Aller chez le psychologue
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Aller chez le psychologue
Après beaucoup de doutes, j'ai pris rendez vous chez un psychologue. En effet, après qu'on m'a dit que je ressemblais à quelqu'un d'autiste, je me renseigné et je pense désormais que c'est ce qui pourrait expliquer mes différences depuis toujours (passion pour des intérêts peu communs, difficultés de communication/interaction, maladresse,...).
Mais je ne sais pas comment aborder le sujet avec la psychologue. Y en a t-il, comme moi, qui sont arrivés chez le psychologue avec le même problème, et comment en avez vous parlé ?
Mais je ne sais pas comment aborder le sujet avec la psychologue. Y en a t-il, comme moi, qui sont arrivés chez le psychologue avec le même problème, et comment en avez vous parlé ?
Trouble du neurodéveloppement complexe (février 2023):
TSA niveau 1/2
TDAH forme mixte
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Re: Aller chez le psychologue
Il faut surtout que tu trouves une psy qui s'y connaisse dans les TSA.
Parce que c'est denrée rare.
Et peut-être arriver avec des documents ou des résultats de tests trouvés sur le net
en lui disant que tu t'y retrouves.
Parce que c'est denrée rare.
Et peut-être arriver avec des documents ou des résultats de tests trouvés sur le net
en lui disant que tu t'y retrouves.
"Diagnostic de traits obsessionnels handicapant les relations aux autres"
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Re: Aller chez le psychologue
Les tests, du genre aspi quiz ou coefficient ? Car je les ai fait ( ils disent que j'ai en effet une forte probabilité d'être autiste) mais je sais que ce n'est pas fiable et est-ce la psychologue ne va me le rappeler, que ce n'est pas fiable ?
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Re: Aller chez le psychologue
La plupart des psy ne connaissent rien au TSA.
Si c'est son cas, elle ne sait pas en quoi l'autisme consiste. (c'est le cas de la mienne)
Les questions du test lui montreront que ce n'est pas seulement "Rainman".
Et cela pourra au moins constituer une base pour l'échange.
(je te conseille d'imprimer les questions et pas seulement le résultat.)
De toutes façons, les psychologues ne peuvent pas poser de diagnostic.
Si c'est son cas, elle ne sait pas en quoi l'autisme consiste. (c'est le cas de la mienne)
Les questions du test lui montreront que ce n'est pas seulement "Rainman".
Et cela pourra au moins constituer une base pour l'échange.
(je te conseille d'imprimer les questions et pas seulement le résultat.)
De toutes façons, les psychologues ne peuvent pas poser de diagnostic.
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Re: Aller chez le psychologue
Ok, je vais faire ça
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Re: Aller chez le psychologue
Salut !
Effectivement, il faut être assez vigilant avec ce qu'on trouve sur Internet. La plupart des tests qui y sont (je n'en ai jamais fait parce que je ne me suis jamais renseignée sur les TSA avant le diagnostic) mais de ce que j'en ai entendu, ne sont pas spécifiquement fiables.
En revanche, un test comme l'Aspie Quizz, même si le résultat doit être pris avec des pincettes, peut orienter sur le fait que tu possèdes des "traits" qui vont dans ce sens et que ça mériterait potentiellement de creuser la question.
Après, une réponse typique des psy quand tu débarques dans leur cabinet en évoquant le sujet, c'est de demander directement "Pourquoi ?", au sens de "Qu'est-ce que ça va apporter ?".
En fait, tout dépend de comment on annonce la chose et on s'y prend. Dans tous les cas, je pense qu'expliciter le fait que les difficultés quotidiennes pourraient être expliquées par tel ou tel trouble, reste une raison assez légitime pour creuser.
Moi je sais que quand j'en avais parlé de manière brute, sans vraiment expliciter les raisons, j'avais simplement dit que sur recommandation de d'autres professionnels après différents bilans, beaucoup de réflexions personnelles et beaucoup de "justifications" de personnes extérieures retrouvées (sur mon développement, scolarité etc.) + situations conflictuelles et problématiques au quotidien, on m'avait conseillé d'aller au bout de la démarche et on m'avait accompagné en me disant que valait mieux tenter quitte à ce que ça ne soit pas ça mais au moins aller au bout pour avoir une réponse.
Ça a été pris en mode "Ça va vous apporter quoi d'avoir cette réponse ?" mais je ne l'ai pas mal pris non plus même si ça paraît étrange sur le coup quand on est à fond dans son mood à penser qu'à ça, parce que j'avais des raisons bien spécifiques dont je ne parle jamais en public qui justifiaient amplement l'existence du TSA mais je faisais en sorte que ça ne se sache pas. Parce que ce sont des comportements qui restent incompréhensibles aux yeux de la société NT et la société de manière générale.
