Pas mal de personnes prétendent pouvoir dire ce qu'est l'autisme : les médecins, les psychiatres, les psychologues, les parents, et ils ne fraudait pas les oublier, les autistes eux même.
La terminologie on le voie bien par le filtre de l'encyclopédie participative, est en proie a la guerre des définitions, chacun voulant imposer la sienne en interdisant les autres.
Récemment, un gros malin (celui là même qui avait posté la phrase qui a permis de mettre en évidence le pot au rose de sarlat sur aaf, le monde est petit), a voulut tous effacer pour donner la priorité a une interprétation issue de quelque uns parmi les psy, ça serrait avant tout un mécanisme de retrait.
Sans entrer dans le débat, la question c'est posé comme elle se pose souvent des bases solides, tangible, historique de la terminologie, d'où la question qui peut définir l'autisme?
Historiquement, 1913, bleuler donne un nom a ce qu'il observe, 1943 kanner et asperger de leur coté utilisent en d'autres contexte la terminologie, toujours pour donner un nom a ce qu'ils observent. Si on décompose, l'autisme définit ce qui est observé de la personne.
Cette définition reste compatible avec tous les diagnostique divers et variés.
Est-ce que des théorisation de ce que c'est peuvent s'y substituer? celle des psy par exemple. est-ce qu'on peut dire que l'autisme c'est l'explication qu'ils donnent a ce qui est observé. La réponse semble a l'évidence être non.
Plus compliqué, est-ce que les parents peuvent a leur tour définir l'autisme?
Ils connaissent la personne qui est déclaré "autiste", ok, mais peuvent-il intervenir sur ce qui n'est a la base que l'observation d'un spécialiste sur une personne.
Répondre oui c'est déjà prétendre que l'autisme n'est plus une observation, mais la personne elle même.

Pire encore. Un autiste lui même. un vraie de vraie, diagnostiqué officiellement etc, peut-t-il définir l'autisme?
Bah beaucoup ne s'en privent pas me direz vous, après tout c'est d'eux qu'on cause qui serrait mieux placer pour le faire?
... Sauf que là encore, on sort l'autisme de son seul socle premier qui puisse être universellement validé, celui d'une observation.
Après tout qui est moins bien placé que celui qui est étiqueté autiste pour définir ce que l'autre désigne comme autiste en l'observant lui?

Alors mode analyse froide pour se tirer de là

L'autisme c'est une personne reconnue par les instances médico-psycho qui identifient un trouble particulier et le nome ainsi. Le mot inclus la composante "regard sur".
Les débats commencent dès qu'on lui enlève cette composante, dès qu'on confond perception et "réalités générales", dès qu'on oublie au fond que l'autre est autre.
Autrement dit toutes les polémique sur l'autisme naissent du refus de l'altérité.
Donc pour conclure ce que j'essaye de dire, et la colère sur le sujet du pack et de l'aut' fondu de delion ne doit pas être étrangère au fait que j'en arrive là, si on accepte la différence, si on ne refoule pas l'altérité et la singularité, le mot autisme ne peut s'étendre au delà du regard.
L'autisme ne définit donc pas la personne, il définit le regard porté sur la personne (par un cadre médicale généralement), et tous franchissement de cette ligne rouge est non seulement un abus de langage, mais pire, refus implicite de l'existence de cet autre au delà de ce qu'on en perçois.
(je rejoint ce qui est dit et redit souvent, mais le contexte anecdotique de wikipédia, du rapport conflictuel à la définition et de qui a autorité pour définir, m'a semblé éminemment explicite)