que l'on épouse («jusqu'à ce que la mort nous sépare»). Chaque fois qu'un homme aborde une inconnue, – que cela soit sur un trottoir, dans un bar, sur Internet ou à la sortie de la messe –, si l'homme a des vues sur elle, il empruntera le chemin détourné de la négociation.

Pour Paola Tabet, l'accès à la sexualité fait TOUJOURS l'objet d'une transaction qui implique l'argent à un niveau ou à un autre. «Dans un contexte général de domination des hommes sur les femmes, les rapports entre les sexes ne constituent pas un échange réciproque de sexualité», dit-elle. C'est-à-dire que les femmes sont éduquées à demander non pas du plaisir quand elles en donnent, mais autre chose : une protection, un foyer… Il est extrêmement mal vu qu'une femme se mette en quête d'un mâle juste pour avoir sa dose de plaisir sexuel.

Historiquement, c'est une question de survie, explique Paola Tabet. Dans les sociétés qui interdisent aux femmes l'accès au travail, à l'autonomie financière ou au patrimoine, les femmes n'ont pas d'autre choix que de monnayer la seule et unique ressource qui leur reste : leur corps. Dans les sociétés marquées par «la division sexuelle du travail et l'accès différencié des hommes et des femmes aux ressources», où le monopole des richesses revient aux hommes, les femmes sont réduites littéralement aux dernières extrémités : elles utilisent la sexualité comme monnaie d'échange – parce que c'est la seule chose dont elles puissent effectivement disposer. «Dès lors les relations sexuelles prennent un relief tout asymétrique, devenant à la fois symbole et verrou de l'inégalité des sexes» .

On pourrait penser que notre société, plus «égalitaire», réserverait un sort meilleur aux femmes. N’ont-elles pas le droit de disposer d’un compte en banque, d’hériter des biens familiaux et d’effectuer tous les métiers qu’elles veulent ? Hélas. Les mentalités n’ont guère bougé. Pour la plupart des gens, le sexe-pour-le-sexe, ce n’est pas très «féminin».

Les jeunes filles sont élevées dans l'idée qu'elles doivent être «sérieuses», ce qu'il faut traduire : «Ne joue pas avec le sexe. Ne t'amuse pas». Seuls les hommes ont le droit de prendre du bon temps. Les femmes, elles, sont tenues de «s'investir» (le terme est loin d'être innocent). On attend d'elles une implication affective, c'est-à-dire la mise en œuvre opérationnelle d'un projet conjugal. Il faut qu'elles trouvent le type fiable avec qui construire le couple. Elles n'ont pas droit aux «plans cul», mais seulement aux «business plans». Et pour cela tous les moyens sont bons : «se mettre en valeur avec le décolleté ouvert» puis faire mine de n'avoir pas envie, prendre l'air distraite ou distante («les hommes raffolent des femmes difficiles, un challenge dont ils sont fiers»), se refuser le premier soir, n'accorder qu'un baiser le deuxième, lancer des promesses allusives («mordre timidement sa lèvre charnue, montrer furtivement une aisselle sexy»), faire durer l'attente («lui dire non: l'homme est subjugué par la femme qui a du tempérament !»)

Toutes ces techniques dont les magazines pour ados et les sites de coaching amoureux ne cessent de vanter les vertus ont quelque chose d'odieux. Car de quoi s'agit-il au fond si ce n'est de nier ses propres envies pour faire monter toujours plus haut les enchères ? Aux jeunes filles, on apprend que leur corps représente un capital. A elles de le faire fructifier. Aux femmes adultes, on répète qu'elles ne valent rien si un homme n'est pas prêt à payer pour elles : «Que serions-nous enfin, sans cet empressement de l'homme à nous satisfaire, à nous offrir le petit (ou le gros) cadeau ?».