Bref, du coup au final, les vraies raisons pour lesquelles j'ai fait les démarches, je les ai explicitées par écrit (toujours plus simple pour moi), d'abord pour le C.R.A. parce que c'était principalement à eux que je voulais livrer ça, ensuite à ma psy.
Et je pense que du coup, en ayant un aperçu sur un peu moins d'une centaine de pages, de mon quotidien, de mes péripéties et problématiques depuis toujours, ça a naturellement amené à la compréhension et puis voilà.
Je pense que ce qui est important dans le diagnostic, c'est aussi de penser à l'après et c'est pour ça que beaucoup posent cette question de ce que ça va apporter.
Parce que même si le cheminement est très long et très personnel, il y a un moment où il faut passer à l'action, reprendre sa vie (parce que quand on est dans la phase du diagnostic officiel, on s'arrête un peu de vivre et on laisse un peu sa vie entre parenthèses, parce qu'on sait que si ça se confirme, ça va changer quand même beaucoup de choses dans le quotidien si on décide d'adapter tout etc.), ça montre bien aussi qu'au-delà d'attester d'une situation qui reste souvent handicapante (dans mon cas ça l'est extrêmement) au quotidien, on a quand même foncé dans des chemins de vie, parfois, qui en réalité n'étaient pas les plus adaptés pour nous et le fait d'avoir le diagnostic, ça donne une certaine connaissance de ses propres difficultés dont on pouvait ne pas avoir conscience du tout et aider à retourner sur une voie plus adaptée à nous, tout simplement.
En gros, en premier lieu, c'est vraiment une question de cheminement personnel, d'introspection, d'interrogations, de besoin de compréhension et en second lieu, c'est une question de réadapter son quotidien pour mieux vivre.
Après oui, clairement, faut que la personne s'y connaisse un minimum en TSA. Si elle ne sait même pas d'où ça sort, c'est sûr que ça va être assez hardcore en terme de clichés et tout le reste et de tolérance.
M'enfin quand tu sais qu'il existe même des psychiatres qui ne s'y connaissent en réalité pas alors qu'ils sont censés s'y connaitre, tu ne peux même pas en vouloir à des psychologues.
Un.e psychologue, ça reste quand même dans un champ "particulier" selon sa pratique. Donc si la pratique du professionnel n'est pas spécifiquement axée là-dessus, à mon sens, y a pas vraiment à leur reprocher.
En revanche, un médecin psychiatre qui ne s'y connait pas, ça fait davantage peur et ça rend moins confiant. Renouveler et moderniser sa pratique, c'est pas donné à tout le monde, on dirait bien.
Surtout qu'il existe des psychologues qui sont curieux et aiment beaucoup apprendre grâce à leurs patients et c'est clairement le cas de ma psy par exemple, même si de temps en temps, je perçois encore quelques petits trucs clichés dans sa vision de l'autisme, je vois qu'elle s'intéresse beaucoup à ma façon de fonctionner et qu'elle me considère comme une personne à part entière.
Après, vu ce que je ne cesse de lire dans les témoignages des gens qui ne sont pas tombés sur les "bons" professionnels en terme de diagnostic, d'écoute et d'aide, je me dis que ça reste rare...
Effectivement, il faut être assez vigilant avec ce qu'on trouve sur Internet. La plupart des tests qui y sont (je n'en ai jamais fait parce que je ne me suis jamais renseignée sur les TSA avant le diagnostic) mais de ce que j'en ai entendu, ne sont pas spécifiquement fiables.
En revanche, un test comme l'Aspie Quizz, même si le résultat doit être pris avec des pincettes, peut orienter sur le fait que tu possèdes des "traits" qui vont dans ce sens et que ça mériterait potentiellement de creuser la question.
Après, une réponse typique des psy quand tu débarques dans leur cabinet en évoquant le sujet, c'est de demander directement "Pourquoi ?", au sens de "Qu'est-ce que ça va apporter ?".
En fait, tout dépend de comment on annonce la chose et on s'y prend. Dans tous les cas, je pense qu'expliciter le fait que les difficultés quotidiennes pourraient être expliquées par tel ou tel trouble, reste une raison assez légitime pour creuser.
Moi je sais que quand j'en avais parlé de manière brute, sans vraiment expliciter les raisons, j'avais simplement dit que sur recommandation de d'autres professionnels après différents bilans, beaucoup de réflexions personnelles et beaucoup de "justifications" de personnes extérieures retrouvées (sur mon développement, scolarité etc.) + situations conflictuelles et problématiques au quotidien, on m'avait conseillé d'aller au bout de la démarche et on m'avait accompagné en me disant que valait mieux tenter quitte à ce que ça ne soit pas ça mais au moins aller au bout pour avoir une réponse.
