Survivre dans l’éducation nationale
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Survivre dans l’éducation nationale
Bonjour,
J’espère que mon sujet n’est pas redondant, j’ai fait des petites recherches dans le forum mais je me perds un peu. J’aimerais démarrer cette conversation parce qu’il est difficile de trouver des informations sur le sujet sur les sites habituels.
Je suis enseignante dans le secondaire et tsa, et dès que je demande que ce soit pris en compte, je me heurte à des murs, notamment de la part de la médecine du rectorat.
- j’ai demandé des aménagements de mon poste de travail, deux fois, la dernière fois début septembre, mais il était trop tard pour faire quoi que ce soit pour cette année scolaire, d’après le médecin du rectorat ( je voulais un rdv en août mais le service était fermé, et j’ai obtenu ma rqth en juillet).
- j’ai demandé une mutation au titre du handicap, mais mon dossier vient d’être refusée au motif que je ma condition ne nécessite par la présence d’un tiers aidant (alors que mon médecin et moi disons que si dans le dossier que j’avais envoyé). Je travaille en région parisienne mais ma famille vit dans le sud de la France, la séparation est difficile à vivre, y compris dans mon rapport à mon environnement (je sors très peu).
Je suis très très fatiguée, chaque année je me retrouve miraculeusement avec des heures supplémentaires en septembre, et chaque année je vis comme un zombie toute l’année.
Désolée, depuis que j’ai reçu la lettre de refus pour la mutation, j’ai un peu de mal à l’accepter.
Si mon sujet est redondant ou inutile, je supprimerai, en tout cas merci pour vos témoignages dans ce forum qui sont très utiles.
J’espère que mon sujet n’est pas redondant, j’ai fait des petites recherches dans le forum mais je me perds un peu. J’aimerais démarrer cette conversation parce qu’il est difficile de trouver des informations sur le sujet sur les sites habituels.
Je suis enseignante dans le secondaire et tsa, et dès que je demande que ce soit pris en compte, je me heurte à des murs, notamment de la part de la médecine du rectorat.
- j’ai demandé des aménagements de mon poste de travail, deux fois, la dernière fois début septembre, mais il était trop tard pour faire quoi que ce soit pour cette année scolaire, d’après le médecin du rectorat ( je voulais un rdv en août mais le service était fermé, et j’ai obtenu ma rqth en juillet).
- j’ai demandé une mutation au titre du handicap, mais mon dossier vient d’être refusée au motif que je ma condition ne nécessite par la présence d’un tiers aidant (alors que mon médecin et moi disons que si dans le dossier que j’avais envoyé). Je travaille en région parisienne mais ma famille vit dans le sud de la France, la séparation est difficile à vivre, y compris dans mon rapport à mon environnement (je sors très peu).
Je suis très très fatiguée, chaque année je me retrouve miraculeusement avec des heures supplémentaires en septembre, et chaque année je vis comme un zombie toute l’année.
Désolée, depuis que j’ai reçu la lettre de refus pour la mutation, j’ai un peu de mal à l’accepter.
Si mon sujet est redondant ou inutile, je supprimerai, en tout cas merci pour vos témoignages dans ce forum qui sont très utiles.
Tsa diagnostiqué en 2019.
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Re: Survivre dans l’éducation nationale
Bonjour Milsabord (très joli pseudonyme, est-ce une référence aux jurons du capitaine Haddock dans Tintin),
je pense que tu es comme beaucoup de collègues qui sont à l'Education Nationale et qui ne peuvent plus supporter le stress,
l'environnement de travail et qui peuvent, comme cela a été le cas pour moi, faire un burn-out et obtenir un diagnostic de TSA.
On parle beaucoup d'école de la confiance et d'inclusion scolaire, notamment pour l'autisme mais j'ai l'impression que cela ne peut concerner que l'enfant (mais absolument pas l'adulte). J'ai une amie qui travaille dans le primaire depuis une trentaine d'années et qui fait un burn-out durant le premier confinement. Elle se fait diagnostiquer dans le même service qui a réalisé mon diagnostic. Elle a un appel de son DRH qui lui annonce que ce n'est pas la peine de chercher un poste adapté dans l'inspection académique de son département car il n'y en a pas. Même chose pour le CNED car il y a très peu de place et beaucoup (trop) de demande. Moi-même, stagiaire dans le primaire, je compte quitter l'EN en demandant un licenciement pour inaptitude médical.
