Autisme et enfance
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Autisme et enfance
Bonjour,
Je suis à la recherche de témoignages de personnes autistes "asperger" de leur enfance...
Si vous aviez des signes évidents ou plutôt discrets ?
Si vous étiez socialement intégré ? (Ne serait-ce qu'1 ami)
Merci par avance
Je suis à la recherche de témoignages de personnes autistes "asperger" de leur enfance...
Si vous aviez des signes évidents ou plutôt discrets ?
Si vous étiez socialement intégré ? (Ne serait-ce qu'1 ami)
Merci par avance
Pré diagnostic TSA en avril 2020
Diagnostic TSA en mars 2022
Avec Trouble anxieux, dépression, hypersensibilité
Maman de 2 garçons "atypiques " (ainé HPI)
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Re: Autisme et enfance
Mes "bizarreries" et mon incrédulité face au monde qui m'entourait remontent aussi loin que mes souvenirs sont capables de remonter.
Oui il y avait plein de petits indices, mais qui ont toujours été mis sur le compte d'autre chose (en même temps, il fallait bien trouver des explications, donc on en trouvait : la timidité, le sérieux, le mauvais caractère...).
Je sais qu'au moment du diag, ce côté "présent dans l'enfance" ne me parlait pas beaucoup, et je n'étais pas certaine qu'on trouverait des choses d'ailleurs (ces fameuses bizarreries, ces indices, moi ils me semblaient ma normalité, et, comme je le disais, on leur avait toujours trouvé des explications : j'étais originale, j'étais timide, j'étais sauvage, j'étais passionnée, etc.). Même ce qui avait été retenu dans l'ADI-R, ça ne me semblait pas très parlant. En fait le lien autisme / signes dans l'enfance a commencé à me frapper davantage après le diag, au fur et à mesure que j'ai pris du recul et pris conscience de toutes ces petites choses, et réalisé que ça avait toujours été là, que je m'étais construite comme ça depuis le début.
Oui il y avait plein de petits indices, mais qui ont toujours été mis sur le compte d'autre chose (en même temps, il fallait bien trouver des explications, donc on en trouvait : la timidité, le sérieux, le mauvais caractère...).
Je sais qu'au moment du diag, ce côté "présent dans l'enfance" ne me parlait pas beaucoup, et je n'étais pas certaine qu'on trouverait des choses d'ailleurs (ces fameuses bizarreries, ces indices, moi ils me semblaient ma normalité, et, comme je le disais, on leur avait toujours trouvé des explications : j'étais originale, j'étais timide, j'étais sauvage, j'étais passionnée, etc.). Même ce qui avait été retenu dans l'ADI-R, ça ne me semblait pas très parlant. En fait le lien autisme / signes dans l'enfance a commencé à me frapper davantage après le diag, au fur et à mesure que j'ai pris du recul et pris conscience de toutes ces petites choses, et réalisé que ça avait toujours été là, que je m'étais construite comme ça depuis le début.
Diag. à 37 ans "TSA sans DI ni altération du langage", avec HPI (2020)
"Vous vous voyez comme un Asperger et vous pensez comme un Asperger, donc c'est très bien"
Fille 16 ans HPI + TSA, suspicion TDAH, 3 sauts de classe.
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Re: Autisme et enfance
J'avais beaucoup de difficulté d'intégration et de sociabilisation. Je n'avais pas vraiment d'ami et aujourd'hui je n'ai aucun ami remontant à l'enfance. Mes amis proche date de l'âge adulte. J'avais un décalage linguistique, un langage déjà développé lors de mon entrée à l'école, qui a été relevé part les enseignants. Un intérêt très développer pour la science. J'étais le membre le plus jeune du club d'astro de ma ville et un niveau de compréhension très développé.
Une contestation presque constante de l'autorité parce que je ne comprenais pas les contraintes qu'on m'imposait, des comportements limites, voir extrêmes. Un rejet de l'école alors que pourtant j'étais curieux et avait soif de savoir.
Une contestation presque constante de l'autorité parce que je ne comprenais pas les contraintes qu'on m'imposait, des comportements limites, voir extrêmes. Un rejet de l'école alors que pourtant j'étais curieux et avait soif de savoir.