Ça a été pris en mode "Ça va vous apporter quoi d'avoir cette réponse ?" mais je ne l'ai pas mal pris non plus même si ça paraît étrange sur le coup quand on est à fond dans son mood à penser qu'à ça, parce que j'avais des raisons bien spécifiques dont je ne parle jamais en public qui justifiaient amplement l'existence du TSA mais je faisais en sorte que ça ne se sache pas. Parce que ce sont des comportements qui restent incompréhensibles aux yeux de la société NT et la société de manière générale.
Bref, du coup au final, les vraies raisons pour lesquelles j'ai fait les démarches, je les ai explicitées par écrit (toujours plus simple pour moi), d'abord pour le C.R.A. parce que c'était principalement à eux que je voulais livrer ça, ensuite à ma psy.
Et je pense que du coup, en ayant un aperçu sur un peu moins d'une centaine de pages, de mon quotidien, de mes péripéties et problématiques depuis toujours, ça a naturellement amené à la compréhension et puis voilà.
Je pense que ce qui est important dans le diagnostic, c'est aussi de penser à l'après et c'est pour ça que beaucoup posent cette question de ce que ça va apporter.
Parce que même si le cheminement est très long et très personnel, il y a un moment où il faut passer à l'action, reprendre sa vie (parce que quand on est dans la phase du diagnostic officiel, on s'arrête un peu de vivre et on laisse un peu sa vie entre parenthèses, parce qu'on sait que si ça se confirme, ça va changer quand même beaucoup de choses dans le quotidien si on décide d'adapter tout etc.), ça montre bien aussi qu'au-delà d'attester d'une situation qui reste souvent handicapante (dans mon cas ça l'est extrêmement) au quotidien, on a quand même foncé dans des chemins de vie, parfois, qui en réalité n'étaient pas les plus adaptés pour nous et le fait d'avoir le diagnostic, ça donne une certaine connaissance de ses propres difficultés dont on pouvait ne pas avoir conscience du tout et aider à retourner sur une voie plus adaptée à nous, tout simplement.
En gros, en premier lieu, c'est vraiment une question de cheminement personnel, d'introspection, d'interrogations, de besoin de compréhension et en second lieu, c'est une question de réadapter son quotidien pour mieux vivre.
Après oui, clairement, faut que la personne s'y connaisse un minimum en TSA. Si elle ne sait même pas d'où ça sort, c'est sûr que ça va être assez hardcore en terme de clichés et tout le reste et de tolérance.
M'enfin quand tu sais qu'il existe même des psychiatres qui ne s'y connaissent en réalité pas alors qu'ils sont censés s'y connaitre, tu ne peux même pas en vouloir à des psychologues.
Un.e psychologue, ça reste quand même dans un champ "particulier" selon sa pratique. Donc si la pratique du professionnel n'est pas spécifiquement axée là-dessus, à mon sens, y a pas vraiment à leur reprocher.
En revanche, un médecin psychiatre qui ne s'y connait pas, ça fait davantage peur et ça rend moins confiant. Renouveler et moderniser sa pratique, c'est pas donné à tout le monde, on dirait bien.
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TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
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Re: Aller chez le psychologue
Après avoir relu le message initial, je rajoute donc à ma réponse : Oui, après ça dépend ce que tu recherches à travers ces consultations psy. C'est à dire que comme ça a été dit précédemment, un diagnostic doit être posé par un médecin.Quelqu'un a écrit : ↑mercredi 12 janvier 2022 à 12:45 Après beaucoup de doutes, j'ai pris rendez vous chez un psychologue. En effet, après qu'on m'a dit que je ressemblais à quelqu'un d'autiste, je me renseigné et je pense désormais que c'est ce qui pourrait expliquer mes différences depuis toujours (passion pour des intérêts peu communs, difficultés de communication/interaction, maladresse,...).
Mais je ne sais pas comment aborder le sujet avec la psychologue. Y en a t-il, comme moi, qui sont arrivés chez le psychologue avec le même problème, et comment en avez vous parlé ?
Si tu vas consulter spécifiquement dans l'idée d'aborder particulièrement les questions liées aux TSA plus que le reste, bien évidemment, il faut prendre soin de trouver un.e psy qui s'y connaisse déjà dans le sujet.