Tu n'es donc pas toute seule à être dans cette situation on ne peut plus délicate. Voici d'ailleurs des liens sur différents sujets sur l'Education Nationale :
Tout cela n'était que quelques sujets trouvés sur le forum.
Bon courage et je suis sûr que d'autres personnes du forum vont venir te donner également des conseils.
Bon courage.
Ogam
je pense que tu es comme beaucoup de collègues qui sont à l'Education Nationale et qui ne peuvent plus supporter le stress,
l'environnement de travail et qui peuvent, comme cela a été le cas pour moi, faire un burn-out et obtenir un diagnostic de TSA.
On parle beaucoup d'école de la confiance et d'inclusion scolaire, notamment pour l'autisme mais j'ai l'impression que cela ne peut concerner que l'enfant (mais absolument pas l'adulte). J'ai une amie qui travaille dans le primaire depuis une trentaine d'années et qui fait un burn-out durant le premier confinement. Elle se fait diagnostiquer dans le même service qui a réalisé mon diagnostic. Elle a un appel de son DRH qui lui annonce que ce n'est pas la peine de chercher un poste adapté dans l'inspection académique de son département car il n'y en a pas. Même chose pour le CNED car il y a très peu de place et beaucoup (trop) de demande. Moi-même, stagiaire dans le primaire, je compte quitter l'EN en demandant un licenciement pour inaptitude médical.
Tu n'es donc pas toute seule à être dans cette situation on ne peut plus délicate. Voici d'ailleurs des liens sur différents sujets sur l'Education Nationale :
Tout cela n'était que quelques sujets trouvés sur le forum.
Bon courage et je suis sûr que d'autres personnes du forum vont venir te donner également des conseils.
Bon courage.
Ogam
Modifié en dernier par Ogam le mercredi 27 janvier 2021 à 18:56, modifié 1 fois.
Diagnostic TSA + HPI (obtenu à l'âge de 34 ans) posé en septembre 2020 par un chef de service en psychiatrie.
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Re: Survivre dans l’éducation nationale
Si je comprends bien, tu n'as pas pu avoir de bonification pour le mouvement au titre du handicap ?
HPI (2018)
TSA (février 2020 en libéral, décembre 2021 au CRA)
TDAH (avril 2023)
TSA (février 2020 en libéral, décembre 2021 au CRA)
TDAH (avril 2023)
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Re: Survivre dans l’éducation nationale
Je n'ai malheureusement aucune réponse à t'apporter.
Mais quand on sait que nous n'avons qu'une visite médicale à l'entrée dans le métier et plus aucune après,
cela montre combien l'Education Nationale se soucie vraiment très très peu de la santé de ses agents...
Bon courage à toi, j'espère que tu arriveras à trouver une solution pour concilier métier et difficultés.
Mais quand on sait que nous n'avons qu'une visite médicale à l'entrée dans le métier et plus aucune après,
cela montre combien l'Education Nationale se soucie vraiment très très peu de la santé de ses agents...
Bon courage à toi, j'espère que tu arriveras à trouver une solution pour concilier métier et difficultés.
"Diagnostic de traits obsessionnels handicapant les relations aux autres"
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Re: Survivre dans l’éducation nationale
Merci pour vos réponses, ça me touche beaucoup.
Je vais aller faire un tour sur les sujets indiqués. Effectivement, ma demande de priorité au titre du handicap pour le mouvement a été refusée.
Je vais aller faire un tour sur les sujets indiqués. Effectivement, ma demande de priorité au titre du handicap pour le mouvement a été refusée.
Tsa diagnostiqué en 2019.
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Re: Survivre dans l’éducation nationale
Bonjour Milsabord,
As-tu eu un contact avec le référent handicap de ton académie ? Avec un(e) assistant(e) social(e) du rectorat au sein de ton département ? T'ont-ils le cas échéant aidé à monter ton dossier, et/ou apporté des réponses sur le refus de mutation ?
As-tu eu un contact avec le référent handicap de ton académie ? Avec un(e) assistant(e) social(e) du rectorat au sein de ton département ? T'ont-ils le cas échéant aidé à monter ton dossier, et/ou apporté des réponses sur le refus de mutation ?
