Quel étude après le collège ?
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Quel étude après le collège ?
Bonsoir,
Je cherche un établissement pour mon fils (autiste sans déficience intellectuelle) qui termine bientôt le collège.
Il n'a pas vraiment le niveau pour intégrer une seconde générale mais il est très travailleur et plein de bonne volonté.
Il a toujours eu une scolarité classique, accompagné d'une AVS mais là c'est le trou noire...
Je ne sais pas où le diriger.
Quel type d'établissement intègrent vos enfants ?
Merci d'avance pour votre aide, vos idées
Je cherche un établissement pour mon fils (autiste sans déficience intellectuelle) qui termine bientôt le collège.
Il n'a pas vraiment le niveau pour intégrer une seconde générale mais il est très travailleur et plein de bonne volonté.
Il a toujours eu une scolarité classique, accompagné d'une AVS mais là c'est le trou noire...
Je ne sais pas où le diriger.
Quel type d'établissement intègrent vos enfants ?
Merci d'avance pour votre aide, vos idées
Joanna - maman de Yan (un adorable garçon de 13 ans avec des traits autistiques)
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Re: Quel étude après le collège ?
Bonjour.JO1971 a écrit : ↑dimanche 5 décembre 2021 à 22:16 Bonsoir,
Je cherche un établissement pour mon fils (autiste sans déficience intellectuelle) qui termine bientôt le collège.
Il n'a pas vraiment le niveau pour intégrer une seconde générale mais il est très travailleur et plein de bonne volonté.
Il a toujours eu une scolarité classique, accompagné d'une AVS mais là c'est le trou noire...?
Je ne sais pas où le diriger.
Quel type d'établissement intègrent vos enfants ?
Merci d'avance pour votre aide, vos idées
S'il est sans déficience intellectuelle, pouvez vous préciser pourquoi il n'a pas le niveau pour intégrer une seconde générale?
Qu'est ce qui vous freine? La suite? Comme disent les profs aux élèves" si tu entres en seconde tu en prends pour minimum 3 ans de lycée et 3 ans derrière"
Ou bien c'est son TSA qui vous fait redouter ?
Une crainte qu'il n'ait plus d'AESH...
Il y a aussi la possibilité de faire une seconde professionnelle, ou une seconde générale et bifurquer vers une série technologique...
Que cherchez vous?
Attention car l'orientation pour les élèves avec TSA n'est pas simple et le système risque de mal vous aiguiller. Soit on voudra le mettre là où il n'a pas sa place (avec des déficients par exemple) ou alors on vous forcera la main...
J'en reviens à ma question qu'est ce qui vous fait dire qu'il n'a pas le niveau ce n'est pas d'ordre intellectuel uniquement car sans déficience... Il peut y parvenir...
J évoque le lycée car c'est ce que je connais... Le reste?
L'important et c'est très rare que ce soit fait, c'est qu'il y ait une transition avec transmission des infos que pourraient avoir les professeurs du collège, pour que ça suive là où votre fils ira.
Cf le site de l'académie de Strasbourg sur le guide de la scolarisation du lycéen...
http://www.guidelyceetsa.site.ac-strasbourg.fr/
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"Caminante, no hay camino, se hace camino al andar."
Antonio Machado
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Re: Quel étude après le collège ?
Bonjour,
Je me souviens on avait échangé un peu il y a quelques temps
Je rejoins Cardamone, la question serait pourquoi pas le lycée?
De notre côté moi j'avais quelques craintes en ce qui concerne le niveau au lycée pour mon fils, mais fnalement ça va, son lycée est plutôt moyen mais du coup pour lui c'est moins de stress...
Si votre fils est en collège dans un établissement avec un très bon niveau il peut peut-être respirer au niveau de la pression scolaire dans un lycée plus moyen.
A la fin de la 3ème on s'est aussi posé la qustion de savoir comment l'orienter au mieux, et je me suis dit qu'on allait se baser sur ses goûts et centres d'interêt. Ca peut être un bon critère je pense. Bcp de gens pensent direct seconde techno pour les élèves avec TSA mais mon avis c'est une connerie.
Je me souviens on avait échangé un peu il y a quelques temps
Je rejoins Cardamone, la question serait pourquoi pas le lycée?
De notre côté moi j'avais quelques craintes en ce qui concerne le niveau au lycée pour mon fils, mais fnalement ça va, son lycée est plutôt moyen mais du coup pour lui c'est moins de stress...
Si votre fils est en collège dans un établissement avec un très bon niveau il peut peut-être respirer au niveau de la pression scolaire dans un lycée plus moyen.
A la fin de la 3ème on s'est aussi posé la qustion de savoir comment l'orienter au mieux, et je me suis dit qu'on allait se baser sur ses goûts et centres d'interêt. Ca peut être un bon critère je pense. Bcp de gens pensent direct seconde techno pour les élèves avec TSA mais mon avis c'est une connerie.
Maman d'un ado TSA de 17 ans.
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Re: Quel étude après le collège ?