Certaines personnes arrivent à trouver des psychologues qui se chargent directement de faire les bilans et les interpréter et coter pour en rédiger un compte-rendu mais il me semble qu'en procédant ainsi, il faut faire valider ça par un médecin pour que le diagnostic soit vraiment posé.
Sinon, passer par un C.R.A. aussi où c'est une équipe pluridisciplinaire qui s'occupe des bilans.
Mais si tu veux un premier avis spécifiquement sur le TSA, je pense qu'il faut prendre soin de trouver d'abord un psy qui s'y connaît sur la question, oui.
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Re: Aller chez le psychologue
Merci pour les conseils
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Re: Aller chez le psychologue
J'en reviens c'était bien, on a abordé la problématique de l'égo (alors que je pensais que j'avais trop d'égo car trop exigeant avec les autres) elle m'a expliqué que j'en manquais au contraire, je ne vais pas aborder les détails de son explication car trop personnel (mais si quelqu'un souhaite, par mp).
C'est la 1ère fois que je suis une psychothérapie (j'ai 44 ans), à vrai dire j'étais persuadé que personne ne pourrait jamais m'aider. Puis ma femme endosse (ou plutôt) endossait ce rôle plutôt bien jusque là .
La question de l'autisme me concernant n'est pas abordée mais nos entretiens m'amènent à réfléchir.
J'ai connu plusieurs échecs dans ma vie (sans envie de l'admettre d'ailleurs... sans envie d'analyser) au moment d'endosser des responsabilités notamment (club de foot, sous officier au service militaire, relations sociales au travail -scolaires et familiales aussi avec mes parents, mon beau père et mes soeurs...) des échecs que je mettais sur le compte du manque d'expérience, de la fatigue et d'un évident (pour moi) manque de chance (au mauvais endroit au mauvais moment, des mauvaises décisions) son analyse est tout autre et très pertinente... et m'oblige à une analyse différente de ce que j'étais convaincu d'être. Et on ne sort pas d'une conviction en deux coups de cuillère à pot !
Je crois que j'ai (enfin c'est ma femme qui l'a trouvé ) la bonne ! Elle est aussi très curieuse, une qualité nécessaire pour moi.
Bref, il y a encore 2 ans, je pensais qu'une psychothérapie (chez l'adulte, pas chez l'enfant) est inutile... je me serais certainement fourvoyé.
C'est la 1ère fois que je suis une psychothérapie (j'ai 44 ans), à vrai dire j'étais persuadé que personne ne pourrait jamais m'aider. Puis ma femme endosse (ou plutôt) endossait ce rôle plutôt bien jusque là .
La question de l'autisme me concernant n'est pas abordée mais nos entretiens m'amènent à réfléchir.
J'ai connu plusieurs échecs dans ma vie (sans envie de l'admettre d'ailleurs... sans envie d'analyser) au moment d'endosser des responsabilités notamment (club de foot, sous officier au service militaire, relations sociales au travail -scolaires et familiales aussi avec mes parents, mon beau père et mes soeurs...) des échecs que je mettais sur le compte du manque d'expérience, de la fatigue et d'un évident (pour moi) manque de chance (au mauvais endroit au mauvais moment, des mauvaises décisions) son analyse est tout autre et très pertinente... et m'oblige à une analyse différente de ce que j'étais convaincu d'être. Et on ne sort pas d'une conviction en deux coups de cuillère à pot !
Je crois que j'ai (enfin c'est ma femme qui l'a trouvé ) la bonne ! Elle est aussi très curieuse, une qualité nécessaire pour moi.
Bref, il y a encore 2 ans, je pensais qu'une psychothérapie (chez l'adulte, pas chez l'enfant) est inutile... je me serais certainement fourvoyé.
Modifié en dernier par EnHans le mardi 18 janvier 2022 à 11:28, modifié 2 fois.
Un enfant diag en 2012
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Re: Aller chez le psychologue
Bonsoir,
Vu mon vécu personnel quant à ce qui s'est passé avec le psychologue cité dans ma signature, auquel j'ai déjà fait allusion à plusieurs reprises, ATTENTION...
Un psychologue peut s'avérer compétent et en mesure de détecter un probable TSA... C'est ce qui m'est arrivé. C'était déjà un bon début de mettre des mots sur mes maux... Cela a eu le mérite de me faire débuter tout le parcours, "parcours du combattant".
Mais, vu qu'il n'était pas formé dans l'accompagnement et le suivi d'adultes de notre condition et qu'il n'a pas eu le courage/l'honnêteté intellectuelle de le reconnaître -je m'en suis rendu compte bien trop tard et ce fut très douloureux car je lui faisais confiance-, cela peut être délétère.