IA helvétique téléchargée en 1982
HQI (que je préfère appeler HP), Diagnostiqué Asperger
viewtopic.php?f=5&t=13627
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Re: Autisme et enfance
C'est une question que je me pose, moi aussi. J'aimerais bien pouvoir voyager dans le temps et m'observer dans ma petite enfance pour voir ce qu'il en était réellement. Le témoignage de ma mère ne me semble pas être une preuve assez solide.
D'après l'ADI qu'elle a passé, je ne communiquais pas, n'avais pas d'amis, ne jouais pas avec les autres enfants, ne pointais pas du doigt, n'avais ni jeu imaginatif ni jeu de faire semblant et n'offrais pas de réconfort.
Après, on parle de la période 0-5 ans. Je n'ai pas de souvenirs moi-même de cette période.
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Lilas - TSA (AHN - Centre Expert - 2015)
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Re: Autisme et enfance
Hello, déjà témoigné à plusieurs reprises de mon enfance dans des réponses à d'autres topics mais je peux refaire un petit topo ici avec les nuances pour répondre au mieux à tes questions :
Concernant les signes, je pense, avec du recul qu'ils étaient plutôt évidents si on connait l'autisme mais pas évidents à l'époque sachant qu'il n y avait pas les mêmes connaissances qu'aujourd'hui sur l'autisme et qu'avant, on était fortement axé sur autisme = difficultés d'apprentissage, déficience intellectuelle et autres clichés :
C'est à dire que j'ai des souvenirs très précis de certaines périodes de ma petite enfance (genre je me rappelle très bien de certaines choses de l'école maternelle par exemple) et je n'ai pas le sentiment que ça ait changé tant que ça avec les années. J'ai grandi, y a des choses qui se sont "amoindries", d'autres qui se sont intensifiées, j'ai progressé mais globalement, je me retrouve bien telle que je suis aujourd'hui dans les comportements que j'avais étant plus petite.
Le signe le plus évocateur et le moins discret que j'ai en tête, encore une fois, ce sont mes crises : Enormes crises au moindre changement, au moindre imprévu, à la moindre sortie, au moindre contact avec l'extérieur, avec les gens, à la moindre douleur... L'incapacité de pouvoir communiquer, m'exprimer et réussir à parler aussi. Ça va ensembles, pour moi c'était vraiment impossibilité d'exprimer = crise.
Renforcées par du forcing, par l'incompréhension de l'entourage et pas mal d'autres choses autour.
Sinon de manière globale, j'étais assez en avance sur le plan scolaire dans pas mal de choses mais j'avais énormément de remarques sur mes comportements à l'école (en maternelle et début primaire, CP et CE1 surtout) avec des appréciations dans les livrets scolaires et les bulletins comme quoi je ne m'exprimais pas spontanément, je n'avais aucune interaction avec mes camarades et aucune communication existante, aucune participation aux activités de classe, une grosse lenteur dans mes travaux et des crises d'angoisse paralysantes au moindre imprévu ou pour les sorties scolaires et certaines activités. En dehors du milieu scolaire, j'avais des activités très restreintes même si j'ai fait pas mal de sport en club.
Malgré tout, j'étais "socialement intégrée" dans le sens où je parvenais à avoir un peu de contact avec les autres grâce à mes frères et sœurs vu qu'on a des âges identiques et rapprochés mais c'est tout et je pense que ça m'a sauvé, sinon aujourd'hui je ne serai rien. Je n'ai commencé à me faire mon propre cercle de connaissances qu'aux alentours du milieu-fin de l'adolescence vers le milieu du lycée.
Voili voilou pour ma part.
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
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Re: Autisme et enfance
Et qu'est-ce qui a été retenu dans l'adi ?Glaciell a écrit : ↑mercredi 22 décembre 2021 à 17:56 Même ce qui avait été retenu dans l'ADI-R, ça ne me semblait pas très parlant. En fait le lien autisme / signes dans l'enfance a commencé à me frapper davantage après le diag, au fur et à mesure que j'ai pris du recul et pris conscience de toutes ces petites choses, et réalisé que ça avait toujours été là, que je m'étais construite comme ça depuis le début.