Bonjour,
Emma, tu ne confonds pas seconde professionnelle et seconde techno ? Car seconde techno n'existe pas, c'est en première.
Et bien moi, je conseille la filière techno à partir de la première pour des élèves moyens.
La première et la terminale générales sont devenues très difficiles depuis la réforme Blanquer : le niveau d'exigence a très largement augmenté par rapport à ce que l'on a connu ( maths, physiques pour ce que je connais). Les profs ( et ils n'ont pas le choix) vont très vite sur le programme, pas le temps de s'arrêter ou d'aider les élèves qui rament... car une partie du bac a lieu en mars. Il faut désormais un très bon niveau pour le général, au risque d'avoir un dossier scolaire "trop juste" pour la suite.
Le groupe classe n'existe plus, cela peut aussi être difficile pour des élèves avec TSA.
Je ne connais pas la filière stmg, donc je n'en parlerai pas. Pour les scientifiques, je recommande la STI2D :
Le niveau est bon et les élèves davantage aidés car le groupe classe est stable ( les profs mettent un nom sur un visage...), ils sont souvent en demi groupe. Il y a moins de matières littéraires, et clairement ce ne sont pas des littéraires qui y vont.
Le niveau scientifique est costaud, parfois plus poussé qu'en général (en physique par exemple) : mais ils ont beaucoup d'heures, plus de temps pour acquérir les notions...
Pour la suite, un "bon dossier techno" est favorisé par rapport à un dossier "moyen" du général : il faut le savoir.
Depuis peu, la porte est grande ouverte ouverte pour les technos aux classes prépas, BUT ect...
Emma, tu ne confonds pas seconde professionnelle et seconde techno ? Car seconde techno n'existe pas, c'est en première.
Et bien moi, je conseille la filière techno à partir de la première pour des élèves moyens.
La première et la terminale générales sont devenues très difficiles depuis la réforme Blanquer : le niveau d'exigence a très largement augmenté par rapport à ce que l'on a connu ( maths, physiques pour ce que je connais). Les profs ( et ils n'ont pas le choix) vont très vite sur le programme, pas le temps de s'arrêter ou d'aider les élèves qui rament... car une partie du bac a lieu en mars. Il faut désormais un très bon niveau pour le général, au risque d'avoir un dossier scolaire "trop juste" pour la suite.
Le groupe classe n'existe plus, cela peut aussi être difficile pour des élèves avec TSA.
Je ne connais pas la filière stmg, donc je n'en parlerai pas. Pour les scientifiques, je recommande la STI2D :
Le niveau est bon et les élèves davantage aidés car le groupe classe est stable ( les profs mettent un nom sur un visage...), ils sont souvent en demi groupe. Il y a moins de matières littéraires, et clairement ce ne sont pas des littéraires qui y vont.
Le niveau scientifique est costaud, parfois plus poussé qu'en général (en physique par exemple) : mais ils ont beaucoup d'heures, plus de temps pour acquérir les notions...
Pour la suite, un "bon dossier techno" est favorisé par rapport à un dossier "moyen" du général : il faut le savoir.
Depuis peu, la porte est grande ouverte ouverte pour les technos aux classes prépas, BUT ect...
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Re: Quel étude après le collège ?
Je confirme.
Je nuancerais cette partie. De mon point de vue (d'ex-prof de français dans le secondaire), ce n'est pas tant le niveau d'exigence qui a augmentéBulle a écrit : ↑mercredi 8 décembre 2021 à 17:19 La première et la terminale générales sont devenues très difficiles depuis la réforme Blanquer : le niveau d'exigence a très largement augmenté par rapport à ce que l'on a connu ( maths, physiques pour ce que je connais). Les profs ( et ils n'ont pas le choix) vont très vite sur le programme, pas le temps de s'arrêter ou d'aider les élèves qui rament... car une partie du bac a lieu en mars.
que l'effondrement du niveau pendant le collège (même si cela commence dès le premier degré). Des élèves qui s'en sortent à peu près au collège en 3e s'en sortent par rapport à la moyenne de leur classe et par rapport aux « exigences » souvent faibles données comme consignes au niveau académique et national, et un 12/20 actuel n'aurait probablement valu grosso modo qu'un 8/20 par le passé. De ce fait, comme les exigences augmentent certes au lycée, le niveau très souvent « morcelé » des élèves (avec parfois des lacunes très importantes sur certains éléments de base), qui avait pu passer bon gré mal gré au collège, ne suffit absolument plus.Spoiler :
J'ajouterai d'ailleurs que malgré toute la bonne volonté du monde, certaines lacunes et retards (ne serait-ce qu'au niveau de la compréhension écrite pour les consignes, y compris dans les matières scientifiques) déjà présentes avant l'entrée au collège n'arrivent pas à être rattrapés. Mes collègues de maths dans le collège où je travaillais étaient très investis mais se désespéraient de ne pas pouvoir atteindre certains objectifs et certaines compétences importantes avec presque la moitié des élèves... (et nous faisions le même constat malheureusement en français ou dans d'autres matières)
Durant ces trois dernières années, j'ai constaté que de nombreux élèves avec un niveau « moyen » à « correct » en 4e-3e basculaient en dessous de la moyenne une fois en seconde générale, avec parfois de sacrées chutes (nous recevions au collège les bulletins des premiers trimestres des anciens élèves de 3e). Le système des évaluations par compétences a de mon point de vue encore plus creusé cet effet de tromperie sur le niveau réel... Et c'est affligeant (les gamins n'y sont pour rien, et les profs se retrouvent dans une position très difficile à tenir, de par les multiples injonctions contradictoires auxquelles ils doivent faire face)...