Le fait qu'il ne soit pas formé et que je n'ai pas réalisé suffisamment rapidement a eu pour conséquence qu'il a passé son temps, ensuite, à "appuyer là où cela fait mal" : à appuyer sur mes faiblesses plutôt que de mettre en avant mes points forts. Résultat : déjà que, comme nombre d'entre nous, mon estime de moi et ma confiance en moi sont peu élevées, elles sont tombées encore plus bas.
A l'époque, j'avais déjà plus de 50 ans donc une certaine expérience de la vie -je vis seule depuis plus de 20 ans, dans mon propre appartement, sans aucune aide- avec environ 20 ans de fréquentation du monde du travail, sans aucun aménagements, en tant que salariée. Malgré cela, il s'entêtait à vouloir me "rééduquer", à m'apprendre ce qu'est la vie... (Il est beaucoup plus jeune que moi...)
Donc, il m'a annoncé au terme de la 6ème consultation que j'étais probablement TSA à tendance asperger et puis plus rien... J'ai été totalement livrée à moi-même. Il ignorait tout du parcours à faire pour que le diagnostic soit reconnu officiellement. Etant de nature curieuse, je me suis débrouillée quasiment seule : très coûteux en énergie, anxiogène...
Heureusement que mon psychiatre qui, au début, n'était pas très au fait a fait l'effort d'actualiser ses connaissances et sa pratique... Un peu obligé, il est vrai, par le fait qu'il a reçu de plus en plus de patients concernés.
Vu mon vécu personnel quant à ce qui s'est passé avec le psychologue cité dans ma signature, auquel j'ai déjà fait allusion à plusieurs reprises, ATTENTION...
Un psychologue peut s'avérer compétent et en mesure de détecter un probable TSA... C'est ce qui m'est arrivé. C'était déjà un bon début de mettre des mots sur mes maux... Cela a eu le mérite de me faire débuter tout le parcours, "parcours du combattant".
Mais, vu qu'il n'était pas formé dans l'accompagnement et le suivi d'adultes de notre condition et qu'il n'a pas eu le courage/l'honnêteté intellectuelle de le reconnaître -je m'en suis rendu compte bien trop tard et ce fut très douloureux car je lui faisais confiance-, cela peut être délétère.
Le fait qu'il ne soit pas formé et que je n'ai pas réalisé suffisamment rapidement a eu pour conséquence qu'il a passé son temps, ensuite, à "appuyer là où cela fait mal" : à appuyer sur mes faiblesses plutôt que de mettre en avant mes points forts. Résultat : déjà que, comme nombre d'entre nous, mon estime de moi et ma confiance en moi sont peu élevées, elles sont tombées encore plus bas.
A l'époque, j'avais déjà plus de 50 ans donc une certaine expérience de la vie -je vis seule depuis plus de 20 ans, dans mon propre appartement, sans aucune aide- avec environ 20 ans de fréquentation du monde du travail, sans aucun aménagements, en tant que salariée. Malgré cela, il s'entêtait à vouloir me "rééduquer", à m'apprendre ce qu'est la vie... (Il est beaucoup plus jeune que moi...)
Donc, il m'a annoncé au terme de la 6ème consultation que j'étais probablement TSA à tendance asperger et puis plus rien... J'ai été totalement livrée à moi-même. Il ignorait tout du parcours à faire pour que le diagnostic soit reconnu officiellement. Etant de nature curieuse, je me suis débrouillée quasiment seule : très coûteux en énergie, anxiogène...
Heureusement que mon psychiatre qui, au début, n'était pas très au fait a fait l'effort d'actualiser ses connaissances et sa pratique... Un peu obligé, il est vrai, par le fait qu'il a reçu de plus en plus de patients concernés.
Fluxus a écrit : ↑mercredi 12 janvier 2022 à 16:46
Si tu vas consulter spécifiquement dans l'idée d'aborder particulièrement les questions liées aux TSA plus que le reste, bien évidemment, il faut prendre soin de trouver un.e psy qui s'y connaisse déjà dans le sujet.
...
Mais si tu veux un premier avis spécifiquement sur le TSA, je pense qu'il faut prendre soin de trouver d'abord un psy qui s'y connaît sur la question, oui.