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Re: Autisme et enfance
Son témoignage est plutôt parlant puisque ce sont des critères pour retenir un TSA...Lilas a écrit : ↑mercredi 22 décembre 2021 à 19:46 C'est une question que je me pose, moi aussi. J'aimerais bien pouvoir voyager dans le temps et m'observer dans ma petite enfance pour voir ce qu'il en était réellement. Le témoignage de ma mère ne me semble pas être une preuve assez solide.
D'après l'ADI qu'elle a passé, je ne communiquais pas, n'avais pas d'amis, ne jouais pas avec les autres enfants, ne pointais pas du doigt, n'avais ni jeu imaginatif ni jeu de faire semblant et n'offrais pas de réconfort.
Après, on parle de la période 0-5 ans. Je n'ai pas de souvenirs moi-même de cette période.
On a rarement des souvenirs avant cet âge, bien que j'en ai quelques uns
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Re: Autisme et enfance
Merci FluxusFluxus a écrit : ↑mercredi 22 décembre 2021 à 20:16
Le signe le plus évocateur et le moins discret que j'ai en tête, encore une fois, ce sont mes crises : Enormes crises au moindre changement, au moindre imprévu, à la moindre sortie, au moindre contact avec l'extérieur, avec les gens, à la moindre douleur... L'incapacité de pouvoir communiquer, m'exprimer et réussir à parler aussi. Ça va ensembles, pour moi c'était vraiment impossibilité d'exprimer = crise.
Renforcées par du forcing, par l'incompréhension de l'entourage et pas mal d'autres choses autour.
Sinon de manière globale, j'étais assez en avance sur le plan scolaire dans pas mal de choses mais j'avais énormément de remarques sur mes comportements à l'école (en maternelle et début primaire, CP et CE1 surtout) avec des appréciations dans les livrets scolaires et les bulletins comme quoi je ne m'exprimais pas spontanément, je n'avais aucune interaction avec mes camarades et aucune communication existante, aucune participation aux activités de classe, une grosse lenteur dans mes travaux et des crises d'angoisse paralysantes au moindre imprévu ou pour les sorties scolaires et certaines activités. En dehors du milieu scolaire, j'avais des activités très restreintes même si j'ai fait pas mal de sport en club.
Malgré tout, j'étais "socialement intégrée" dans le sens où je parvenais à avoir un peu de contact avec les autres grâce à mes frères et sœurs vu qu'on a des âges identiques et rapprochés mais c'est tout et je pense que ça m'a sauvé, sinon aujourd'hui je ne serai rien. Je n'ai commencé à me faire mon propre cercle de connaissances qu'aux alentours du milieu-fin de l'adolescence vers le milieu du lycée.
Voili voilou pour ma part.
Il y a pas mal d'éléments te concernant, sur le plan communication/relation sociale
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Re: Autisme et enfance
C'est assez drôle parce que pendant un temps, je voyais majoritairement des entraves justement sur les plans communication et sur le social mais avec du recul, je me dis presque que c'était plus marqué sur les comportements spécifiques par rapport à mon manque total de flexibilité et au sensoriel qui a énormément joué sur mes crises aussi.
Après, je pense que l'un joue sur l'autre et réciproquement et que dans mes cas de grosses crises, ça allait ensemble.
Je n'ai pas assisté à l'ADI mais j'ai en partie ce qui s'est dit lors de l'entretien dans mon compte-rendu et je sais que ma mère a fourni les informations concernant les bulletins et livrets scolaires et avait sûrement déjà pas mal de quoi dire en s'appuyant sur les comparaisons avec mes frères et sœurs.
Je ne dis pas "comparaison" au sens où il faut mal le prendre et dire que c'est mal de comparer mais comparaison dans le sens où, ça a bien servi de savoir comment ont évolué les autres pour pouvoir comprendre que y avait un souci avec moi. Surtout dans les cas où on s'attend à avoir 2 copies identiques chez des jumeaux.
Après, comme je l'avais étayé dans un autre de tes sujets sur l'entretien du parent justement, j'ai pas vraiment eu de doutes sur ce qui allait être dit au final pendant l'entretien parce que ma mère et tout le reste de ma famille subissaient déjà mes grosses crises de manière très régulière et avaient déjà en partie tout sous les yeux en fin de compte.
Mais en même temps, j'avais un peu peur de comment ça allait se passer parce qu'elle me faisait vraiment ressentir depuis toujours que mes comportements étaient juste épuisants (puis elle les croyait très volontaires alors que... non) et qu'elle en pouvait plus...