Et que dire des élèves qui avaient tout juste la moyenne au collège et qui, malgré les avertissements de leurs professeurs (« tu as 9 en maths, 8 en français, il vaut mieux choisir une autre orientation que la seconde générale »), y sont allés (parfois poussés par les parents qui refusent tout autre orientation que le général) ? C'est un véritable gâchis pour tout le monde...
Les choses ont peut-être évolué depuis six-cinq ans, et je n'en ai pas eu d'expérience directe, mais à l'époque, c'était malheureusement la filière « fourre-tout » pour ceux qui n'avaient pas le niveau pour aller dans une autre filière, avec beaucoup de gamins qui traînaient derrière eux de grosses lacunes et se décourageaient très facilement (entraînant souvent une gestion de classe compliquée).
- mais je dis cela de par ce que mes collègues en disaient, je n'ai jamais enseigné à des classes de STMG -
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.
Site : Tout Sur l'Autisme (ressources et documents)
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Re: Quel étude après le collège ?
Salut,
Je viens apporter quelques précisions sur les réponses qui ont déjà été données selon mes expériences personnelles, étant donné que je me rapproche plus de la génération des lycéens que des parents, bien que j'ai mon bac depuis 5 ans déjà.
Bref, pour en revenir au sujet principal, si le niveau est là, autant privilégier là où on est bon et où on a des facilités, ça reste mon avis.
Je suis d'accord aussi sur le fait qu'il vaut mieux être très bon en bac techno que d'être moyen en bac général. J'avais un très bon niveau en bac techno et dans le sup', je me suis rendue compte que cette guéguerre des filières entre filières et générales et filières techniques n'avait plus de sens. Quelqu'un qui a eu son bac S en se maintenant avec 10 de moyenne toute l'année, c'est pas parce qu'il sortait de S qu'il en connaissait plus qu'un bachelier qui sortait de STI2D avec une grosse motivation, volonté d'apprendre de l'abstrait et une très grosse culture technique et scientifique.
Je viens apporter quelques précisions sur les réponses qui ont déjà été données selon mes expériences personnelles, étant donné que je me rapproche plus de la génération des lycéens que des parents, bien que j'ai mon bac depuis 5 ans déjà.
Spoiler : Nouveau bac général et spécialités scientifiques :
Spoiler : Filière STI :
Bref, pour en revenir au sujet principal, si le niveau est là, autant privilégier là où on est bon et où on a des facilités, ça reste mon avis.
Je suis d'accord aussi sur le fait qu'il vaut mieux être très bon en bac techno que d'être moyen en bac général. J'avais un très bon niveau en bac techno et dans le sup', je me suis rendue compte que cette guéguerre des filières entre filières et générales et filières techniques n'avait plus de sens. Quelqu'un qui a eu son bac S en se maintenant avec 10 de moyenne toute l'année, c'est pas parce qu'il sortait de S qu'il en connaissait plus qu'un bachelier qui sortait de STI2D avec une grosse motivation, volonté d'apprendre de l'abstrait et une très grosse culture technique et scientifique.
Modifié en dernier par Fluxus le mercredi 8 décembre 2021 à 19:04, modifié 1 fois.
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
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Re: Quel étude après le collège ?
Je suis d'accord avec Curiouser, le niveau d'exigence n'a pas augmenté avec cette réforme.
Mais les dégâts depuis les précédentes réformes empirent.
On a vu sur les 7,8 dernières années, arriver au lycée en seconde générale...des élèves qui étaient refusés en CAP faute de place et ne redoublant pas...
Puis on a eu le beau tour de passe passe le CAP/BEP devient un bac ...
C'est beau ça en jette comme appellation...
Et puis la covid
Et plein d'autres choses qui se sont ajoutées.
(Une génération qui n'a pas l'habitude de trop se fouler? Je n'en sais rien... Des élèves qui zappent beaucoup, sont blasés ça oui...)
Mais non, le niveau n'est pas relevé.
Les professeurs en lycée en ont marre car ils se plaignaient que les profs de collège mentaient aux collégiens sur leur niveau des et voilà qu'eux mêmes sont pris en tenaille: mentir à leur tour ou non quant au niveau réel.
Les universités parlaient un temps de limiter l'accès en première année... Levée de bouclier mais la sélection de fait naturellement...
Combien arrivent en niveau licence?
