Autisme et psychotropes
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Autisme et psychotropes
Bonsoir,
J'ai lu ça et là qu'il était déconseillé aux autistes asperger de consommer des psychotropes. La question - aussi bête soit-elle- tient en un mot : pourquoi ?
J'ai lu ça et là qu'il était déconseillé aux autistes asperger de consommer des psychotropes. La question - aussi bête soit-elle- tient en un mot : pourquoi ?
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Re: Autisme et psychotropes
Ben, je ne vois pas pourquoi ...
Il faudrait rentrer dans le détail des psychotropes en question.
Surtout, ils peuvent y être hypersensibles ou cela peut avoir un effet contraire à l'effet habituel.
En Espagne, il y a un site Pharmautismo (ou quelque chose comme çà) qui permet de se renseigner et de suivre les effets.
Il y a de la littérature sur le sujet.
Il faudrait rentrer dans le détail des psychotropes en question.
Surtout, ils peuvent y être hypersensibles ou cela peut avoir un effet contraire à l'effet habituel.
En Espagne, il y a un site Pharmautismo (ou quelque chose comme çà) qui permet de se renseigner et de suivre les effets.
Il y a de la littérature sur le sujet.
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Re: Autisme et psychotropes
Bonjour,System Beta Two a écrit :J'ai lu ça et là qu'il était déconseillé aux autistes asperger de consommer des psychotropes. La question - aussi bête soit-elle- tient en un mot : pourquoi ?
En fait, je me demande à qui ce serait conseillé...
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Re: Autisme et psychotropes
A un café asperger ou je suis allé en 2005 ou 6, sur 10/15 personne il y avait un jeune (genre autour de la majorité), qui c'était trainé en douce pour venir si je me souviens bien.
Il était scotché, plombé par des médoc, genre camisole chimique, et tout le monde a été touché car plus il avait de souci et plus il était défoncé par ordonnance officiel et sous autorité bienveillante de la médecine réglementaire. (c'est le souvenir que j'en ai, je ne crois pas être loin des faits).
Je ne sais pas si il y a vraiment de contre-indication, mais je pense que c'est pour éviter d'en arriver a des situation de l'ordre de cet extrémité, qui malheureusement de l'avis de l'assistance n'était pas un cas isolé, loin de là, il était même assez représentatif d'un problème connu.
"quant le seul outils qu'on a est un marteau, tout problème est abordé comme un clou" disaient je sais plus qui; grosso modo cette recommandation vise a enlever le marteau des mains je pense.
Il était scotché, plombé par des médoc, genre camisole chimique, et tout le monde a été touché car plus il avait de souci et plus il était défoncé par ordonnance officiel et sous autorité bienveillante de la médecine réglementaire. (c'est le souvenir que j'en ai, je ne crois pas être loin des faits).
Je ne sais pas si il y a vraiment de contre-indication, mais je pense que c'est pour éviter d'en arriver a des situation de l'ordre de cet extrémité, qui malheureusement de l'avis de l'assistance n'était pas un cas isolé, loin de là, il était même assez représentatif d'un problème connu.
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Re: Autisme et psychotropes
Je pense que cela depends de la personne et surtout du medicament.
On parle sur un autre post de Risperdal (ce que tu decrit Manu pourrait etre mon fils sous Risperdal et autres medocs "anti"....
En ce moment il prends toujours du Concerta (psychotrope et donc autorisation de transport si vous quittez le pays, je vous le rapelle avant les departs en vacances) c'est le seul qu'il trouve lui fait du bien. On peut l'arreter quand on veut, faire des pauses sur les WE et vacances par example, ou baisser la dose. J'ai appris a me fier a son ressenti a lui, plutot qu'un Psykk me dit (ou lui persuade) ce qu'il a besoin.
On parle sur un autre post de Risperdal (ce que tu decrit Manu pourrait etre mon fils sous Risperdal et autres medocs "anti"....