Pré-diagnostic TSA asperger, de niveau faible à modéré, par psychologue clinicien en 03/2019
Confirmation par psychiatre en 04/2019, à 51 ans
Juin 2020 : tests du bilan diagnostic réalisés dans le privé - QI hétérogène
Confirmation par psychiatre en 04/2019, à 51 ans
Juin 2020 : tests du bilan diagnostic réalisés dans le privé - QI hétérogène
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Re: Aller chez le psychologue
il y a aussi le cas de figure du psy qui dit s'y connaître en TSA...
ce fut le cas d'un de mes psys, alors au moins il ne doutait pas du fait que j'étais autiste (j'avais eu un prédiag et lui en avais parlé après quelques séances), et il m'a soûlée au plus au point, pour lui les autistes sont des êtres supérieurs " extraordinaires" etc. bon au moins c'était valorisant, mais c'était tellement trop cliché et pas sérieux (en plus il me parlait de sa femme qu'il avait diagnostiquée :i: ) que c'en était ridicule et j'ai vite perdu confiance...
Du coup je consulte une neuropsy (une fois par mois) qui connaît vraiment bien les caractéristiques des TSA, et elle m'a été conseillée par le psychiatre qui m'a diagnostiquée donc valeur sûre...Sinon ça peut être très casse-gueule, voire destructeur comme l'explique bien Margotton - bon après le psy dont je parle m'a quand même bien aidée niveau boulot - à y voir clair et à ne plus culpabiliser de ne pas y arriver (pour lui c'était évident que ce n'était pas compatible avec ce que je suis, mon anxiété etc.), d'un point de vue pratique il m'a bien orientée aussi, dommage qu'il ait été aussi imbu...A part ça j'ai aussi une psycho ( plus dans le cadre éducatif mais on parle de ma situation en général aussi) qui ne connaît pas les TSA et ne se targue pas de les connaître mais qui a une approche tellement respectueuse que je m'y retrouve, d'ailleurs c'est elle qui m'a incité à recontacter la neuropsy sentant que certaines de mes problématiques la dépassaient.
ce fut le cas d'un de mes psys, alors au moins il ne doutait pas du fait que j'étais autiste (j'avais eu un prédiag et lui en avais parlé après quelques séances), et il m'a soûlée au plus au point, pour lui les autistes sont des êtres supérieurs " extraordinaires" etc. bon au moins c'était valorisant, mais c'était tellement trop cliché et pas sérieux (en plus il me parlait de sa femme qu'il avait diagnostiquée :i: ) que c'en était ridicule et j'ai vite perdu confiance...
Du coup je consulte une neuropsy (une fois par mois) qui connaît vraiment bien les caractéristiques des TSA, et elle m'a été conseillée par le psychiatre qui m'a diagnostiquée donc valeur sûre...Sinon ça peut être très casse-gueule, voire destructeur comme l'explique bien Margotton - bon après le psy dont je parle m'a quand même bien aidée niveau boulot - à y voir clair et à ne plus culpabiliser de ne pas y arriver (pour lui c'était évident que ce n'était pas compatible avec ce que je suis, mon anxiété etc.), d'un point de vue pratique il m'a bien orientée aussi, dommage qu'il ait été aussi imbu...A part ça j'ai aussi une psycho ( plus dans le cadre éducatif mais on parle de ma situation en général aussi) qui ne connaît pas les TSA et ne se targue pas de les connaître mais qui a une approche tellement respectueuse que je m'y retrouve, d'ailleurs c'est elle qui m'a incité à recontacter la neuropsy sentant que certaines de mes problématiques la dépassaient.
TSA (diagnostic en 2019 par psychiatre spécialisé) - troubles anxio-dépressifs
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Aller chez le psychologue
Bonsoir,
Du fait des aléas de la vie et de mon évolution personnelle, via une association, dont le siège se situe dans un autre département de la région Ile-de-France, j'ai contacté une psychologue qui m'a donc été recommandée...
Une première consultation a donc eu lieu, il y a quelques jours, en visio vu que son cabinet est à plus de 30 km de chez moi.
J'ai senti, tout de suite, la différence par rapport à celui auquel j'ai déjà abondamment fait allusion dans différents précédents posts. Je rappelle qu'il s'agit d'un psychologue clinicien, d'orientation psychanalytique.
Elle m'a demandé de lui expliquer comment les séances avec son confrère se déroulaient et la nature de nos échanges après que je lui ai annoncé que j'avais réalisé, à mes dépends, qu'il n'était pas compétent dans le domaine de l'accompagnement de personnes de notre condition.
Au vu de ce que je lui ai dit sur le sujet, elle m'a annoncé que : j'avais été victime de maltraitances psychologiques et de perversité (le côté "appuyer régulièrement sur mes faiblesses" -celles communes aux personnes de notre condition- et revenir à la charge à chaque séance)... Il ressort de ses propos que la pratique de ce psychologue est fortement inspirée par le psychanalyste Lacan. Ensuite, à l'époque, lors des premières séances, je lui avais demandé, vu que je ne parvenais pas à le déterminer seule tant c'était flou, quel était son cadre avec moi. Il m'avait répondu qu'il ne m'en mettait pas, estimant que "j'étais suffisamment cadrée" comme cela... Cette psychologue m'a indiqué que cette réponse est celle d'un psychologue pris au dépourvu/décontenancé qui, de ce fait, "noie le poisson".