Et ensuite? ??
L'écrémage se fait là.
Idem pour la valeur des notes... Il n'y a qu'à voir l'évolution en % du nombre de mention au bac! Ils ne sont pas meilleurs qu'il y a 30 ans
Quant au programme actuel de physique de STI 2D, à la fois très ambitieux (certes bien plus copieux que l'enseignement scientifique tronc commun des séries générales, pas difficile c'est très light! mais incomparable avec celui des spécialités physique de série générale)... mais les élèves sont dépassés en grande majorité là aussi. En très grande difficulté sur des fondamentaux qui étaient très bien maîtrisés par les STI d'il y a quelques années!
On n'y retrouve plus les bons éléments de l'époque.
Forcément, on accueille plein d'élève qui n'a rien affaire au lycée... Et on les case là où on peut ...
Les rares sérieux doivent bien s'accrocher.
Je sais que mon fils n'y serait pas arrivé. Il n'aurait pas pu supporter...
C'est dommage. C'était de très solides et intéressantes séries (STL et STI). Certains arrivaient à décrocher de très belles écoles ensuite mais quelques-uns et parmi les meilleurs et le nombre faiblit d'année en année...
Et STMG est la filière fourre tout dans mon grand lycée... Ce sont ceux qui n'ont vraiment pas pu aller ailleurs ou comment pourrir une filière...
Si par hasard si milieu un élève est motivé et la en son âme et conscience c'est très dur pour lui.
Mais l avantage est le groupe classe en série techno... Bulle a raison.
Je sais aussi qu'en STL c'est super cocon comme ambiance entre les profs et cette"petite section" un peu à part... Ce sont nos "seuteuleu" comme on les appelle, on les connait par leurs prénoms etc etc.
Mais il y a de moins en moins d'ambiance soudée et géniale parmi les élèves hélas... Ça se dégrade au fil des années
Donc le groupe classe c'est top si on est dans l'esprit de la classe ...
Si l'ambiance est "corrompue", ça tourne à l'enfer (en série pro itou... Le fils d'une collègue a un autiste dans sa classe et depuis la seconde, il assiste impuissant, sans prendre partie pour acheter sa paix lui même, à l'acharnement des autres élèves sur le jeune avec TSA... Ils font tout pour le faire dégoupiller...)
Et a contrario mon fils se moque complètement que le groupe classe n'existe pas. La plupart de ses relations est en dehors de ce groupe...
Il n'en souffre pas du tout.
C'est très compliqué...
Et même anecdote de la prof de spé physique qui dit ne pas remonter trop longtemps en arrière pour puiser ses idées d'exercices sinon youhouuuu elle perd 90% de sa classe...
Idem pour les profs de STI2D notamment sur les exigences en manips et en éval... Ils ne retrouvent plus leur public de STI.
Mais les dégâts depuis les précédentes réformes empirent.
On a vu sur les 7,8 dernières années, arriver au lycée en seconde générale...des élèves qui étaient refusés en CAP faute de place et ne redoublant pas...
Puis on a eu le beau tour de passe passe le CAP/BEP devient un bac ...
C'est beau ça en jette comme appellation...
Et puis la covid
Et plein d'autres choses qui se sont ajoutées.
(Une génération qui n'a pas l'habitude de trop se fouler? Je n'en sais rien... Des élèves qui zappent beaucoup, sont blasés ça oui...)
Mais non, le niveau n'est pas relevé.
Les professeurs en lycée en ont marre car ils se plaignaient que les profs de collège mentaient aux collégiens sur leur niveau des et voilà qu'eux mêmes sont pris en tenaille: mentir à leur tour ou non quant au niveau réel.
Sauf que ça se casse la figure dans le supérieur... Car trop de monde...Spoiler :
Les universités parlaient un temps de limiter l'accès en première année... Levée de bouclier mais la sélection de fait naturellement...
Combien arrivent en niveau licence?
Et ensuite? ??
L'écrémage se fait là.
Idem pour la valeur des notes... Il n'y a qu'à voir l'évolution en % du nombre de mention au bac! Ils ne sont pas meilleurs qu'il y a 30 ans
Quant au programme actuel de physique de STI 2D, à la fois très ambitieux (certes bien plus copieux que l'enseignement scientifique tronc commun des séries générales, pas difficile c'est très light! mais incomparable avec celui des spécialités physique de série générale)... mais les élèves sont dépassés en grande majorité là aussi. En très grande difficulté sur des fondamentaux qui étaient très bien maîtrisés par les STI d'il y a quelques années!
On n'y retrouve plus les bons éléments de l'époque.
Forcément, on accueille plein d'élève qui n'a rien affaire au lycée... Et on les case là où on peut ...
Je parle pour mon très gros lycée et après échange avec d'autres collègues de la région, on retrouve hélas en série pro et techno, de plus en plus des promos d'élèves très faibles ou qui ne travaillent pas et adorent faire la fête... Et ça ne s'arrange pasSpoiler :
Les rares sérieux doivent bien s'accrocher.