Malgré les acquis obtenus depuis les années 60, malgré la pilule, les injonctions sociales sont donc toujours les mêmes : il faut que la sexualité de la femme reste monnayable. On ne dit pas aux adolescentes : «Explore ton corps, exprime tes envies, trouve-toi de bons amants.» On leur dit : «Ne sois pas facile. Si tu te donnes trop vite, aucun homme ne voudra de toi». Ce faisant, on leur met dans la tête qu'elles seraient des putes si elles faisaient comme les garçons. Mais au fond, quelle fille est la plus pute ? Celle qui veut juste se taper un bon coup ? Ou celle qui exige, – pour «coucher» –, qu'on lui offre fleurs, dîners, sorties, voyages et mariage de standing ?

Et puis surtout : à qui profite ce petit jeu de marchandage sexuel ? Qui est gagnant dans l'affaire ? L'homme forcé de payer pour un peu «d'amour» ? Ou la femme qui doit «faire jouer ses atouts» pour obtenir un statut social ou une promotion ? Paola Tabet, incisive, dénonce le marché de dupe. C'est la femme qui se fait flouer, dit-elle. Quand elle croit être gagnante, en réalité, elle se fait arnaquer. Les thèses de Paola Tabet ont d'ailleurs été réunies en 2004 sous le titre «La grande arnaque».

La grande arnaque, dit Paola, c'est qu'au lieu d'avoir du plaisir en échange de plaisir, la femme obtient une rétribution en échange d'un travail : la voilà «prestataire de services». «L'échange est inégal», souligne Paola, car la femme devient une subalterne sur le plan sexuel. Elle doit fournir de bonnes performances au lit. L'homme offre une compensation, en «généreux donateur» . Elle doit remercier. S'il ne l'a pas fait jouir, impossible pour elle de se plaindre. On ne peut pas tout avoir dans la vie. Il faut choisir : le beurre et l'argent du beurre ? De toute manière, cela tombe très bien : dans notre société, les jeunes filles sont éduquées à nier leurs désirs. On les maintient dans la méconnaissance de leur corps et de leur sexualité. Elles n'ont jamais appris à demander du plaisir. Elles ont appris à croire – ou faire croire – qu'elles voulaient juste «une épaule d'homme sincère». Des diamants et des câlins, c'est tout ce dont une femme a besoin n'est-ce pas… Voilà comment on «exproprie les femmes de leur corps», conclut Paola Tabet. En les encourageant à «ne se donner qu'au plus offrant». Alors qu'elles devraient choisir le meilleur baiseur, celui dont le cerveau fécond, plein d'étincelles magiques…
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Re: l'échange économico-sexuel

Message par Ambre »

Je ne connaissais pas cette anthropologue, en même temps, je n'en connais aucun xD Précision : c'est une des représentantes les plus importantes de l'anthropologie féministe, ainsi que du féminisme matérialiste (je viens de lire ça sur wikipédia xD).
Je n'adhère pas du tout à ses idées ^^
Mais ce qui est important, il me semble que c'est d'être soi, peu importe les normes et conventions sociales, du moment qu'on ne fait pas de mal aux autres.
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Bubu
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Re: l'échange économico-sexuel

Message par Bubu »

La prostitution d'homme ou de femme existe depuis que l'humanité existe. Tant que ces prostitué(es) ne sont pas exploité(es) par des proxénètes, je n'ai rien contre. Mais payer pour du sexe me semble dérangeant. Je ne considère pas ça comme de l'amour. Autant se masturber en regardant des vidéos porno....

C'est hors sujet, mais des chercheurs ont trouver un cas de prostitution chez la guenon: elle fournit des bananes, et en échange elle se fait pêter le cul par un gorille. :mryellow:
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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lepton
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Re: l'échange économico-sexuel

Message par lepton »

Le billet original avec les sources est consultable ici.
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Re: l'échange économico-sexuel

Message par Tugdual »

@mathieu frank :

Ce n'est pas correct de poster un texte comme s'il était de toi alors que c'est un copier/coller d'un article trouvé sur le web.
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seul
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Re: l'échange économico-sexuel

Message par seul »

Heu... c'est peut-être un peu généralisateur non ? De nombreuses relations amoureuses se font sur la base d'argent mais on a des preuves qu'il y a eu aussi des relations amoureuses de gens qui ne détenaient pratiquement rien et qui était à la limite presque SDF.
Sinon c'est vrai que c'est un point important que la quasi-totalité des relations amoureuses aujourd'hui sont fondées sur l'argent. Mais ce n'est pas vraiment de l'amour, l'amour aujourd'hui ça n'existe plus vraiment :lol: . Donc l'argent ne fait que manifester ce qui se passe en profondeur.
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freeshost
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Re: l'échange économico-sexuel

Message par freeshost »

Je ne connaissais pas non plus Paola Tabet.