Ton sujet n'est pas redondant, et il peut être utile pour d'autres personnes à l'avenir
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.
Site : Tout Sur l'Autisme (ressources et documents)
Site : Tout Sur l'Autisme (ressources et documents)
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Re: Survivre dans l’éducation nationale
C'est rude
...
Je ne sais pas quoi te dire d'autre...
...
Je ne sais pas quoi te dire d'autre...
HPI (2018)
TSA (février 2020 en libéral, décembre 2021 au CRA)
TDAH (avril 2023)
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Re: Survivre dans l’éducation nationale
Peux-tu faire un recours ?
As-tu contacté ton/un syndicat ?
As-tu contacté ton/un syndicat ?
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TSA (février 2020 en libéral, décembre 2021 au CRA)
TDAH (avril 2023)
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Re: Survivre dans l’éducation nationale
Bonjour,
Je suis moi même enseignante, fraîchement diagnostiquée, j'ai rdv avec la médecine du travail dans quelques semaines.
Le médecin qui m'a fait mon dossier MDPH m'a expliqué que dans l'éducation nationale, tant que l'on continue, ils diront qu'on y arrive. Elle m'a carrément conseillé de faire un arrêt de un an pour qu'on prenne en compte mes difficultés !
Je n'y suis pas encore mais j'espère également obtenir une mutation dans les années à venir.
Peut être peux tu tenter un exeat avec dossier médical ?
Rose
Je suis moi même enseignante, fraîchement diagnostiquée, j'ai rdv avec la médecine du travail dans quelques semaines.
Le médecin qui m'a fait mon dossier MDPH m'a expliqué que dans l'éducation nationale, tant que l'on continue, ils diront qu'on y arrive. Elle m'a carrément conseillé de faire un arrêt de un an pour qu'on prenne en compte mes difficultés !
Je n'y suis pas encore mais j'espère également obtenir une mutation dans les années à venir.
Peut être peux tu tenter un exeat avec dossier médical ?
Rose
Diagnostic TSA janvier 2021
Maman de M 5 ans en cours de diagnostic et R 4 ans qui lit depuis ses 2 ans ( diagnostic des filles...pour dans 10 ans)
Enseignante IME TSA
Maman de M 5 ans en cours de diagnostic et R 4 ans qui lit depuis ses 2 ans ( diagnostic des filles...pour dans 10 ans)
Enseignante IME TSA
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Re: Survivre dans l’éducation nationale
J'ai tenu laborieusement 10 ans en étant tout le temps hospitalisée et même avec RQTH , j'ai fini par être mise en retraite pour invalidité. Je ne savais pas que j'étais TSA à l'époque mais mes effondrements, TCA etc étaient majeurs et il me fut impossible de trouver de quoi tenir dans ce milieu. Je pense que si je l'avais su je me serais moins détruite pour essayer de tenir et j'aurais clairement fait une réorientation certainement plus adaptée .. mais je n'ai pas eu cette " chance" et l'accompagnement adapté ... le parcours pour tenter de rester, et de sortir m'a totalement épuisée avec un bon stress post traumatique ..
Bon courage
Bon courage
Tsa + Tdah, HPi Tcas chroniques, anxiété sociale, TPE, hypersensible
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Re: Survivre dans l’éducation nationale
Bonjour, j'ai été prof de français en collège pendant 25 ans, j'ai tenu notamment 11 ans dans un collège de l'intérieur du Pays basque où les élèves étaient bien élevés, et où j'avais "fait mon trou".
J'ai obtenu une mutation avec bonification handicap pour quitter l'académie de Bordeaux et venir à Nantes (au bout de 2 ans) ; en plus, à l'intra, pour le poste dans l'académie je n'ai plus eu la bonification, j'ai obtenu un poste en Vendée à plus d'une heure de route, avec des élèves très durs. J'ai tenu 2 mois, puis un an de congé longue maladie. J'ai obtenu l'année suivant un poste à moins de 15 mn de chez moi, j'ai voulu reprendre, mais ils ont traîné et je n'ai repris qu'après la Toussaint. Les élèves ne m'ont pas acceptée, la Principale était horrible, et j'ai craqué à nouveau - re-congé. Le CLM m'a été refusé, je suis restée 6 mois à mi-salaire ; par contre, j'ai été déclarée inapte à l'enseignement, et j'ai pu demander un reclassement.