Je sais que mon fils n'y serait pas arrivé. Il n'aurait pas pu supporter...
C'est dommage. C'était de très solides et intéressantes séries (STL et STI). Certains arrivaient à décrocher de très belles écoles ensuite mais quelques-uns et parmi les meilleurs et le nombre faiblit d'année en année...
Et STMG est la filière fourre tout dans mon grand lycée... Ce sont ceux qui n'ont vraiment pas pu aller ailleurs ou comment pourrir une filière...
Si par hasard si milieu un élève est motivé et la en son âme et conscience c'est très dur pour lui.
Mais l avantage est le groupe classe en série techno... Bulle a raison.
Je sais aussi qu'en STL c'est super cocon comme ambiance entre les profs et cette"petite section" un peu à part... Ce sont nos "seuteuleu" comme on les appelle, on les connait par leurs prénoms etc etc.
Mais il y a de moins en moins d'ambiance soudée et géniale parmi les élèves hélas... Ça se dégrade au fil des années
Donc le groupe classe c'est top si on est dans l'esprit de la classe ...
Si l'ambiance est "corrompue", ça tourne à l'enfer (en série pro itou... Le fils d'une collègue a un autiste dans sa classe et depuis la seconde, il assiste impuissant, sans prendre partie pour acheter sa paix lui même, à l'acharnement des autres élèves sur le jeune avec TSA... Ils font tout pour le faire dégoupiller...)
Et a contrario mon fils se moque complètement que le groupe classe n'existe pas. La plupart de ses relations est en dehors de ce groupe...
Il n'en souffre pas du tout.
C'est très compliqué...
Et même anecdote de la prof de spé physique qui dit ne pas remonter trop longtemps en arrière pour puiser ses idées d'exercices sinon youhouuuu elle perd 90% de sa classe...
Idem pour les profs de STI2D notamment sur les exigences en manips et en éval... Ils ne retrouvent plus leur public de STI.
Modifié en dernier par Cardamome le mercredi 8 décembre 2021 à 18:56, modifié 1 fois.
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Re: Quel étude après le collège ?
Bulle oui tu as raison je voulais dire seconde pro.
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Re: Quel étude après le collège ?
En tout cas ce qui est certain, c'est que cette année, les réformes du nouveau bac se ressentent vraiment dans l'arrivée en études sup.
Le souci du "niveau" dans la scolarité, ça a toujours été que le niveau scolaire (en tout cas en France) n'a fait que baisser alors qu'une fois arrivé aux études supérieures... Ba le niveau de sup, ça fait bien 30 ans minimum (au vu des jolis sujets d'examens qui datent de y a plus de 20 ans qu'on se tapait encore à la fac) qu'il n'a pas changé. Il est peut-être même, resté le même ?
Déjà ça emmerdait les profs de sup' de devoir faire des cours sur des notions qui n'étaient plus enseignées même dans l'ancien bac d'avant la réforme (mais étaient enseignées dans les programmes d'encore avant), alors des rappels de lycée ou collège alors que c'est censé être acquis et maîtrisé depuis longtemps, c'est limite.
Là, j'ai vu mes propres enseignants en Licence qui enseignaient aux premières années en train de commencer à céder et à devoir faire en sorte que les étudiants réussissent quitte à tendre vers des choses plus simples, le strict minimum ou multiplier les contrôles de rattrapages hors session dans une UE pour que tout le monde réussisse.
Bref, je m'égare.
Le souci du "niveau" dans la scolarité, ça a toujours été que le niveau scolaire (en tout cas en France) n'a fait que baisser alors qu'une fois arrivé aux études supérieures... Ba le niveau de sup, ça fait bien 30 ans minimum (au vu des jolis sujets d'examens qui datent de y a plus de 20 ans qu'on se tapait encore à la fac) qu'il n'a pas changé. Il est peut-être même, resté le même ?
Déjà ça emmerdait les profs de sup' de devoir faire des cours sur des notions qui n'étaient plus enseignées même dans l'ancien bac d'avant la réforme (mais étaient enseignées dans les programmes d'encore avant), alors des rappels de lycée ou collège alors que c'est censé être acquis et maîtrisé depuis longtemps, c'est limite.
Là, j'ai vu mes propres enseignants en Licence qui enseignaient aux premières années en train de commencer à céder et à devoir faire en sorte que les étudiants réussissent quitte à tendre vers des choses plus simples, le strict minimum ou multiplier les contrôles de rattrapages hors session dans une UE pour que tout le monde réussisse.
Bref, je m'égare.
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Modifié en dernier par Fluxus le mercredi 8 décembre 2021 à 19:34, modifié 4 fois.
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Re: Quel étude après le collège ?
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Re: Quel étude après le collège ?