Mais ça attise ma curiosité. :mrgreen:
Ambre a écrit : mardi 9 mai 2023 à 18:16Je n'adhère pas du tout à ses idées ^^
Ambre, peux-tu étayer tes positions et tes arguments ? :mrgreen:

D'un certain point de vue, on peut voir cela comme un exemple de mise en mauvaise situation (réduire les droits des femmes ou augmenter les injonctions qui leur incomberaient) pour ensuite se poser en sauveur. Donc, oui, je suis d'accord : dans la réalité, diverses personnes physiques ou morales font du corps des femmes un objet, un bien marchandable ou un faire-valoir. Non, je n'encourage pas cela.

Un point qui n'est pas mentionné dans l'article est que ce phénomène encourage-reproduit l'injonction aux hommes (comme aux femmes, comme aux personnes non binaires ; même s'il peut y avoir de la résistance contre cette norme) à considérer le corps des femmes comme un bien de première nécessité et dont la jouissance se justifierait par la moindre contre-partie elle-même (juste par son rôle de contre-partie : argent, pouvoir, luxe, liberté et droits (dont on a, au préalable, artificiellement privé la femme, en considérant que certains droits seraient naturels pour les hommes et inaccessibles ou privilèges pour les femmes et les personnes non binaires ; priver une partie de la population d'un droit est une brèche ouverte pour en faire une marchandise), etc. Bref, des hommes aussi, et pas seulement des femmes, intériorisent ce qui est dénoncé dans l'article.

Autrement, de manière plus générale, on retrouve le potlatch, même si appliqué à une catégorie particulière (les femmes paraissant femmes cis-hétéro en général) : offrir un bien dans l'attente d'en recevoir un autre (plus grand) en contre-partie par la suite (lire notamment Essais sur le don, de Marcel Mauss). On peut nuancer (ou voir une relation asymétrique plutôt que le potlatch) en donnant des exemples d'asymétrie durable : une personne (un homme notamment) disposant de nombreuses richesses (par exemple : beaucoup d'argent, un grand palais, etc.), qu'elle pourra toujours marchander contre le corps de la femme. C'est un des exemples notables de la soi-disant redevabilité éternelle (le sophisme ad nauseam "après tout ce que j'ai fait pour toi" ou, en l'occurrence, "car tu appartiens à telle catégorie sociale, tu n'as pas ce droit [dont on (les personnes au pouvoir ainsi que les personnes qui ont intériorisé comme norme cette privation) t'a privé artificiellement], sauf si tu offres..."). [De manière encore plus générale, on peut critiquer la tendance à vouloir tout marchander, monétiser, alors que le partage sans attente de contre-partie est aussi possible.]

Cela dit, comme pour le viol, les femmes ne sont pas les seules concernées, même si, statistiquement ou historiquement, elles le sont plus. Mais l'éthique déontologique ne devrait pas dépendre des statistiques (donc ne devrait pas attendre que des études soient faites pour prendre des mesures et s'appliquer).

Certes, il existe heureusement beaucoup de relations entre personnes où le dialogue (muni d'écoute, de confiance en soi et en autrui, d'observation-adaptation, d'équilibre) permet de ne pas s'embourber dans une relation marchande.

Cela ne nie pas la dominance sociale (=> 0_General) de l'ensemble des hommes envers l'ensemble des femmes (et des personnes non binaires).