En ce moment il prends toujours du Concerta (psychotrope et donc autorisation de transport si vous quittez le pays, je vous le rapelle avant les departs en vacances) c'est le seul qu'il trouve lui fait du bien. On peut l'arreter quand on veut, faire des pauses sur les WE et vacances par example, ou baisser la dose. J'ai appris a me fier a son ressenti a lui, plutot qu'un Psykk me dit (ou lui persuade) ce qu'il a besoin.
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Re: Autisme et psychotropes
Ce serait oublier qu'un certain nombre de drogues étaient à la base des médicaments. Il n'y a pas que la consommation festive...omega a écrit :Bonjour,System Beta Two a écrit :J'ai lu ça et là qu'il était déconseillé aux autistes asperger de consommer des psychotropes. La question - aussi bête soit-elle- tient en un mot : pourquoi ?
En fait, je me demande à qui ce serait conseillé...
C'est cela il me semble. Si jamais vous avez un article ou quelque chose de précis sur le sujet, pourriez-vous le poster ? En attendant, je vais aller voir le site dont vous avez parlé. MerciJean a écrit :Surtout, ils peuvent y être hypersensibles ou cela peut avoir un effet contraire à l'effet habituel.
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Re: Autisme et psychotropes
Sans avoir creusé le sujet plus que ça, il y a comme dit Jean, l'hypersensibilité qui elle même doit être due à des dérèglements hormonaux (sérotonine, melatonine, dopamine et surement histamine et, je pense glutamate, à partir de là, tout cela fonctionnant en boucle et étant interdépendant les uns des autres, la moindre modification a un effet qui risque d'être amplifié en moins ou en plus, très dur à savoir à l'avance.
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Re: Autisme et psychotropes
Je n'évoquais pas la drogue mais les médicaments.System Beta Two a écrit :Ce serait oublier qu'un certain nombre de drogues étaient à la base des médicaments. Il n'y a pas que la consommation festive...
Il n'y a pas que pour les aspies que l'usage de ces substances abrutissantes est périlleux et discutable.
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Re: Autisme et psychotropes
J'ignorais que le cerveau des aspies gérait ces hormones de manière différente.annemarie a écrit :Sans avoir creusé le sujet plus que ça, il y a comme dit Jean, l'hypersensibilité qui elle même doit être due à des dérèglements hormonaux (sérotonine, melatonine, dopamine et surement histamine et, je pense glutamate, à partir de là, tout cela fonctionnant en boucle et étant interdépendant les uns des autres, la moindre modification a un effet qui risque d'être amplifié en moins ou en plus, très dur à savoir à l'avance.
Abrutissantes. Périlleux. Discutable.omega a écrit :Il n'y a pas que pour les aspies que l'usage de ces substances abrutissantes est périlleux et discutable.
Vous êtes chargé de communication à l'INPES ?
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Re: Autisme et psychotropes
Quezaco inpes?
Pas que les aspies, ils ont bien des problèmes neuro, non?System Beta Two a écrit : J'ignorais que le cerveau des aspies gérait ces hormones de manière différente
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Re: Autisme et psychotropes
Institut National de Prévention et d'Éducation pour la Santé, célèbre pour ses campagnes anti-drogues hilarantes et son ton moralisateur.annemarie a écrit :Quezaco inpes?
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Re: Autisme et psychotropes
Un psychotrope est une substance qui agit sur le système nerveux centrale.
En cachet ou en pipette, en soiré ou a l'hosto après un accident grave, si ça agit sur le système nerveux centrale c'est toujours un psychotrope.
Le rapprochement entre le fait de trouver con l'utilisation de ces psychotropes et les campagnes moralisation faite au gamin ... hmm, comment dire, ... je dis rien tiens, je te laisse deviner.
Etat de stress (sérotonine), de plaisir (dopamine), etc, etc.
La gestion par le cerveau n'est pas le problème, mais les équilibres complexes entres ces différentes hormones peuvent être largement différent de l'équilibre normale.
Donc si on joue en plus avec des substances active ça peut avoir rapidement des effets plus important qu'un personne plus dans les normes.
En cachet ou en pipette, en soiré ou a l'hosto après un accident grave, si ça agit sur le système nerveux centrale c'est toujours un psychotrope.