Sinon pour en revenir au sujet principal :
J'ai toujours été scolarisée dans des établissements classiques et mené une scolarité très classique en fin de compte. Je connaissais les systèmes d'AVS de nom mais je n'ai jamais connu de personnes qui en bénéficiaient et quand je vois tout le monde parler d'AESH ici, je crois que j'aurais bien aimé en bénéficier, avec du recul (avant, je n'avais même pas conscience de tout ce qui touche à la neurodivergence à mon sujet, c'est arrivé assez tard les prises de conscience, donc voilà).
Bref, pour ma scolarité : Cursus classique tout le long (je passe les détails en terme d'enfer des angoisses, de violence, de harcèlement et phobie scolaire, des interruptions brèves, de la survie et tout le reste) : maternelle, primaire, collège, lycée avec 2nde générale et puis j'ai bifurqué en bac techno où j'ai pris mon pied bien comme il faut pendant 2 ans. J'ai eu mon bac avec mention.
Puis je suis partie faire mes études loin de chez moi (entre 600km et 700km avec la mer au milieu), je suis tombée sur un établissement élitiste, j'ai eu de gros soucis d'adaptation à un nouvel environnement et avec la vie en indépendance et en autonomie, ça s'est très mal passé sur tous les plans, je me suis faite défoncer et j'ai été mal accueillie en revenant chez moi.
Puis je me suis réorientée dans ma fac de secteur et j'ai forcé acharné pendant 4 ans parce que j'avais aucune connaissance de tous mes troubles. Mais j'avais des rêves. J'avais des projets. Jusqu'à il y a peu. Puis je me suis résignée.
Donc actuellement, j'en suis à... Rien. Je prépare actuellement ma 2ème réorientation. J'ai un niveau bac+1 validé et certifié avec un semblant de demi bac+2 acquis (pour moi-même sans que ce soit certifié) et je suis restée dans ma filière le temps de me décider à partir et prendre un nouveau départ et z'est barti.
Vraiment, je pense que s'il est travailleur et plein de motivation et de bonne volonté, il faut qu'il puisse choisir ce qui lui fait plaisir et là où il veut aller.
La pire des choses dans ses études c'est vraiment d'être mal orienté, d'avoir l'impression de subir ses études, de s'ennuyer, de se demander ce qu'on fait là ou d'avoir juste envie de partir en courant. Et surtout, bien insister sur le fait que y a pas une filière "meilleure que l'autre" malgré les clichés (que la réforme du nouveau bac n'a pas réussi à briser). Ni de sous-filière.
J'aurais préféré grandir dans une autre mentalité mais je suis dans une famille où on aime les études longues et où le cliché de "voie royale" persistait... En revanche, je n'ai jamais été forcée de quoi que ce soit et personne ne s'est jamais opposé à mes choix d'orientation, là dessus j'ai une famille très ouverte d'esprit.
Tout ça pour dire que si on arrêtait de mettre dans la tête des gosses que faut devenir ingénieur ou médecin pour réussir sa vie, y aurait pas autant de gens mal orientés. Si on arrêtait de dire à l'époque aux gens qu'il fallait à tout prix faire S pour faire 1 truc dans sa vie.... Idem.
Quand je vois la galère que c'est de faire des études sup quand on est TSA, très honnêtement, je me dis que parfois, vaut mieux privilégier la simplicité avec une formation courte et professionnalisante.
Si j'étais pas dyspraxique, j'aurais fait un métier manuel et très artisanal.
Je suis réellement convaincue qu'une personne motivée et volontaire en situation de difficulté ou de handicap vaut mieux que tous ces élèves NT et sans difficultés qui ne savent même pas pourquoi ils sont là et ne sont pas intéressés.
Parole d'une personne TSA qui a trimé dans les études sup par passion.
Me concernant, j'ai été diagnostiquée il y a peu (ça va faire 6 mois dans 3 jours).JO1971 a écrit : ↑dimanche 5 décembre 2021 à 22:16 Bonsoir,
Je cherche un établissement pour mon fils (autiste sans déficience intellectuelle) qui termine bientôt le collège.
Il n'a pas vraiment le niveau pour intégrer une seconde générale mais il est très travailleur et plein de bonne volonté.
Il a toujours eu une scolarité classique, accompagné d'une AVS mais là c'est le trou noire...
Je ne sais pas où le diriger.
Quel type d'établissement intègrent vos enfants ?
Merci d'avance pour votre aide, vos idées
J'ai toujours été scolarisée dans des établissements classiques et mené une scolarité très classique en fin de compte. Je connaissais les systèmes d'AVS de nom mais je n'ai jamais connu de personnes qui en bénéficiaient et quand je vois tout le monde parler d'AESH ici, je crois que j'aurais bien aimé en bénéficier, avec du recul (avant, je n'avais même pas conscience de tout ce qui touche à la neurodivergence à mon sujet, c'est arrivé assez tard les prises de conscience, donc voilà).
Bref, pour ma scolarité : Cursus classique tout le long (je passe les détails en terme d'enfer des angoisses, de violence, de harcèlement et phobie scolaire, des interruptions brèves, de la survie et tout le reste) : maternelle, primaire, collège, lycée avec 2nde générale et puis j'ai bifurqué en bac techno où j'ai pris mon pied bien comme il faut pendant 2 ans. J'ai eu mon bac avec mention.