Mais bon, au final ça s'était bien passé donc tant mieux.
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Re: Autisme et enfance
Je ne l'ai pas sous les yeux, mais, en gros, les difficultés relationnelles : du mal à se faire des amis, à aller vers les autres (avec quelques mots dits à mes parents par les instits), tendance à préférer jouer seule, pas d'amis ou un seul ami, intérêts marqués pour des sujets restreints avec accumulation de connaissances encyclopédiques, peu de réciprocité dans les discussions (par exemple je pouvais venir trouver ma mère et lui parler longuement mais parce qu'il s'agissait de raconter des choses sur un sujet qui m'intéressait).Mlle-Qui a écrit : ↑mercredi 22 décembre 2021 à 22:16Et qu'est-ce qui a été retenu dans l'adi ?Glaciell a écrit : ↑mercredi 22 décembre 2021 à 17:56 Même ce qui avait été retenu dans l'ADI-R, ça ne me semblait pas très parlant. En fait le lien autisme / signes dans l'enfance a commencé à me frapper davantage après le diag, au fur et à mesure que j'ai pris du recul et pris conscience de toutes ces petites choses, et réalisé que ça avait toujours été là, que je m'étais construite comme ça depuis le début.
Et de mon côté je me rappelle cette sensation d'étrangeté, l'impression que les autres savaient toujours comment il fallait se comporter, chez moi ça s'est traduit par une conviction d'être inférieure aux autres et constamment jugée par eux, selon des critères qui m'échappaient (sensation de honte et efforts désespérés pour sauver les apparences).
J'ai beaucoup de souvenirs à partir de l'âge de deux ans, je me rappelle mon premier jour d'école, la plupart des camarades de classe, "gentils" ou "méchants" et les prénoms de beaucoup d'entre eux, la configuration de la cour de la maternelle, et beaucoup d'événements qui pour moi ont été marquants (en général liés à un bug social, un faux-pas ou une incrédulité face à une règle sociale). J'avais une unique amie au début, et je me suis retrouvée complètement perdue lorsqu'elle est devenue amie avec d'autres personnes, et encore plus lorsqu'elle a cessé d'être mon amie.
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"Vous vous voyez comme un Asperger et vous pensez comme un Asperger, donc c'est très bien"
Fille 16 ans HPI + TSA, suspicion TDAH, 3 sauts de classe.
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Re: Autisme et enfance
Maternelle : je ne me souviens pas vraiment avoir joué avec d'autres enfants. J'ai dû le faire. Mais peut-être à ma façon. Lorsque je vois mes élèves à l'école, je vois bien qu'ils deviennent copains/copines. Il y a des invitations pour les anniversaires. Ils sont contents de se retrouver. Je n'ai paq souvenirs de ça pour moi. Je me vois jouer seule dans la cour. Essayer de regarder à travers les miroirs sans tain.
En PS : je n'ai pas voulu faire un travail parce qu'il fallait coller er je ne voulais pas avoir de la colle plein les doigts.
En MS : le matin au temps des rituels je me vois aller lire
En GS : une phobie du feu. J'avaiq très très peur d'un incendie ! Que ce soit à la maison ou à l'école. Je demandais à ma mère si elle avait bien éteint le gaz le soir avant de m'endormir.
Je passaiq beaucoup de temps aux toilettes à l'école (cystite ? Mes angoisses se répercutaient sur mon corps. J'avais toujours la fausse impression d'avoir envie de faire pipi, mais il n'y avait rien sur le plan médical).
Je pense que c'est à partir de cette époque que mes difficultés d'endormissement ont commencé et ont duré au moins jusqu'à la 5ème.
Après ça a été un petit peu + facile.
J'ai mis très longtemps à manger des morceaux.
Je mange en série (pas tout le temps)
CP : je me sens perdue dans la cour de récréation et je passe du temps seule sur les bancs sous le préau. Je me souviens m'être fait la réflexion que je préférais être en classe car au moins en classe je savais quoi faire.
Ma mère vient me voir au portail durant les récréations au début de l'année (j'ai dû lui exprimer que je me sentais seule).
Je commence à me lier "d'amitié" avec deux filles. Mais je sens bien que quelque chose ne va pas. Ces filles je ne les sens pas vraiment. Une déménagera quelques temps plus tard et l'autre deviendra une vraie peste ado et j'avais peur de la croisée.
