L'autisme et la psychologie

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manu
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L'autisme et la psychologie

Message par manu »

Je répond ici a quelques idée posé dans un autre sujet, en particulier a partir de cette réponse, en particulier de la parie suivante :
Sais-tu par exemple qu'une psychologue qui arrive en master 2 n'a en général jamais entendu parler du SA. Pas au programme. Quant à l'autisme, c'est quelques images d'Epinal, pendant une journée.
Tu peux vérifier par toi même sur le Net que certains grands pontes des HP français expliquent encore sur Youtube que autisme et folie (schizophrénie) sont la même chose.
C'est malheureusement la réalité en France. Il y a encore quelques mois, le Pr Délion invitait les étudiants à venir suivre ses cours où il expliquait que autisme ce n'est rien d'autre qu'une psychose infantile. Je ne sais pas si son colloque a été supprimé mais le livre associé est bien sorti et je l'ai vu dans les librairies.
Je suis spécialiste en rien, mais je pense qu'il manque des bases, et je vais essayer de poser le peut que j'ai.
Personnellement je crois en l'idée que la folie commence là ou on cesse d'être compris. (c'est une définition qui ne fait peut être pas l'unanimité, mais qui est reconnue.)

Mettre d'un coté les fous et de l'autre ceux qui ont des troubles mentaux ça me dépasse. (Comportementaux, pareil; Psychologique, pareil).
C'est les même gênes (fonctionnel ou pas), qui donnent les mêmes molécules, les mêmes neurotransmetteurs, les mêmes équilibres biologique qui sont en cause (y compris en psychologie).
Par contre il y a différentes façon totalement différentes de les aborder, et là on touche le fond du problème :

Même si ça a tendance à évoluer, faut rien exagérer, c'est vrais que l'école de psychologie à la française, n'aime pas la notion d'autisme. Dans l'ensemble elle ne l'enseigne que pour expliquer que c'est une forme de psychose, et c'est donc ce qui ressort et de l'enseignement et des idées des grands pontes des HP (qui sont vieux en générale), et de certaines publication c'est celle là. C'est tout a fait vrais.

Maintenant la psychose c'est juste une déconnexion (du monde, des réalités, des autres ...).
Alors on peut se demander qui est le plus psychotique entre l'autiste connecté aux vérités profonde des choses (des mouvement, de la matière, de la logique etc...) mais mal aux autres, et un NT bien connecté aux autres mais pas au logiques fondamentales, mais on ne peut pas sérieusement repousser l'idée de psychose comme si c'était une insulte.
Pour moi l'autisme est un mode de connexion différant, donc la simple idée que ça puisse être considéré sous l'angle de la déconnexion est une idée qui peut mener a quelque chose.

Après je connais pas bien la schizophrénie et le raisons qui font que la psychologie choisit de faire de l'autisme un type particulier je crois des troubles schizoïdes, mais même si c'est de graves erreurs je trouve toujours encore plus dangereux de considérer comme pestiféré un mode de représentations des choses.
Alors j'ouvre le sujet avec ces quelques considérations.
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Jean
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Re: L'autisme et la psychologie

Message par Jean »

manu a écrit :Après je connais pas bien la schizophrénie et le raisons qui font que la psychologie choisit de faire de l'autisme un type particulier je crois des troubles schizoïdes, mais même si c'est de graves erreurs je trouve toujours encore plus dangereux de considérer comme pestiféré un mode de représentations des choses.
"mode de représentations des choses" : tu parles de théories psychologiques ou de l'autisme ?
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manu
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Re: L'autisme et la psychologie

Message par manu »

En l'occurrence de la psychologie, mais le problème est effectivement le même dans l'autre sens quant la psychologie considère comme pestiféré l'idée de la notion d'autisme.

J'aime bien aussi le lien que ça sous entend (je l'ai pas pensé en l'écrivant) avec le fait de s'ouvrir en générale aux autres mode de représentations des choses dont l'autisme fait partie...
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manu
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Re: L'autisme et la psychologie

Message par manu »

J'ai fouillé vite fait, et en quelques clic j'ai découvert a ma grande surprise une contradiction qui devrais vous réjouir autant que moi :

Le liens fait à la schizophrénie (qui est aussi historiquement l'origine du mot autisme) repose sur l'idée d'une déconnexion de la réalité vers un monde intérieur.
(ont retrouve toujours ce principe très clairement quel que soit les formulations que j'ai trouvé)

Pourquoi ça m'enchante?
Par ce qu'on peut le retourner dans tous les sens ça veux toujours dire que la psychologie exclue l'interne de la réalité.

Je le réécrit doucement.
Les gens qui ont pour tache d'étudier la psyché humaine, les psychologues, ont pour objet d'étude quelque chose qui est irréel. Ils l'affirment eux même haut et fort quant il décrivent l'autisme.

C'est pas beau ça?
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Re: L'autisme et la psychologie

Message par manu »

Si on met de coté ce délire emblématique du siècle dernier, qui est de confondre perception partagé et réalité, il reste une définition plus raisonnable :

L'autisme serrait le fonctionnement par le rapport intime au monde, et le non fonctionnement par les lieux communs de la communication et donc de la compréhension.

Cette définition me semble coller à l'histoire du terme, et correspondre aujourd'hui encore a l'entendement qu'en a globalement un psy.

Mon intime conviction est que cette idée ne doit pas se perdre, car si on dépasse la bêtise de l'enfermement dans un monde interne et qu'on accède à celui de relation au monde qui ne passe pas par les communications, c'est la lacune de la société actuelle qui repose trop sur l'échange qui apparait, et l'importance d'y intégrer autant que faire ce peut ceux qui ne fonctionnent pas sur ce mode.

Sauf que ça casse les petits jeux qui consistent a déclarer LA réalité, et dès fois j'ai l'impression que les conflits sont auto-entretenue juste pour protéger cette possibilité de déclamer le vrai par delà les perceptions et donc pour surtout interdire toute interférence autistique ...
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