Puis je suis partie faire mes études loin de chez moi (entre 600km et 700km avec la mer au milieu), je suis tombée sur un établissement élitiste, j'ai eu de gros soucis d'adaptation à un nouvel environnement et avec la vie en indépendance et en autonomie, ça s'est très mal passé sur tous les plans, je me suis faite défoncer et j'ai été mal accueillie en revenant chez moi.
Puis je me suis réorientée dans ma fac de secteur et j'ai forcé acharné pendant 4 ans parce que j'avais aucune connaissance de tous mes troubles. Mais j'avais des rêves. J'avais des projets. Jusqu'à il y a peu. Puis je me suis résignée.
Donc actuellement, j'en suis à... Rien. Je prépare actuellement ma 2ème réorientation. J'ai un niveau bac+1 validé et certifié avec un semblant de demi bac+2 acquis (pour moi-même sans que ce soit certifié) et je suis restée dans ma filière le temps de me décider à partir et prendre un nouveau départ et z'est barti.
Vraiment, je pense que s'il est travailleur et plein de motivation et de bonne volonté, il faut qu'il puisse choisir ce qui lui fait plaisir et là où il veut aller.
La pire des choses dans ses études c'est vraiment d'être mal orienté, d'avoir l'impression de subir ses études, de s'ennuyer, de se demander ce qu'on fait là ou d'avoir juste envie de partir en courant. Et surtout, bien insister sur le fait que y a pas une filière "meilleure que l'autre" malgré les clichés (que la réforme du nouveau bac n'a pas réussi à briser). Ni de sous-filière.
J'aurais préféré grandir dans une autre mentalité mais je suis dans une famille où on aime les études longues et où le cliché de "voie royale" persistait... En revanche, je n'ai jamais été forcée de quoi que ce soit et personne ne s'est jamais opposé à mes choix d'orientation, là dessus j'ai une famille très ouverte d'esprit.
Tout ça pour dire que si on arrêtait de mettre dans la tête des gosses que faut devenir ingénieur ou médecin pour réussir sa vie, y aurait pas autant de gens mal orientés. Si on arrêtait de dire à l'époque aux gens qu'il fallait à tout prix faire S pour faire 1 truc dans sa vie.... Idem.
Quand je vois la galère que c'est de faire des études sup quand on est TSA, très honnêtement, je me dis que parfois, vaut mieux privilégier la simplicité avec une formation courte et professionnalisante.
Si j'étais pas dyspraxique, j'aurais fait un métier manuel et très artisanal.
Je suis réellement convaincue qu'une personne motivée et volontaire en situation de difficulté ou de handicap vaut mieux que tous ces élèves NT et sans difficultés qui ne savent même pas pourquoi ils sont là et ne sont pas intéressés.
Parole d'une personne TSA qui a trimé dans les études sup par passion.
Modifié en dernier par Fluxus le mercredi 8 décembre 2021 à 20:44, modifié 1 fois.
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
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Re: Quel étude après le collège ?
Fluxus a écrit:
Aller vers ce qui intéresse, ce qu'on a du plaisir à étudier, quoi que ce soit.
100% d'accord.Vraiment, je pense que s'il est travailleur et plein de motivation et de bonne volonté, il faut qu'il puisse choisir ce qui lui fait plaisir et là où il veut aller.
La pire des choses dans ses études c'est vraiment d'être mal orienté, d'avoir l'impression de subir ses études, de s'ennuyer, de se demander ce qu'on fait là ou d'avoir juste envie de partir en courant. Et surtout, bien insister sur le fait que y a pas une filière "meilleure que l'autre" malgré les clichés (que la réforme du nouveau bac n'a pas réussi à briser).
Je suis réellement convaincue qu'une personne motivée et volontaire en situation de difficulté ou de handicap vaut mieux que tous ces élèves NT et sans difficultés qui ne savent même pas pourquoi ils sont là et ne sont pas intéressés.
Aller vers ce qui intéresse, ce qu'on a du plaisir à étudier, quoi que ce soit.
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Re: Quel étude après le collège ?
Quelle messe, ce lycée et ce collège en France, on dirait, à vous lire.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Quel étude après le collège ?
L'idéal pour un élève est de se retrouver là où il aime, avec les capacités adaptées (ne pas viser trop haut si deja au collège c'est moyen voire difficile... Mais ne pas viser trop bas au risque d'être encore plus dénigré si la classe n'est pas travailleuse!), mais aussi dans une classe où la majorité des élèves est là par choix et par envie...
Sinon, l'élève qui a choisi et a envie risque d'être mis à l'écart/ne pas supporter les autres...
Et si en plus s'il est concerné par un TSA, ça sera plus compliqué de ne pas subir ça. A moins d'être avec un ou deux élèves qui en imposent et le "protège" mais il faut un mental d'acier.