Ce1 : première amitié avec une fille qui porte le même prénom que moi mais qui déménagera dans l'année.
Ce2 : classe double niveau ce2/cm1. En récréations je cherche à jouer à chat avec les garçons du cm1. Au moins je trouvais leurs jeux intéressants.
J'avais peur du fichier de maths..
Cm1 ?
Cm2 : je pense que je peux dire que j'ai eu mes premières copines. On se retrouvait à la récréations. Je ne sais plus trop ce qu'on faisait mais à l'époque nous avions le droit de jouer avec des jouets : cordes à sauter, pog, élastique, cartes Pokémon... Donc je suppose que ça devait tourner entre ces différentes activités.
Au collège je découvre qu'on ne joue plus vraiment dans la cour. Les amitiés vont et viennent. En 6ème je retrouve ma copine de cm2. Mais qui finira par me faire la tête pour x raisons.
4ème 3è : vraie amitié avec une fille qui dure encore aujd
Durant tout le collège il m'est impossible de manger à la cantine.
Seconde : rentrée très dure. Je me retrouve avec des pestes et des petits groupes déjà formés. C'est très difficile de trouver des personnes avec qui manger à la cantine. Je me sens la dernière roue du carrosse...
Intérêt : dans la petite enfance je ne sais pas.
A 9 ans en CM1 je découvre l'escalade et j'adore ça. En plus je suis plutôt douée donc ça doit me donner confiance en moi.
En 5è/4è, je suis intégrée au cour des adultes du vendredi soir puis rapidement à tous les cours adultes. Ce qui fait que j'y allais 3 fois par semaine et qu'il y avait quelques sorties le week-end.
Sinon j'ai dévouvert les Playmobil assez tard. Vers 10/11 ans je pense. Et j'y ai joué jusqu'à mes 15 ans...
Je me suis arrêtée sous le coup de la pression sociale car c'est trop la honte.
Mais ça me permettait vraiment de m'évader... J'adorais construire mes petits univers, bien sécurisant et sécuritaires...
Le monde de Harry Potter aussi...
Crise d'angoisse : je pense que j'étais une enfant angoissée, mais les crises d'angoisse se sont vraiment déclarées au moment du passage en 6ème. Le jour de la pré-rentrée j'ai mangé à la cantine pour soulager ma mère, sauf que je n'ai jamais pu y remettre les pieds du collège...
Je ne sais pas vraiment pourquoi...
Niveau scolaire : relativement bonne élève. Des difficultés sont apparues en 3ème lorsqu'il a fallu faire des commentaires de textes.. Et plus tard des dissertations. Impossible d'avoir la moyenne dans ces deux types d'exercices...
Niveau comportement... Pas grand chose à dire. Elève calme, discrète, sûrement cataloguée de timide..
Sauf en CM2 où la maîtresse a dit à ma mère que je ne faisais que gigoter sur ma chaise.
Je pense que le passage en 6ème m'a aidée de ce point de vue (on bouge toutes les heures) et la journée est beaucoup + structurée avec l'emploi du temps. On sait comment elle se déroule. Alors qu'en élémentaire c'est un petit peu plus flou je trouve...
Quant à ma mère, si on lui pose des questions sur moi, elle dira que je suis totalement normale. Que j'ai joué avec des enfants. Que j'avais des copains/copines.
Elle m'emmenait au parc. Sûrement que je devais chercher le contact avec les autres enfants... Mais de quelle manière ? Aucune idée.
Vers 8 ans je sortais faire du roller sur la place de l'église devant chez moi (il fallait que je me dépense pour dormir) et j'en faisais souvent avec les enfants du quartier. Une fille deviendra une amie aussi. Je me souviens faire le tour des numéros de téléphone des voisins pour savoir si quelqu'un était disponible pour aller jouer.
Je pense que je ne voulais pas être seule. Mais je m'ennuyais souvent.
Parfois j'allais chez ma voisine (3 ans de moins que moi je pense).
Et je m'y ennuyais. Ma mère disait qu'au moins je m'ennuyais à 2 et pas toute seule.
J'y emmenais ma maison Playmobil (le déménagement dans la rue haha !) mais nous n' y jouions pas ensemble... Chacune notre maison. C'est là que je me dis que j'étais avec elle mais sans vraiment être avec elle.