Les ennuis ne sont pas finis : on m'a clairement dit qu'il n'y avait que secrétaire, et poussée à m'inscrire au concours, même en catégorie C (j'ai le CAPES...), ce que je n'ai pas fait, ne m'inscrivant qu'au B. J'ai eu 12 à l'écrit, sans le travailler, et je le repasse cette année, mais je m'ennuie à mourir dans le boulot (même si j'apprécie mes collègues de la circonscription). Le Rectorat continue de me mettre la pression, et je suis depuis 2 ans en pré-reclassement alors que ça devrait être fini. Je vais sans doute reprendre la démarche au tribunal administratif. Je déclarerais même bien un préjudice d'anxiété !
En fait, je voudrais reprendre des études de droit, pour faire ensuite du droit administratif... Tout en travaillant comme secrétaire, comme actuellement.
J'ai obtenu une mutation avec bonification handicap pour quitter l'académie de Bordeaux et venir à Nantes (au bout de 2 ans) ; en plus, à l'intra, pour le poste dans l'académie je n'ai plus eu la bonification, j'ai obtenu un poste en Vendée à plus d'une heure de route, avec des élèves très durs. J'ai tenu 2 mois, puis un an de congé longue maladie. J'ai obtenu l'année suivant un poste à moins de 15 mn de chez moi, j'ai voulu reprendre, mais ils ont traîné et je n'ai repris qu'après la Toussaint. Les élèves ne m'ont pas acceptée, la Principale était horrible, et j'ai craqué à nouveau - re-congé. Le CLM m'a été refusé, je suis restée 6 mois à mi-salaire ; par contre, j'ai été déclarée inapte à l'enseignement, et j'ai pu demander un reclassement.
Les ennuis ne sont pas finis : on m'a clairement dit qu'il n'y avait que secrétaire, et poussée à m'inscrire au concours, même en catégorie C (j'ai le CAPES...), ce que je n'ai pas fait, ne m'inscrivant qu'au B. J'ai eu 12 à l'écrit, sans le travailler, et je le repasse cette année, mais je m'ennuie à mourir dans le boulot (même si j'apprécie mes collègues de la circonscription). Le Rectorat continue de me mettre la pression, et je suis depuis 2 ans en pré-reclassement alors que ça devrait être fini. Je vais sans doute reprendre la démarche au tribunal administratif. Je déclarerais même bien un préjudice d'anxiété !
En fait, je voudrais reprendre des études de droit, pour faire ensuite du droit administratif... Tout en travaillant comme secrétaire, comme actuellement.
Diagnostic d'autisme juillet 2019.
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Re: Survivre dans l’éducation nationale
Merci à tous pour tous vos retours, c'est édifiant. Pour le moment, j'essaie de "tenir", même si j'avoue que c'est épuisant. Je vais contacter le référent handicap de l'académie. POur les syndicats, je pense qu'ils ont fait le maximum, mais quand on se heurte à un mur...
Mon expérience avec le médecin du rectorat pour obtenir des aménagements est négative (en fait c'est le néant en termes d'aménagements..); ils ont de nombreuses années de retard. J'avoue que j'aimerais bien faire autre chose, mais pour le moment, je suis tellement submergée que je n'ai pas trop le temps de me former.
Mon expérience avec le médecin du rectorat pour obtenir des aménagements est négative (en fait c'est le néant en termes d'aménagements..); ils ont de nombreuses années de retard. J'avoue que j'aimerais bien faire autre chose, mais pour le moment, je suis tellement submergée que je n'ai pas trop le temps de me former.
Tsa diagnostiqué en 2019.
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Re: Survivre dans l’éducation nationale
Bonjour à tous et à toutes,
ce que vous dites sur l'éducation nationale ne me rassure pas du tout. En effet, je suis suppléante au primaire depuis 3 ans , avant je travaillais dans une école privé hors contrat où j'avais la chance de n'avoir que 6 élèves dans ma classe. Depuis que j'habite en Loire Atlantique, je suis dans le réseau des suppléants de l'enseignement catholique et je n'ai fait que des mi-temps car gérer 24 élèves ou plus était trop éreintant pour moi. Cette année, je n'ai pas réussi à reprendre, je fais un gros burn out et du coup je suis au chômage. Bien sûr, je me fais harceler par le service de suppléances qui ne comprend pas que je refuse d'être envoyée à droite ou à gauche à leur convenance. J'ai essayé de leur expliquer que j'avais des problèmes de santé et que je ne pouvais travailler que dans un certain contexte: enseignante en réseau d'aide, peut être en ULIS etc car il y avait moins d'enfants mais il n'ont pas ça en ce moment et clairement mon bien être n'est pas leur priorité.