On peut éventuellement critiquer :
Pour Paola Tabet, l'accès à la sexualité fait TOUJOURS l'objet d'une transaction qui implique l'argent à un niveau ou à un autre.
au même titre que l'idée de Simone Beauvoir selon laquelle "la première pénétration est toujours un viol" (toujours en négligeant le dialogue dans la continuité du temps et de la confiance et de l'écoute, de l'observation-adaptation).

Non, mon message n'est pas à tout prix anti-capitaliste, même s'il peut indirectement remettre en question certains aspects du capitalisme à outrance. Car remettre le capitalisme en question, c'est aussi remettre en question la propriété, et la sécurité, car la propriété serait un pilier de la sécurité, un espace où l'on est protégé du hasard, de l'incertitude. C'est compliqué, la confiance, nécessaire et si fragile (on voudrait nier cette fragilité en montrant des airs de solidité, d'invincibilité, de perfection, de validisme, etc.). En amont, il y aurait notamment le refus et le déni de la mort. :crazy:
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Re: l'échange économico-sexuel

Message par user6539 »

Elles n'ont pas droit aux «plans cul», mais seulement aux «business plans». Et pour cela tous les moyens sont bons : «se mettre en valeur avec le décolleté ouvert» puis faire mine de n'avoir pas envie, prendre l'air distraite ou distante («les hommes raffolent des femmes difficiles, un challenge dont ils sont fiers»), se refuser le premier soir, n'accorder qu'un baiser le deuxième, lancer des promesses allusives («mordre timidement sa lèvre charnue, montrer furtivement une aisselle sexy»), faire durer l'attente («lui dire non: l'homme est subjugué par la femme qui a du tempérament !»)
Jamais vu ça. Je ne dois pas vivre dans la même dimension que l’autrice de cet article.

J’estime avoir échangé avec suffisamment de femmes pour écrire ici que la plupart apprécient l’étape du jeu de séduction réciproque dans une relation naissante (NB: je ne m’y inclus pas).

Certaines m’ont même affirmé qu’elles prolongeaient sciemment celle-ci et souhaiteraient qu’elle ne se termine jamais, car dans la plupart des cas, l’intérêt qu’elles portent à l’homme disparaît dès le premier échange de baisers, ou au mieux au réveil le lendemain.

Quant au reste de l’article, un nombre non négligeable de potes filles entre 30 et 40 ans sont toujours célibataires et n’ont pas l’intention de se « vendre » pour un quinquagénaire banquier avec un PEL bien garni, portant des chaussettes à bretelles.

Elles aspirent à une relation bien plus profonde que cela, et puisque les hommes ont l’air, pour nombre d’entre eux, de ne pas avoir évolué, elles embrassent leur célibat et « s’amusent » quand bon leur semble.

La société a évolué depuis les années 80.
C’est très agaçant, cette propension de certaines féministes à faire culpabiliser les femmes ou à les prendre pour des potiches à code barres.

Donc l’épouse, mère au foyer, victime de viols et de violences de la part du mari, aurait donc été consentante du fait de ce soit-disant «échange économico-sexuel» ?

Allons encore plus loin dans l’ineptie, l’enfant étant « le prolongement des parents », Dolto avait-elle donc raison lorsqu’elle a écrit ces passages ?

Une belle brochette de dégénérés. :sick:
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Re: l'échange économico-sexuel

Message par seul »

En tout cas s'il faut parler que de mon cas personnel (c'est pas très intéressant mais c'est pas grave) dans mes relations avec les femmes on m'a souvent dit "quoi tu n'as pas de travail ? donc tu ne peux pas être en couple". C'est quelque chose que j'ai souvent entendu.
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mathieu frank
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Re: l'échange économico-sexuel

Message par mathieu frank »

Tugdual a écrit : mardi 9 mai 2023 à 20:09 @mathieu frank :