Le rapprochement entre le fait de trouver con l'utilisation de ces psychotropes et les campagnes moralisation faite au gamin ... hmm, comment dire, ... je dis rien tiens, je te laisse deviner.
Ces hormones sont le reflet interne d'états :System Beta Two a écrit :J'ignorais que le cerveau des aspies gérait ces hormones de manière différente.
Etat de stress (sérotonine), de plaisir (dopamine), etc, etc.
La gestion par le cerveau n'est pas le problème, mais les équilibres complexes entres ces différentes hormones peuvent être largement différent de l'équilibre normale.
Donc si on joue en plus avec des substances active ça peut avoir rapidement des effets plus important qu'un personne plus dans les normes.
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Re: Autisme et psychotropes
Oui oui, naturellement.System Beta Two a écrit :Vous êtes chargé de communication à l'INPES ?
Bon, je dois être aussi patiente que moralisatrice alors je re-précise que je parlais des médocs et PAS de la drogue. Là, c'est clair cette fois?
Merci Manu.Manu a écrit :Un psychotrope est une substance qui agit sur le système nerveux centrale.
En cachet ou en pipette, en soiré ou a l'hosto après un accident grave, si ça agit sur le système nerveux centrale c'est toujours un psychotrope.
Le rapprochement entre le fait de trouver con l'utilisation de ces psychotropes et les campagnes moralisation faite au gamin ... hmm, comment dire, ... je dis rien tiens, je te laisse deviner.
Chacun voit midi à sa porte. Les trucs de gamins, ça m'intéresse pas, par contre voir des adultes ou même des enfants zombifiés par des traitements psychotropes parce que c'est plus simple que de les balader à l'extérieur et de leur apprendre à VIVRE, là oui, ça fout en rogne.
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Re: Autisme et psychotropes
omega a écrit :par contre voir des adultes ou même des enfants zombifiés par des traitements psychotropes parce que c'est plus simple que de les balader à l'extérieur et de leur apprendre à VIVRE, là oui, ça fout en rogne.
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Re: Autisme et psychotropes
Okay donc je m'excuse, j'ai pris un terme trop général, dans ma tête il était clair que je parlais de drogues.
Bon ensuite inutile de parler des drogues comme truc de gamins, beaucoup d'entre vous seraient certainement surpris de voir les personnes qui ont plus de la trentaine qui consomment certaines drogues (et qui ne sont pas des porcs-épics-artificiels-exsangues-ravagés-par-le-sida-qui-moisissent dans-un-squat). Inutile également de parler de la drogue comme de quelque chose forcément abrutissant et festif (ou alors je me mets à crier partout que boire la moindre goutte d'alcool provoque une cirrhose du foie immédiate et qu'on se met obligatoirement à battre sa femme/ses enfants/colle-ta-photo-ici après un verre de vin), la consommation responsable existe également.
Ceci étant dit, la réponse du manu sur la gestion des hormones me paraît intéressante.
Y aurait-il ici des témoignages d'aspies qui ont à un moment de leur vie testé une drogue ? Le ressenti, les impressions ?
Bon ensuite inutile de parler des drogues comme truc de gamins, beaucoup d'entre vous seraient certainement surpris de voir les personnes qui ont plus de la trentaine qui consomment certaines drogues (et qui ne sont pas des porcs-épics-artificiels-exsangues-ravagés-par-le-sida-qui-moisissent dans-un-squat). Inutile également de parler de la drogue comme de quelque chose forcément abrutissant et festif (ou alors je me mets à crier partout que boire la moindre goutte d'alcool provoque une cirrhose du foie immédiate et qu'on se met obligatoirement à battre sa femme/ses enfants/colle-ta-photo-ici après un verre de vin), la consommation responsable existe également.
Ceci étant dit, la réponse du manu sur la gestion des hormones me paraît intéressante.
Y aurait-il ici des témoignages d'aspies qui ont à un moment de leur vie testé une drogue ? Le ressenti, les impressions ?