Pourquoi je suis restée aussi longtemps : parce qu'il avait mis des mots sur mes maux et qu'à l'époque, j'en savais beaucoup moins que maintenant sur le sujet, et j'ai eu la naïveté de croire/penser que il allait élargir son champ de connaissances, ses pratiques, vu qu'il avait d'autres "clients"/"patients" TSA asperger. Le temps a démontré que non.
Par une autre personne, très investie et engagée dans le secteur associatif en lien avec le TSA asperger, car père d'un enfant de 10 ans, je me suis entendu dire, très récemment, que le fait de m'avoir annoncé ma probable condition puis de m'avoir laissé me débrouiller seule (parcours diagnostique et toutes les démarches avec la MDPH) pour tout le reste était d'une violence psychologique inouïe...
Voilà pourquoi je pense qu'il est extrêmement important de s'adresser à quelqu'un de formé et compétent dans le domaine. S'engager dans un tel parcours est déjà suffisamment compliqué et lourd comme cela.
Du fait des aléas de la vie et de mon évolution personnelle, via une association, dont le siège se situe dans un autre département de la région Ile-de-France, j'ai contacté une psychologue qui m'a donc été recommandée...
Une première consultation a donc eu lieu, il y a quelques jours, en visio vu que son cabinet est à plus de 30 km de chez moi.
J'ai senti, tout de suite, la différence par rapport à celui auquel j'ai déjà abondamment fait allusion dans différents précédents posts. Je rappelle qu'il s'agit d'un psychologue clinicien, d'orientation psychanalytique.
Elle m'a demandé de lui expliquer comment les séances avec son confrère se déroulaient et la nature de nos échanges après que je lui ai annoncé que j'avais réalisé, à mes dépends, qu'il n'était pas compétent dans le domaine de l'accompagnement de personnes de notre condition.
Au vu de ce que je lui ai dit sur le sujet, elle m'a annoncé que : j'avais été victime de maltraitances psychologiques et de perversité (le côté "appuyer régulièrement sur mes faiblesses" -celles communes aux personnes de notre condition- et revenir à la charge à chaque séance)... Il ressort de ses propos que la pratique de ce psychologue est fortement inspirée par le psychanalyste Lacan. Ensuite, à l'époque, lors des premières séances, je lui avais demandé, vu que je ne parvenais pas à le déterminer seule tant c'était flou, quel était son cadre avec moi. Il m'avait répondu qu'il ne m'en mettait pas, estimant que "j'étais suffisamment cadrée" comme cela... Cette psychologue m'a indiqué que cette réponse est celle d'un psychologue pris au dépourvu/décontenancé qui, de ce fait, "noie le poisson".
Pourquoi je suis restée aussi longtemps : parce qu'il avait mis des mots sur mes maux et qu'à l'époque, j'en savais beaucoup moins que maintenant sur le sujet, et j'ai eu la naïveté de croire/penser que il allait élargir son champ de connaissances, ses pratiques, vu qu'il avait d'autres "clients"/"patients" TSA asperger. Le temps a démontré que non.
Par une autre personne, très investie et engagée dans le secteur associatif en lien avec le TSA asperger, car père d'un enfant de 10 ans, je me suis entendu dire, très récemment, que le fait de m'avoir annoncé ma probable condition puis de m'avoir laissé me débrouiller seule (parcours diagnostique et toutes les démarches avec la MDPH) pour tout le reste était d'une violence psychologique inouïe...
Voilà pourquoi je pense qu'il est extrêmement important de s'adresser à quelqu'un de formé et compétent dans le domaine. S'engager dans un tel parcours est déjà suffisamment compliqué et lourd comme cela.
Pré-diagnostic TSA asperger, de niveau faible à modéré, par psychologue clinicien en 03/2019
Confirmation par psychiatre en 04/2019, à 51 ans
Juin 2020 : tests du bilan diagnostic réalisés dans le privé - QI hétérogène
Confirmation par psychiatre en 04/2019, à 51 ans
Juin 2020 : tests du bilan diagnostic réalisés dans le privé - QI hétérogène
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Re: Aller chez le psychologue
Merci margotton91 pour le partage de votre expérience.
J'ai plutôt bien réussi à aborder mon questionnement, j'avais préparé et organisé mon propos.