En gros je refaisais exactement ce que je faisais dans ma chambre mais chez elle.
Elle était là mais je n'étais pas en train de jouer avec elle (au sens où on pourrait l'entendre). Nous discutions certainement de ce que nous faisions, de comment nous installions nos meubles...)
Lorsque je fêtais mon anniversaire enfant et que j'invitais des enfants chez moi, je pense que je le vivais mal. J'étais contente de les voir mais je pense que je devais me sentir envahie. Du coup je donnais des ordres. Ma mère me disait de faire attention à ne pas trop commander pour ne pas les faire fuir.
Et mon père me trouvait très observatrice.
Voilà ce qui me vient pour l'instant... Si tu as des questions n'hésite pas.
En PS : je n'ai pas voulu faire un travail parce qu'il fallait coller er je ne voulais pas avoir de la colle plein les doigts.
En MS : le matin au temps des rituels je me vois aller lire
En GS : une phobie du feu. J'avaiq très très peur d'un incendie ! Que ce soit à la maison ou à l'école. Je demandais à ma mère si elle avait bien éteint le gaz le soir avant de m'endormir.
Je passaiq beaucoup de temps aux toilettes à l'école (cystite ? Mes angoisses se répercutaient sur mon corps. J'avais toujours la fausse impression d'avoir envie de faire pipi, mais il n'y avait rien sur le plan médical).
Je pense que c'est à partir de cette époque que mes difficultés d'endormissement ont commencé et ont duré au moins jusqu'à la 5ème.
Après ça a été un petit peu + facile.
J'ai mis très longtemps à manger des morceaux.
Je mange en série (pas tout le temps)
CP : je me sens perdue dans la cour de récréation et je passe du temps seule sur les bancs sous le préau. Je me souviens m'être fait la réflexion que je préférais être en classe car au moins en classe je savais quoi faire.
Ma mère vient me voir au portail durant les récréations au début de l'année (j'ai dû lui exprimer que je me sentais seule).
Je commence à me lier "d'amitié" avec deux filles. Mais je sens bien que quelque chose ne va pas. Ces filles je ne les sens pas vraiment. Une déménagera quelques temps plus tard et l'autre deviendra une vraie peste ado et j'avais peur de la croisée.
Ce1 : première amitié avec une fille qui porte le même prénom que moi mais qui déménagera dans l'année.
Ce2 : classe double niveau ce2/cm1. En récréations je cherche à jouer à chat avec les garçons du cm1. Au moins je trouvais leurs jeux intéressants.
J'avais peur du fichier de maths..
Cm1 ?
Cm2 : je pense que je peux dire que j'ai eu mes premières copines. On se retrouvait à la récréations. Je ne sais plus trop ce qu'on faisait mais à l'époque nous avions le droit de jouer avec des jouets : cordes à sauter, pog, élastique, cartes Pokémon... Donc je suppose que ça devait tourner entre ces différentes activités.
Au collège je découvre qu'on ne joue plus vraiment dans la cour. Les amitiés vont et viennent. En 6ème je retrouve ma copine de cm2. Mais qui finira par me faire la tête pour x raisons.
4ème 3è : vraie amitié avec une fille qui dure encore aujd
Durant tout le collège il m'est impossible de manger à la cantine.
Seconde : rentrée très dure. Je me retrouve avec des pestes et des petits groupes déjà formés. C'est très difficile de trouver des personnes avec qui manger à la cantine. Je me sens la dernière roue du carrosse...
Intérêt : dans la petite enfance je ne sais pas.
A 9 ans en CM1 je découvre l'escalade et j'adore ça. En plus je suis plutôt douée donc ça doit me donner confiance en moi.
En 5è/4è, je suis intégrée au cour des adultes du vendredi soir puis rapidement à tous les cours adultes. Ce qui fait que j'y allais 3 fois par semaine et qu'il y avait quelques sorties le week-end.
Sinon j'ai dévouvert les Playmobil assez tard. Vers 10/11 ans je pense. Et j'y ai joué jusqu'à mes 15 ans...
Je me suis arrêtée sous le coup de la pression sociale car c'est trop la honte.
