Le numerus clausus est un nombre limité de personnes pouvant passer l'année dans une formation.
Qu'en pensez-vous ? Quels arguments pour ? Quels arguments contre ?
N'hésitez pas à préciser pour telle formation.
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Pour ma part, pour une fois, je suis contre la régulation.
Notamment dans le domaine de la santé. Et même déjà avant la pandémie de Covid-19, on manquait de personnel infirmer de toutes sortes.
Pour le service public, je suis d'avis qu'il ne doit pas y avoir de numerus clausus : enseignement, éducation, psychologie, psychiatrie, santé, transports publics, etc.
Notamment pour la santé car la formation prend du temps.
Notamment pour tous les métiers nécessaires.
Le numerus clausus, qu'en pensez-vous ?
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Le numerus clausus, qu'en pensez-vous ?
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Le numerus clausus, qu'en pensez-vous ?
Ça me parait utopique, il faut s’attendre à ce que la Caisse d’assurance-maladie dise qu’elle ne pourra pas conventionner tout le monde. Et en même temps, je me dis qu'il peut y avoir un écrémage et ne rester que ceux qui ont la vocation.
Autre problématique, l'hypocrisie d'un numerus clausus déguisé : les capacités maximales de formation des facultés de médecine (et aussi le nombre limité de terrains de stages, à l’hôpital ou chez les médecins libéraux) limiteront le nombre de places offertes.
Je n'aimerais pas avoir à décider ça revient à "faisons et voyons !" comme un coup de dés.
Je pense aux "reçus-collés" (après 1 ou 2 années de paces) qui vivent mal l’échec. Lorsqu’ils entendent que les campagnes manquent de médecins, qu’il faut attendre des heures pour un soin en urgence, patienter des mois pour un rendez-vous spécialisé, que les hôpitaux doivent recruter à l’étranger pour survivre... c'est glauque...
Autre problématique, l'hypocrisie d'un numerus clausus déguisé : les capacités maximales de formation des facultés de médecine (et aussi le nombre limité de terrains de stages, à l’hôpital ou chez les médecins libéraux) limiteront le nombre de places offertes.
Je n'aimerais pas avoir à décider ça revient à "faisons et voyons !" comme un coup de dés.
Je pense aux "reçus-collés" (après 1 ou 2 années de paces) qui vivent mal l’échec. Lorsqu’ils entendent que les campagnes manquent de médecins, qu’il faut attendre des heures pour un soin en urgence, patienter des mois pour un rendez-vous spécialisé, que les hôpitaux doivent recruter à l’étranger pour survivre... c'est glauque...
Un enfant diag en 2012