Mon but était de devenir enseignante spécialisée pour pouvoir travailler avec un petit effectif et souvent dans des conditions plus clémentes. J'ai hésité à passer le concours car je sais que je n'arriverai pas à faire mon année de stage, je ne peux plus faire ces infractions à ma santé, je n'ai plus les ressources. Je voulais essayer de joindre quelqu'un à l'éducation nationale pour expliquer mon problème et qu'ils me garantissent un poste adapté à mes besoins, dès le stage de titularisation... Je n'étais déjà pas très optimiste avant ( je ne fais pas partie des effectifs...) mais maintenant que je lis vos déboires, je me demandes s'il y a une solution. En plus, je me dis que c'est quasi illégal de nier un handicap. C'est fou comme cette structure est perverse dans son fonctionnement.
Est-ce que l'un ou l'une d'entre vous a reçu des nouvelles positives qui pourraient me booster un peu dans mon souhait de demander un aménagement pré concours?
Merci de m'avoir lue.
Bonne journée
ce que vous dites sur l'éducation nationale ne me rassure pas du tout. En effet, je suis suppléante au primaire depuis 3 ans , avant je travaillais dans une école privé hors contrat où j'avais la chance de n'avoir que 6 élèves dans ma classe. Depuis que j'habite en Loire Atlantique, je suis dans le réseau des suppléants de l'enseignement catholique et je n'ai fait que des mi-temps car gérer 24 élèves ou plus était trop éreintant pour moi. Cette année, je n'ai pas réussi à reprendre, je fais un gros burn out et du coup je suis au chômage. Bien sûr, je me fais harceler par le service de suppléances qui ne comprend pas que je refuse d'être envoyée à droite ou à gauche à leur convenance. J'ai essayé de leur expliquer que j'avais des problèmes de santé et que je ne pouvais travailler que dans un certain contexte: enseignante en réseau d'aide, peut être en ULIS etc car il y avait moins d'enfants mais il n'ont pas ça en ce moment et clairement mon bien être n'est pas leur priorité.
Mon but était de devenir enseignante spécialisée pour pouvoir travailler avec un petit effectif et souvent dans des conditions plus clémentes. J'ai hésité à passer le concours car je sais que je n'arriverai pas à faire mon année de stage, je ne peux plus faire ces infractions à ma santé, je n'ai plus les ressources. Je voulais essayer de joindre quelqu'un à l'éducation nationale pour expliquer mon problème et qu'ils me garantissent un poste adapté à mes besoins, dès le stage de titularisation... Je n'étais déjà pas très optimiste avant ( je ne fais pas partie des effectifs...) mais maintenant que je lis vos déboires, je me demandes s'il y a une solution. En plus, je me dis que c'est quasi illégal de nier un handicap. C'est fou comme cette structure est perverse dans son fonctionnement.
Est-ce que l'un ou l'une d'entre vous a reçu des nouvelles positives qui pourraient me booster un peu dans mon souhait de demander un aménagement pré concours?
Merci de m'avoir lue.
Bonne journée
TSA en cours de diagnostic, réponse positive faite à l'orale, en attente du bilan. QI hétérogène
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- Modératrice
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Re: Survivre dans l’éducation nationale
Bonjour et bienvenue Anna3002,
Peux-tu mettre à jour ta signature (dans ton profil) avec ton statut quant au diagnostic (voir notre charte, chapitre 1.2) ?
Peux-tu mettre à jour ta signature (dans ton profil) avec ton statut quant au diagnostic (voir notre charte, chapitre 1.2) ?
Une petite présentation dans la section dédiée serait aussi appréciée.Spoiler : Pour modifier la signature :
Lilas - TSA (AHN - Centre Expert - 2015)
Mes romans :
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- Ma dame aux oiseaux
- Galaxies parallèles
- Les enfants de la lune rouge
- Et à venir prochainement La pie baladeuse