Ma psychologue a su m'écouter, et d'après elle, il a assez de signes pour aller faire un diagnostic au cra. J'ai reçu le dossier aujourd'hui, je le remplirai avec elle, ce ne sera qu'en mars, car étant apprentie je ne serai pas dans la ville pendant un mois.
J'ai plutôt bien réussi à aborder mon questionnement, j'avais préparé et organisé mon propos.
Ma psychologue a su m'écouter, et d'après elle, il a assez de signes pour aller faire un diagnostic au cra. J'ai reçu le dossier aujourd'hui, je le remplirai avec elle, ce ne sera qu'en mars, car étant apprentie je ne serai pas dans la ville pendant un mois.
Trouble du neurodéveloppement complexe (février 2023):
TSA niveau 1/2
TDAH forme mixte
TSA niveau 1/2
TDAH forme mixte
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Re: Aller chez le psychologue
*il y a... j'ai oublié un mot
Trouble du neurodéveloppement complexe (février 2023):
TSA niveau 1/2
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Re: Aller chez le psychologue
J'ai également été suivi par une psychiatre pendant plus de 10 ans et quelques années par une psychologue (pour d'autres problèmes), elles n'ont jamais fait le lien...
A un moment je l'avais partiellement envisagé car je m'étais fait faire hospitalisé pour apprendre à maigrir (oui y'a des cliniques qui font ça...), une psychologue qui me prenait en charge avait évoqué le TSA mais j'étais assez dubitatif. Quand j''en ai parlé à mes praticiens habituels ils ont tous les deux dits non, sachant que l'une d'elle m'avait sorti qu'un autiste ça se voyait bien... ça veut dire qu'elle ne connaissait pas trop bien le cas de l'asperger qui n'a pas de troubles de développement du langage
Il aura fallu que je consulte une autre psychologue pour découvrir ça (j'étais à la base venu la voir pour un TDAH).
Dans tous les cas oui être diagnostiqué est un gros plus, connaître ses difficultés mais aussi ses forces c'est primordial. Si on pense être comme les autres, il est évident qu'on va essayer de faire pareil dans certains domaines et qu'on va s'en vouloir davantage car on estimera que ce qui est en cause, ce sont nos qualités personnelles... D'autant plus qu'il y a le regard des autres, qui sont en mode "moi je peux le faire facilement, alors pourquoi pas toi ?". Comme dévalorisation il y a pas mieux...
Le diagnostic va aussi permettre au final d'aller dans des associations (c'est ce que je vais faire), et de rencontrer d'autres personnes avec le même trouble (mais ce n'est qu'un trouble par rapport à la norme, Bill Gates comme Elon Musk sont asperger et ne s'en plaignent pas...)
Etre autiste c'est aussi une façon différente de voir le monde, et dans ce monde où beaucoup de choses se ressemblent, c'est aussi une façon positive de se voir, non ?
A un moment je l'avais partiellement envisagé car je m'étais fait faire hospitalisé pour apprendre à maigrir (oui y'a des cliniques qui font ça...), une psychologue qui me prenait en charge avait évoqué le TSA mais j'étais assez dubitatif. Quand j''en ai parlé à mes praticiens habituels ils ont tous les deux dits non, sachant que l'une d'elle m'avait sorti qu'un autiste ça se voyait bien... ça veut dire qu'elle ne connaissait pas trop bien le cas de l'asperger qui n'a pas de troubles de développement du langage
Il aura fallu que je consulte une autre psychologue pour découvrir ça (j'étais à la base venu la voir pour un TDAH).
Dans tous les cas oui être diagnostiqué est un gros plus, connaître ses difficultés mais aussi ses forces c'est primordial. Si on pense être comme les autres, il est évident qu'on va essayer de faire pareil dans certains domaines et qu'on va s'en vouloir davantage car on estimera que ce qui est en cause, ce sont nos qualités personnelles... D'autant plus qu'il y a le regard des autres, qui sont en mode "moi je peux le faire facilement, alors pourquoi pas toi ?". Comme dévalorisation il y a pas mieux...
Le diagnostic va aussi permettre au final d'aller dans des associations (c'est ce que je vais faire), et de rencontrer d'autres personnes avec le même trouble (mais ce n'est qu'un trouble par rapport à la norme, Bill Gates comme Elon Musk sont asperger et ne s'en plaignent pas...)
Etre autiste c'est aussi une façon différente de voir le monde, et dans ce monde où beaucoup de choses se ressemblent, c'est aussi une façon positive de se voir, non ?
Pré-diagnostiqué par une neuro-psychologue (non-confirmé par un psychiatre)