Mais ça me permettait vraiment de m'évader... J'adorais construire mes petits univers, bien sécurisant et sécuritaires...
Le monde de Harry Potter aussi...
Crise d'angoisse : je pense que j'étais une enfant angoissée, mais les crises d'angoisse se sont vraiment déclarées au moment du passage en 6ème. Le jour de la pré-rentrée j'ai mangé à la cantine pour soulager ma mère, sauf que je n'ai jamais pu y remettre les pieds du collège...
Je ne sais pas vraiment pourquoi...
Niveau scolaire : relativement bonne élève. Des difficultés sont apparues en 3ème lorsqu'il a fallu faire des commentaires de textes.. Et plus tard des dissertations. Impossible d'avoir la moyenne dans ces deux types d'exercices...
Niveau comportement... Pas grand chose à dire. Elève calme, discrète, sûrement cataloguée de timide..
Sauf en CM2 où la maîtresse a dit à ma mère que je ne faisais que gigoter sur ma chaise.
Je pense que le passage en 6ème m'a aidée de ce point de vue (on bouge toutes les heures) et la journée est beaucoup + structurée avec l'emploi du temps. On sait comment elle se déroule. Alors qu'en élémentaire c'est un petit peu plus flou je trouve...
Quant à ma mère, si on lui pose des questions sur moi, elle dira que je suis totalement normale. Que j'ai joué avec des enfants. Que j'avais des copains/copines.
Elle m'emmenait au parc. Sûrement que je devais chercher le contact avec les autres enfants... Mais de quelle manière ? Aucune idée.
Vers 8 ans je sortais faire du roller sur la place de l'église devant chez moi (il fallait que je me dépense pour dormir) et j'en faisais souvent avec les enfants du quartier. Une fille deviendra une amie aussi. Je me souviens faire le tour des numéros de téléphone des voisins pour savoir si quelqu'un était disponible pour aller jouer.
Je pense que je ne voulais pas être seule. Mais je m'ennuyais souvent.
Parfois j'allais chez ma voisine (3 ans de moins que moi je pense).
Et je m'y ennuyais. Ma mère disait qu'au moins je m'ennuyais à 2 et pas toute seule.
J'y emmenais ma maison Playmobil (le déménagement dans la rue haha !) mais nous n' y jouions pas ensemble... Chacune notre maison. C'est là que je me dis que j'étais avec elle mais sans vraiment être avec elle.
En gros je refaisais exactement ce que je faisais dans ma chambre mais chez elle.
Elle était là mais je n'étais pas en train de jouer avec elle (au sens où on pourrait l'entendre). Nous discutions certainement de ce que nous faisions, de comment nous installions nos meubles...)
Lorsque je fêtais mon anniversaire enfant et que j'invitais des enfants chez moi, je pense que je le vivais mal. J'étais contente de les voir mais je pense que je devais me sentir envahie. Du coup je donnais des ordres. Ma mère me disait de faire attention à ne pas trop commander pour ne pas les faire fuir.
Et mon père me trouvait très observatrice.
Voilà ce qui me vient pour l'instant... Si tu as des questions n'hésite pas.
HPI (2018)
TSA (février 2020 en libéral, décembre 2021 au CRA)
TDAH (avril 2023)
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Re: Autisme et enfance
Je n’ai pas trop de souvenirs de ma petite enfance.
Je me rappelle m’être fait souvent disputer à la maternelle, sans jamais avoir compris pourquoi.
On devait me demander des trucs que je ne comprenais pas vraiment.
Ça a longtemps été une constante, qu’il m’arrive des choses que je ne comprenais pas.
Je me suis même retrouvé sur la scène de la fête du village déguisé en poussin jaune en train de danser sur la danse des canards, sans que je sache pourquoi. La maîtresse m’avait demandé d’enfiler le truc et de rejoindre les autres sur la scène. Je devais être en CE1. Ça reste encore un mystère aujourd’hui.
Au niveau du développement, j’ai arrêté de parler à l’âge de 2 ans, et je me suis mis à remarcher à quatre pattes. En même temps, j’étais capable de décoder les lettres des textes que je voyais.
Il paraît que je savais même lire, mais je suis très surpris qu’on puisse lire à 2 ans. Je pense que c’est une surinterprétation de mes parents.
A l’époque, mes parents ont consulté un psychiatre, qui a posé un diagnostic de débile profond.