Ce n'est pas correct de poster un texte comme s'il était de toi alors que c'est un copier/coller d'un article trouvé sur le web.
tu as résolu le probléme :lol: meme si je ne me suis pas posé la question

pour le reste je ne débattrais pas , car j'ai compris que cela ne servais a rien
je suis toute fois toujours surpris de voir meme ici comment l'émotionnel pollue les interprétations , devant une analyse froide et lucide
mais a partir du moment ou cela va a l'encontre des illusions de la conscience collective , il n'y a rien a faire

seul a écrit : mercredi 10 mai 2023 à 7:40 En tout cas s'il faut parler que de mon cas personnel (c'est pas très intéressant mais c'est pas grave) dans mes relations avec les femmes on m'a souvent dit "quoi tu n'as pas de travail ? donc tu ne peux pas être en couple". C'est quelque chose que j'ai souvent entendu.
on va te dire que tu es tombé sur les mauvaises :lol:
encore une fois je ne fais pas de généralité , je prends en compte ce sur quoi on a le plus de chance de tomber , oui les exceptions existent mais par nature elles sont rares et donc la probabilité de les croiser plus faible
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Re: l'échange économico-sexuel

Message par freeshost »

Ouais, chaque femme a son propre vécu.

Et il y a eu un peu d'évolution depuis 1987. :)
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

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Re: l'échange économico-sexuel

Message par mathieu frank »

le probléme avec ce genre de débat , c'est que l'on est tout de suite taxé de misogynie ou de haine des femmes
alors que pas du tout , au contraire

c'est pour cela que je trouvais intéressant que cela vienne d'une femme
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Re: l'échange économico-sexuel

Message par user6539 »

mathieu frank a écrit : mercredi 10 mai 2023 à 9:58 pour le reste je ne débattrais pas , car j'ai compris que cela ne servais a rien
Quel devient alors l’intérêt de partager un texte sans source, sans expliciter son point de vue à ce sujet ?

Quel est-il te concernant ?

Prenons l’exemple à l’échelle de ce forum, qu’as-tu à dire aux femmes en couple avec un homme qui parcourent ce forum ?

Sont-elles dans un « échange economico-sexuel » ?

Il est important d’assumer ses prises de position (ainsi que la contradiction).
je suis toute fois toujours surpris de voir meme ici comment l'émotionnel pollue les interprétations , devant une analyse froide et lucide
mais a partir du moment ou cela va a l'encontre des illusions de la conscience collective , il n'y a rien a faire
Qu’en est-il de ta propre expérience relationnelle avec une femme ?

Ne serais-tu pas toi-même dans une sorte d’illusion de ta propre conscience vis à vis de ton/tes relations passées ?

Le biais cognitif n’est jamais bien loin.
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Re: l'échange économico-sexuel

Message par mathieu frank »

pour ma part je dirais que je suis tout a fait en accord avec elle , avec un peu d'honnêteté intellectuelle et d’observation des relation humaine on ne peut qu'arriver aux memes conclusions
je rajouterais juste que il n'est pas forcément (toujours) question d'argent au sens propre , mais il y a toujours une attente

pour faire simple je dirais , les hommes tombent amoureux de ce qu'ils voient et les femmes de ce qu'elles attendent

de plus , vu ta réponse précédente , je pense que tu n'as pas compris le propos général
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Re: l'échange économico-sexuel

Message par Ambre »

freeshost a écrit : mercredi 10 mai 2023 à 0:17 Je ne connaissais pas non plus Paola Tabet.

Mais ça attise ma curiosité. :mrgreen:
Ambre a écrit : mardi 9 mai 2023 à 18:16Je n'adhère pas du tout à ses idées ^^
Ambre, peux-tu étayer tes positions et tes arguments ? :mrgreen:
Bah, je ne m'y connais pas en anthropologie, donc je donne mon point de vue superficiellement ^^ De toute manière, là c'est un extrait d'article de journal, il faudrait lire les oeuvres d'origine pour mieux comprendre je pense. Et peut-être aussi au vu de sa vie.
«Dans un contexte général de domination des hommes sur les femmes, les rapports entre les sexes ne constituent pas un échange réciproque de sexualité», dit-elle. C'est-à-dire que les femmes sont éduquées à demander non pas du plaisir quand elles en donnent, mais autre chose : une protection, un foyer… Il est extrêmement mal vu qu'une femme se mette en quête d'un mâle juste pour avoir sa dose de plaisir sexuel.
Déjà, je ne trouve pas que nous soyons dans un contexte de domination des hommes sur les femmes.
C'était mal vu avant, ou peut-être selon les milieux, mais je ne suis pas sûre que ça soit toujours d'actualité.
Pour la plupart des femmes que j'ai pu côtoyer, elles ne recherchaient pas le plaisir sexuel en priorité, non pas parce que c'était mal vu, mais simplement parce que ce n'était pas ça qui les intéressaient en priorité.

