Sur l'empathie cognitive

[*Eulalie*]

Tout d'abord, je m'excuse par avance auprès des modérateurs si j'ouvre une discussion déjà entamée par ailleurs, je n'ai pas eu le courage de lire les intitulés des 1643 sujets qui ont été abordés dans ce forum...

Je voudrais demander des précisions/éclairages sur l'empathie cognitive, ce qu'elle est exactement, et comment cela s'exprime (ou pas) chez des personnes autistes.

Je suis en effet actuellement en plein questionnement : l'hypothèse diagnostique de l'autisme dit Asperger a été posée dans trois services de psychiatrie où j'ai été hospitalisée pour troubles anxieux-dépressifs, j'ai d'abord rejeté en bloc cette éventualité, puis j'ai fini par la prendre au sérieux lorsque des personnes de mon entourage m'ont dit que cela ne leur semblait pas absurde - cela leur semble même très crédible.

D'un autre côté, je suis confuse, car d'autres personnes sont très sceptiques, et de fait, je n'ai pas du tout l'impression de manquer d'empathie cognitive, par exemple (je ne crois pas avoir de mal à déceler le langage non-verbal, et j'ai d'ailleurs eu un score tout à fait dans la moyenne au test de reconnaissance des émotions dans les regards de Baron-Cohen que j'ai trouvé sur Internet) ; mais aussi, je me demande ce que recouvre exactement l'empathie cognitive, car si cela inclut les difficultés à adapter son comportement et son discours à un contexte social donné, là, je suis concernée (j'ai listé toutes les gaffes que j'ai pu faire et dont je me souviens, et avec l'hypothèse de l'autisme, j'arrive à les considérer avec indulgence, et non plus avec honte).

Plus généralement, je me demande s'il est possible d'avoir l'impression de ne pas manquer d'empathie cognitive, mais d'en manquer quand même, et/ou d'avoir appris inconsciemment à déchiffrer le langage non-verbal.
Je me demande également si la difficulté à comprendre le langage non-verbal est une condition sine qua non pour être sur le spectre ; d'après ce que j'ai lu, il me semble que oui, mais j'ai vu une fois dans ce forum une personne dire qu'elle avait été diagnostiquée autiste et n'avait pas de problème pour décrypter les émotions faciales - et que d'ailleurs ce qu'on appelait la "théorie de l'esprit" faisait débat.

Je vous remercie par avance pour les éclaircissements que vous pourrez m'apporter !

[Curiouser]

J'ai modifié le titre de ton sujet, car il y avait une coquille (*congnitive).

Même si ça fait, involontairement, un jeu de mots intéressant

[*Eulalie*]

Merci pour la correction Mais je t'avoue que je ne comprends pas bien le jeu de mot involontaire - je vois bien qu'il y a quelque chose avec "con", mais le reste m'échappe... J'imagine que c'est ce genre de questions qui peut faire penser à certains que je suis concernée par l'autisme...

[Curiouser]

Merci pour la correction Mais je t'avoue que je ne comprends pas bien le jeu de mot involontaire - je vois bien qu'il y a quelque chose avec "con", mais le reste m'échappe... J'imagine que c'est ce genre de questions qui peut faire penser à certains que je suis concernée par l'autisme...

Pardon, j'avais pensé à expliciter, mais ça n'était pas très formalisé dans mon propre esprit, donc je ne l'ai pas fait
C'était dans l'idée e souligner la présence du mot "con", au sens qu'on peut hélas lire plein de trucs "cons" (bêtes et erronés) sur l'autisme et l'empathie.