L'ASMR est un état émotionnel complexe, qui n’est pas expérimenté par tous. Il survient chez personnes qui y sont sensibles lorsqu’elles entendent, voient ou ressentent certains « déclencheurs » : chuchotements, mouvements délicats des mains, caresses légères… La sensation qui en résulte est décrite comme un picotement qui commence au sommet de la tête et peut s'étendre au cou et aux membres. Elle se présente sous forme de vagues et génère un état d'immersion : la personne se retrouve « en transe », ressentant euphorie et détente.
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Tout le monde n’est pas capable de ressentir l’ASMR, mais ceux qui en font l'expérience relatent des similitudes dans ses effets. En premier lieu, l’ASMR se manifeste généralement dès l'enfance (les premiers exemples couramment cités sont les picotements ressentis lors des contrôles anti-poux à l'école ou lors du jeu de devinette « quelle lettre suis-je en train de tracer sur ton dos ? »).
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Seconde constatation : bien que les personnes sensibles à l’ASMR aient chacune leurs propres préférences, il existe des constantes remarquables dans les déclencheurs de cet état émotionnel. Les plus courants sont les touchers légers, le chuchotement, les paroles douces, le fait de se trouver très proche de l’individu qui leur manifeste une attention personnelle, les mouvements délicats des mains et la clarté de certains sons.
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Ces travaux ont révélé une activation accrue des régions du cerveau impliquées dans les émotions, l'empathie et les comportements affiliatifs (qui permettent de transmettre au partenaire une intention d'interaction sociale sécurisante) durant les périodes où les picotements se produisaient. Ces résultats sont préliminaires et basés sur un échantillon de petite taille. Ils sont cependant intéressants, car les auteurs y comparent l'ASMR à des comportements de soins et de toilettage : cela suggère que l'ASMR activerait les voies neurologiques impliquées dans les liens socioémotionnels. Cette idée est quelque peu soutenue par d’autres recherches, qui ont mis en évidence le fait que les personnes qui font l'expérience de l’ASMR peuvent se sentir davantage connectées aux autres.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Personnellement j’adore le ventilateur mais je n’expérimente pas du tout l’ASMR comme décrit, c’est plutôt l’effet apaisant du bruit blanc, comme la pluie ou l’aspirateur (ou les peluches qu’on met aux bébés pour les endormir).
Les bruits de bouche, chuchotement, les ongles qui tapent sur les micros etc, ça me met tellement mal à l’aise que j’ai envie de disparaître.
Chacun son truc !
Enfant diag HPI en souffrance, puis adulte en errance.
Aucun diagnostique ou pré-diagnostic autiste pour le moment.
Maman depuis 2018
En ce qui concerne les vidéos d'ASMR (qui en fait visent une stimulation principalement auditive), je ne perçois rien de particulier (si ce n'est le plus souvent un agacement proche de l'insupportable).
Par contre, je pense percevoir le phénomène via le canal du toucher.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Ça me parle beaucoup !
Uniquement par le toucher il me semble...
Surtout quand on touche mes cheveux
Mais les frôlements dans le dos et les massages ça marche aussi
Pré diagnostic TSA en avril 2020
Diagnostic TSA en mars 2022
Avec Trouble anxieux, dépression, hypersensibilité
Mon compagnon y est très sensible (toucher léger et chuchotements notamment). Moi, je ne supporte pas les touchers légers, ça chatouille, et j'écoute trop ce que les gens racontent comme bêtises pour les chuchotements, ça me fait limite rire.
Mon compagnon est pourtant très introverti et mal à l'aise avec les gens, au point que je me demande parfois qui est l'autiste à la maison...
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.