"Historiquement, c'est une question de survie, explique Paola Tabet. Dans les sociétés qui interdisent aux femmes l'accès au travail, à l'autonomie financière ou au patrimoine, les femmes n'ont pas d'autre choix que de monnayer la seule et unique ressource qui leur reste : leur corps.
Ca, je suis d'accord, il y a des pays où les femmes n'ont pas le choix et doivent se marier pour survivre (pas de libre accès au travail).

"Hélas. Les mentalités n’ont guère bougé. Pour la plupart des gens, le sexe-pour-le-sexe, ce n’est pas très «féminin»."
Bah je crois que depuis, si, les mentalités ont bien bougé. Après, ça concerne plus d'hommes que de femmes c'est vrai il me semble, mais j'imagine que c'est dû aux hormones. Puis je vois que chez les animaux, dans de nombreuses espèces, le mâle n'est là que pour l'accouplement, la femelle, elle, s'occupe d'élever les petits. Les deux tendent à la survie de l'espèce, chacun à sa manière. Or, nous sommes des animaux. Certes, il y a l'évolution, mais je ne suis pas sûre que nous perdions tout de nos instincts primaires. Après, je ne sais pas, il faudrait étudier les singes avant d'étudier les humains j'imagine.

"montrer furtivement une aisselle sexy"
Je ne vois pas ce qu'une aisselle a de sexy, moi je vois ça comme un endroit potentiellement puant, donc à l'opposé de sexy, mais je trouve ce passage marrant xD

"Aux femmes adultes, on répète qu'elles ne valent rien si un homme n'est pas prêt à payer pour elles."
Je n'ai jamais entendu ça. Pour moi, si un homme est prêt à payer pour une femme, c'est dévalorisant, c'est une marchandise et non une personne.

"On ne dit pas aux adolescentes : «Explore ton corps, exprime tes envies, trouve-toi de bons amants.»"
Quelle horreur ce serait si on leur disait ça. La femme n'est pas obligée d'être l'égale de l'homme dans la bêtise... Mais s'il y en a qui en ont besoin pour s'épanouir, pourquoi pas. A l'âge adulte, plutôt qu'à l'adolescence.

"On leur dit : «Ne sois pas facile. Si tu te donnes trop vite, aucun homme ne voudra de toi». "
Pareil, plus d'actualité. Il y a peu d'hommes aujourd'hui qui vont refuser une femme parce qu'elle en aura eu d'autres avant lui.

"Elle doit fournir de bonnes performances au lit. L'homme offre une compensation, en «généreux donateur». Elle doit remercier. S'il ne l'a pas fait jouir, impossible pour elle de se plaindre."
Plus d'actualité non plus. Il y a des femmes qui ne se gênent pas pour dire que leur compagnon ne les satisfait pas pleinement, et discutent tranquillement des sextoys qu'elles choisissent pour combler le manque. Entendu plusieurs fois.


Donc je n'adhère pas à ses idées, car je les trouve dépassées. Puis je ne vois pas pourquoi la femme devrait être en toute chose semblable à l'homme, ni pourquoi elle devrait lui être égale, quand il n'est pas supérieur.
Pour moi, le féminisme est censé promouvoir la femme, et non pas l'avilir, mais le féminisme, poussé à son extrême, devient misogynie.
Après, peut-être que l'anthropologue n'a pas dit cela de la même manière et que la personne qui a écrit l'article a déformé les choses pour faire polémique ^^
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