Sinon, l'élève qui a choisi et a envie risque d'être mis à l'écart/ne pas supporter les autres...
Et si en plus s'il est concerné par un TSA, ça sera plus compliqué de ne pas subir ça. A moins d'être avec un ou deux élèves qui en imposent et le "protège" mais il faut un mental d'acier.
maman d'un jeune homme diagnostiqué avec TSA.
"Caminante, no hay camino, se hace camino al andar."
Antonio Machado
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Re: Quel étude après le collège ?
Oui voilà, pour ce qui concerne le lycée, vaut mieux se rapprocher le plus de ce qui nous plaît. Après la galère, c'est l'orientation pour les études sup...
Un truc que je reproche d'ailleurs au nouveau bac général, c'est que le fait d'avoir pété les filières et d'avoir remplacé ça par des choix de spécialités, ça cible encore trop des choses particulières au lieu de "généraliser" justement et par moments t'as des lycéens qui se retrouvent, selon ce que les établissements proposent, avec des mélanges de spécialités qui ont quasi rien à voir entre elles sachant qu'en plus, maintenant qu'ils ont le Grand Oral en Terminale, il faut trouver 1 moyen de les faire fonctionner ensembles via un sujet...
Et pour la poursuite, je trouve ça presque discriminatoire parce que du coup, les filières de sup vont cibler des spécialités particulières requises pour accéder à certaines formations alors que y a pleins de combinaisons possibles de spécialités entre elles alors qu'avant, ils te donnaient juste la filière "requise" ou la plus "adaptée" pour les études en question et puis ça s'arrêtait là.
Après ça dépend de si les formations sont sélectives ou non. Mais voilà, je trouve ça pas ouf aussi, ce concept du Grand Oral du nouveau bac (pour y avoir entraîné les élèves de Terminale qui sont rentrés en 1ere année de sup, pour la plupart en CPGE scientifiques cette année) où une partie de l'entretien est basée sur le choix d'orientation.
Ça veut clairement dire que sur ton oral, t'es noté sur ton éloquence déjà (et même pas vraiment la maîtrise de ton sujet) et en plus, sur la cohérence des choix de spécialité que tu as fait par rapport à ton orientation.
Et ça, ça devient carrément du n'importe quoi. C'est juste bancal. A part ceux qui savent même en fin de lycée que tout leur est ouvert car excellent niveau et très grosse motivation pour continuer, quasiment personne ne sait du 1er coup ce qu'il veut faire plus tard.
Sur Parcoursup, on réclame des lettres de motivation pour les formations, la preuve que c'est juste pour faire joli c'est qu'en arrivant une fois dans le sup, les 3/4 ne savent même pas encore vers quoi se diriger et pas qu'en 1ere année.
En gros, ça veut dire que faut pouvoir se faire un préavis de ce qu'on va faire après le bac avant même de choisir sa filière...
Un truc que je reproche d'ailleurs au nouveau bac général, c'est que le fait d'avoir pété les filières et d'avoir remplacé ça par des choix de spécialités, ça cible encore trop des choses particulières au lieu de "généraliser" justement et par moments t'as des lycéens qui se retrouvent, selon ce que les établissements proposent, avec des mélanges de spécialités qui ont quasi rien à voir entre elles sachant qu'en plus, maintenant qu'ils ont le Grand Oral en Terminale, il faut trouver 1 moyen de les faire fonctionner ensembles via un sujet...
Et pour la poursuite, je trouve ça presque discriminatoire parce que du coup, les filières de sup vont cibler des spécialités particulières requises pour accéder à certaines formations alors que y a pleins de combinaisons possibles de spécialités entre elles alors qu'avant, ils te donnaient juste la filière "requise" ou la plus "adaptée" pour les études en question et puis ça s'arrêtait là.
Après ça dépend de si les formations sont sélectives ou non. Mais voilà, je trouve ça pas ouf aussi, ce concept du Grand Oral du nouveau bac (pour y avoir entraîné les élèves de Terminale qui sont rentrés en 1ere année de sup, pour la plupart en CPGE scientifiques cette année) où une partie de l'entretien est basée sur le choix d'orientation.
Ça veut clairement dire que sur ton oral, t'es noté sur ton éloquence déjà (et même pas vraiment la maîtrise de ton sujet) et en plus, sur la cohérence des choix de spécialité que tu as fait par rapport à ton orientation.
Et ça, ça devient carrément du n'importe quoi. C'est juste bancal. A part ceux qui savent même en fin de lycée que tout leur est ouvert car excellent niveau et très grosse motivation pour continuer, quasiment personne ne sait du 1er coup ce qu'il veut faire plus tard.
Sur Parcoursup, on réclame des lettres de motivation pour les formations, la preuve que c'est juste pour faire joli c'est qu'en arrivant une fois dans le sup, les 3/4 ne savent même pas encore vers quoi se diriger et pas qu'en 1ere année.
En gros, ça veut dire que faut pouvoir se faire un préavis de ce qu'on va faire après le bac avant même de choisir sa filière...
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
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Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
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