Apparemment, c’était un vrai diagnostic dans les années 70.
La psychiatre du CRA m’a dit que la psychiatrie avait heureusement fait quelques progrès depuis cette époque.
Quand je suis entré en primaire, la maîtresse s’était plainte à ma mère que je passais mon temps à réciter l’alphabet à l’endroit et à l’envers. Pareil, je ne m’en souviens pas.
C’est pour cela que l’ADI m’a assez choqué, parce que je ne pensais pas avoir été comme ça.
On devait me prendre pour un gros débile, en fait.
Côté relations, je n’avais pas de copains, et je n’aimais pas jouer. Mon seul point de repère à l’école était ma sœur, je passais mon temps avec elle pendant les récréations.
Côté souvenirs, je me souviens très bien des cours, mais j’ai très peu de souvenir de mes camarades et de ce qu’il se passait en dehors des cours…
Mes premiers souvenirs assez clairs doivent remonter que CM1, et il me semble que j’étais à peu près normal. Juste très lent, la maîtresse était souvent obligée de me réexpliquer ce que je n’avais pas écouté. Je "débarquais" toujours.
Après, au collège, je pense avoir été presque normal. Juste solitaire et pas bavard...
Je me rappelle m’être fait souvent disputer à la maternelle, sans jamais avoir compris pourquoi.
On devait me demander des trucs que je ne comprenais pas vraiment.
Ça a longtemps été une constante, qu’il m’arrive des choses que je ne comprenais pas.
Je me suis même retrouvé sur la scène de la fête du village déguisé en poussin jaune en train de danser sur la danse des canards, sans que je sache pourquoi. La maîtresse m’avait demandé d’enfiler le truc et de rejoindre les autres sur la scène. Je devais être en CE1. Ça reste encore un mystère aujourd’hui.
Au niveau du développement, j’ai arrêté de parler à l’âge de 2 ans, et je me suis mis à remarcher à quatre pattes. En même temps, j’étais capable de décoder les lettres des textes que je voyais.
Il paraît que je savais même lire, mais je suis très surpris qu’on puisse lire à 2 ans. Je pense que c’est une surinterprétation de mes parents.
A l’époque, mes parents ont consulté un psychiatre, qui a posé un diagnostic de débile profond.
Apparemment, c’était un vrai diagnostic dans les années 70.
La psychiatre du CRA m’a dit que la psychiatrie avait heureusement fait quelques progrès depuis cette époque.
Quand je suis entré en primaire, la maîtresse s’était plainte à ma mère que je passais mon temps à réciter l’alphabet à l’endroit et à l’envers. Pareil, je ne m’en souviens pas.
C’est pour cela que l’ADI m’a assez choqué, parce que je ne pensais pas avoir été comme ça.
On devait me prendre pour un gros débile, en fait.
Côté relations, je n’avais pas de copains, et je n’aimais pas jouer. Mon seul point de repère à l’école était ma sœur, je passais mon temps avec elle pendant les récréations.
Côté souvenirs, je me souviens très bien des cours, mais j’ai très peu de souvenir de mes camarades et de ce qu’il se passait en dehors des cours…
Mes premiers souvenirs assez clairs doivent remonter que CM1, et il me semble que j’étais à peu près normal. Juste très lent, la maîtresse était souvent obligée de me réexpliquer ce que je n’avais pas écouté. Je "débarquais" toujours.
Après, au collège, je pense avoir été presque normal. Juste solitaire et pas bavard...
Diagnostiqué. CRA, 2016.
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Re: Autisme et enfance
A ceux qui sont parents d'au moins 2 enfants, évitez de les comparer, surtout s'il y'a un autiste.
Conseils ici en ce sens: https://www.bloghoptoys.fr/?p=57963
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Fils de 16 ans dont le diagnostic est confirmé.
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Re: Autisme et enfance
Fils de 16 ans dont le diagnostic est confirmé.
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Re: Autisme et enfance
Je me souviens que je pouvais échanger avec d'autres élèves (qui pouvaient être considéré comme mes amis ou pas) sur des sujets d'intérêt commun (à l'époque classique dinosaure ou des dessins animés même si je pouvais me sentir en décalage et que j'aimai bien être seul dans mon petit monde parfois
TSA confirmé le 01/05/24.